• On a de la vedette à #Montpellier :
    https://www.midilibre.fr/2023/12/31/legion-dhonneur-les-artistes-montpellierains-mathilde-monnier-et-vincent-b

    Mathilde Monnier et Vincent Bioulès : deux artistes montpelliérains distingués dans l’ordre de la Légion d’honneur, à l’occasion de la traditionnelle promotion du 1er janvier, dévoilée ce dimanche 31 décembre et publiée au Journal officiel.

    Vincent Bioulès, on est assez fans, dans la famille, depuis qu’on a visité l’exposition qui lui était consacrée au musée Fabre en 2019 :
    https://musee.info/Vincent-Bioules

    #y’a_d’la_vedette

    • Toi qui croyais que Napoléon était un dictateur assoiffé de sang et de pouvoir, tu vas pourtant avoir l’insigne honneur grâce à lui de mettre tes filles ou tes petites filles ou même tes arrières petites filles (sauf si t’es pas français et dans ce cas tu dois demander au grand maitre) dans des écoles qui leur sont réservées pour qu’elles apprennent les manières honorables c-a-d à être de bonnes reproductrices mariées et croyantes et tout ça en uniforme uniforme. Faut avant accepter de te la faire accrocher à la boutonnière même si la liste des pourritures avec légion d’honneur ne donne vraiment pas envie d’en être décoré.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_d'%C3%A9ducation_de_la_L%C3%A9gion_d'honneur

      L’Empereur, dans une lettre du 15 mai 1807, donna lui-même les grandes lignes de l’éducation qu’il voulait procurer aux jeunes filles : « Élevez-nous des croyantes et non des raisonneuses. » Il préconisait des études simples, visant à « maîtriser la vanité qui est la plus active des passions du sexe » et à faire en sorte que les élèves deviennent des mères de famille modestes.

      #sapin #foutaises #éducation #fillettes

  • Un petit #shameless_autopromo dont je suis très content (et assez fier) : les Archives de Montpellier m’ont commandé un nouveau mini-site cette année : Gouverner Montpellier au XVIIIe siècle
    https://musee.info/Gouverner-Montpellier-au-XVIIIe-siecle

    Le terme de « gouvernement » ou l’action de gouverner s’appliquent généralement au XVIIIe siècle aux États. À la fin du XVIIIe siècle, on trouve parfois la mention du « bon gouvernement » dans les villes, par exemple dans le tome 4 de la série « Économie politique et Diplomatique » de l’Encyclopédie méthodique de Panckoucke (1786). Cela est dû au fait que les autorités locales ont progressivement pris en charge une administration plus large et complète des espaces urbains.

    Montpellier, capitale de la province de Languedoc avec Toulouse, est ainsi un terrain d’action majeur pour ceux qui veulent procurer le « bon ordre ». Mais au-delà des mots, qu’en a-t-il été réellement ?

    Pour le savoir, il est nécessaire de comprendre comment les individus du siècle des Lumières ont agi. Ils ont tout d’abord voulu contrôler une réalité matérielle et physique problématique, en améliorant la ville. Ils l’ont fait par des micro-aménagements qui ont complété les embellissements urbains. Ces aménagements ont été réalisés au nom de la sécurité et de la police de la ville, en mobilisant les institutions scientifiques de la cité. Ces évolutions ont suscité deux mouvements contraires : une participation plus large au gouvernement de la ville, et des réactions d’hostilité. Ces mouvements séculaires ont participé – entre autres – à la remise en cause plus générale du gouvernement de la ville qui est intervenue dans les années 1780-1791.

    Il y a beaucoup à lire, énormément de documents, et je trouve certains passages tout à fait passionnants, sur ce tournant de la ville vers la « modernité », et le contrôle de l’espace public. Il y a des choses qui devraient vous intéresser sur la police et sur les femmes (dangereuses…).
    https://musee.info/IMG/mp3/capsule_6.mp3

    Pour rappel, l’année dernière on avait fait pour les Archives le mini-site 1622, Montpellier assiégé :
    https://musee.info/1622-Montpellier-assiege

  • Je viens de mettre en ligne mon #plugin_spip Hotspots (pour #SPIP évidemment) :
    https://git.spip.net/spip-contrib-extensions/Hotspots

    C’est un plugin qui permet d’installer une « grande » image de référence dans une rubrique, et cela fait, chaque article de cette rubrique pourra être positionné dans cette image sous la forme d’un « hotspot » rectangulaire, oval ou ponctuel (un point).

    C’est une interface graphique particulièrement originale, et c’est redoutablement efficace à utiliser.

    Alors attention : autant c’est facile à utiliser dans l’espace privé, autant pour le site public, vous aurez à sortir l’huile de coude et coder les choses vous-mêmes. J’en ai une utilisation tellement versatile que je n’ai jamais développé d’interface publique « clé-en-main » qu’on pourrait réutiliser telle quelle.

    Pour comprendre la logiques des valeurs utilisées pour afficher les hotspots de manière responsive sur l’image de fond, on peut aller regarder le code du fichier :

    /formulaires/modifier_hotspot.hml

    Sur la page de rubrique, j’installe une grande image de référence (ici apparaissent déjà des hotspots) :

    Dans chaque article de la rubrique, dans la colonne annexe, une petite vignette de cette image de référence apparaît : il suffit de cliquer dessus pour définir que cet article sera un hotspot.

    À ce moment, dans la page de l’article, on peut définir précisément la forme et les limites du hotspot (ici un rectangle) :

    Ensuite en fonction des besoins, je fabrique plein d’interfaces très différentes. Sur cet exemple, je l’ai utilisé pour fabriquer un « jeu » tactile demandant de replacer des bijoux au bon endroit :

    Mais mon usage le plus fréquent, c’est de créer les hotspots dans des images panoramiques à 360° (évidemment, là il faut un peu bosser son javascript) :
    https://musee.info/La-salle-Bazille

    dans ce cas les hotspots sont positionnés dans l’interface du plugin sur une projection équirectangulaire de l’image panoramique :

    Ou dans une image « zoomable » :

    Un usage basique serait, évidemment, de gérer des « image map » (mais c’est quelque chose que je n’utilise rigoureusement jamais).

  • Je viens de poster sur https://git.spip.net mon #plugin_spip de Maquettes multiples :
    https://git.spip.net/spip-contrib-extensions/maquettes_multiples

    C’est l’élément central qui me sert à créer des « formes longues » avec SPIP, comme ici :
    https://musee.info

    Le plugin propose 10 compositions pour les articles, permettant de créer des blocs à une colonne, deux, trois ou quatre colonnes, dans différentes configurations.

    Alors ce n’est pas le plugin qu’on installe, et hop, vous avez un nouveau site Web public : là il faut fabriquer ses propres squelettes en allant regarder dans /squelettes/inc.

    Les CSS sont responsive, par contre c’est assez oldschool. Parce que c’est du code que j’ai fabriqué il y a longtemps, donc pas de flex ni de grid ni de calc(). Mais ça a l’avantage de s’afficher sans risques sur n’importe quel machine.

    • #merci @arno ! Je suis en train de préparer quelques projets de livres plurilingues alors je testerai la gestion des versions de langue et annotations dans les champs supplémentaires et leur mise en forme dans les colonnes de Maquettes multiples :-)

      Puisqu’il s’agit de textes de livres je pense ne pas avoir besoin des fonctions de multilinguisme de SPIP qui sont très utiles pour les sites web en développement constant par une équipe.

      Tu m’a donné l’idée d’un affichage par couches superposées (layer) pour les versions de langue qu’on devrait pouvoir activer et désactiver dans une sorte de navigation verticale alors que la navigation entre chapitres et paragraphes se ferait par déplacement haut/bas du texte sur l’écran.

      #SPIP

    • Tu peux mettre des exemples de liens où ya 2, 3 et 4 colonnes ? :)

      Plutôt que des champs rajoutés en dur, et qui sont très arbitraires, peut-être qu’un découpage à l’intérieur du texte principal pourrait être fait, avec des plugins du genre de celui de @touti
      https://contrib.spip.net/Raccourci-colonne
      (ou une version améliorée si on trouve qu’il manque des classes ou autre, ou qu’on veut pouvoir l’utiliser sans que ça ajoute ses propres CSS)

    • Sur la page d’accueil de musee.info référencée dans mon message, tu as 2, 3 et 4 colonnes, et aussi une colonne principale et une annexe à droite ou à gauche.

      En fait, pour des formes longues rédactionnelles, j’utilise essentiellement une colonne et les différentes variantes de deux colonnes. Les 3 et 4 colonnes, dans tous les cas les colonnes sont étroites, donc c’est pas adapté à du texte long, mais plus à de la présentation « vitrine » (à la façon de la page d’accueil de Musee.info).

      L’idée est de jouer beaucoup, aussi, avec mon plugin « Insertion avancée d’images ». Par exemple pour un « vrai » longform éditorial :
      https://musee.info/L-histoire-de-la-collection-italienne
      https://musee.info/Soulages-a-Montpellier
      https://musee.info/Moyen-age-et-Renaissance

      Pour ce qui est de fonctionner avec une structuration des différentes colonnes avec l’unique champ #TEXTE, c’est ce que j’ai fait très longtemps. J’avais un plugin qui découpait en colonnes selon les intertitres :

      {{{Première colonne}}}
      {{{# Deuxième colonne}}}
      {{{## Troisième }}}
      {{{### Quatrième }}}}

      Mais en pratique, ce n’est pas aussi pratique. Des champs multi là-dedans c’est chiant. Déplacer du texte d’une colonne à l’autre c’est chiant. Expliquer au client qu’il faut qu’il bidouille plusieurs colonnes dans un seul champ texte c’est chiant. :-))

      De ce fait, à un moment j’ai recodé mon plugin pour avoir 4 champs texte différents, j’ai même une moulinette pour récupérer depuis l’ancien format.

    • Une remarque importante : utilisé avec le plugin Médias responsive, le plugin Maquettes multiples joue énormément avec les possibilités d’alignement hors des colonnes de texte. C’est un gros point fort, à mon goût, de ces maquettes : on peut par exemple afficher les légendes à côte de l’image, en dehors de la colonne de texte, soit avec le pile |large, forcer l’image plus large que la colonne de texte et la légende qui vient se positionner en dessous, toujours en dehors de la colonne.

      C’est particulièrement visible dans le longform sur le collection italienne :
      https://musee.info/L-histoire-de-la-collection-italienne

  • La 3D fait son entrée au musée Fabre
    https://musee.info/La-3D-fait-son-entree-au-musee-Fabre

    Tout le monde attend les lunettes de réalité augmentée dans les musées, mais avec le musée Fabre de #Montpellier, on a décidé d’aller plus loin et d’explorer une technologie encore plus innovante.

    Désireux d’attirer un jeune public habitué aux casques de réalité virtuelle, le musée Fabre de Montpellier innove : à partir de ce mois d’avril 2023, les tableaux du musée, qu’une partie du public jugeait « trop plats », seront remplacés en salle par des versions en 3D anaglyphique.

    C’est une formidable innovation que nous présente aujourd’hui le musée Fabre. Les montpelliéraines et les montpelliérains vont redécouvrir ces œuvres sous un jour nouveau. Le rendu et la qualité technique de ces reproductions rivalisent avec les plus grands films en 3D produits par Hollywood, comme le récent Creature from the Black Lagoon et ses effets saisissants. Désormais, c’est Cabanel et Courbet qui vont faire frissonner les visiteurs !

    Les œuvres originales seront, elles, vendues aux enchères sur le Web, afin de couvrir les frais de leur reproduction en 3D anaghyphique.
    Désormais, une paire de lunettes de type « Rouge et cyan » sera prêtée à chaque visiteurs du musée, sans augmentation du tarif des visites.

    #shameless_autopromo

  • Le musée Lattara (à Lattes, village entre #Montpellier et Palavas) m’avait commandé une visite virtuelle de la très chouette exposition Statues-Menhirs, Miroirs de pierre du Néolithique, que j’avais déjà visitée avec les enfants et qui m’avait impressionné. Comme l’exposition IRL est terminée, le musée lance aujourd’hui la visite virtuelle :
    https://musee.info/Statues-menhirs

    C’est donc une petite #shameless_autopromo dont je suis très content, puisque c’est un musée à côté de chez nous.

    Pour l’aspect technique, c’est une visite virtuelle que je créé sur ma propre plateforme Musee.info, entièrement fabriquée avec SPIP. Les images panoramiques sont réalisées avec un Ricoh Theta Z1, en mode Raw HDR, je gonfle les images dans Topaz Gigapixel AI (qui n’est pas libre du tout, mais je vais faire des essais avec les nombreux outils de « Zoom and Enhance » qu’on trouve dans la partie « Extras » de Automatic 1111), et je fabrique ensuite les tuiles avec Pannellum.

    Nouveau > Visite virtuelle de l’exposition "Statues-menhirs. Miroirs de pierre du Néolithique" | Musee archeo
    https://museearcheo.montpellier3m.fr/evenements/nouveau-visite-virtuelle-de-l-exposition-statues-menhirs-m

    Pour prolonger l’expérience, l’équipe du musée vous propose de poursuivre la découverte, ou la re-découverte de l’exposition, grâce à la visite virtuelle réalisée par l’agence 23Forward (Montpellier).

    Belle balade « virtuelle » à la découverte de ces énigmatiques statues-menhirs et de l’univers des populations de la fin du Néolithique (3200-2500 av. notre ère).

    Note : j’avais signalé cette expo ici il y a 4 mois (avant que le musée me contacte) :
    https://seenthis.net/messages/978459

    • Chouette ! Merci pour le lien. La différence c’est évidemment qu’à Rodez il s’agit de pièces de la collection, et que leur exposition est permanente, alors qu’à Lattara, il s’agissait de prêts dans le cadre d’une exposition temporaire (terminée depuis ce dimanche donc – j’y étais encore samedi pour la montrer à mon beau-père et à ma grande).

      Je dois dire que je trouve ces pierres extrêmement émouvantes. Je suis du genre à être au bord des larmes en visitant un fac-similé de Lascaux, alors tu imagines que ces collections de sculptures du néolithique, je suis bon public…

      Sinon, l’exposition présentait une reconstitution d’Ötzi, « l’homme des glaces », et il se trouve qu’il y a un film en ce moment sur Arte :
      https://www.arte.tv/fr/videos/067773-000-A/oetzi-l-homme-des-glaces
      (Qui semble pas du tout adapté aux enfants, du coup je l’ai pas encore vu.)

  • Jérôme Baschet, Un Moyen Âge rebelle, 2010
    https://sniadecki.wordpress.com/2022/12/22/baschet-moyen-age

    Dans presque toutes les régions d’Occident, les communautés rurales obtiennent la reconnaissance écrite de leurs droits, consignés dans des chartes de franchise. De même que dans les villes, où ces documents existent également, ils sont tantôt le résultat d’un conflit ouvert, tantôt le fruit d’un processus plus négocié. Dans le Languedoc, particulièrement dans la région de Béziers, les communautés conquièrent une forme d’organisation particulièrement avantageuse [9]. À partir du milieu du XIIIe siècle, chaque communauté villageoise élit librement ses représentants (lors d’une assemblée rassemblant tous ses membres masculins majeurs), sans intervention ni contrôle du seigneur, afin d’exercer une charge collective, renouvelée annuellement : le consulat. Le consulat possède une personnalité morale, dispose d’une maison, d’un sceau et d’un coffre pour ses fonds propres. Il obtient la concession de certaines taxes seigneuriales et peut acheter terres et biens. Il représente la communauté en cas de litige et organise tout ce qui a trait à la vie du village, notamment les travaux agraires et l’entretien des chemins. Les consuls ne reçoivent aucune rétribution et sont élus, sans possibilité d’un second mandat, par l’assemblée communale (tous les hommes de plus de quatorze ans). Le plus souvent, mais pas dans tous les villages, il revient à l’assemblée de prendre les décisions les plus importantes, les consuls étant seulement chargés de leur application.

    #moyen_âge #commune #communauté #démocratie #Histoire #Jérôme_Baschet

  • Un truc super-bête : j’ai souvent besoin de permettre à mes clients de voir mes développements destinés à un écran interactif (HD ou 4K). Ces développements sont toujours des sites Web (que j’aspirerai et installerai à la fin dans une table à écran tactile), mais pas en responsive : il faut les consulter exactement en 1920x1080, ou en 1080x1090 pour les écrans verticaux. Et ça pour les clients ce n’est pas évident à faire…

    J’ai donc bidouillé deux petits outils (10 lignes de code…) pour faciliter ça :
    https://musee.info/1920.html
    https://musee.info/1080.html (pour les écrans verticaux)

    Il suffit d’y coller l’URL à consulter, et ça va afficher une iframe qui est, « à l’intérieur », aux bonnes dimensions, mais affichée plus ou moins réduite en fonction de la fenêtre du navigateur.

    C’est con mais c’est bien pratique.

  • Une nature morte de François Bonvin pour le Musée Fabre - La Tribune de l’Art
    https://www.latribunedelart.com/une-nature-morte-de-francois-bonvin-pour-le-musee-fabre

    Trois natures mortes de François Bonvin étaient mises en vente par Artcurial lors de la vacation de Maîtres anciens et du XIXe siècle du mercredi 9 novembre (voir la brève du 8/11/22). Et c’est la troisième, qui était aussi la plus belle, qu’a achetée le Musée Fabre pour 34 112 € (frais inclus), sans préemption, grâce à sa Fondation d’entreprise et aux trente-deux mécènes qui en sont membres.

    Il y a déjà deux tableaux de François Bonvin au musée Fabre, dont ce saisissant « Au banc des pauvres – Souvenir de Bretagne », dont on gagnera à écouter l’audioguide :
    https://musee.info/37-Modernite-1850-1914#fiche=4151

  • Je viens de livrer un mini-site dont je suis super-content : 1622, Montpellier assiégé - Les 50 jours qui ont changé l’histoire de la ville
    https://musee.info/1622-Montpellier-assiege

    Je l’ai réalisé à la demande des Archives municipales de Montpellier, pour commémorer les 400 ans du siège de Montpellier par les troupes de Louis XIII. Sujet drôlement intéressant, et le mini-site regorge d’informations et des documents. (Tu peux y aller, c’est moult instructif.)

    Pour répondre à cette demande, j’ai donc proposé de réaliser cela avec ma propre plateforme « musee.info », initialement développée pour le site Fabre dans mon canapé du musée Fabre, le tout sous #SPIP :
    https://musee.info/Musee-Fabre
    et que j’ai désormais transformé en plateforme ouverte à d’autres clients.

    Le mini-site 1622, Montpellier assiégé est découpé en 7 séquences, largement constituées de formes longues. Parmi les formats plus originaux, il y a :
    – une visite guidée dans Montpellier vers 1550 au travers d’une gravure d’époque :
    https://musee.info/Montpellier-vers-1550
    – une carte animée des campagnes de Louis XIII contre les insurrections protestantes :
    https://musee.info/Les-campagnes-de-Louis-XIII-619
    – un plan interactif de Montpellier pendant le siège :
    https://musee.info/Plan-au-vray-de-la-ville-de-Montpellier
    – un plan interactif des armées en présence :
    https://musee.info/La-vraye-representation-du-siege
    – une chronologie du siège (jusqu’à 1100 coups de canon en une seule journée) :
    https://musee.info/Les-50-jours-du-siege

    Il y a aussi quelques gravures animées dans les formes longues. Le Harlan ou pourquoi on a de si belles places pour les terrasses des restaus dans le centre-ville. Et des gens avec leur tête dans un rond qui tourne sur lui-même, parce que pourquoi pas :
    https://musee.info/Les-acteurs-du-siege

    #shameless_autopromo #protestantisme #histoire #Montpellier

  • Né esclave et devenu député, Jean-Baptiste Belley meurt à Belle-Ile-en-Mer - Histoire - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/histoire/ne-esclave-et-devenu-depute-jean-baptiste-belley-meurt-a-belle-ile-en-m


    Sur ordre de Bonaparte, Belley, suspendu de ses fonctions, est transféré sans jugement à Belle-Ile-en-Mer en 1802 où il meurt trois ans plus tard.
    Photo François Destoc/Le Télégramme

    Peu connu de l’Histoire de France, Jean-Baptiste Belley, l’un des premiers députés noirs à la Convention (1793), est mort à Belle-Île-en-Mer, en 1805. Né esclave, il participera à la guerre d’indépendance des États-Unis, et à la Révolution française.

    Destin exceptionnel, et peu connu, que celui de Jean-Baptiste Belley. Député élu à la Convention en 1793, il est né esclave mais on ne sait pas exactement où, ni quand. À Gorée au Sénégal, ou à Saint-Domingue (actuel Haïti) ? En 1746, 1747 ou 1755 ? Les sources varient, et les témoignages du premier concerné également. Il n’en reste pas moins qu’il faisait partie des « nègres libérés » (devenus libres), qui ont connu une ascension sociale à cette époque à Saint-Domingue et qui revendiquaient l’égalité des droits, mais pas l’abolition de l’esclavage. Belley lui-même, une fois libre, a acheté au moins deux esclaves. Il s’est libéré « par son travail » : il est perruquier.

    Son courage salué par un surnom
    Autre fait certain : il participe à la guerre d’indépendance des États-Unis avec un contingent de volontaires noirs libres de Saint-Domingue, en 1777. Il rentre à Cap-Français, aujourd’hui Cap-Haïtien, avec un surnom, « Mars », en référence au dieu de la guerre et au courage dont il a fait preuve au combat. Il semble jouir d’une certaine réputation dans sa communauté. La Révolution française bouleverse la vie des colonies. Colons blancs d’un côté, soutenus par un fort lobby en métropole et qui refusent la diffusion de la Déclaration des droits de l’Homme sur l’île. Désormais libres, les noirs revendiquent l’égalité. Esclaves qui se révoltent massivement en 1791 pour exiger l’abolition. Et lorsque les colons tentent de prendre le pouvoir à Saint-Domingue, avec l’appui des Anglais, le capitaine Belley prend les armes pour aider les commissaires de la République à faire face, victorieusement. Il reçoit six blessures dans ces combats.

    Arrivée triomphale à Paris
    Saint-Domingue élit six députés à la Convention, en septembre 1793. Trois rallient Paris, via les États-Unis, dans des conditions rocambolesques. À Philadelphie, Belley est pris à partie par des colons qui refusent de voir un noir occuper un poste de pouvoir : « Quand on sait sauver les Blancs et les défendre, on peut bien les commander », répond-il.

    L’arrivée des trois députés, un blanc, un métis et un noir, est triomphale à Paris et l’abolition de l’esclavage est votée dès le lendemain. Jean-Baptiste Belley en est devenu un défenseur. Il libère les esclaves qu’il possède alors. Les sources manquent pour connaître l’évolution de ses idées mais la mesure permet aussi d’assurer le ralliement des esclaves à la République, et la défense de l’île de Saint-Domingue face aux puissances étrangères.

    Écarté par Bonaparte
    Jean-Baptiste Belley ne semble pas avoir eu une activité parlementaire foisonnante, mais il a fait face au lobby des colonies à Paris. Il rallie les Jacobins et survit à la mort de Robespierre dont il défend, cependant, la mémoire. En juin 1797, il retourne à Saint-Domingue où il met ses talents de militaire au service de la République puis du Consulat (1799). Mais Bonaparte, sensible à la pression des colons représentés à Paris par son épouse Joséphine de Beauharnais, annule l’abolition de l’esclavage en 1802. Il écarte les officiers noirs : « Ne pas souffrir qu’aucun Noir ayant eu le grade au-dessus de capitaine reste dans l’île », ordonne-t-il en octobre 1801. Belley est suspendu de ses fonctions, mis à la retraite et transféré, sans jugement, en résidence surveillée à Belle-Île-en-Mer jusqu’au 6 août 1805, date de sa mort. S’il semble avoir bénéficié d’une semi-liberté, il ne pouvait quitter l’île.

    Un portrait de Girodet
    Son portrait de pied, dans son costume de député, peint par Girodet en 1797, reste une référence dans l’Histoire de la peinture, car c’est une des premières représentations d’une personne noire en tant que sujet principal d’une œuvre.

    Jean-Baptiste Belley faisait partie des premiers députés français noirs ou métis.

    Arrivé en France avec un autre député de Saint-Domingue, Jean-Baptiste Mills, un métis, il reste un symbole de l’abolition de l’esclavage. et de fidélité à la République dont il n’a été récompensé ni par Bonaparte, ni par la postérité.

    • Jean-Baptiste Belley, député de Saint-Domingue à la Convention (1747-1805), par Anne-Louis Girodet de Roussy Trioson (1767-1824).

      Jean-Baptiste Belley, député de Saint-Domingue à la Convention | Histoire et analyse d’images et oeuvres
      https://histoire-image.org/fr/etudes/jean-baptiste-belley-depute-saint-domingue-convention

      L’étrangeté du Noir
      Le portrait de Jean-Baptiste Belley, en pied, sur fond de ciel bleu nuageux, devant le paysage de sa circonscription de Saint-Domingue, n’innove pas seulement par son esthétique somptueuse. Anne-Louis Girodet peint, en représentant officiel de la République, ce Noir en costume d’apparat dont le mandat vient de s’achever, alors même que les colons profitent de la réaction royaliste pour évincer tous les députés de couleur des assemblées du Directoire. A 50 ans, le visage sérieux, Belley est accoudé avec aisance au socle du buste de l’abbé Guillaume Raynal, sculpté par Espercieux. L’artiste fait de lui le vivant symbole de l’émancipation des Noirs annoncée par le philosophe.

      La figure de ce Noir, exposée à Paris, en 1797 et en 1798, suscite une véritable fascination dans le public. L’artiste a placé de trois-quarts la tête, objet de la curiosité générale, à cette époque où l’on compare les caractéristiques morphologiques des blancs, des noirs et des singes. Rejetant en arrière des cheveux crépus déjà grisonnants, le visage osseux, au nez aplati, est éclairé par des yeux très vifs ; la mâchoire puissante ne présente aucun prognathisme.

      Le contraste entre le costume, si extraordinairement raffiné qu’il évoque à lui seul la culture européenne, et le faciès sombre du modèle fait ressortir l’étrange différence de cet homme noir. Ce costume de député à la Convention, rappelle aussi que Belley a connu son heure de gloire lors de la première abolition de l’esclavage, en 1794. Les trois couleurs républicaines, qui ceignent la taille et le chapeau sont fondues dans des dégradés pastel et laissent tout le contraste chromatique au rapport entre le noir et le blanc. Les tonalités subtilement dégradées du visage noir de Belley ressortent contre le marbre blanc de la sculpture, comme sa longue main brune sur la culotte claire.

    • Le tableau d’Anne-Louis Girodet : Guillaume-Thomas Raynal et Jean-Baptiste Belley. La réhabilitation du philosophe ? | Cairn.info
      https://www.cairn.info/revue-outre-mers-2015-1-page-103.htm

      […]
      Des trois députés élus dans ce contexte radicalement nouveau, il était le seul Noir, Mills étant mulâtre et Dufaÿ blanc. La présence d’un homme noir parmi les députés siégeant à la Convention nationale à Paris fit grand effet, c’était en quelque sorte la réalisation de la « prophétie » de Sonthonax que personne n’avait prise au sérieux au moment de sa publication dans le Journal de Paris du 25 septembre 1790, où l’on pouvait lire ce passage : « Oui, nous osons prédire avec confiance, un temps viendra, et le jour n’est pas loin où l’on verra un Africain à tête crépue, sans autre recommandation que son bon sens et sa vertu, venir participer à la législation dans le sein de nos Assemblées nationales ».
      […]
      Ainsi, la Révolution des Noirs siégeait désormais au sein de l’Assemblée nationale, elle-même issue de la Révolution des Droits de l’homme commencée en 1789 à Paris. Belley, représenté par Girodet, rompait de façon spectaculaire avec l’image jusqu’alors dominante du Noir esclave, suppliant à genoux les « °Amis des Noirs° » de le reconnaître comme un frère, ou du domestique en livrée tel que présenté sur de nombreux tableaux de la fin de l’Ancien Régime, ou encore à demi-nu dans la nature africaine sauvage. Ici, à l’opposé, il portait les attributs de la souveraineté nationale, ceux du Législateur, incarnation même de la Révolution française, la loi étant désormais « l’expression de la volonté générale ». Assurément, c’était une mutation majeure dans la représentation du « non blanc » .
      […]
      De retour à Saint-Domingue fin 1801 avec l’expédition Leclerc, promu au grade de chef de brigade de la gendarmerie, Belley fut destitué de son commandement dès le 12 avril 1802 en application des instructions secrètes de Bonaparte selon lesquelles on réorganiserait la gendarmerie en appliquant cette consigne : « Ne pas souffrir qu’aucun Noir ayant eu le grade au-dessus de capitaine reste dans l’île ». Arrivé à Brest le 16 juillet suivant, il est incarcéré au fort de Belle-Île le 20 juillet, où il meurt le 6 août 1805. Entre-temps, les armées « indigènes » de Saint-Domingue avaient vaincu les troupes de Bonaparte àVertières, le 18 novembre 1803, et la colonie française avait fait place à la République indépendante d’Haïti, proclamée le 1er janvier 1804.

    • Il y a aussi le père d’Alexandre Dumas, le général Thomas Alexandre Dumas (1762-1806) :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Alexandre_Dumas

      L’actuelle exposition du musée Fabre (#Montpellier) consacrée à Louis Gauffier présente son portrait en chausseur avec ses chiens, réalisé en 1801 :

      L’expo ici :
      https://musee.info/Le-Voyage-en-Italie-de-Louis-Gauffier

      et l’audioguide du tableau qui résume sa vie :
      https://musee.info/IMG/mp3/38_gauffier_dumas.wav.mp3

    • Voir aussi le très intéressant Portrait d’une femme noire, par une femme artiste, Marie-Guillemine Benoist, présenté au salon de 1800 :

      Le portrait du député Belley, présenté en 1797 et 1798, a fasciné le public. Pourtant, représenter un Noir n’est pas alors un sujet noble, et semble plus incongru encore de la part d’une femme dont on attend des sujets charmants, familiaux ou intimistes. En présentant ce portrait de femme noire qui renoue avec le style néoclassique, au Salon de 1800, Madame Benoist démontre ses capacités et triomphe du même coup des conventions sur le rôle dévolu aux femmes artistes.

  • #Montpellier : deux tableaux des XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècle de retour dans l’église Saint-Mathieu après restauration
    https://lartvues.com/montpellier-deux-tableaux-des-xvii%E1%B5%89-et-xviii%E1%B5%89-siecle-de-re

    Dans le cadre de la programmation 2021 de la convention plan objet pour la connaissance, la préservation et la mise en valeur des œuvres dans les églises de la ville signée entre la Ville de Montpellier et la DRAC Occitanie, deux tableaux, Saint-Jean de la Croix en extase devant la croix, attribué à Antoine Ranc (1634-1716) et son atelier vers 1705, et Adoration des Mages œuvre d’un anonyme réalisée fin XVIᵉ – début XVIIᵉ siècles, ont été restaurés durant six mois par l’atelier Amoroso Waldeis installé à Villeneuve-lès-Avignon. Ces deux tableaux, classés au titre des Monuments historiques et propriété de la Ville de Montpellier, ont pris à nouveau place dans l’église Saint-Mathieu.

    Le tableau d’Antoine Ranc était visible dans l’exposition du Musée Fabre, consacrée à Jean Ranc, dont j’avais réalisé la visite virtuelle :
    https://musee.info/Salle-1-2#fiche=16301

  • Un portrait de Renoir par Bazille pour Cleveland
    https://www.latribunedelart.com/un-portrait-de-renoir-par-bazille-pour-cleveland

    Après l’exceptionnelle donation Keithley venue récemment enrichir le Cleveland Museum of Art de nouvelles œuvres d’Armand Guillaumin, de Gustave Caillebotte et de Camille Pissarro - notamment -, l’achat d’une toile de Frédéric Bazille auprès d’un collectionneur privé étoffe son remarquable fonds impressionniste d’une première œuvre de l’artiste

    Évidemment, Bazille, c’est l’une des vedettes du Musée Fabre de Montpellier, avec une très belle salle qui lui est consacrée. Et un chouette mini-site que j’avais monté pour les 150 ans de sa mort :
    https://musee.info/Hommage-a-Frederic-Bazille

    Où l’on trouvera un autre portrait de Renoir, la même année :
    http://musee.info/La-salle-Bazille#fiche=6203

  • Avec le mini-site de l’exposition United States of Abstraction du Musée Fabre, on inaugure notre nouvel outil : Musee.info

    En effet, le mini-site n’est pas hébergé, comme les précédents, sur l’URL fabre.montpellier3m.fr du site Fabre dans mon canapé, mais à l’adresse :
    https://musee.info/United-States-of-Abstraction

    Pour des raisons qui lui appartiennent, la Métropole préfère que ce soit moi qui héberge désormais ces mini-sites sur mon propre serveur, plutôt que de maintenir le site Fabre dans mon canapé, destiné à être fondu dans le prochain site principal du musée (dans lequel je ne suis pas impliqué). Je reprends donc au fur et à mesure des mises à jour les contenus du site Canapé, en les intégrant dans un outil désormais conçu pour être ouvert à tous mes clients potentiels, Musée.info
    https://musee.info

    Ça nous ouvre ainsi des perspectives intéressantes, de pouvoir proposer à d’autres clients – essentiellement des musées, mais pas que – ce genre de prestations très particulières (créer des mini-sites grâce à une maquette dépouillée et de nombreuses formes d’interfaces et d’interactivités), pour lesquels nous faisons payer essentiellement la mise en ligne de contenus riches, plutôt que de faire des développements « sur mesure » à chaque fois, comme lorsque nous développons un site complet.

    #shameless_autopromo

  • Le #shameless_autopromo du jour : avec Diala on revient du vernissage de la nouvelle exposition du Musée Fabre, United States of Abstraction, Artistes américains en France 1946-1964, pour lequel j’ai monté le mini-site qui accompagne l’expo :
    https://musee.info/United-States-of-Abstraction

    Cette fois, pas de visites 360 :
    – une petite série de longforms pour présenter l’exposition, avec une sélection d’œuvres,
    – l’intégralité des audioguides en français, ce qui permet aux visiteurs d’écouter les explications sans devoir louer les appareils du musée,
    – les traductions en anglais des textes de salles et des cartels développés.

    Donc une fois de plus, l’une des utilités est de servir de support de visite en salle : il suffit de venir avec son smartphone et ses écouteurs.