Arles, fin de partie

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  • Arles, fin de partie
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    Le 5 juillet dernier, la ville de Arles inaugurait la Tour Luma, « Complexe futuriste dédié à l’art, la culture et au design » conçu par l’architecte Frank Gehry à la demande de la collectionneuse et mécène Maja Hoffmann. Tout le gratin local était là autour de Renaud Muselier et Roseline Bachelot pour s’applaudir et se féliciter de l’érection de cette carcasse métallique de 56 mètres de hauteur. Pourtant, de nombreux habitants s’interrogent quant à cet énorme merdier qui trône désormais au cœur de la cité provencale. Nous publions ici une petite brochure qui se distribue dans les rues de la ville et tente de trouver un sens au dégout que provoque spontanément cette offensive esthétique.

    #merde_in_france

    • Autre exemple de #déchets encombrants : le « boulon » à Chagny (71)

      http://f6mig.canalblog.com/archives/2015/02/08/31486271.html

      Confronté au désaveu populaire, Octagon, surnommé ici « le boulon », a bien évidemment déchaîné les critiques locales : certains ont vu en lui une provocation à l’égard du démontage de l’industrie sidérurgique française toute proche, d’autres une trop grosse facture inutile en période de difficultés sociales, bon nombre une énorme tache à la symbolique absconse plantée au centre de la place publique. Même le prêtre officiant à CHAGNY à l’époque et qui a bien dû entendre présenter Octagon en long, en large et en travers, disait de lui : « Une réalisation qui ne fait naître aucun sentiment, sinon le rejet et la déception. »

      De guerre lasse le silence se faisant petit à petit autour d’elles, ces installations controversées ne finiront-elles pas par s’enorgueillir d’une légitimité artificielle sournoisement acquise ?

      Ce serait oublier que, si les critiques s’apaisent, elles ressortent périodiquement. Pour le moment la rouille n’étant pas encore parvenue à entamer sérieusement le boulon de CHAGNY, il n’y a pas à se poser la question du coût de son entretien, contrairement aux Colonnes de BUREN. Mais, lorsqu’Octagon décidera d’enfoncer ses 57 tonnes dans le sol de la place publique !? Même si, dans la « convention tripartite signée entre la municipalité, l’État et l’artiste, il est bien spécifié qu’aucun déplacement de la sculpture ni aucune modification de son environnement immédiat ne pourront être faits sans l’accord des parties prenantes » , l’avenir pourrait bien un jour jouer des tours de vis au boulon...