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  • « Je n’en peux plus des souffleuses utilisées pour épousseter quelques feuilles » - La Libre
    https://www.lalibre.be/debats/opinions/2023/11/12/je-nen-peux-plus-des-souffleuses-utilisees-pour-epousseter-quelques-feuilles
    https://www.lalibre.be/resizer/LcfE_YKA2qVuS7aI0kxq-EsPzLI=/1200x630/filters:format(jpeg):focal(545x355:555x345):watermark(cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/OIO44DUUUNC2DB5T3FIJECBT5U.png,0,-0,0,100)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/YEYGCQJNGVE7HFFXWSQ7QEHY7U.jpg

    En réalité, notre époque a remplacé la politesse par la tolérance. Il n’incombe plus à chacun de limiter les nuisances causées à autrui. Il incombe à chacun, au nom de la tolérance, de supporter sans broncher les nuisances imposées par autrui. On a sacrifié la politesse sur l’autel de la liberté individuelle. Au cinéma, mes filles sont moins gênées par le quidam qui allume son portable au milieu de la séance que par leur père qui demande audit quidam de l’éteindre.

    Certes, la politesse, cette “petite vertu” (elle semble bien modeste à côté des “grandes valeurs” dont on ne cesse de farcir nos discours) ne fait plus le poids. Mais à l’époque où l’on glose jusqu’à la nausée sur la “citoyenneté” et le “vivre ensemble”, ne commencerait-on pas par un retour à la simple politesse ? Ce serait déjà un pas dans la bonne direction.

    Allons plus loin et étendons la politesse au fait de réduire les désagréments que l’on cause non seulement à autrui, mais aussi à l’ensemble du vivant. À quoi ressemblerait notre monde si le souci de ne pas déranger les forêts, les sources et les rivières, les insectes, les oiseaux, la vie sauvage et les territoires devenaient une préoccupation réelle ? La destruction de la nature qui caractérise notre époque n’est-elle pas, en fin de compte, un manque de politesse à l’égard du vivant ?

    • C’etait mieux hier ; le respect se perd. Pour la souffleuse à feuille j’avais visité un atelier d’éboueurs il y a quelques année. Le chef était un vieil homme à l’air épuisé, il était proche de la retraite et vraiment usé par le travail. Il avait commencé tout en bas et en fin de carrière était responsable de l’atelier. Il m’a parlé au moins 20 minutes des feuilles mortes et de la torture que c’etait de les rassemblé et encore et encore et que c’etait sans fin. La souffleuse à feuille était la meilleur chose qui lui était arrivée. Après c’est en ville, pas de jardins individuel et pas d’ennui mortel qui conduit à se peindre de ses rare voisins. Le respect de la nature c’est peut être de pas y vivre.

    • Je suis d’accord avec madmeg, le texte fait très « vieux con », comme on disait au siècle dernier. Ça fait « c’était mieux avant », dit autrement.

      Le sujet du titre me plaît par contre, en ce qu’il illustre la façon consternante de s’occuper industriellement des espaces verts, à coup d’engins diaboliques et odieusement bruyants, avec une relative productivité pour les opérateurs, mais une perte totale de productivité pour l’ensemble du voisinage, qui n’a plus qu’à cesser de bosser, tout en fermant ses fenêtres, histoire en plus de ne plus pouvoir aérer les intérieurs. L’électrification de ces engins (tronçonneuse, tondeuse, coupe-haie, débroussailleuse, souffleuse, ...) apporte un petit peu de confort auditif, mais ce n’est pas encore idéal. Les ouvriers portent un casque. Les voisins doivent-ils eux aussi s’équiper ? :-)

    • Le texte parle du suréquipement du moindre gus qui a trois feuilles à bouger 3 jours par an, mais qui a son truc à faire du marquage sonore du territoire et qui va faire chier le voisinage toute l’année avec.
      Notre ex-voisin s’en servait pour balancer la poussière de la cour bétonnée de son hangar agricole plein de merde chimique ailleurs, c’est à dire de l’autre côté de la haie, sur nos voitures, notre linge qui sèche, etc.

    • Tu devrait venir en ville on y est moins emmerdé par les hangars agricoles et les machines à souffler les feuilles y sont collectives. En plus ca fait plus de place pour les bestioles si on s’empile comme les cancrelats que nous sommes.

    • Contente que tu sois mieux @monolecte
      Pour le texte je n’ai lu que la partie sur seenthis et je ne savais pas que les souffleuses à feuilles pour particulier existaient. C’est une hérésie je suis d’accord pour une loi contre les souffleuses a feuilles individuels, surtout que la pourriture de feuilles c’est utile pour les sols il me semble.

  • Microsoft souhaite nous recoiffer - La Libre
    https://www.lalibre.be/debats/entretiens/2023/11/04/microsoft-souhaite-nous-recoiffer-W2YDVSTJVNCO7OVBZMP5EK62AY
    https://www.lalibre.be/resizer/TqEna3mtrXCrLcZW0_8qPWz6oDg=/1200x630/filters:format(jpeg):focal(755x431:765x421):watermark(cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/OIO44DUUUNC2DB5T3FIJECBT5U.png,0,-0,0,100)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/DNG3RBA7MRCO7M56N7ACBEPDLE.PNG

    Sur votre traitement de texte Micosoft, tableaux Excel ou adresses mail, la police de caractères par défaut a évolué ou évoluera d’ici peu. Après avoir rangé Times New Roman ou Arial dans ses vieux cartons, Microsoft renvoie Calibri en seconde ligne et fait monter une petite jeune : Aptos. Cette nouvelle police d’écriture recueillera-t-elle les suffrages ? Et que dit-elle de nos goûts, de nos modes, de nos psychologies ? Petit tour de la question avec le graphiste Nicolas Taffin.

    #Nicolas_Taffin #Typotherapie

  • « Le village n’est plus qu’un tas de cendres » : Israël accusé d’utiliser des bombes au phosphore blanc sur la frontière libanaise
    Jenny Lafond | Publié le 01-11-2023 - La Libre
    https://www.lalibre.be/international/moyen-orient/2023/11/01/le-village-nest-plus-quun-tas-de-cendres-israel-accuse-dutiliser-des-bombes-
    https://www.lalibre.be/resizer/FP24IWRnHirnIKnQcnoBF5mmsbM=/1200x630/filters:format(jpeg):focal(795x538:805x528):watermark(cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/OIO44DUUUNC2DB5T3FIJECBT5U.png,0,-0,0,100)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/T7556UEDDVGTTHWQNDTZDAG6TM.jpg

    Pris au piège de la guerre entre Israël et le Hamas qui déborde à la frontière du Sud-Liban, les habitants des villages frontaliers, abandonnés par l’État, voient leurs terres ravagées par ces bombes.
    (...)
    « Nous sommes des gens simples vous savez, on vit de la terre. La saison bat son plein, mais notre production est fichue », reprend Wafaa, au visage tanné par le soleil. Sa sœur ne nourrit guère d’illusion pour l’avenir : « Nos oliveraies sont polluées par le phosphore blanc balancé par Israël, le village n’est plus qu’un tas de cendres. De quoi vais-je vivre ? », se lamente-t-elle.

    Une accusation relayée par Mohammad qui affirme avoir « perdu près de 24 hectares d’oliviers », à cause d’incendies provoqués par le phosphore blanc.

    Chez les déplacés de Dhayra, les témoignages similaires affluent. Ahmad affirme avoir « perdu conscience » après avoir inhalé « une épaisse fumée blanche ». « Toutes mes terres ont brûlé », dit-il. Un autre a perdu son garage, mangé par les flammes. Le phosphore blanc, une substance incendiaire interdite en zone civile par le Protocole III de la Convention sur les armes classiques, Ahmad, lui aussi agriculteur, le décrit comme un « parasol qui éclate dans l’air en projetant des fusées incendiaires au sol avec d’épais nuages de fumée et de poussière blanche », rendant l’air irrespirable.

    L’usage par Israël de phosphore blanc au Liban a été dénoncé par Human Rights Watch dans un rapport publié le 12 octobre, puis par Amnesty International, le 31 octobre, sur base de témoignages et l’analyse de photos et vidéos. Ce dernier rapport, qui appelle à une enquête pour « crimes de guerre » fait état de civils hospitalisés et de maisons et voitures calcinées, à Dhayra, mais aussi Aïta el-Chaab et Mari, le long de la bande frontalière. Des allégations jusque-là récusées par Israël. Cela n’a pas empêché Abdallah Bou Habib, le chef de la diplomatie libanaise sortant, de charger la mission du Liban à l’Onu de « déposer une plainte auprès du Conseil de sécurité pour condamner l’utilisation par Israël de phosphore blanc lors de ses attaques répétées contre le Liban et l’incendie délibéré des forêts ». Abbas Hajj Hassan, le ministre libanais de l’Agriculture évoque, après enquête, « 128 incendies résultant des frappes israéliennes au phosphore blanc », qui auraient détruit « au moins 40 000 oliviers ». (...)

    https://seenthis.net/messages/1021147
    #7oct23 #phosphore_blanc

  • Une société condamnée pour avoir licencié une employée après son #avortement, une première en #Belgique La libre

    Un tribunal du travail a, pour la première fois en Belgique, condamné fin février un employeur pour avoir licencié une travailleuse en raison de son avortement, a indiqué vendredi l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes (IEFH). La justice a en effet souligné qu’il s’agissait d’une discrimination fondée sur le sexe.
    https://www.lalibre.be/resizer/XrzkhSoSBj9Xo2lLTJpWmSPqC3A=/768x512/filters:format(jpeg):focal(2522x1690:2532x1680)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/6FDDQU46ZRFKXOQDSXINW5LPAY.jpg
    La travailleuse avait informé son employeur de sa grossesse et de son intention d’y mettre fin. Quelques jours après l’intervention, son contrat de travail avait été résilié unilatéralement au motif que les performances de l’employée étaient en baisse et pour rupture de confiance. La femme avait pris contact en 2021 avec l’IEFH afin de dénoncer un licenciement abusif.

    Pour justifier sa décision, l’employeur avait renvoyé à un prétendu entretien de fonctionnement ayant eu lieu quelques jours avant l’avortement et au fait qu’il n’y avait pas eu ensuite d’amélioration des performances de la travailleuse, explique l’institut. Au cours de la procédure judiciaire, l’entreprise, active dans le secteur des soins de santé, s’était retranchée derrière des témoignages émanant de plusieurs supérieurs pour démontrer que la travailleuse n’était pas performante.

    « Tant le moment auquel le licenciement a eu lieu que l’absence d’autre évaluation sérieuse de la travailleuse pointent un lien entre le licenciement et l’interruption de grossesse », relève l’IEFH. « L’ancien employeur n’a fourni aucune preuve objective pour appuyer les motifs de licenciement invoqués et le tribunal a jugé les témoignages trop vagues et même peu fiables. »

    Le tribunal du travail, saisi en Flandre, a donc statué que ce licenciement était motivé par l’#avortement et constitue dès lors une discrimination fondée sur le #sexe.

    « Le juge envoie un message clair : les femmes ne peuvent pas être licenciées parce qu’elles risquent de tomber enceintes sans le vouloir et de décider d’interrompre leur #grossesse », s’est réjoui le directeur de l’IEFH, Michel Pasteel.

    Les discriminations liées à la #grossesse et à la #maternité restent un problème sociétal majeur, qui touche en Belgique trois femmes actives sur trois, souligne l’Institut pour l’égalité des #femmes et des hommes. La majorité (29%) des signalements relatifs au domaine du travail introduits par des femmes auprès de l’Institut relèvent d’ailleurs de ce type de plaintes.

    Source : https://www.lalibre.be/belgique/judiciaire/2023/06/02/une-societe-condamnee-pour-avoir-licencie-une-employee-apres-son-avortement-

  • Des « gilets jaunes » belges s’en prennent à des enseignes sponsors des JO de Paris La Libre
    Dans la nuit de mardi à mercredi, des « gilets jaunes » ont attaqué symboliquement plusieurs grandes enseignes en Wallonie, affirment-ils. Les principaux sponsors des JO de Paris étaient visés.

    https://www.lalibre.be/resizer/rHPbtdrbZaAOEgYv8k6ncX9N37c=/768x512/filters:format(jpeg):focal(251x197:261x187)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/Z2OH55UGYFCXHDKOSR2XUTPHZY.jpg

    Le Carrefour de Jambes (Namur) a notamment été tagué. Selon les responsables de l’action, celle-ci se voulait solidaire avec celles de leurs homologues français dans le cadre de la réforme des retraites dans l’Hexagone.

    Les « gilets jaunes » de Namur affirment s’en être pris à « des dizaines » de magasins Carrefour et Decathlon, à Jambes, Wavre, Liège et Dinant. Sur celui de Jambes, où l’action a pu être constatée par Belga, un tag « Pas de retraites, pas de JO » a été peint sur la devanture. « Nous nous joignons à l’appel de nos camarades français qui veulent mener toutes les actions possibles contre des grosses sociétés, telles que Alibaba, Toyota, Allianz ou Coca-Cola qui engraissent leurs actionnaires sur le dos des travailleurs. Elles font leur publicité en finançant les JO 2024 », ont déclaré les militants. Ils entendent également démontrer leur solidarité avec leurs homologues français qui luttent contre la réforme des retraites, qui repousse de 62 à 64 ans l’âge légal de départ à la pension.

    #jo #jeux_olympiques #sponsors #gilets_jaunes #gj #giletsjaunes #retraite #retraites

    Source : https://www.lalibre.be/belgique/societe/2023/05/17/des-gilets-jaunes-belges-sen-prennent-a-des-enseignes-sponsors-des-jo-de-par

  • Harcèlement sexuel, brûlures, insultes : les étudiants d’une célèbre école hôtelière en grève depuis trois semaines - La Libre
    https://www.lalibre.be/international/europe/2023/04/18/harcelement-sexuel-brulures-insultes-les-etudiants-dune-celebre-ecole-hoteli
    https://www.lalibre.be/resizer/5-7q_AM4lH1YP9Zt2jztsKVtPgY=/1200x630/filters:format(jpeg):focal(2751x1843:2761x1833):watermark(cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/BJHEN36IPZENPF43EEHTEVACCM.png,0,-0,0,100)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/SIRCYFHNAVBKFDQTWDOI32GGJE.jpg

    Une ancienne élève diplômée en 2020, a aussi relaté à l’AFP les « propos déplacés » d’un enseignant « chef de salle », dont elle dit n’avoir parlé qu’à quelques camarades. « Il me disait à l’oreille : ’Tu m’excites, j’ai envie de toi, tu es sauvage’ ».

    « Les conditions de travail évoluent (positivement) dans la restauration, et nous on se retrouve dans une école complètement à la traîne... », déplore Axelle. Tous disent avoir découvert avec soulagement, lors de stages, des établissements où l’on travaille « dans le respect ».

    Selon une enquête du site d’investigation Mediacités, dès 2020, 141 étudiants ont signé une tribune adressée au fondateur de Vatel, Alain Sebban, faisant état de « dysfonctionnements (...) parmi lesquels le ’mépris’ et le ’manque de respect’ du personnel encadrant ». Transmise au directeur général de l’école parisienne, son fils Dov Sebban, cette lettre est restée sans réponse.

  • Le gouvernement espagnol trouve un accord sur une réforme des retraites : faire davantage contribuer les hauts revenus - La Libre
    https://www.lalibre.be/international/europe/2023/03/10/le-gouvernement-espagnol-trouve-un-accord-sur-une-reforme-des-retraites-fair
    https://www.lalibre.be/resizer/uKV58ggngPsj1D4HmjvFM5f82KQ=/1200x630/filters:format(jpeg):focal(2555x1611.5:2565x1601.5):watermark(cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/BJHEN36IPZENPF43EEHTEVACCM.png,0,-0,0,100)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/ZQ7C4NFI4RHV5FZEZAKMHBW6VY.jpg

    Cette réforme, à laquelle Bruxelles a donné son feu vert, « va garantir le pouvoir d’achat des retraités, va renforcer l’équité du système et va garantir la viabilité de notre système public pour les décennies à venir », s’est félicité Pedro Sánchez lors d’une conférence de presse.

    Dans un communiqué commun, les deux principaux syndicats de salariés, l’UGT et CCOO, ont dit juger eux aussi « de façon positive » le plan du gouvernement, en assurant notamment que la nouvelle formule de calcul allait permettre « d’améliorer » les retraites des « travailleurs » ayant connu des carrières « instables ».

  • Combien de tonnes de CO2 en un mois ? Le jet privé de Bernard Arnault, patron de LVMH, traqué par un compte Instagram
    Publié le 04-06-2022 - La Libre
    https://www.lalibre.be/international/europe/2022/06/04/combien-demissions-de-co2-en-un-mois-le-jet-prive-de-bernard-arnault-patron-
    https://www.lalibre.be/resizer/vMMlQ0Ghmh04YvDmu72UWaHCKsA=/1200x630/filters:quality(70):format(jpg):focal(1275x889:1285x879):watermark(cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/5IDEBLR7ERC5TMAPLOHS63MVNM.png,0,-0,0,100)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/TLFEXXAK7BCLTFDMECCE45N3VI.jpg

    Créé il y a deux semaines, le compte Instagram @laviondebernard rassemble une vingtaine de publications reprenant les trajets du jet privé F-GVMA, qui appartient à Bernard Arnault, troisième fortune du monde et grand patron du groupe LVMH. L’objectif ? « Rendre visible le mode de vie polluant des plus riches », annoncent les créateurs du compte.
    https://www.instagram.com/laviondebernard
    Pour cela, il suit les trajets d’un jet privé possédé par Bernard Arnault. Rien d’illégal dans la démarche : les données de vols sont disponibles publiquement via OpenSky Network. « Les émissions de CO2 sont ensuite estimées à partir de la consommation moyenne de carburant du jet privé », précisent les créateurs.

    Y sont répertoriés des trajets de Paris à Nice, de Paris à Tokyo ou encore... De Londres à Londres.

    Résultat ? Un peu moins de 20 vols, 46 heures et 176 tonnes de CO2 rien que pour le mois de mai. Selon les créateurs du compte, « 176 tonnes de CO2, c’est plus que 17 ans d’empreinte carbone d’un français moyen ». La publication rappelle que pour limiter le réchauffement climatique à 2°C, un Français moyen devrait diviser par 5 ses émissions de CO2.

  • #Belgique : Le PDG de PostNL Belgique ainsi que le directeur des opérations et un troisième employé sont en prison La Libre Eco avec Belga
    Accusation de direction d’une organisation criminelle, il est également question de trafic d’êtres humains, de falsification et de détachement illégal de personnel. Les deux dépôts de l’entreprise postale, à Wommelgem et Willebroek, restent sous scellés.

    Le PDG de PostNL Belgium et son numéro deux sont en prison après la perquisition de trois dépôts ce lundi. C’est ce que rapporte Het Laatste Nieuws.

    L’entreprise et le tribunal n’ont pas encore confirmé cette information. La police a arrêté neuf personnes lors des contrôles effectués à PostNL. Selon une porte-parole de PostNL Belgium, trois des neuf personnes sont toujours en détention. Het Laatste Nieuws mentionne que le PDG Rudy Van Rillaer en fait partie, ainsi que le directeur des opérations et un troisième employé.
    https://www.lalibre.be/resizer/DUwEinLCgjPNQnDsKuRg90NlQkc=/0x0:2555x1705/768x512/filters:quality(70):format(jpg)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/3LD73HVJNVCOTF7PQ3ZKPH27P4.jpg
    Les chambres se prononceront sur leur sort vendredi. Selon Het Laatste Nieuws, les trois personnes sont accusées de diriger une organisation criminelle, et il est également question de trafic d’êtres humains, de falsification et de détachement illégal.

    Dans le même temps, deux dépôts de l’entreprise postale, à Wommelgem et Willebroek, restent scellés. Les colis qui s’y trouvent ne peuvent pas être livrés pour le moment et seront traités dans d’autres dépôts.
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    Neuf personnes ont été appréhendées dans ce cadre. Plusieurs ont pu disposer après audition, a précisé la porte-parole de l’entreprise postale. Selon l’auditorat du travail, des violations liées au travail non déclaré des chauffeurs et au travail à temps partiel avaient été constatées en novembre dernier au sein de l’entreprise.

    Le nombre de colis bloqués n’a pas été précisé. Les particuliers et les clients d’affaires ont été entretemps informés d’un retard.
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    #uber #esclavage #exploitation #esclavage_moderne #exploitation #capitalisme #migrants #réfugiés #amazon #précarité #la_poste

    PostNL : la ministre De Sutter veut s’attaquer aux dérives dans le secteur des colis
    https://www.rtbf.be/article/postnl-la-ministre-de-sutter-veut-s-attaquer-aux-derives-dans-le-secteur-des-co

    La ministre de la Poste, Petra De Sutter, souhaite s’attaquer aux dérives observées dans le secteur de livraison de colis, a-t-elle fait savoir mardi dans un communiqué. Un avant-projet de loi a été préparé. Lundi, neuf personnes ont été appréhendées dans la foulée de contrôles menés par la police judiciaire fédérale chez PostNL en Belgique. Deux dépôts de l’entreprise néerlandaise, situés à Wommelgem et Willebroek, ont été mis sous scellés.

    La ministre entend notamment contraindre les plus grands opérateurs postaux à employer des livreurs de colis sous contrat fixe. « Je veux éviter que des colis soient encore longtemps remis par des livreurs qui courent le risque d’être exploités. Depuis un certain temps, des abus sont clairement apparus dans le secteur des colis, en particulier au niveau de la livraison ’dernier kilomètre’. La fragmentation du secteur en une multitude de petites entreprises rend le contrôle social presque impossible, ce qui favorise les abus » , relève-t-elle.

    L’avant-projet doit encore être discuté au sein du gouvernement mais le texte a été soumis à une consultation publique, via le site internet de l’IBPT (Institut belge des services postaux et des télécommunications), précise la ministre. 

    • #Gand décide de ne plus ramasser les déchets sauvages pour confronter les gens à la saleté Eric Steffens
      https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2022/03/29/gand-decide-de-ne-plus-ramasser-les-dechets-pour-confronter-les

      La ville de Gand lance une expérience étonnante en ne ramassant pas les détritus à certains endroits du Citadelpark (Parc de la Citadelle). Cette expérience est menée après que des déchets aient été abandonnés dans tout le parc la semaine dernière au cours de la première semaine du printemps. « Il n’est pas acceptable que le Service des espaces verts doive débarrasser les ordures chaque jour avant de commencer son vrai travail », déclare l’échevine Astrid De Bruycker (Vooruit).


      Gand, on a décidé de tenter une expérience face aux détritus qui sont abandonnés dans les parcs. Surtout après les beaux jours que l’on a connus, beaucoup de déchets jonchent les pelouses. « Et cela n’est plus acceptable », déclare l’échevine Astrid de Bruycker. « Nous devons faire quelque chose car les campagnes de sensibilisation, les opérations de nettoyage, l’application stricte de la loi.... rien n’y fait et les déchets sauvages restent. Nous en avons assez, alors nous allons tenter l’expérience de ne rien ramasser et confronter les gens à ce qu’ils laissent derrière eux. »

      La ville a décidé, à titre expérimental, de laisser les détritus sauvages dans une partie du Citadel Park. « Nous continuerons à assurer la sécurité, mais nous voulons montrer à quel point c’est sale quand une partie du parc n’est pas nettoyée ». 

      Le service des espaces verts passe des heures à ramasser les déchets, alors que ce n’est pas vraiment son travail. Les jardiniers devraient s’occuper de l’entretien des espaces verts de la ville, et pas devoir ramasser les déchets laissés par les autres". Désormais, la ville ne les ramassera plus et espère qu’ainsi les gens réfléchiront à deux fois avant de les laisser derrière eux.

      Gand veut voir comment les personnes qui jettent correctement leurs déchets peuvent être récompensées. On ne sait pas encore comment la ville va s’y prendre. « Nous allons d’abord voir ce que ça donne quand on confronte les gens à toutes les saletés. Pour être clair, nous continuerons à assurer la sécurité dans le parc ».

      #NDR : * Pourquoi ne pas demander aux commerçants et aux divers #macdo #mcdonald's et #super_marchés de ramasser les cochonneries qu’ils imposent à leur clients ?
      #emballages #déchets #pollution #environnement #recyclage #écologie #plastique #violence #promenade #détritus

  • Le gouvernement demande aux Français d’arrêter de se placer dans la trajectoire des balles des chasseurs
    https://www.legorafi.fr/2020/12/07/le-gouvernement-demande-aux-francais-darreter-de-se-placer-dans-la-trajecto

    Après un nouveau décès en marge d’une battue, le gouvernement a demandé, de manière plus solennelle, aux Français d’arrêter de se trouver systématiquement dans la trajectoire des balles des chasseurs.

    « Cet accident tragique aurait pu être évité si les Français écoutaient le gouvernement et cessaient de se mettre constamment dans la trajectoire des balles des chasseurs » se lamente le porte-parole des fédérations de chasseurs. Face à la recrudescence des accidents, le gouvernement devrait en outre présenter dans la journée un guide pratique, ainsi qu’un numéro vert, pour prévenir les prochains accidents. Plusieurs conseils ont ainsi été retenus et seront mis en application dans les départements les plus concernés. Il sera ainsi conseillé de ne pas se trouver dans un département pratiquant la chasse en extérieur. Si cela n’est pas possible il sera alors recommandé de se tenir à plat ventre toute la journée, ou de creuser une tranchée dans son jardin pour être en sécurité. « De cette manière, près de 70% des accidents de chasses seront évités » se félicite le gouvernement. Autre piste, le port obligatoire du gilet pare-balles, d’un casque kevlar et d’un bouclier en fonte réglementaire homologué par les forces du GIGN. Attention cependant, le non-port de ces ustensiles simples et efficaces pourrait être sanctionné d’une amende forfaitaire de 135 euros.

    De même les personnes qui continueront d’être dans la trajectoire des balles et de contribuer de par leur décès à faire une mauvaise publicité à la chasse se verront, elles aussi, verbalisées d’une amende forfaitaire de 350 euros, voire d’une convocation devant un tribunal en cas de récidive de décès.

    #chasse #france  #mort #femmes #violence #accidents #police

  • Le débat sur l’accréditation d’Israël à l’Union africaine « suspendu »
    AFP - Publié le 05-02-2022 à 18h11 - Mis à jour le 06-02-2022 à 13h30 - La Libre
    https://www.lalibre.be/international/afrique/2022/02/05/au-sommet-de-lunion-africaine-la-controverse-sur-le-statut-disrael-relancee-
    https://www.lalibre.be/resizer/t2bQWA8RNTa7VBM_PrJ0JynaQ9g=/1200x630/filters:quality(70):format(jpg):focal(1275x830.5:1285x820.5):watermark(cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/5IDEBLR7ERC5TMAPLOHS63MVNM.png,0,30,0)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/NPEN6U6K4NAJBJABCIGFSXHUEE.jpg

    « La question d’Israël a été suspendue pour le moment et à la place, un comité sera mis en place pour étudier la question », a déclaré un des diplomates interrogés par l’AFP en marge du sommet de l’UA, qui se tient jusqu’à dimanche dans la capitale éthiopienne Addis Abeba.

    Ce report évite un possible vote sur cette décision prise en juillet par le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, qui, selon de nombreux analystes, aurait pu provoquer une scission sans précédent dans l’histoire de l’UA, qui fête ses 20 ans.

    Depuis plusieurs mois, cette décision d’accréditer Israël est vivement critiquée par plusieurs Etats membres, dont l’Afrique du Sud et l’Algérie, qui estiment qu’elle va à l’encontre des déclarations de l’organisation soutenant les Territoires palestiniens.

    Dans un discours samedi devant les dizaines de dirigeants africains réunis au siège de l’UA, le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh a demandé le retrait de l’accréditation accordée à l’Etat hébreu.

    « Israël ne devrait jamais être récompensé pour ses violations et pour le régime d’apartheid qu’il impose au peuple palestinien », a déclaré le Premier ministre de l’Autorité palestinienne, accréditée auprès de l’UA depuis 2013, en reprenant une formule d’un rapport d’Amnesty International publié cette semaine.

    #IsraelUA

  • #Belgique : Suspicion de fraude dans une entreprise chargée du tracing en Flandre
    https://www.lalibre.be/belgique/societe/2021/11/28/suspicion-de-fraude-dans-une-entreprise-chargee-du-tracing-en-flandre-XMGIHE

    Il existe de fortes indications que l’un des call centers mis en place par les autorités flamandes pour le suivi des contacts (contact tracing) facture depuis près d’un an des prestations qui n’ont pas eu lieu, indique dimanche soir le journal Het Laatste Nieuws.

    https://www.lalibre.be/resizer/N7ygB1S2fM3V_G8nIjkd6vjJ794=/0x0:2555x1705/768x512/filters:quality(70):format(jpg)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/2LHTTFR4Q5ENVMACUKUFW25GLI.jpg

    Mifratel, une filiale de Yource qui collabore avec cinq autres entreprises pour le suivi des contacts en Flandre, aurait systématiquement laissé travailler des suiveurs de contacts sur d’autres projets mais aurait facturé les prestations au gouvernement flamand. Environ quarante de ces traceurs se seraient connectés chaque jour depuis mars sur la plateforme en ligne de recherche des contacts mais effectuaient d’autres missions.

    Les autorités paient 41,63 euros de l’heure pour un enquêteur de contacts. Ces quarante personnes totalisent des milliers d’heures et le montant pourrait dépasser un million d’euros.

    La maison mère Yource affirme qu’elle vérifiera tout et remboursera le montant « s’il a été facturé de manière incorrecte ».

    L’agence flamande Soins et Santé va porter plainte
    L’agence flamande Soins et Santé a annoncé qu’elle allait porter plainte après la publication de l’article du journal Het Laatste Nieuws. La collaboration avec l’entreprise a été immédiatement arrêtée et un audit externe a été commandé pour les autres entreprises du consortium.

    « Nous voulons enquêter de manière approfondie sur la méthode de travail et les fausses facturations de Yource devant les tribunaux et, si les soupçons de fraude sont confirmés, récupérer tous les paiements de fausses factures », a déclaré Dirk Dewolf, administrateur général de l’agence Soins et Santé.

    #escroquerie #pass_sanitaire #centres_d’appels #téléphonie #téléphone #technologisme #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #call_centers

  • Le numérique laisse de côté une partie trop importante de la population
    https://www.lalibre.be/debats/opinions/2021/10/25/le-numerique-laisse-de-cote-une-partie-trop-importante-de-la-population-4N3N

    Les travailleurs sociaux sont débordés de demandes de personnes qui n’arrivent pas à contacter des services pour introduire des demandes d’aides et accéder à leurs droits.

    https://www.lalibre.be/resizer/oM0U2YNWTF_bSdum4BzzQGUC1-8=/768x512/filters:quality(70):format(jpg):focal(1275x820.5:1285x810.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/OROO4SW5SBH2JKNDKQ3M7MMGQI.jpg

    Nous, travailleuses sociales et travailleurs sociaux, sommes indignés (1) de voir nos permanences se remplir de personnes qui ne parviennent pas à contacter la mutuelle, la banque, le CPAS, un syndicat ou un service public. Alors que ces services fermaient leur guichet durant la pandémie, la numérisation est, plus que jamais, apparue comme la solution pour substituer la gestion informatisée au contact personnel. Si pour certains, elle a permis la continuité des démarches, pour d’autres, elle est devenue un facteur d’exclusion, les empêchant d’accéder à des services indispensables et à des droits fondamentaux. Malgré les graves problèmes relevés dès le premier confinement, tout indique que cette situation perdurera au-delà de la pandémie. Celle-ci ne fait que révéler de manière dramatique le prix payé par la population suite au définancement des services publics et à la privatisation de services essentiels.

    Les travailleuses et travailleurs sociaux, déjà fort sollicités et sous-financés, sont débordés de demandes de personnes qui n’arrivent pas à contacter des services pour introduire des demandes d’aides et accéder à leurs droits. Qu’il s’agisse de remplir sa déclaration fiscale, obtenir un certificat de vaccination, bénéficier d’une aide Covid, d’une bourse d’études, ouvrir son droit au chômage ou changer de domicile, un nombre croissant de démarches de la vie quotidienne passe par le numérique, laissant de côté une partie importante de la population.

    Les obstacles sont nombreux : prix des installations et abonnements, maîtrise de la langue écrite, complexité des applications rendues nécessaires (création d’adresse e-mail, installation d’un lecteur de carte d’identité, scan de documents…), sans compter que de nombreux formulaires demandent des connaissances spécialisées.

    Plutôt que d’en tirer les conséquences et d’en assumer les responsabilités, les managers ont accéléré la dématérialisation des services au détriment d’un accueil et d’un accompagnement humain. Les fermetures de guichets apparaissent, au mieux, comme une facilité pratique, au pire, comme une aubaine économique, aboutissant à la suppression d’emplois.

    Cette évolution a été imposée dans l’urgence, sans aucune concertation et sans prise en compte des conséquences : mise à mal de l’accès à l’information, exclusion des droits, aggravation des inégalités, invisibilisation des réalités sociales… mais également transformation profonde de la nature du travail social.

    En effet, l’encodage de données, la prestation d’actes purement techniques et la gestion de dossiers pour le compte d’institutions tierces nous détournent largement de nos visées d’accompagnement global et d’émancipation des personnes et nous empêchent de prendre en compte la complexité et la singularité des parcours individuels. La saturation de la première ligne rejaillit ensuite sur d’autres secteurs : travail social communautaire, écoles de devoirs, maisons médicales, centres de formation, espaces publics numériques, etc. sont également détournés de leurs missions.

    Nos compétences sont ainsi dévalorisées et nos missions dévoyées tandis que les citoyens sont rendus dépendants de nos services pour des démarches réalisées auparavant de manière autonome.

    Il est temps de prendre un peu de hauteur et de corriger le tir. Il n’est pas acceptable que l’exercice de droits fondamentaux soit conditionné à l’utilisation d’un ordinateur et que l’exclusion numérique exacerbe l’exclusion sociale. La dématérialisation ne peut se poursuivre en invisibilisant une grande partie de la population et des réalités sociales. Nous ne serons pas les sous-traitants permettant à ces services de fonctionner à moindres frais en se déchargeant de leurs missions sur nos secteurs ! L’accès aux services essentiels doit rester direct et personnalisé.

    Nos exigences sont simples :
    • un refinancement du secteur social au sens large, pour revenir à ses propres missions ;
    • l’obligation pour tous les services, publics ou privés, impactant de près ou de loin les droits des citoyennes et citoyens, de maintenir un accès physique et humain, avec des personnes compétentes et correctement payées ;
    • le traitement rapide et équitable de toute demande faite par ce biais.

    Durant les prochains mois, le nous mènerons plusieurs actions (2) devant des services « dématérialisés », en solidarité avec les usagères et usagers comme avec les travailleuses et travailleurs, et les appelle à rendre visible la violence insidieuse et l’exclusion rampante auxquelles nous amène la soi-disant « révolution numérique ».
    >>> (1) La version originale de ce texte a été rédigé en écriture inclusive.
    >>> (2) Le premier rendez-vous est fixé le 28 octobre à 13 h, devant la Direction des allocations d’études de la FWB, qui a fermé son service d’introduction des demandes de bourses, place Sainctelette à Bruxelles (rue Adolphe Lavallée, 1 — Métro : Yser).

    • Une carte blanche signée par un ensemble de plus de 200 signataires (voir ci-dessous)
      Signataires
      1. Peters Mathilde, assistante Sociale, Solidarité Savoir, Bruxelles
      2. Jean Péters, travailleur social, Lire et Ecrire Brabant wallon
      3. Juliette Hansart, assistante sociale au centre médico-psychologique du service social juif et chargée de projet à la ligue bruxelloise de la santé mentale
      4. Salvatore Mulas, directeur de l’AMO L’Oranger ASBL, Bruxelles
      5. Joachim-Emmanuel Baudhuin, travailleur social au Service Social Des Solidarités, Bruxelles
      6. Sarah Melsens, chargée de plaidoyer Aide Médicale Urgente à Médecins du Monde Bruxelles
      7. Marie-Rose Warichet-Misson, travaillleuse sociale des SSQ, Bruxelles
      8. Estelle Mathurin, Coordinatrice du service de médiation de dettes du service social juif de Bruxelles
      9. Salazar Ivan, assistant social, Hispano Belga, Bruxelles
      10. Luis Tinoco Torrejon, animateur/formateur, Agir pour la Paix, Bruxelles
      11. Alain Willaert, coordinateur général, Conseil bruxellois de coordination sociopolitique ASBL
      12. Jacques Moriau , chargé de recherches au Conseil Bruxellois de Coordination Socio-politique (CBCS), Bruxelles
      13. Klára Petráčková, professeure école de français, CIRÉ asbl, Bruxelles
      14. Gustave Tshiamala, L’Oranger asbl, AMO Bruxelles
      15. Kanamugire Bibiane, assistante Sociale au SESO Bruxelles
      16. Claire Coeckelberghs, assistante sociale et coordinatrice du Service de Santé Mentale Champ de la Couronne, Bruxelles
      17. Yves Martens, Collectif solidarité contre l’exclusion, Bruxelles
      18. Joëlle Pire, Responsable économat, CIRÉ asbl, Bruxelles
      19. Soumaya Ouahabi, assitante sociale, accrochage scolaire, Bruxelles
      20. Magali Gillard, travailleuse sociale, Bruxelles
      21. Peter Terryn, travailleur communautaire,Samenlevingsopbouw, Vlaams-Brabant
      22. Laura Lacrosse , assistante sociale, Maison des parents solos, Bruxelles
      23. Michel Goffin, professeur retraité HELHa-Social-Cardijn, Louvain-la-neuve
      24. Marie-Agnès Lenoir, coordinatrice, Centre Social du Béguinage, Bruxelles
      25. SCELSO Marie-Laurence, assistante sociale, Planning Familial Ourthe-Amblève
      26. Samia Maafi, assistante sociale, accrochage scolaire, Bruxelles
      27. Fatima Amajod, assistante sociale, accrochage scolaire, Bruxelles
      28. BIER Maroussia, Accompagnatrice psycho-social, Samaraitaine
      29. DUPUIS Aurélien, CIRÉ ASBL
      30. Carole Moron Marks, UL Schaerbeek.
      31. Anke Meiners, Psychologue,Bruxelles
      32. Lambert Géraldine, Animatrice artistique, Bouillon de cultures ASBL, Bruxelles
      33. Aycan Hamarat, UL de schaerbeek
      34. Thierry De Backer, assistant social au Service Régie Foncière de la Commune de Saint-Gilles, Bruxelles.
      35. Latifa Lamkadem, assistante sociale, Centre Familial Belgo-Immigré, Bruxelles
      36. Bertrand Kellner, proximite Sante ASBL Qualias, Bruxelles
      37. Alain Caufriez, travailleur social, Entr’Aide des Marolles ASBL, Bruxelles
      38. Marine Delvoye, Chargée de projet, DUNE ASBL, Bruxelles
      39. Julie Richel, Mission Locale pour l’Emploi de Saint-Gilles
      40. Etienne Bédoret, assistant social, Centre Psychothérapeutique de Jour Le Canevas, Bruxelles
      41. Vanistendael Charlotte, éducatrice spécialisée, Planning Familial, région Liègeoise.
      42. Lamkadem Malika, employée, administration communale, Bruxelles.
      43. Pascale Staquet, coordinatrice, le petit vélo jaune, Bruxelles.
      44. Samanta Dauvrain, co-directrice, Mission Locale pour l’emploi de Saint-Gilles
      45. Anne Denis, travailleuse sociale, Bruxelles
      46. Chahr Hadji, délégué sociopolitique, Bruxelles Laïque
      47. Anne De Clerck, T.A.F., Productions associées
      48. Mathieu La Rose, assistant social au Centre de Jour Le Canevas, Bruxelles
      49. Valérie Hellin, psychologue et coordinatrice, centre de planning familial "Léa Lor", Saint Ghislain.
      50. André Crismer, médecin généraliste, maison médicale Bautista Van Schowen, Seraing
      51. Simon Hupkens, tarvailleur social, CPAS de Liège
      52. Patricia Brichet, travailleuse sociale, Télé-Accueil Bruxelles Asbl
      53. Brahimi Salima, travailleuse sociale, psychopédagogue, Bruxelles
      54. Heleen Huysentruyt, coordinatrice vzw Wijkpartenariaat-De Schakel, Schaerbeek
      55. Liévin Chemin, animateur-cinéaste en éducation permanente, CVB, Bruxelles
      56. Hugues Devos, assistant social, Centre de Santé Mentale de Watermael-Boitsfort
      57. Joëlle Antoine, assistante sociale, Foyer du Sud et détachée du SASLS (service d’accompagnement social au locataire sociaux), Bruxelles
      58. Séverine Galoppin, assistante Sociale, Equipe Mobile Santé Mentale, Bruxelles
      59. Carine Spiltoir, assistante sociale, SASLS ( Service d’Accompagnement social aux Locataires sociaux), Logis-Floréal, Anderlecht
      60. David Leclercq, Fédération Laïque de Centres de Planning Familial, Bruxelles
      61. Anne-Françoise Bastin, assistante sociale, Aide aux Personnes Déplacées asbl, Liège
      62. Ingrid Payan, coordinatrice du Comité de la Samaritaine asbl, Liège
      63. Anne-Line Poumay, assistante sociale, aide aux personnes déplacée, Liège
      64. Marina Ruiz Alcedo, assistante sociale, aide aux personnes déplacée, Liège
      65. Sophie Lambert, assistante sociale, asbl Icar-wallonie
      66. Danielle Bouchat, assistante sociale, Aide aux Personnes Déplacées asbl
      67. Hayat Assabounti, coordinatrice, Lire et Ecrire Bruxelles, Centre alpha Schaerbeek
      68. Elisabeth Baldé, assistante Sociale, Molenbeek-Saint-Jean
      69. Charlotte Maryns, ASBL Grandir en Santé, Bruxelles
      70. Diamela Colombina Vicencio Rammsy, éducatrice spécialisée Fédération Wallonie Bruxelles, Liège
      71. Barfi Mohamed, éducateur, ASBL D.U.N.E
      72. Corinne Boüüaert, travailleuse sociale, Collectif Contraception de Seraing
      73. Anne Iwens, directrice, GAFFI Asbl, Bruxelles
      74. Ingrid Gabriels, Entr’Aide des Marolles, Bruxelles
      75. Elodie Delory, assistante sociale détachée du SASLS, L’habitation moderne scrl, Bruxelles
      76. Didier somzé, enseignant et travailleur social retraité, Liège
      77. Cécile Cheront, coordinatrice Espace P, Charleroi
      78. Camille Van Schouwburg, travailleuse sociale, Centre de Planning Familial de Jette et Centre de Planning Familial de Laeken, Bruxelles
      79. Rafié Latifa, assistante sociale, SESO, Bruxelles
      80. Maud Verjus, agent de guidance et formatrice ISP, Gaffi Asbl, Bruxelles
      81. Rabiatou Diallo, intervenante sociale, SESO, Bruxelles
      82. Naïma Ragala, formatrice, Bruxelles
      83. Virginie Gerlage, projet Lama asbl, Bruxelles
      84. Julie Gosuin, médecin généraliste, MM Neptune, Bruxelles
      85. Marc Chambeau Enseignant à Cardijn (Helha), Louvain la Neuve
      86. Christiane Vandenhove, assistante sociale à la retraite et membre du comité de vigilance du travail social, Louvain la Neuve
      87. Catherine Bosquet, enseignante et membre du Comité de Vigilance en Travail Social, Bruxelles
      88. Manu Gonçalves, travailleur social, coordinateur Précarités pour la Ligue Bruxelloise pour la Santé Mentale, membre du GT Assistants sociaux
      89. Yahyâ Hachem Samii, directeur de la Ligue Bruxelloise pour la Santé Mentale
      90. Pauline Godeaux (Tutrice Mena), Bruxelles
      91. François Istasse Enseignant Ecole Supérieure d’Action Sociale/HELMo Liège
      92. Ilham Belyamani, Haute École Bruxelles-Brabant
      93. Noëlle Collès, maître de formation pratique, ISFSC, Bruxelles
      94. Julie Reynaert, Ecole Supérieure d’Action Sociale/HELMo Liège
      95. Violette Núñez Tolin, travailleuse sociale, Bruxelles
      96. Arnaud De Temmerman, Les Amis d’Accompagner, Bruxelles
      97. Anne Pelsser et suis travailleuse sociale (formatrice ISP), Gaffi, Bruxelles
      98. Jonathan Collin, Docteur en Anthropologie et Maître assistant en Sociologie, enseigant à l’HELMo
      99. Sébastien Van Neck, responsable de projets, Lire et Écrire, Namur
      100. Raphaëlle Deliege, enseignante ESAS-HELMo
      101. Audouard Céline travailleuse en santé communautaire, maison médicale Neptune, Bruxelles
      102. Marianne Block, enseignante à Helmo ESAS (école supérieure d’action sociale), Liège
      103. Gérard David, Helmo-Esas, Liège
      104. Myrrhine Kulcsar, coordinatrice de l’Action sociale, CPAS de Saint-Gilles, Bruxelles
      105. Thomas Gilbert, Médecin assistant,Maison Médicale Neptune
      106. Joffroy Hardy, travailleur social et enseignant-chercheur, HELMo-ESAS, Liège
      107. Sabine Buyle, travailleuse sociale dans l’administration
      108. Samuel Haquin, coordinateur, « La Porte Verte-Snijboontje », Bruxelles
      109. Edward Bekaert, président – Voorzitter, CAP Brabantia CAW, Bruxelles
      110. Gezim Mustafa, assistant social, Entr’Aide des Marolles, Bruxelles
      111. Provoost Eric, mission locale de Saint-Gilles, Bruxelles
      112. Abdellah M’rabet, MLOC, Bruxelles
      113. Elise Leveugle , Hispano Belga, Bruxelles
      114. Stefano Guida, Sociologue - Maître Assistant/ChercheurIESSID, Haute Ecole Paul-Henri Spaak, Bruxelles
      115. Stéphanie Segers, coordinatrice, projet de Cohésion Sociale à St-Gilles
      116. Christelle Trifaux, directrice du Service droit des jeunes, Bruxelles
      117. Baguma isabelle, Service insertion-CPAS, Braine-l’Alleud
      118. Géraldine Byloo, Espace P, Mons
      119. Nicolas De Kuyssche, Le Forum - Bruxelles contre les inégalités
      120. Valentine Vanroy, kinésithérapeute, Maison médicale Primevères, Molenbeek.
      121. Véronique Guillaud, SSM D’Ici et d’Ailleurs et SSM Le Méridien, Bruxelles
      122. Annick Deswijsen, Point d’Appui asbl, Liège
      123. Gilles Hallez, directeur, Wolu-Service asbl, Bruxelles
      124. Zoé Marchand travailleuse, AMO Promo Jeunes, Bruxelles
      125. Alexandre Stavaux, assistant social, Services Sociaux des Quartiers 1030, Asbl, Bruxelles
      126. Monique Esser, assistante Sociale EMSM, Equipe Mobile de Santé Mentale, Bruxelles
      127. Brice Dermagne, assistant social, planning familial d’Evere
      128. Safiya Amezian, travailleuse sociale, Maison Médicale Santé & Bien-être ASBL, Schaerbeek
      129. Pascal Kayaert, directeur de Télé-Accueil Bruxelles
      130. Konstantinova Karolina, assistante sociale, la porte verte-Snijboontje bis, Bruxelles
      131. Annick De Buck, assistante sociale, la porte verte-Snijboontje bis, Bruxelles
      132. Laurent Lebacq, assistant social, Asbl Porte Verte-Snijboontje, Bruxelles
      133. Melchior Monnet, intervenant Psychosocial, Équipe Adultes D’Ici et D’Ailleurs asbl / Équipe Mobile MOVEOplus+, Bruxelles
      134. Olivia Lhermie , Intervenante psychosociale, service de santé mentale "D’Ici et d’Ailleurs asbl" (DIEDA) / équipe mobile MOVEO+, Bruxelles
      135. Dominique Vandenberghe, Secrétaire du Pôle ISP, Collectif Formation Société asbl, Bruxelles
      136. Richard Condon, représentant de la section locale d’Amnesty International de Schaerbeek auprès de la Coordination Sociale de Schaerbeek
      137. Edwige Ngaba Tadjio, assistante sociale, Espace Social Télé-service, Molenbeek
      138. Bernard Dutrieux, conseiller en Formation dans le secteur social retraité, Bruxelles
      139. Maroussia Blaise, Maison Babel asbl : service ambulatoire de l’asbl l’équipe, Bruxelles
      140. Ysaline Vranckx, assistante sociale à Babel, Bruxelles
      141. Manon Kroes , assistante sociale, Babel : service ambulatoire de l’asbl l’équipe, Bruxelles
      142. Arnaud Spitaels, Babel (asbl l’Equipe), Bruxelles
      143. Marie De Munck , Centre Médical Enaden, Bruxelles
      144. Amandine Seifert, psychologue à Babel (asbl l’Equipe), Bruxelles
      145. Nawal Zeroual, médecin généraliste à DUNE asbl, Bruxelles
      146. Amalia Taylor, psychologue Babel (asbl l’Equipe), Bruxelles
      147. Léa Gouyou-Beauchamps, travailleuse sociale, centre de jour Enaden, Bruxelles
      148. Gigliola Corato, responsable de l’unité de jour du Centre Médical Enaden, Bruxelles
      149. Sofian Behnous, travailleur social, Union des Locataires de Schaerbeek
      150. Marilou Galichet, éducatrice spécialisée, DoucheFLUX asbl, Bruxelles
      151. Jonathan de Schaetz, Coordinateur des membres wallons, Fédération des Services Sociaux
      152. Katia de Vloo, Maître de formation pratique, IESSID, Bruxelles
      153. Carine Barthélemy, Coordinatrice de La Rue asbl, Molenbeek
      154. Karima Bouhjar, Comité de défense de Saint-Gilles
      155. Aliénor Abada, médecin, Maison Médicale Neptune, Bruxelles
      156. Carine Debeer, responsable de la Communication, Télé-Accueil Bruxelles
      157. Anne Gauthier, Chargée de missions, Gaffi asbl, Bruxelles
      158. Milena Libert et suis travailleuse sociale, AMO CEMO, Bruxelles
      159. Fabian Reynaerts, asbl La Trace, Bruxelles
      160. Manon Vanderheyden, enseignante HELMo ESAS, Liège
      161. Marc Mossoux, enseignant à HELMo-ESAS, Liège
      162. Mourad Kharkhach, Maître-assistant en Méthodologie du service social de groupe, IESSID, Bruxelles
      163. Nora Khelif, Maison médicale Neptune, Bruxelles
      164. Valérie Legrand, responsable du Secteur Education permanente, Gaffi asbl, Bruxelles
      165. Rolando Florentin, agent d’Insertion ISP, C.P.A.S. de Watermael-Boitsfort
      166. Daniel Hanquet, assistant social retraité d’un CPAS et membres de différentes associations de travailleurs sociaux en CPAS
      167. Marie Fayt, assistante sociale au CPAS de Walhain
      168. Lazaros Goulios, responsable syndical interprofessionnel CSC-Bruxelles
      169. Ricardo Cherenti, CPAS d’Ecaussinnes
      170. Paul Laurent, information, Espace Public Numérique /OCR Brabant et Services Sociaux des Quartiers 1030, asbl, Bruxelles
      171. Ysaline Vranckx, assistante sociale, Babel, Bruxelles
      172. Zitello Megan, assistante sociale, CPAS de la Hulpe
      173. Sophie Damien, assistante sociale, Maison Médicale Passerelle Santé, LLN
      174. Nora Poupart, assistante Sociale, Services Sociaux des Quartiers 1030 asbl, Bruxelles
      175. Bernadette Lahaye, assistante sociale, Espace Social Télé-Service, Bruxelles
      176. Julie Tombeur, médecin généraliste à la Maison Médicale Les Primevères à Molenbeek
      177. Laetitia Collet, assistante sociale, C.P.A.S. d’Ecaussinnes
      178. Manon Lambert, éducatrice spécialisée , accueil Botanique , Liège
      179. Annabelle Vandooren, formatrice en français, Gaffi asbl, Bruxelles
      180. Thomas Lemaire, centre Liégeois de Service Social, Liège
      181. Lolita Gevers, travailleuse sociale, Bruxelles
      182. Khalid Chatar, travailleur social, CFS asbl, Bruxelles
      183. Noémie Picavet, Coordinatrice, Projets de Cohésion Sociale Bempt et Kapelleveld, Habitat et Rénovation asbl, Bruxelles
      184. Patrick Masureel, avocat, CA Union des Locataires de Schaerbeek
      185. Monique Van Haesendonk, ancienne travailleuse sociale pour l’ULS, CA ULS
      186. Daniel Fastenakel, président du CA de l’ULS
      187. Marie Renson, ancienne Coordinatrice des SSQ1030 (Service sociaux de quartier 1030), secrétaire au CA SSQ 1030 et ULS
      188. Karine Seront, directrice de la FEBUL(Fédération Bruxelloise de l’Union pr le Logement), membre CA ULS
      189. Jean Pierre Demulder, ULS, Bruxelles
      190. Aycan Hamarat, ancien coordinateur de l’ULS, CA ULS
      191. Sofian Behnous, travailleur social, Projet de Cohésion Sociale, ULS
      192. Mireille Grevisse, ULS, Bruxelles
      193. Hamid Amar, travailleur social, Projet de Cohésion Sociale, ULS
      194. Nora Gharbaoui, coordinatrice du Projet de Cohésion Sociale Quartier Nord, Bruxelles
      195. Mathilde Espagnet, coordinatrice PCS Merlo asbl DYNACO
      196. Flore Maes, centre de Jour Enaden, Bruxelles
      197. Claire Baetmans, centre de Jour Enaden, Bruxelles
      198. Jeanne-Marie Sevaux, AMO CARS
      199. Hélène Serin, travailleuse sociale communautaire, Union des Locataires de Schaerbeek
      200. Yael Abdissi, directeur, CASAF/SYNER SANTE, Bruxelles
      201. Lyne Uytterhoeven, assistante sociale, Brabantia asbl, Bruxelles
      202. Hugues Estéveny, travailleur social et syndicaliste, Bruxelles
      203. Josselin Jamet, AMO Samarcande, Bruxelles
      204. Sarah Graindorge, assistante sociale, service social dans le quartier de Sainte-Marguerite à Liège
      205. Aurélie Vienne, collectif Formation Société asbl, Bruxelles
      206. Paula Caballero, projet de Cohésion Sociale Albert, syndicat des Locataires
      207. Tiffany Moerman, directrice, Espace Social Télé-Service, Bruxelles
      208. Marie-France Menten, assistante sociale, Bapa, asbl Convivial, Bruxelles
      209. Agnès De Meersman, ULS, Bruxelles
      210. Xavier Polfliet, travaileur social, Bruxelles
      211. Nicolas Parent, Doucheflux asbl, Bruxelles
      212. Claire Stouffs, médecin généraliste, Maison médicale du Nord, Bruxelles
      213. Ouise Valcke, accueillante maison médicale passerelle santé, Louvain-la-Neuve
      214. Laurie Damien, accueillante maison médicale passerelle santé, Louvain-la-Neuve
      215. Genevieve Loots, bénévole maison médicale passerelle santé, Louvain-la-Neuve
      216. Lise Fostier, medecin generaliste maison medicale passerelle sante, Louvain-la-Neuve
      217. Sarah Lambotte, médecin généraliste maison médicale passerelle santé, Louvain-la-Neuve
      218. Berengere Boucquey, infirmière maison médicale passerelle sante, Louvain-la-Neuve
      219. Clémence Guérin, travailleuse cociale BAPA, asbl convivial, Bruxelles
      220. Violette Fertinel, intervenante sociale, AMO Cars, Bruxelles
      221. Daniel Detemmerman, ancien formateur au Centre de Formation d’Animateurs, administrateur des asbl Samarcande, Eclosion et Eduaf.be
      222. Christine Mahy, secrétaire générale et politique, Réseau Wallon de lutte contre la pauvreté.
      223. Pascale Kolchory, conseillère emploi, Bruxelles Laïque asbl
      224. Sandra Kajenone, assistante sociale, SASLS Asbl et détachée à L’Habitation Moderne (SISP), Bruxelles
      225. Emmanuel Mbirigi, assistant Social, asbl Convivial, Bruxelles
      226. Romain Knapen, Fédération des Services Sociaux
      227. Vincent Hargot, conseiller emploi, Bruxelles Laïque ASBL
      228. Gaëtan Mons, tr

  • L’accès aux soins fond, la médecine sombre et le système de santé se fragmente
    On ne mesure pas suffisamment les conséquences désastreuses de la commercialisation des soins de santé.
    https://www.lalibre.be/debats/opinions/2021/08/29/lacces-aux-soins-fond-la-medecine-sombre-et-le-systeme-de-sante-se-fragmente

    Si les priorités des journalistes et des chercheurs ne devaient se fonder que sur un critère, ce serait l’importance de la souffrance et de la mortalité que l’information recherchée permettrait d’éviter. Et si, avec ce critère à l’esprit, il est un sujet qui, à côté du climat, mérite toute notre attention, c’est bien la perte d’accès aux soins de santé de qualité professionnelle ici et ailleurs.
    https://www.lalibre.be/resizer/ryvmNHOMrPeLJt7rbEmv5_NbnBI=/768x512/filters:focal(558.5x353:568.5x343)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/OXX7OYPDDBHRBGJNITEQOJYSDE.jpg
    Pour s’en convaincre, il faut savoir que dans les années 80, en Allemagne de l’Est, 50 à 60% de l’amélioration de la mortalité était liée à des maladies vulnérables aux soins de santé https://www.demogr.mpg.de/publications/files/1257_1042711497_1_Avoid-Germ-Poland.pdf. . Et même si la mortalité évitable est aujourd’hui plus proche de 30% (1), il y a dans le monde près de 60 millions de décès et donc, au bas mot, 20 millions de morts évitables chaque année. Aucun autre facteur pris isolément n’a un tel impact sur notre vie et notre mort. Le manque d’accès aux soins tue quatre fois plus que le changement climatique (5 millions/an), (2) et tout indique que cette préséance risque de se prolonger.

    Les conséquences de la commercialisation
    D’autant qu’une lame de fond balaie les systèmes de santé et accroît la mortalité évitable : la commercialisation des soins, la privatisation des services de santé et surtout celle de la gestion des fonds de la sécurité sociale. Après les États-Unis et les pays en développement, la vague est aux portes de l’Europe. Déjà, la Suisse et la Hollande ont rendu obligatoire l’assurance santé contractée auprès d’un assureur privé. Et ailleurs, leur part dans les dépenses de santé ne cesse de croître - sans qu’aucune base scientifique solide n’étaie cette politique. Au contraire, on peut penser qu’après que les assurances aient été privatisées, l’accès aux soins se réduise ; les dépenses de santé flambent ; l’éthique professionnelle se détériore ; et la pratique de la médecine se déprofessionnalise. https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0020731419847113

    Les stratégies de privatisation des soins ont été rodées au Chili, en Colombie, en Suisse et aux Pays-Bas. Les Etats réduisent les dépenses de santé tant qu’ils gèrent la sécurité sociale, ce qui la rend inacceptable aux patients et aux praticiens. Puis, après la privatisation, le ciel est leur limite. La quantité d’argent qui peut ainsi changer de main est gigantesque, puisque les dépenses de santé frôlent les 18% de PIB aux États-Unis (où le marché des assurances de santé est mûr) contre une moyenne de 10% dans les pays de l’OCDE.

    Les conséquences pratiques et théoriques de la commercialisation des soins méritent qu’on s’y attarde :

    – Avec la réduction de l’accès aux soins, la mortalité évitable augmente, mais aussi les migrations internationales.

    – La coopération internationale a sa part de responsabilité dans cette situation, elle qui a supprimé la coopération médicale pour que dans les services publics des pays en développement, on ne délivre que des programmes de santé publique, à l’exclusion des soins médicaux individuels, qui sont laissés au secteur privé. Au passage, avec ces partenariats public-privé, la coopération a créé une gigantesque bureaucratie – 120 « Global Health Initiatives », une par maladie/problème de santé - qui s’étend de Washington, Genève ou Bruxelles au plus petit village africain – sans que les Objectifs du Millénaire, malgré leur ambition très limitée, aient été atteints en Afrique.

    – Les facultés de médecine ont longtemps transmis aux étudiants une culture professionnelle et elles cherchaient, sans toujours y parvenir, à personnaliser la formation du médecin. Mais le paradigme de la formation technique - le transfert de compétences - s’est substitué à l’éducation et a desséché la formation des médecins.

    – Les politiques de privatisation segmentent les systèmes de santé avec des services pour les riches et d’autres pour les pauvres, et elles entravent la coordination clinique.

    – L’incidence des intérêts privés en recherche médicale dans les universités publiques n’a cessé de se développer. C’est pour cela que le secteur privé ne souhaite pas la privatisation de ces universités : parce qu’elles travaillent déjà pour lui. La recherche médicale s’y est donc centrée sur la relation patient / maladie / environnement / technologie, en oubliant la pratique médicale.

    – La plupart des responsables identifient la gestion de la santé au management à finalité commerciale et industrielle, alors que la pratique éthique de la médecine et les services publics justifient une gestion à finalité sociale et professionnelle, pour autant que les services publics soient destinés à garantir le droit à la santé - l’accès de tous aux soins de qualité professionnelle, dans un système universel.

    Trois forces nécessaires
    Comment résister au rouleau compresseur des banques assurances ? Si les partis politiques sont sensibles aux sirènes du lobbying des banques assurances, trois forces pourraient s’allier pour imposer l’examen politique du fondement scientifique de la privatisation des assurances de santé.

    Ce sont d’abord les organisations généralistes de patients, telles que les mutuelles, et les associations de professionnels de la santé qui pourraient ensemble définir une politique de santé dont la portée symbolique permettrait de défier les partis. Cependant, il faudrait que leurs négociations recourent à des critères scientifiques pour s’assurer que les exigences et objectifs de chaque partie reflètent bien les intérêts des patients et des professionnels.

    Puis il y a les acteurs économiques qui n’investissent pas dans les assurances de santé, et surtout ceux qui investissent hors du secteur de la santé, qui devraient pouvoir être convaincus de ce qu’ils n’ont rien à gagner de la privatisation des assurances de santé puisque plusieurs points de PIB pourraient ainsi changer de main.

    En définitive, la réalisation du droit à la santé conditionne la justice sociale, mais aussi la santé économique de l’Europe. En outre, la politique de coopération internationale des États européens devraient refléter les principes humanistes qui continuent, mais pour combien de temps encore, à inspirer chez eux la mission de la sécurité sociale et des services de santé. Sans prise de conscience collective, la commercialisation des soins de santé continuera à avancer de manière larvée, puis de plus en plus rapidement – et la sécurité sociale si chèrement acquise en Europe disparaîtra, tout comme la pratique éthique de la médecine et l’autonomie professionnelle des médecins.

    (1) Nolte E, McKee M. “Variations in amenable mortality trends in 16 high-income nations.” Health Policy 2011 ;103(1):47-52.
    (2) Qi Zhao, Yuming Guo, Tingting Ye, et al. Global, regional, and national burden of mortality associated with non-optimal ambient temperatures from 2000 to 2019 : a three-stage modelling study. Lancet Planet Health 2021 ; 5 : e415–25

    Une carte blanche de Jean-Pierre Unger, Prof. Em. Institut de Médecine Tropicale d’Anvers, Département de Santé Publique, Visiting Professor, Health and Society Institute, University of Newcastle. (https://jeanpierreunger.be)

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    • L’incidence des intérêts privés en recherche médicale dans les universités publiques n’a cessé de se développer. C’est pour cela que le secteur privé ne souhaite pas la privatisation de ces universités : parce qu’elles travaillent déjà pour lui.