https://www.science.org

  • Les spécialistes des tremblements de terre ont détecté un signal inhabituel sur les stations de surveillance utilisées pour détecter l’activité sismique au cours du mois de septembre 2023
    dana hiliot - Framapiaf
    https://climatejustice.social/@danahilliot/113136186618660582

    Mais au-delà de l’étrangeté de cette merveille scientifique, cet événement souligne une vérité plus profonde et plus troublante : le changement climatique est en train de remodeler notre planète et nos méthodes scientifiques d’une manière que nous commençons à peine à comprendre.

    Il nous rappelle brutalement que nous naviguons en terrain inconnu. Il y a tout juste un an, l’idée qu’une seiche puisse persister pendant neuf jours aurait été considérée comme absurde. De même, il y a un siècle, l’idée que le réchauffement puisse déstabiliser les pentes de l’Arctique, entraînant des glissements de terrain massifs et des tsunamis presque chaque année, aurait été considérée comme farfelue. Pourtant, ces événements autrefois impensables sont en train de devenir notre nouvelle réalité.

    Au fur et à mesure que nous avançons dans cette nouvelle ère, nous pouvons nous attendre à assister à davantage de phénomènes qui défient notre compréhension antérieure, simplement parce que notre expérience n’englobe pas les conditions extrêmes que nous rencontrons aujourd’hui. Nous avons découvert une vague de neuf jours dont personne ne pouvait imaginer l’existence auparavant.

    Bizarre, nine-day seismic signal caused by epic landslide in Greenland
    https://arstechnica.com/science/2024/09/bizarre-nine-day-seismic-signal-caused-by-epic-landslide-in-greenland

    L’article dans Science
    https://www.science.org/doi/10.1126/science.adm9247

    • In this study, we demonstrate how this event started with a glacial thinning–induced rock-ice avalanche of 25 × 106 cubic meters plunging into Dickson Fjord, triggering a 200-meter-high tsunami. Simulations show that the tsunami stabilized into a 7-meter-high long-duration seiche with a frequency (11.45 millihertz) and slow amplitude decay that were nearly identical to the seismic signal. An oscillating, fjord-transverse single force with a maximum amplitude of 5 × 1011 newtons reproduced the seismic amplitudes and their radiation pattern relative to the fjord, demonstrating how a seiche directly caused the 9-day-long seismic signal. Our findings highlight how climate change is causing cascading, hazardous feedbacks between the cryosphere, hydrosphere, and lithosphere.

      A propos du mot seiche utilisé dans l’article en anglais et restitué par « seiche » dans la traduction en français : il s’agit de l’oscillation de l’eau concernant un bassin hydrique donné.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Seiche_(hydrodynamique)

  • Aux Etats-Unis, les décès de 1 300 nouveaux-nés directement imputables à un usage accru de pesticides
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/09/05/aux-etats-unis-la-disparition-des-chauves-souris-a-accru-l-usage-des-pestici


    Un pulvérisateur de pesticide sur un champ de maïs près de Belle Glade, au nord du parc national des Everglades. DAMON WINTER/NYT-REDUX-REA

    Une étude publiée jeudi dans « Science » estime que la mortalité infantile dans plusieurs comtés entre 2006 et 2017 a été causée par la surutilisation d’insecticides, employés pour compenser la raréfaction des chauve-souris.
    Par Stéphane Foucart

    La notion de « santé planétaire » – c’est-à-dire les liens étroits qui unissent la santé des écosystèmes à celle des sociétés humaines – est notoirement difficile à quantifier. Difficile, mais pas impossible. C’est le sens de travaux novateurs que la revue Science met à l’honneur de son édition de vendredi 6 septembre : l’économiste de l’environnement Eyal Franck (université de Chicago) y montre que l’effondrement des populations de chauves-souris insectivores américaines a été marqué par une baisse de production agricole et compensé par une augmentation considérable des usages d’#insecticides. Assez, en tout cas, pour que les conséquences en soient localement mesurables sur la mortalité infantile. https://www.science.org/doi/10.1126/science.adg0344?adobe_mc=MCMID%3D16003541573781823461974944205576538878%7CM

    Les estimations sont spectaculaires. Les pertes de revenus et de production pour les agriculteurs se montent à un total de près de 2,7 milliards de dollars (2,4 milliards d’euros) par an entre 2006 et 2017 dans 245 des comtés inclus dans l’étude. Quant à l’excès de mortalité des nouveau-nés directement imputable à la surutilisation de pesticides, il est estimé à environ 1 300 morts sur l’ensemble des comtés concernés, au cours de cette même période.

    Pour mener son analyse, M. Franck a tiré parti d’une redoutable épizootie, apparue en 2006 dans le nord-est des Etats-Unis, qui frappe les chiroptères. Provoqué par un champignon pathogène, le « syndrome du nez blanc » précipite des déclins abrupts chez ces animaux : dès que la maladie est détectée sur un territoire, leurs populations peuvent chuter de plus de 70 % en quelques mois. Après son apparition en 2006, explique l’économiste américain, « la maladie a continué à se propager de manière échelonnée, de sorte que chaque année, de plus en plus de comtés sont passés du statut “non affecté”, à celui d’“affecté” par la maladie ».

    Chute du revenu agricole

    Ainsi, le chercheur a pu comparer les données des zones touchées à celle des zones vierges du pathogène. « Un résultat important de l’analyse est que les deux types de comtés, affectés et non affectés, voient leurs résultats en matière d’utilisation d’insecticides et de mortalité infantile évoluer de manière parallèle dans les années précédant l’apparition de la maladie, explique M. Franck. Mais les données commencent à diverger dès lors que les chauves-souris commencent à mourir dans les comtés où la maladie s’installe. » En moyenne, les comtés touchés voient l’utilisation d’insecticides augmenter de 31 %, les agriculteurs compensant ainsi le service de prédation des parasites, offert par les chiroptères. Localement, le revenu agricole moyen par kilomètre carré chute pour sa part de 28,9 %. « Une telle baisse du revenu des exploitations rappelle que la “crise agricole” actuelle trouve en partie son origine dans la mauvaise gestion des écosystèmes et que les agriculteurs [et avant tout leurs employeurs de fait banques et agro-alimentaire] y sont pour quelque chose, commente le biologiste Kris Wyckhuys (Université du Queensland à Brisbane, Académie des sciences agricoles de Chine). En particulier en recourant à des intrants chimiques coûteux et à des biocides, pour contrer la perte progressive des fonctions de l’écosystème. »

    Un recours dont le prix se paie aussi en matière de santé publique. « L’usage des insecticides est l’une des pollutions agrochimiques associée à des conséquences sanitaires délétères (…), écrit M. Frank. Globalement, la présence d’insecticides dans les échantillons d’eau à travers les Etats-Unis, y compris loin des exploitations agricoles, est plus forte pendant la saison de production agricole d’avril à septembre, ce qui reflète une exposition potentielle aux insecticides en dehors des champs. »

    « Preuves concrètes et rigoureuses »

    Donnée très sensible à la pollution, la mortalité infantile « interne » (non causée par un accident ou un homicide) est fréquemment utilisée par les épidémiologistes comme indice de la contamination des milieux : en l’espèce, elle augmente de 8 % en moyenne dans les comtés d’où les chauves-souris ont presque disparu. Soit un total de plus de 1 300 nouveaux-nés morts en excès au cours de la période 2006-2017 sur les 245 comtés frappés par l’épizootie.

    « Cette recherche s’ajoute à un nombre croissant d’études d’inférence causale suggérant que la pollution environnementale en général, et les pesticides en particulier, ont des conséquences négatives sur les nouveau-nés », écrivent Ashley E. Larsen (université de Californie à Santa Barbara), Dennis Engist et Frederik Noack (université de Colombie-Britannique), dans un commentaire publié par Science.

    Pour établir le lien causal entre l’effondrement des chiroptères, la hausse des usages d’insecticides et l’élévation de la #mortalité_infantile, Eyal Franck a non seulement pris en compte de possibles facteurs de confusion (météorologie, etc.), mais il a aussi exploité les données utilisées grâce à des techniques statistiques permettant de contrôler virtuellement cette « expérience naturelle », comme on pourrait le faire au laboratoire.
    « Il s’agit d’une approche novatrice, dit le biologiste Francisco Sanchez-Bayo (université de Sydney), qui n’a pas participé à ces travaux. C’est une façon très élégante de démontrer le lien entre la perturbation des services écosystémiques, dans ce cas la prédation des parasites assurée par les chauves-souris, et des effets sanitaires, illustrés ici par la mortalité infantile. » M. Wyckhuys salue, de son côté, « un travail extraordinaire, fournissant des preuves concrètes et rigoureuses de l’impact négatif sur la santé humaine du déclin de la #biodiversité dans les exploitations agricoles ».

    L’étude de M. Frank ne s’attarde pas sur les raisons de la percée fulgurante en Amérique du Nord, à partir de 2006, du syndrome du nez blanc. L’état actuel de la connaissance indique que l’arrivée dans le Nouveau Monde d’un champignon pathogène, présent de longue date en Europe, mais auquel les #chauves-souris américaines n’avaient jamais été exposées, est la cause majeure de la maladie.
    Cependant, des chercheurs ont publié en 2013 des travaux suggérant que la massification des usages des insecticides néonicotinoïdes, à partir de 2004 en Amérique du Nord, pourrait avoir joué un rôle dans la propagation rapide et la virulence de la maladie. « Les #néonicotinoïdes pourraient avoir contribué à la propagation de ce champignon en affaiblissant le système immunitaire des chauves-souris », dit M. Sanchez-Bayo.

    De tels effets des néonicotinoïdes sur l’immunité ont été démontrés en laboratoire sur de nombreuses espèces animales. « Les chauves-souris consomment chaque jour d’énormes quantités d’insectes et sont donc certainement exposées à des quantités sublétales de “néonics” [non mortelles, mais affectant certaines fonctions biologiques] si elles prospectent leurs proies dans les zones agricoles », note-t-il. Un rapport de 2018 de la Canadian Wildlife Federation forme également cette hypothèse, qui compléterait l’enchaînement de causes et de conséquences mis en évidence par les travaux d’Eyal Frank, en un cercle vicieux presque parfait.
    Stéphane Foucart

    #pesticides

  • #selon_une_étude_récente, si tu manges suffisamment de Doritos, tu peux devenir invisible: Achieving optical transparency in live animals with absorbing molecules
    https://www.science.org/doi/10.1126/science.adm6869

    Overall, we report the counterintuitive observation that strongly absorbing molecules can achieve optical transparency in live animals. The Lorentz oscillator model, which underlies this unusual observation, predicts that molecules with low resonance frequencies (long absorption wavelengths), sharp absorption peaks, and rich delocalized electrons are more effective candidates at raising the refractive index of the aqueous medium than are conventional optical clearing agents. Our approach also presents opportunities for visualizing the structure, activity, and functions of deep-seated tissues and organs without the need for surgical removal or the replacement of overlying tissues with transparent windows. Some limitations remain for this method, including reduced but not eliminated scattering owing to the challenge of matching refractive indices in heterogeneous tissues and achievable penetration depth depending on the diffusion of absorbing molecules.

    Scientists use food dye found in Doritos to make see-through mice
    https://www.washingtonpost.com/science/2024/09/05/see-through-transparent-mice-food-dye

    Food dye transformed the skin of mice into a living window revealing blood vessels, muscle fibers and gut contractions, according to a new study.

  • Ce que des macaques touchés par un ouragan nous apprennent des supposées « lois de la nature »

    L’#agressivité, la #compétition seraient dans nos gènes, hérités de l’#évolution, dit-on, mais une étude sur des #macaques démontre que les supposées « #lois_de_la_nature » sont très malléables et que toutes les espèces peuvent changer de stratégie et de comportement. L’éthologue britannique Lauren Brent nous explique pourquoi.

    –-> dans cet article apparemment, on dit cela :
    "Leur société est devenue plus tolérante et coopérative, car c’était la meilleure façon de survivre dans ces circonstances." ... mais c’est réservé aux abonné·es... quelqu’un·e peut aider ?

    https://www.nouvelobs.com/idees/20240805.OBS92046/ce-que-des-macaques-touches-par-un-ouragan-nous-apprennent-des-supposees-

    #coopération #tolérance

    en somme : #Kropotkin avait raison, et pas #Darwin ?

  • Global producer responsibility for plastic pollution

    Brand names can be used to hold plastic companies accountable for their items found polluting the environment. We used data from a 5-year (2018–2022) worldwide (84 countries) program to identify brands found on plastic items in the environment through 1576 audit events. We found that 50% of items were unbranded, calling for mandated producer reporting. The top five brands globally were The #Coca-Cola Company (11%), #PepsiCo (5%), #Nestlé (3%), #Danone (3%), and #Altria (2%), accounting for 24% of the total branded count, and 56 companies accounted for more than 50%. There was a clear and strong log-log linear relationship production (%) = pollution (%) between companies’ annual production of plastic and their branded plastic pollution, with food and beverage companies being disproportionately large polluters. Phasing out single-use and short-lived plastic products by the largest polluters would greatly reduce global plastic pollution.

    https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.adj8275

    #responsabilité #plastique #multinationales

    via @freakonometrics

  • Le #débit des #rivières se transforme complètement dans tous les pays de l’hémisphère Nord

    Le réchauffement climatique n’a pas seulement des conséquences sur les températures, les précipitations et la fonte des glaciers. Il modifie également le débit des rivières, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Science. La différence de débit entre l’#hiver et le #printemps est de moins en moins grande, ce qui risque d’affecter tout l’écosystème.

    Une équipe d’hydrologues anglais a analysé le débit des rivières dans environ 10 000 stations réparties sur l’ensemble du monde au cours des 35 dernières années (https://www.science.org/doi/10.1126/science.adi9501). Ils ont découvert que toutes les régions de l’#hémisphère_Nord étaient concernées par un changement au #niveau_du_débit des #fleuves et rivières. Les débits affichent en effet une tendance à la baisse au printemps et une tendance à la hausse l’hiver, une situation complètement inversée par rapport au cycle naturel sur :

    - 40 % des stations d’Amérique du Nord ;
    – 32 % des stations de Sibérie du Sud ;
    – 19 % des stations du nord de l’Europe.

    Ces mesures prennent en compte les débits naturels, et ont exclu les débits modifiés par des barrages ou autres aménagements qui fausseraient les résultats. L’hémisphère Sud semble bien moins touché par ces changements de débits, à l’exception du sud-est du Brésil qui affiche des extrêmes encore plus marqués entre l’hiver et le printemps.

    En cause, la fonte précoce des neige et la croissance en avance des végétaux

    D’où vient cette évolution étonnante dans l’hémisphère Nord ? Principalement de la #fonte_des_glaces en #Arctique, précisent les chercheurs, et de la #fonte_des_neiges plus précoce en fin d’hiver, qui augmentent les débits l’hiver. Le décalage de la saison de croissance des plantes joue aussi un rôle : la hausse des #températures permet aux plantes de pousser plus tôt dans la saison et d’absorber plus de précipitations, ce qui contribue à la réduction du débit des rivières. C’est donc la variation naturelle des rivières au cours des #saisons qui est chamboulée. Les conséquences sur la biodiversité qui dépend de ces rivières n’ont pas encore été évaluées et cela fera l’objet d’études futures.

    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-debit-rivieres-transforme-completement-tou
    #climat #changement_climatique #chiffres #statistiques

  • Disruption of an ant-plant mutualism shapes interactions between lions and their primary prey | Science
    Titre de l’article de Pour la Science n° 557, mars 2024 : Comment des fourmis ont mis les lions au régime
    https://www.science.org/doi/10.1126/science.adg1464
    https://www.science.org/cms/asset/f3da6b52-297b-473a-86eb-ebf36c8a43b9/science.adg1464-keyimage.gif

    Editor’s summary
    Human global activities have led to the movement of species from their origins to distant sites across the world. The influence of these displaced species on the existing ecology of their new location can vary from damaging to positive, and many of their impacts may be much more subtle than one might predict. For example, the big-headed ant, originally described in Mauritius, has spread throughout much of the subtropical and tropical world. Kamaru et al. characterized how its presence at the Ol Pejeta Conservancy in Kenya disrupted a mutualism between native ants and acacia trees that led to increased herbivory by elephants and ultimately a shift in lion prey species from zebra to buffalo (see the Perspective by Gaynor).

    Abstract
    Mutualisms often define ecosystems, but they are susceptible to human activities. Combining experiments, animal tracking, and mortality investigations, we show that the invasive big-headed ant (Pheidole megacephala) makes lions (Panthera leo) less effective at killing their primary prey, plains zebra (Equus quagga). Big-headed ants disrupted the mutualism between native ants (Crematogaster spp.) and the dominant whistling-thorn tree (Vachellia drepanolobium), rendering trees vulnerable to elephant (Loxodonta africana) browsing and resulting in landscapes with higher visibility. Although zebra kills were significantly less likely to occur in higher-visibility, invaded areas, lion numbers did not decline since the onset of the invasion, likely because of prey-switching to African buffalo (Syncerus caffer). We show that by controlling biophysical structure across landscapes, a tiny invader reconfigured predator-prey dynamics among iconic species.

  • Yes, your pet might eat your corpse. That’s a problem for investigators
    https://www.science.org/content/article/yes-your-pet-might-eat-your-corpse-s-problem-investigators

    Researchers think hunger is usually the main motivation, though some pets may not wait until their tummy starts to grumble. “Everyone wants to think it’d be a while,” Rando says. But animals might become worried about their unresponsive special person—especially if the death is violent or sudden—and lick their owner’s face seeking comfort. That licking can quickly turn into feeding.

    Nearly everything that’s known about pet scavenging tends to come from individual case reports, however. Little research has been done quantifying how scavenging occurs or comparing damage across scenes.

    So anthropologists at the University of Bern collected dozens of published reports on corpse scrounging by cats, dogs, and even a hamster, which made a nest with pieces of its owner’s facial skin. (At this point, you probably know what you’re getting into if you click these links, but don’t say we didn’t warn you.)

  • The new world #atlas of artificial night sky brightness

    Artificial lights raise night sky luminance, creating the most visible effect of light pollution—artificial skyglow. Despite the increasing interest among scientists in fields such as ecology, astronomy, health care, and land-use planning, light pollution lacks a current quantification of its magnitude on a global scale. To overcome this, we present the world atlas of artificial sky luminance, computed with our light pollution propagation software using new high-resolution satellite data and new precision sky brightness measurements. This atlas shows that more than 80% of the world and more than 99% of the U.S. and European populations live under light-polluted skies. The Milky Way is hidden from more than one-third of humanity, including 60% of Europeans and nearly 80% of North Americans. Moreover, 23% of the world’s land surfaces between 75°N and 60°S, 88% of Europe, and almost half of the United States experience light-polluted nights.

    https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.1600377

    #pollution_lumineuse #nuit #nuits #pollution #monde #cartographie #visualisation

    ping @visionscarto

  • If earthworms were a country, they’d be the world’s fourth largest producer of grain | Science | AAAS
    https://www.science.org/content/article/if-earthworms-were-country-they-d-be-world-s-fourth-largest-producer-grain

    Earthworms do many things to make soil more fertile. By feeding on dead plant matter, they release nutrients much faster than soil microbes would by themselves. They also improve the physical structure of soil. As worms digest plant matter, they excrete tiny, stable clumps of particles. Together with the earthworm burrows, these aggregates make soil more porous. This allows rainwater to soak in and enables roots to grow more easily.

    #sols #vers_de_terre #grains

  • The overlooked contribution of trees outside forests to tree cover and woody biomass across Europe | Science Advances
    https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.adh4097
    https://www.science.org/cms/asset/b0d0325a-98e5-4748-aeb5-9d8ac8a82592/keyimage.gif

    Trees are an integral part in European landscapes, but only forest resources are systematically assessed by national inventories. The contribution of urban and agricultural trees to national-level carbon stocks remains largely unknown. Here we produced canopy cover, height and above-ground biomass maps from 3-meter resolution nanosatellite imagery across Europe. Our biomass estimates have a systematic bias of 7.6% (overestimation; R = 0.98) compared to national inventories of 30 countries, and our dataset is sufficiently highly resolved spatially to support the inclusion of tree biomass outside forests, which we quantify to 0.8 petagrams. Although this represents only 2% of the total tree biomass, large variations between countries are found (10% for UK) and trees in urban areas contribute substantially to national carbon stocks (8% for the Netherlands). The agreement with national inventory data, the scalability, and spatial details across landscapes, including trees outside forests, make our approach attractive for operational implementation to support national carbon stock inventory schemes.

    #arbres

  • Un article de « Science » annonce que six des neuf limites de la biosphère sont dépassées
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1885

    Dans cet article paru le 13 septembre 2023, la revue Science met à jour l’étude de 2012 sur les limites de la biosphère (voir ici). Cette fois, d’après l’article, six des neuf limites de la biosphère sont franchies, et deux sont proches de l’être. La Terre n’est plus une zone de sécurité pour l’humanité, préviennent les scientifiques. Source : DOI : 10.1126/sciadv.adh2458 Lire aussi : – Un monde fini – Les scientifiques le disent : la dénatalité ou la mort #Service_compris

    https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.adh2458

  • Comment les #arbres influencent-ils la formation des #nuages
    https://sciencepost.fr/comment-les-arbres-influencent-ils-la-formation-des-nuages

    Dans le cadre du projet international CLOUD, des chercheurs ont identifié les #sesquiterpènes, des hydrocarbures gazeux libérés par les plantes, comme étant un facteur majeur dans la formation des nuages. Cette découverte pourrait réduire les incertitudes des modèles climatiques et aider à faire des prévisions plus précises.

    Source :
    Role of sesquiterpenes in biogenic new particle formation | Science Advances
    https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.adi5297

    #climat

  • La limite planétaire du cycle de l’eau à son tour dépassée
    https://reporterre.net/La-limite-planetaire-du-cycle-de-l-eau-a-son-tour-depassee-29500

    Lacs asséchés, nappes phréatiques vidées... Une nouvelle limite planétaire (sur neuf) est totalement dépassée : le cycle de l’eau douce. Celui-ci a été divisé en deux entités distinctes : « l’eau verte », celle qui est absorbée par les sols et les plantes, et « l’eau bleue », celle qui coule dans les cours d’eau, les lacs et les nappes phréatiques. L’an dernier, le dépassement de la première avait été annoncé. C’est au tour de la seconde d’être considérée comme perturbée au-delà de la limite acceptable, comme le prouve une étude sur le dépassement des limites planétaires publiée le 13 septembre dans la revue Science advance.

    #eau

  • Germany’s radioactive boars are a bristly reminder of nuclear fallout | Science | AAAS
    https://www.science.org/content/article/germany-s-radioactive-boars-are-bristly-reminder-nuclear-fallout

    What has tusks, bristly hair, and is contaminated with dangerous levels of radiation? Visit Germany’s Bavarian mountain towns and you just may find out. The wild boars (Sus scrofa) that snuffle through the region’s forests are so radioactive that the country has ruled them unsafe to eat—but why these animals are so contaminated has proved a puzzle. In a new study out today in Environmental Science & Technology, scientists report that at least some of the radioactive elements in their bodies are the result of fallout from atomic bombs that detonated in our atmosphere more than 60 years ago.

    […]

    Consumption of wild boar meat, which was long considered a delicacy in the region, has noticeably decreased in recent decades, Steinhauser says. There are ecological impacts, too, he adds. If no one wants to eat boar meat, hunters could be deterred from thinning their numbers, raising the possibility that populations could grow unmanageably large. This would threaten Bavarian forests, Steinhauser says, as too many boars can cause a lot of damage to forest vegetation and nearby farms.

  • ’Worthless’ forest carbon offsets risk exacerbating climate change
    https://phys.org/news/2023-08-worthless-forest-carbon-offsets-exacerbating.html

    In early 2023, the Guardian published an article suggesting that more than 90% of rainforest carbon offsets are worthless. […]. Verra, the largest certifier of these offset credits, said the claims were “absolutely incorrect” […].

    The claims in the Guardian article rested heavily on analysis which had been published as a preprint (before peer review). Now the research has been fully peer-reviewed and is published in the journal Science. It shows unequivocally that many projects which have sold what are known as REDD+ (reducing emissions from #deforestation and degradation) credits have failed to reduce deforestation.

    Source :
    Action needed to make carbon offsets from forest conservation work for climate change mitigation | Science
    https://www.science.org/doi/10.1126/science.ade3535

    #carbone

  • Politicians, scientists spar over alleged NIH cover-up using #COVID-19_origin paper
    https://www.science.org/content/article/politicians-scientists-spar-over-alleged-nih-cover-up-using-covid-19-origin

    Two scientists who are co-authors of a 3-year-old article on the origin of the COVID-19 pandemic faced down Republican lawmakers today in what might be the most in-depth discussion ever of a scientific paper in the halls of the U.S. Congress. At a House subcommittee hearing, the Republicans asserted that top officials at the U.S. National Institutes of Health (NIH) prompted the researchers to write the paper to try and “kill” the theory that SARS-CoV-2 leaked from a laboratory in Wuhan, China.

    [...]

    The paper, titled “The Proximal Origin of SARS-CoV-2”, was published in Nature Medicine on 17 March 2020 and argued that SARS-CoV-2 had most likely evolved naturally, rather than being engineered by scientists. It has become central to the assertions of many lab-leak proponents that NIH funded risky coronavirus experiments, which, in turn, led to the pandemic. In this scenario, high-ranking agency officials, such as Anthony Fauci, then the director of the National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID), and Francis Collins, NIH’s director, tried to suppress any scientific discussion that could expose this.

    [...]

    The hearing held by the House Select Subcommittee on the Coronavirus Pandemic focused largely on how the two scientist witnesses over a short period of time went from thinking the virus appeared to be lab-made to ruling out that hypothesis. “We’re examining whether government officials, regardless of who they are, unfairly, perhaps biasedly, tipped the scales toward a preferred origin theory,” said subcommittee chair Representative Brad Wenstrup (R-OH) at the start of the hearing.

    Andersen and Garry spent much of their time explaining the scientific process to the committee. “I think it’s important that we take a step back and focus on what’s possible versus what is probable,” said Andersen, who decried that he and his co-authors were “pawns in a political game” staged by the subcommittee. “We concluded that the virus very likely emerged as the result of a zoonosis, that is, a spillover from an animal host. This remains the only scientifically supported theory for how the virus emerged. If convincing new evidence were to be discovered, suggesting otherwise, we would, of course, revise our conclusions. This is science.”

  • ‘Ridiculous,’ says Chinese scientist accused of being pandemic’s patient zero
    https://www.science.org/content/article/ridiculous-says-chinese-scientist-accused-being-pandemic-s-patient-zero

    A scientist at China’s Wuhan Institute of Virology (WIV) who has recently faced media allegations that he was the first person with COVID-19 and his research on coronaviruses sparked the pandemic strongly denies that he was ill in late 2019 or that his work had any link to the emergence of SARS-CoV-2. Moreover, a newly released U.S. report of declassified information on COVID-19’s origin, from the Office of the Director of National Intelligence (ODNI), fails to name him or substantiate that any WIV scientists had the initial cases of COVID-19.

    “The recent news about so-called ‘patient zero’ in WIV are absolutely rumors and ridiculous,” Ben Hu emailed Science in his first public response to the charges, which have been attributed to anonymous former and current U.S. Department of State officials. A WIV colleague who has also been named as one of the first COVID-19 cases denies the accusation as well.

    [...] Public’s account came just before the 18 June deadline for a law enacted on 20 March that required ODNI to declassify documents about the origin of COVID-19 within 90 days. The law specifically asked for the names and other details of any sick WIV researchers before the Wuhan outbreak surfaced. The deadline passed without any response from ODNI but today it released its declassified information, hours after an initial version of this story was published. ODNI’s report does not substantiate Public or WSJ’s accounts in any major way. It says that some at WIV were ill in fall of 2019 with “symptoms consistent with but not diagnostic of COVID-19.” But it doesn’t identify the 3 scientists and it further states, “We have no indications that any of these researchers were hospitalized because of the symptoms consistent with COVID-19.”

    [...] Yet ODNI continues to assert the evidence that SARS-CoV-2 was modified by researchers is weak, challenging the many lab leak theories in which WIV scientists allegedly manipulated a precursor coronvirus to make it more dangerous. ODNI states “Almost all IC agencies assess that SARS-CoV-2 was not genetically engineered. Most agencies assess that SARS-CoV-2 was not laboratory-adapted; some are unable to make a determination. All IC agencies assess that SARS-CoV-2 was not developed as a biological weapon.”

    [...] As for Hu, he categorically denies having anything to do with the origin of SARS-CoV-2. “I did not get sick in autumn 2019, and did not have COVID-19-like symptoms at that time,” Hu wrote. “My colleagues and I tested for SARS-CoV-2 antibody in early March 2020 and we were all negative.”

    Yu emailed Science that the charges are “fake news” and similarly insisted there was no basis for the allegations. “In autumn 2019, I was neither sick nor had any symptoms related to COVID-19,” Yu wrote. Zhu did not reply to email requests for comment.

    Hu is an appealing suspect for lab-leak proponents because he was a lead author on a 2017 paper in PLOS Pathogens describing an experiment that created chimeric viruses by combining genes for surface proteins from bat coronaviruses that would not grow in cultures with the genome of one that did. This paper has received intense scrutiny because it was partially funded by the U.S. National Institutes of Health (NIH) and, lab-leak proponents insist, led to a gain of function in the cultured virus. NIH officials have strongly denied this and noted that the chimeric viruses created were not closely related to SARS-CoV-2. Hu says he never worked with live viruses in that experiment or any others done in Shi’s lab. “My work in the lab was mainly genome characterization and evolutionary analysis of viruses,” Hu wrote.

    Yu, who was not a co-author of the PLOS Pathogens study, also denied being involved with live virus experiments. “I like bioinformatics and I mainly engage in gene sequencing and data analysis in the laboratory,” she wrote.

    [...] The bill that led to the law to declassify ODNI documents was crafted by Senator Josh Hawley (R–MO), who in 2020 introduced a different bill, the Justice for Victims of Coronavirus Act, that would allow Americans to sue the Chinese government, which he asserted was guilty of “waging a global propaganda offensive to deflect attention away from its mishandling of the COVID-19 outbreak and create unfounded accounts of the origins of the virus.” That bill died without getting to a full vote in the Democrat-controlled Senate, but Republicans in the House of Representatives continue to hold hearings focused on the lab-leak theory and whether NIH helped fund research that led to COVID-19.

    • Report on Potential Links Between the Wuhan Institute of Virology and the Origins of COVID-19 (ODNI, June 2023)
      https://www.dni.gov/files/ODNI/documents/assessments/Report-on-Potential-Links-Between-the-Wuhan-Institute-of-Virology-and-the-Origi

      Several WIV researchers were ill in Fall 2019 with symptoms; some of their symptoms were consistent with but not diagnostic of COVID-19. The IC continues to assess that this information neither supports nor refutes either hypothesis of the pandemic’s origins because the researchers’ symptoms could have been caused by a number of diseases and some of the symptoms were not consistent with COVID-19. Consistent with standard practices, those researchers likely completed annual health exams as part of their duties in a highcontainment biosafety laboratory. The IC assesses that the WIV maintains blood samples and health records of all of their laboratory personnel—which are standard procedures in highcontainment laboratories.

      • We have no indications that any of these researchers were hospitalized because of the symptoms consistent with COVID-19. One researcher may have been hospitalized in this timeframe for treatment of a non-respiratory medical condition.

      • China’s National Security Commission investigated the WIV in early 2020 and took blood samples from WIV researchers. According to the World Health Organization’s March 2021 public report, WIV officials including Shi Zhengli—who leads the WIV laboratory group that conducts coronavirus research—stated lab employee samples all tested negative for SARS-CoV-2 antibodies.

      While several WIV researchers fell mildly ill in Fall 2019, they experienced a range of symptoms consistent with colds or allergies with accompanying symptoms typically not associated with COVID-19, and some of them were confirmed to have been sick with other illnesses unrelated to COVID-19. While some of these researchers had historically conducted research into animal respiratory viruses, we are unable to confirm if any of them handled live viruses in the work they performed prior to falling ill.

    • Les fuites dans la presse ayant précédé la divulgation du rapport du renseignement US (qui contredit le contenu des fuites) sont sûrement/peut-être une manoeuvre visant à jeter le doute sur le rapport, de la part d’anciens haut placés trumpistes.

      And, of course, the new ODNI report blows up the entire “sick lab workers” story — a story that has been in circulation since national security reporter (and former Iraq WMD rumormonger) Michael Gordon put it in the WSJ in May 2021. It’s worth noting here that the sources of that story almost certainly included David Asher, a former Bush and Trump State Department official and longtime hawk on Iran, North Korea, and China; he was identified as such by Sharri Markson, a Murdoch apparatchik from Australia who pushed the lab-leak theory in a book. It seems likely that Asher was also the source of the now-discredited Taibbi/Shellengberger/Gutentag story [du 13 juin 2023 dans Public]. If so, I have to wonder if he (or whoever talked to them) did so because he knew the latest version of “sick workers” story was about to be discredited by the rest of the intelligence community, and was hoping to get it out there anyway. If that was the plan, I guess it worked.

      https://theracket.news/p/spies-just-killed-the-lab-leak-theory

  • Pr. Logos : mise au point sur le Sars-Cov-2 - Framapiaf
    https://framapiaf.org/@Pr_Logos@piaille.fr/110323589630363362

    1/ Fauci (qui n’est pas complètement marteau) revient sur les aspects de SARS-CoV-2 qui ont conduit à des erreurs d’appréciation majeure. Il y a des conneries sur le masque dans l’interview mais c’est intéressant.

    • 2/ Première point. SARS-CoV-2 se transmet de manière asymptomatique (sans toux) parce que le lieu de première réplication virale est dans les voies respiratoires hautes, la transmission étant par inhalation de virus en aérosol.

      3/ Note sur ce premier point. Les tocards obscurantistes du ministère de la santé français ne reconnaissent toujours pas ce fait scientifique, après trois ans, ni ses conséquences.

      200 000 morts surnuméraires par obscurantisme.

      4/ Second point lié au premier. La transmission de SARS-CoV-2 se fait par inhalation d’aérosol, à la fois à courte distance mais aussi à longue distance, par stockage du virus comme une fumée de cigarette.

      5/ Note sur ce second point. Les tocards obscurantistes du ministère de la santé français ne reconnaissent toujours pas ce fait scientifique, après trois ans, ni ses conséquences. Ils en sont au lavage des mains et à Pitet.

      6/ Troisième point. Le virus se répliquant dans les voies respiratoires hautes (le nez, la gorge) mais produisant des pathologies en voies basses (poumons), le vaccin n’a pas été optimisé pour stopper la transmission.

      7/ Quatrième point. Ne pas avoir anticipé que les virus mutent, la pression de sélection se faisant sur la transmission (donc sur la réplication en voies respiratoires hautes) et avoir cru au mythe de l’immunité de groupe est DINGO.

      8/ En France, encore aujourd’hui, une ministre parlait « d’immunité globale », un concept qui n’existe même pas. Même l’Académie des sciences a écrit des conneries sur le blocage de la transmission par les vaccins optimisés en voies basses.

      9/ La France c’est ce beau pays où le ministre de la santé qualifie SA PROPRE DECISION de complotiste, lorsque l’opposition se montre aussi obscurantiste que lui.

      10/ Il est appréciable que Fauci tire un bilan (à peu près) sérieux des erreurs commises faute de prendre connaissance de la littérature scientifique.

      https://stockage.framapiaf.org/framapiaf/cache/media_attachments/files/110/323/661/212/975/643/original/a9be1dd55574cc68.mp4

      11/ En France, rigoureusement rien n’a été fait pour prévenir de nouvelles pandémies qui auraient ces propriétés :
      – transmission asymptomatique par voie d’aérosol
      – capacité de mutation liée aux multiples cellules épithéliales infectables
      https://stockage.framapiaf.org/framapiaf/cache/media_attachments/files/110/323/677/564/345/601/original/cde652d20800dce3.mp4

      12/ L’impossibilité de reconnaitre les erreurs (erreurs liées au mépris des scientifiques et au fétichisme de McKinsey) qui ont conduit aux 200 000 morts surnuméraires conduit à l’impréparation des pandémies à venir.

      13/ Cinquième point. L’existence de séquelles de long terme, d’importance très diverses selon les personnes infectées : les Covid Longs, qui vont de quelques pertes de fonctions cognitives à des vies sacagées.

      14/ En France, spécifiquement, les tocards qui peuplent les Comités Théodule de l’Etat (et une partie des journalistes) NIENT l’existence même de ces séquelles, malgré l’abondance des preuves scientifiques et l’ampleur du problème.

      15/ On le voit, l’obsession « Raoult » et la rhétorique « vax/anti-vax »’ masquent des ratages très profonds qui sont totalement occultés de l’espace public en France, ce qui creuse les dégâts faits à la santé publique.

      16/ Et je dis ça en ayant produit un thread sur Raoult, mandarin sans intégrité et tocard complet lancé par le torchon Le P*int, des semaines avant ceux qui en sont encore H24 dans l’obsession sur ce type.

      17/ J’en profite pour mettre un lien vers ce papier, qui prouve que les scientifiques se soucient aussi d’étudier les cas, rares mais existants, de myocardites induites par la vaccination.
      https://www.science.org/doi/10.1126/sciimmunol.adh3455

      18/ Je trouve la classe politicienne désolante, tous bords confondus (j’insiste), dans son incapacité à penser les politiques de santé publique et à faire un bilan sérieux de la politique désastreuse et obscurantiste menée pendant 3 ans.

      19/ Un très bon édito (si, si, c’est possible) du Monde sur le chantier de la santé publique.
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/05/06/covid-19-un-immense-chantier-de-sante-publique_6172311_3232.html
      Covid-19 : un immense chantier de santé publique
      Le Monde

      20/ J’apprécie tout particulièrement dans l’Edito que ceci soit mis au clair.

    • « Elle est pas belle la vie » (Bordaaayl de merdre)

      https://www.youtube.com/watch?v=kgvUY1CrVuo


      https://twitter.com/chbeziers/status/1655256408202379267

      Le 8 mai 2020, la pandémie nous obligeait à rendre le port du masque obligatoire partout et pour tous dans l’établissement. 3 ans plus tardnous levons cette obligation 😷
      Pour fêter cet événement, nos équipes sont heureuses de pouvoir l’enlever.

      #infections_nosocomiales