Et bien... Je dois dire que depuis que j’évolue professionnellement dans les milieux dits culturels et artistiques (positions non artistiques ouf), j’en suis revenue à une forme de sobriété militante comme dans ma jeunesse, mais en version moins bourrine que quand j’admirais Rollins et Mckaye.
Je considère toujours que mon désintérêt pour l’ivresse et les états modifiés de conscience m’ont sauvé la vie face aux vissicitudes et claques de mon parcours perso. J’avoue que j’apprécie les bières de qualité, en petite quantité, puisque j’ai fini par réaliser qu’on pouvait boire de l’alcool sans s’enivrer.
Mais progressivement depuis le début du covid-19 et les difficultés engendrées par la pandémie, j’ai décidé de tout virer, parce que j’ai constaté qu’avec la réduction de ma vie sociale, je n’avais même pas envie de ces petites bières fraîches.
Je rejoins tout ce que vous avez évoqué au dessus sur la culture de l’alcoolisation, les difficultés de trouver de bonnes boissons n-a non sucrées jusqu’à l’écoeurement et la non disponibilité des bières sans alcool agréables, dans les bars.
Il m’est arrivé de faire remarquer qu’il y avait une législation cadrant la consommation d’alcool au travail et que ça s’appliquait à tous les secteurs ce qui m’a fait entrer dans la catégorie rabat-joie à vie. Je hais la culture des vernissages et de la socialisation alcoolisées obligatoire dans le monde culturel (comme je haïssais le litron et la coke sous le bureau dans la presse).
Mais c’est la question de l’impact de l’alcool sur les enfants qui est le cœur de ma préoccupation, même si encore une fois je n’ai eu aucune pratique de l’ivresse avancée dans ma vie et peu de goût pour l’ivresse même légère. Les amis et connaissances néanmoins parents qui s’écroulent devant leurs enfants comme si ça ne les affectait pas, je ne peux plus du tout être témoin silencieux et ne souhaite pas non plus faire témoin gênant. Donc, je m’isole ou disparaît tôt.
Le reportage d’Arte c’est la version ++ mais avant ça il y a beaucoup de conséquences psychologiques négatives sur les enfants, pas besoin d’être un grand clerc pour le voir...