20.000 distribués à Lille par une union de commerçants

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  • « Bracelets sanitaires » : 20.000 distribués à Lille par une union de commerçants
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    Un dispositif de bracelets pour « fluidifier » les flux dans bars et restaurants une fois le contrôle du pass sanitaire réalisé a été mis en place à Lille, avec déjà 20.000 bracelets commandés, a-t-on appris vendredi auprès du Groupement des commerçants de la ville.

    La préfecture a fait part à l’AFP de son accord pour cette initiative, « qui doit faciliter, en particulier, l’identification des clients en terrasse et au bar et favoriser le respect de la réglementation, qui concourt à la prévention de l’épidémie » et est « donc bienvenue ». Une opération du même type, lancée en Gironde, a été suspendue jeudi afin d’en « clarifier les contours », a annoncé l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie du département (UMIH-33).

    À Lille, l’initiative émane du Groupement des commerçants de Lille, qui revendique 200 adhérents, et a déjà reçu commande de 20.000 bracelets, à « moins de 5 centimes à la pièce », selon sa présidente, Geneviève Dubuisson. Une quinzaine de bars et restaurants sont déjà parties prenantes, l’enjeu étant de faciliter les entrées et sorties des clients et de minimiser le personnel affecté aux contrôles.

    Le bracelet, « non transférable, numéroté et d’une couleur différente pour chaque jour », est au nom de l’établissement, et ne constitue « en aucun cas un sésame pour aller de bars en bars » a-t-elle précisé. Il est « accroché au poignet » des clients après présentation du passe sanitaire et porte deux QR codes renvoyant « à la carte du bar ou au site internet » de l’établissement et au site du Groupement.

    « En aucun cas les bracelets ne peuvent se substituer au contrôle du passe sanitaire dans chaque établissement », a souligné la préfecture, rappelant que « ce contrôle engage la responsabilité de chaque responsable d’établissement ». « Les forces de police et de gendarmerie contrôleront le passe sanitaire lui-même, ainsi que les identités », a-t-elle ajouté.

    En Gironde, la suspension de l’opération, décidée « en accord avec les autorités de Gironde », fait suite à des « polémiques », selon Laurent Tournier, président de l’UMIH-33. « Un de nos adhérents a fait l’objet de commentaires et avis négatifs émanant de personnes opposées à la vaccination, et notamment traité de collabo », mais sans autre controverse« , a rapporté Mme Dubuisson. »Nous ne sommes pas responsables de l’imposition du passe, nous cherchons seulement à faciliter la vie de nos adhérents", a-t-elle ajouté.