Argelia Laya : une communiste noire à contre-courant
Je n’ai pas connu Argelia Laya, mais j’ai rencontré beaucoup de femmes au Venezuela qui, lorsqu’on leur demandait comment elles sont entrées dans le féminisme, elles disaient : « Je connaissais Argelia Laya », « J’étais avec elle au… ». C’est ainsi que l’on a retrouvé Argelia Laya dans la généalogie du mouvement féministe vénézuélien du 20ème siècle et dans plusieurs générations de féministes vénézuéliennes.
« Je ne me suis jamais laissée humilier, ni en tant que femme, ni en tant que femme noire, ni en tant que femme pauvre ».
Argelia Laya était une femme noire, enseignante, guérillera, militante féministe, mère célibataire, députée du Congrès, une jeune femme violée, conseillère municipale, une cimarrona [1] originaire de la région vénézuélienne de Barlovento, fondatrice d’un parti politique, articulatrice de mouvements féministes et de femmes.
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