• « #Pandora_Papers » : des #milliers_de_milliards de dollars toujours à l’abri dans des #paradis_fiscaux
    https://www.francetvinfo.fr/economie/impots/paradis-fiscaux/pandora-papers-des-milliers-de-milliards-de-dollars-toujours-a-labri-da

    Tiré de la vidéo d’introduction :

    Ces documents, pour la toute première fois, montrent que les #Etats-Unis sont eux-mêmes un paradis fiscal.

    (Pourtant c’était bien connu, à défaut d’être sérieusement relaté)

    […]

    Je pense que cela démontre surtout que les personnes qui pourraient mettre fin au secret offshore, qui pourraient mettre fin à ce qui se passe, en profitent elles-mêmes. Il n’y a donc pas d’incitation à y mettre fin.

  • Covid-19 : confinement prolongé pour deux semaines en Nouvelle-Calédonie
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/10/01/covid-19-confinement-prolonge-pour-deux-semaines-en-nouvelle-caledonie_60966

    Covid-19 : confinement prolongé pour deux semaines en Nouvelle-Calédonie. Longtemps épargné par l’épidémie, l’archipel est durement touché par le variant Delta, qui a fait près de 130 morts en trois semaines.
    Le confinement, en vigueur depuis le 7 septembre en Nouvelle-Calédonie, est prolongé de deux semaines, en raison d’une circulation « encore trop élevée » du coronavirus, a annoncé vendredi 1er octobre le président du gouvernement local. Louis Mapou, indépendantiste, a précisé que, jusqu’au 10 octobre inclus, l’actuel confinement strict – fermeture des écoles et des commerces non essentiels, couvre-feu de 21 heures à 5 heures, déplacements soumis à une attestation – serait maintenu. Ensuite, « si les indicateurs évoluent favorablement, des adaptations pour une reprise progressive de l’économie » seront appliquées jusqu’au 17 octobre avant une probable mise en place du passe sanitaire.
    Pendant plus de dix-huit mois, la Nouvelle-Calédonie a pu se targuer d’être une des rares terres de la planète épargnée par la pandémie de Covid-19. Cet apanage s’est effondré le 6 septembre, avec la détection de trois cas locaux du variant Delta, dont la contagiosité a eu raison de l’étanchéité du sas sanitaire aux frontières. Depuis, l’épidémie flambe. Dix personnes ont succombé à la maladie au cours des dernières vingt-quatre heures, portant à 129 le nombre total de morts depuis le début de la crise liée au variant Delta.« Quatre-vingt-seize pour cent des morts étaient non vaccinés, leur moyenne d’âge est de 71 ans et le plus jeune avait 40 ans ; 56 % sont des Kanak, 22 % des Wallisiens et Futuniens et 22 % sont issus des autres communautés », a précisé M. Mapou. Grâce au confinement, le taux d’incidence du virus, qui atteignait 1 200 pour 100 000 habitants il y a dix jours s’établit actuellement à 588, mais la crise « va encore durer de longues semaines », a averti le chef de l’exécutif collégial.En tout, 7 619 personnes ont été jusqu’à présent contaminées et 4 300 d’entre elles ont guéri.
    Alors que près de 300 patients sont hospitalisés, dont 56 en réanimation, le centre hospitalier territorial est saturé et son personnel mis à rude épreuve. A cet égard, M. Mapou a rendu hommage aux soignants et aux « moyens colossaux mobilisés par l’Etat ». Patrice Faure, haut-commissaire de la République, a annoncé qu’un « deuxième contingent de 103 soignants » de la réserve sanitaire arriverait la semaine prochaine en provenance de l’Hexagone et s’ajouterait aux 174 personnels déjà dépêchés dans l’archipel. « La solidarité nationale durera autant que nécessaire », a-t-il affirmé.Les deux responsables ont une nouvelle fois exhorté la population à se faire vacciner, dans les nombreux centres ouverts à travers le territoire. Actuellement, 34 % de la population dispose d’un schéma vaccinal complet et environ 65 % a reçu au moins une dose.

    #Covid-19#migrant#migration#france#nouvellecaledonie#sante#reservesanitaire#circulationtherapeutique#personnelmedical#variant#crisesanitaire

  • Les voyages intérieurs des Chinois laissent le tourisme mondial orphelin
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/10/01/les-voyages-interieurs-des-chinois-laissent-le-tourisme-mondial-orphelin_609

    Les voyages intérieurs des Chinois laissent le tourisme mondial orphelin
    Les 150 millions de touristes chinois, qui avaient alimenté la croissance du secteur avant le Covid-19, voyagent désormais à l’intérieur de leurs frontières. Leur retour, en France notamment, n’est pas attendu avant plusieurs années.
    Le tourisme international s’est remis en mouvement, mais le carburant manque. Depuis bientôt deux ans et le déclenchement de la pandémie de Covid-19, le secteur s’habitue à vivre sans les visiteurs chinois. Ils nourrissaient sa croissance effrénée (5,1 % par an entre 2010 et 2019) par la force d’une classe moyenne grandissante attirée par le monde. Les vacances de la « Golden Week », la semaine de congés qui suit la fête nationale chinoise du 1er octobre, étaient le point culminant de cette frénésie migratoire. Mais cette année, comme en 2020, l’événement devrait être marqué par des déplacements en forte baisse et uniquement à l’intérieur du pays. La volonté des Chinois de voyager reste intacte, y compris pour de longs déplacements transprovinciaux. Les aéroports locaux, comme Canton ou Chengdu, ont détrôné Dubaï, Londres ou Paris en matière de fréquentation. Dès l’été 2020, le tourisme intérieur a retrouvé des niveaux d’activité approchant ceux de la période prépandémique, qu’il s’agisse des déplacements professionnels ou des vacances dans l’île tropicale de Hainan.Pendant les congés de la mi-automne, trois jours à partir du 19 septembre, la Chine a enregistré 88 millions de voyages, soit 87 % du nombre de trajets enregistrés en 2019, avant la pandémie. Les dépenses des touristes ont atteint 37 milliards de yuans (5 milliards d’euros), soit 79 % de leur niveau de 2019. La reprise n’est entravée que par les mesures d’isolement prononcées dès l’émergence d’un foyer de Covid-19, comme en août, ou par les freins posés par le gouvernement, comme à l’occasion de la Golden Week. A Shanghaï, par exemple, les établissements de santé et les écoles imposent à leur personnel et aux élèves de ne pas voyager « sauf nécessité », et d’effectuer un test avant la reprise. Face au risque qu’un nouveau foyer apparaisse, les Chinois ont tendance à privilégier les voyages à proximité et à réserver à la dernière minute. Les frontières extérieures devraient de facto rester fermées bien au-delà des Jeux olympiques (JO) d’hiver de Pékin, en février 2022. Encore engagée dans sa stratégie de tolérance zéro face au virus, la Chine continue d’imposer deux à quatre semaines de quarantaine à l’entrée sur son territoire.« C’est la nouvelle normalité : cela risque de durer très longtemps, met en garde Jin Dongyan, professeur de virologie à l’université de Hongkong, territoire lui aussi concerné par des restrictions drastiques. En ce moment, la Chine vit dans son propre monde, avec sa politique zéro cas. Le prix à payer est très élevé, puisque les frontières sont presque complètement bloquées. Mais il va bien falloir apprendre à vivre avec le virus, parce que je crains qu’il ne s’installe, pour devenir aussi courant que les rhumes. »Pour l’instant, rien n’indique que les autorités chinoises soient prêtes à rouvrir le pays. D’autant que l’année 2022 sera marquée par des rendez-vous importants. Après les JO d’hiver, le Congrès national du Parti communiste chinois, à l’automne, qui devrait être l’occasion de prolonger de cinq ans le mandat de secrétaire général de Xi Jinping, président du pays, est un événement au cours duquel les autorités verrouillent encore plus la société.Prudents chez eux, les Chinois ne sont donc pas près de revenir faire les boutiques en Europe. Quelques chiffres donnent la mesure du manque à gagner pour l’industrie touristique. Les dépenses des voyageurs chinois à l’étranger avaient atteint 227 milliards d’euros en 2019, soit l’équivalent des touristes allemands, britanniques, français et russes cumulés. Sur la décennie 2009-2019, le nombre de Chinois voyageant à l’étranger avait augmenté chaque année de 13 %, pour atteindre 155 millions.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#tourisme#religion#deplacementinterne#frontiere#pandemie