Une vague de « grande démission » touche les salariés américains selon une étude

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  • Filmer sa démission sur TikTok, une tendance devenue virale aux États-Unis - Edition du soir Ouest-France - 19/08/2021
    https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2021-08-19/filmer-sa-demission-sur-tiktok-une-tendance-devenue-virale-aux-etats-un

    En avril, 4 millions de personnes ont volontairement quitté leur emploi aux États-Unis. Soit 2,7 % des actifs américains, selon le Bureau of Labor Statistics, du Département du travail. Ce taux de démission serait le plus important depuis la création de ce bureau des statistiques sur le monde du travail en 1884, rapporte un article de l’Agence France-Presse publié par la RTBF.

    • Une vague de « grande démission » touche les salariés américains selon une étude
      https://www.rtbf.be/tendance/detail_une-vague-de-grande-demission-touche-les-salaries-americains-selon-une-e

      La "grande démission" touche les Etats-Unis, selon une étude de l’entreprise Gallup. Un taux de démissions élevé à cause d’un engagement plus faible des salariés au sein de leurs entreprises depuis la pandémie de Covid-19.
      Tristes et stressés par la pandémie, les employés craquent

      La pandémie marque de son empreinte le monde du travail et les employés du monde entier se désengagent de leurs tâches. D’après une étude de Gallup, société de services en gestion de management et de ressources humaines, le taux d’engagement des travailleurs dans le monde atteint 20%.

      "L’engagement des employés a diminué de 2 points de pourcentage entre 2019 et 2020. Ils ont déclaré être plus inquiets, stressés, en colère et tristes en 2020 qu’ils ne l’avaient été l’année précédente", note l’étude.

      Ce niveau de désengagement entraîne une forte hausse de démissions aux Etats-Unis en 2021. Moins concernés, intégrés à des équipes "peu engageantes", les salariés américains à avoir démissionné étaient 4 millions en avril 2021 selon le Bureau of Labor Statistics (2,7%).

      C’est le taux le plus élevé depuis le début du Bureau of Labor Statistics, selon plusieurs médias américains spécialisés dans le travail. A tel point que “beaucoup l’appellent ’la grande démission’”, écrit Gallup.
      Lieu de travail, lieu de tous les maux ?

      En 2020, le Covid-19 a attaqué la santé mentale des employés. Le télétravail augmente le temps passé au travail (49%), demande une nouvelle organisation et réduit la séparation entre vie professionnelle et personnelle.

      La hausse des démissions dans les différents secteurs n’est pas "une question de rôle ou de salaire. C’est un problème lié au lieu de travail", expliquent les experts.

      Ainsi les termes de travail hybride, de flexibilité gèlent les modes de fonctionnement du travail de demain.

      Si les projections de retour au bureau pouvaient enthousiasmer certains, le variant Delta compromet le retour des employés dans les locaux. Apple exige le télétravail auprès de ses employés jusqu’en octobre tandis qu’Amazon a annoncé le retour début 2022.
      Le managers face à leurs responsabilités

      Ces modes de fonctionnement impliquent d’adapter le management de façon pérenne. Un management de supervision et empathique afin que les salariés soient plus autonomes, qu’ils aient les moyens d’être confortablement installés. Il faut également individualiser les gestions de performances…

      Autant d’enjeux qui posent finalement la question du vrai défi de la crise sanitaire : le management n’est-il pas l’unité de moyen, le vrai levier de l’entreprise, du travail hybride ?