• Il s’appelle Michel de Sainte-Preuve, les mulliez l’ont embauché, pour avoir la sainte preuve des bénéfices ! Mais il n’y a pas de miracles !

    Vaucluse. Pass sanitaire : le coup de gueule du directeur d’Auchan Avignon Nord-Le Pontet
    https://www.ledauphine.com/economie/2021/08/17/pass-sanitaire-le-coup-de-gueule-du-directeur-d-auchan-avignon-nord-le-p

    « La coupe est pleine ! » lâche Michel de Sainte-Preuve qui voit s’effriter, encore une fois, les marges de l’hypermarché Auchan du Pontet qu’il dirige. Et ce nouveau coup dur porte un nom : pass sanitaire.


    Michel de Sainte-Preuve, directeur de l’hypermarché Auchan Nord, vient d’écrire au préfet du Vaucluse pour dénoncer « le non-sens sanitaire » que représente à ses yeux l’application du pass sanitaire aux centres commerciaux de plus de 20 000 m². Archives photo Le DL/Christophe AGOSTINIS

    Selon nos informations, son établissement aurait perdu près d’un million d’euros de chiffre d’affaires la semaine dernière lors de la mise en place du pass dans la galerie marchande. La sanction a été immédiate : une baisse de fréquentation d’au moins 30 % par jour et une perte de bénéfice estimée à 200 000 €. Sans qu’aucune compensation ne soit promise aux géants de la distribution . . . . . .

    • Ben voyons : Auchan ne remplace pas une partie de ses CDD par des jeunes en contrat pro ?

      Pour faire des économies, Carrefour remplace une partie de ses CDD par des jeunes en contrat pro.
      https://urlz.fr/giz2

      Pour aider les jeunes largement impactés par un marché de l’emploi en crise, l’État subventionne les contrats de professionnalisation. Carrefour profite de l’occasion pour remplacer ses CDD et ainsi faire des économies.

      Ève (1) n’en revient toujours pas. Depuis sept mois, elle travaillait à la caisse d’un Carrefour du Nord de la France. Son CDD s’achève dans les jours qui viennent et on lui a promis qu’il serait renouvelé. Mais son manager lui propose un drôle de deal : une prolongation au même poste… en alternance. C’est ça ou rien. « Je n’ai pas plus d’explication à te donner, ça vient de la RH », lui assure son supérieur. La jeune femme refuse finalement le contrat pro moins bien payé qui lui est proposé et se retrouve au chômage.

      Dans une autre enseigne du groupe, en Île-de-France, Marie (1), la vingtaine, travaillait en réserve. Elle n’a pas été renouvelée. Victime d’un accident du travail après avoir porté une charge importante, elle est immobilisée plusieurs semaines, peu avant le renouvellement de son CDD. Sa direction a décidé de s’en séparer, sans ménagement. Aux quatre coins de la France, plusieurs salariés décrivent les mêmes méthodes. « Depuis novembre, tout est bon pour ne pas renouveler un CDD. Ceux qui ont moins de 29 ans se voient proposer un contrat pro. S’ils refusent, ils ne sont pas renouvelés. Les autres, sans trop d’ancienneté partent », décrit Martin (1) en CDI depuis un an et demi dans un Carrefour du Nord de la France.

      Depuis décembre 2020, le groupe Carrefour communique massivement sur sa dernière campagne de recrutement. Après une année de Covid-19, le groupe enregistre une croissance de son chiffre d’affaires « jamais vue en 20 ans » : 7,8% à l’échelle mondiale, 3,6% en France. C’est dans ce contexte qu’il ouvre son recrutement à 15 000 jeunes pour l’année 2021. Officiellement pour « soutenir la génération Covid », le géant de la grande distribution française entend pérenniser 7.000 postes en CDI et en créer 8.000 nouveaux en alternance. Chez les syndicats, cette annonce a fait plus que grincer des dents. À l’unisson, ils dénoncent une méthode « perverse qui détruit des CDD déjà en place » pour les remplacer par des jeunes en alternance ou des contrats-aidés. . . . . .