• Un sous-marin américain a heurté un objet non identifié en mer de Chine
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/10/07/un-sous-marin-americain-a-heurte-un-objet-non-identifie-en-mer-de-chine_6097

    L’incident s’est produit samedi 2 octobre, dans une zone revendiquée par la Chine. Le « Connecticut », à propulsion nucléaire, participait à un exercice naval international.

    Un sous-marin nucléaire américain a heurté un objet non identifié alors qu’il patrouillait le week-end des 2 et 3 octobre en mer de Chine méridionale, selon des informations de l’US Navy et de source indépendante, révélées jeudi 7 octobre. La région est largement revendiquée par la Chine.

    « Le Connecticut_ a heurté un objet dans l’après-midi du 2 octobre alors qu’il naviguait en immersion dans les eaux internationales de la région indo-pacifique_ », a annoncé l’US Navy dans un communiqué. « Il n’y a pas de blessure mortelle », précise le communiqué, laissant entendre que des marins ont pu être blessés légèrement.

    Le Connecticut, qui est un sous-marin à propulsion nucléaire de la classe Seawolf, a été endommagé mais reste en état de fonctionnement, a ajouté l’US Navy.

    Selon le Naval Institute, un centre de réflexion proche de l’US Navy, le Connecticut participait à un exercice naval international en mer de Chine méridionale lors de l’incident.

    La liberté de navigation en jeu
    La Chine revendique presque la totalité de la mer de Chine méridionale et a construit des avant-postes militaires sur des petites îles et des atolls dans la région.

    Les Etats-Unis et leurs alliés patrouillent régulièrement dans les eaux internationales de la région pour faire valoir leurs droits à la liberté de navigation, au grand déplaisir de la Chine.

    #FoN #Freedom_of_Navigation

    • Accident rare d’un sous-marin américain en mer de Chine du Sud
      https://www.lemonde.fr/international/article/2021/10/09/accident-rare-d-un-sous-marin-americain-en-mer-de-chine-du-sud_6097750_3210.


      Le sous-marin d’attaque rapide de classe Seawolf USS Connecticut quitte le chantier naval de Puget Sound pour des essais en mer, en décembre 2016.
      THIEP VAN NGUYEN II / AP

      La Chine a fait part de sa préoccupation après que la marine américaine a révélé une collision en plongée.

      Un objet inconnu, heurté en immersion, a endommagé le sous-marin nucléaire d’attaque USS Connecticut et blessé onze membres de son équipage, a révélé l’US Navy, jeudi 7 octobre. L’accident s’est produit le 2 octobre « dans les eaux internationales de la région Indo-Pacifique », selon elle, en mer de Chine du Sud, a précisé la presse. L’événement tombe mal pour la flotte américaine, en pleine période de fortes tensions militaires avec la Chine autour de Taïwan et dans le contexte du pacte Aukus – la livraison prévue de submersibles à propulsion nucléaire à l’Australie.

      L’USS Connecticut, navire de la classe Seawolf, en service depuis vingt-quatre ans, est un des plus performants et furtifs au monde. Il venait de participer à des exercices alliés avec le Japon et le Royaume-Uni. « Le sous-marin reste sûr et stable. La centrale nucléaire de propulsion et les espaces du sous-marin n’ont pas été affectés et demeurent pleinement opérationnels », a communiqué le commandement américain de la flotte du Pacifique. Le navire a rejoint l’île de Guam pour réparations.

      Aucune blessure vitale n’est déplorée, mais le nombre des blessés témoigne d’un choc important, estiment les spécialistes. Dans l’attente d’informations supplémentaires, tout reste possible pour l’expliquer : conteneur ou déchet, autre sous-marin ou drone sous-marin, forage clandestin, rocher. Dans le Pacifique, le dernier accident grave en plongée vécu par la sous-marinade américaine date de 2005, quand l’USS San-Francisco a cogné par l’avant un mont immergé, faisant un mort et une vingtaine de blessés.

      « Loup combattant »
      L’accident a de l’importance, car naviguer dans cette région riche en ressources naturelles est devenu une affaire stratégique, à mesure que Pékin sanctuarise ses approches et assoit sa puissance militaire sur des îlots disputés par de nombreux Etats riverains. « La Chine est gravement préoccupée » par cette collision, a d’ailleurs déclaré le porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois, Zhao Lijian, jeudi, en demandant des explications sur les circonstances de l’accident.

      La mer de Chine s’encombre dangereusement, attirant toujours plus de navires de guerre de l’Indo-Pacifique, d’Occident et de Russie. Il s’agit là de défendre la liberté de navigation que conteste la Chine, mais aussi de mener des exercices avec des partenaires locaux, ou de conduire des missions de renseignement. Des sous-marins, nombreux, se croisent désormais dans la zone. « Si la Chine, la Russie ou tout autre pays sont en train d’adopter des tactiques sous-marines conflictuelles de type “loup combattant”, à l’image de l’attitude non professionnelle de la Chine dans les airs et sur la mer, ce devrait être un rappel à l’ordre pour tout le monde », écrit Craig Hooper, dans le magazine américain Forbes.

    • Le sous-marin américain endommagé en mer de Chine avait heurté un relief - Le Parisien
      https://www.leparisien.fr/faits-divers/le-sous-marin-americain-endommage-en-mer-de-chine-avait-heurte-un-relief-

      Endommagé par un objet non identifié début octobre en mer de Chine, le sous-marin nucléaire américain avait en fait heurté un relief sous-marin, selon les premiers résultats de l’enquête. L’USS Connecticut a « percuté un mont sous-marin qui n’était pas signalé sur les cartes alors qu’il opérait dans les eaux internationales dans la région indo-pacifique », a indiqué une porte-parole de l’US Navy, la capitaine de frégate Hayley Sims, dans un communiqué.

      Les résultats de l’enquête sur l’incident ont été remis au commandant de la 7e Flotte, le vice-amiral Karl Thomas, qui doit maintenant décider si des sanctions doivent être prises, a précisé la porte-parole.

      Ce submersible à propulsion nucléaire de la classe Seawolf avait heurté un objet d’abord non identifié dans l’après-midi du 2 octobre, alors qu’il naviguait en immersion en mer de Chine méridionale. Onze marins avaient été blessés. L’incident l’avait forcé à faire surface mais, encore en état de naviguer, il avait pu rejoindre l’île de Guam, territoire des États-Unis dans le Pacifique.

      Menaces et tensions
      Pékin, qui revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, s’était à l’époque montré passablement agacé par la localisation de ce sous-marin nucléaire américain. Interrogé sur les premiers résultats de l’enquête américaine, le gouvernement chinois a exhorté mardi les États-Unis à « donner des détails » sur l’accident. Washington « n’a jamais donné d’explication claire sur les intentions du sous-marin nucléaire, ni le lieu précis de l’accident », a affirmé devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin.

      M. Wang a exhorté les États-Unis à « cesser » d’envoyer des sous-marins nucléaires en mer de Chine, faute de quoi ce type d’incident deviendra « plus fréquent ». Cette zone Indo-Pacifique est depuis quelque temps une zone de tensions. La Chine y construit des îles et atolls pour la contrôler, tandis que les États-Unis et leurs alliés patrouillent régulièrement dans les eaux internationales de la région pour faire valoir leur droit à la liberté de navigation.

    • Sous-marin endommagé en mer de Chine : l’US Navy relève le commandement de ses fonctions - Le Parisien
      https://www.leparisien.fr/international/sous-marin-endommage-en-mer-de-chine-lus-navy-releve-le-commandement-de-s

      Les trois officiers aux commandes de l’USS Connecticut, un sous-marin à propulsion nucléaire, ont « perdu la confiance de l’US Navy ». Ils ont heurté un mont sous-marin jusqu’ici inconnu en mer de Chine, un secteur jalousement convoité par Pékin.

      « Bon sens, prudence et respect de procédures » : voilà ce qui a manqué aux trois officiers qui commandaient le sous-marin nucléaire de l’US Navy endommagé le mois dernier en mer de Chine après avoir heurté un mont sous-marin.

      Le vice-amiral Karl Thomas, commandant de la 7e Flotte, a relevé de leurs fonctions le capitaine de frégate Cameron Aljilani, commandant de l’USS Connecticut, un sous-marin à propulsion nucléaire de la classe Seawolf, le capitaine de corvette Patrick Cashin, commandant en second du submersible, et le maître principal Cory Rodgers, sous-officier le plus haut gradé à bord, a indiqué l’US Navy dans un communiqué. Tous trois ont désormais « perdu la confiance de l’US Navy ».

    • USS Connecticut (SSN 22) Command Leadership Relief > United States Navy > display-pressreleases
      https://www.navy.mil/Press-Office/Press-Releases/display-pressreleases/Article/2833857/uss-connecticut-ssn-22-command-leadership-relief

      Vice Adm. Karl Thomas, Commander, U.S. 7th Fleet, relieved Cmdr. Cameron Aljilani as commanding officer, Lt. Cmdr. Patrick Cashin as Executive Officer, and Master Chief Sonar Technician Cory Rodgers as Chief of the Boat, of Seawolf-class fast-attack submarine USS Connecticut (SSN 22), on Nov. 04, 2021, due to loss of confidence. Thomas determined sound judgement, prudent decision-making and adherence to required procedures in navigation planning, watch team execution and risk management could have prevented the incident.

      Mouais, ce n’est pas tellement en tant que sous-officier le plus gradé (motif débilissime…) qu’il est viré mais bien parce qu’il était le responsable de l’utilisation du sonar…

  • Meng Wanzhou kehrt nach China zurück
    http://german.news.cn/2021-09/26/c_1310209922.htm


    Voilà un peuple qui adore la patronne. On ne le voit pas sur la photo, mai si Xinhua le dit le peuple chinois doit vraiment l’aimer.

    BEIJING, 25. September 2021 (Xinhua) —
    Meng Wanzhou winkt einer jubelnden Menge zu, als sie am 25. September 2021 am Shenzhen Bao’an International Airport in Shenzhen in der südchinesischen Provinz Guangdong aus einem Charterflugzeug aussteigt. (Xinhua/Jin Liwang)

    #Chine #politique #affaires

    • Les Etats-Unis abandonnent les poursuites contre la fille du fondateur de Huawei, la Chine libère deux Canadiens
      https://www.lemonde.fr/international/article/2021/09/25/les-etats-unis-abandonnent-les-poursuites-contre-la-fille-du-fondateur-de-hu


      L’ancienne directrice financière du géant chinois des télécoms Huawei, Meng Wanzhou, à Vancouver (Canada), le 24 septembre 2021.
      DON MACKINNON / AFP

      Les Etats-Unis réclamaient au Canada son extradition depuis son arrestation en décembre 2018, alors qu’elle transitait à l’aéroport de Vancouver pour se rendre au Mexique. Ce vendredi, tout s’est enchaîné assez vite : Meng Wanzhou a renoncé à ce que soit lu son acte d’accusation ; elle a plaidé non coupable des quatre chefs d’inculpations qui lui étaient opposés (fraude bancaire et aux transferts électroniques et complot en vue de réaliser ces crimes). Puis le procureur, traduit par une interprète, a présenté les termes de l’accord scellé avec Meng Wanzhou, qui prévoit de suspendre les poursuites contre elle jusqu’au 1er décembre 2022 et de les abandonner définitivement si Meng Wuanzhou respecte les termes d’un accord de bonne conduite.

      Principale exigence, ne pas contester le récit des faits qui raconte sur quatre pages comment Huawei, dont Meng Wanzhou était directrice financière, contrôlait de fait une filiale télécom en Iran baptisée Skycom et s’est arrangé pour lui faire obtenir du matériel interdit, en dépit des embargos américains. Comme toujours, c’est l’usage du dollar (dans les transactions réalisées par HSBC, maintenu dans l’ignorance des faits), qui permet à la justice américaine d’agir de manière supranationale chez des parties tierces.

      Triomphe du parquet américain
      Dans son communiqué, le parquet américain triomphe en expliquant que Meng Wanzhou a avoué ses torts, reconnaissant notamment avoir sciemment menti à la banque HSBC sur la réalité du contrôle de Skycom par Huawei lors d’une présentation PowerPoint à Hongkong en 2013. « Ses aveux confirment que Meng, en tant que directrice financière de Huawei, a fait de multiples fausses déclarations » pour « préserver la relation bancaire du groupe » avec HSBC, que la banque n’aurait pas maintenue si elle avait connu la réalité des liens avec l’Iran, accuse la vice-procureure fédérale de Brooklyn Nicole Boeckmann.

      Meng Wanzhou n’a toutefois pénalement plaidé coupable de rien et a pu, à l’issue de la levée de demande d’extradition, rejoindre sa famille en Chine après près de trois ans de résidence surveillée. L’accord ne concerne pas Huawei, qui reste poursuivi, et la déposition de Meng Wanzhou, qu’elle ne peut pas contester, servira sans aucun doute dans la procédure américaine contre le géant chinois.