Migrer vers l’incertitude | Entre les lignes entre les mots

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  • Migrer vers l’incertitude

    Originaire du district de Sindhupalchowk, au Népal, Jeeban Puri travaille en tant que chauffeur à Damam, en Arabie saoudite. Suite au récent tremblement de terre au Népal, qui a atteint 7,8 sur l’échelle de Richter, Puri souhaite désespérément rentrer chez lui. Quand il parvient à rentrer, il découvre que son fils de trois ans est mort et que leur maison est totalement détruite.

    Après dix mois en tant que chauffeur de taxi, il doit rembourser une dette de 150 000 roupies (l’équivalent de 1 500 $) à un courtier qui lui avait arrangé son départ. Le taux d’intérêt est de 36%, Puri est méchamment pris au piège. Il lui faut passer du temps au Népal pour être auprès de sa famille et leur reconstruire un abri, or plus il passera du temps dans son pays, plus le fardeau de la dette augmentera. Mais de toute façon, son salaire de 250 $ par mois est insuffisant, d’autant qu’il ne reste pas grand-chose une fois qu’il a subvenu aux besoins de sa famille.

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