Aide pour mes frais d’avocate dans mon procès contre FACIL’iti
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Fin novembre 2020, Cédric O, Secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, a tweeté ceci : "Ce matin, aux côtés de @ShowroompriveFR pour le lancement de @FACIL_iti, qui permettra de rendre son site accessible aux personnes en situation de handicap et du partenariat avec @Mirakl, dont l’objectif est de lancer sa #marketplace. Bel exemple #TechForGood à suivre !"
De nombreuses personnes, dont moi, lui ont répondu en disant leur désapprobation. Mon tweet, émis de mon compte personnel, a eu une portée tout à fait limitée avec 9 retweets et 32 « j’aime » (et le tweet de Cédric O comptait 19 retweets et 37 « j’aime »). Mon tweet se voulait factuel et informel, sans aucun énervement de ma part et sans but de nuisance.
En dépit de la portée très limitée de mon tweet, FACIL’iti a cru devoir envoyer, fin décembre 2020, une mise en demeure pour dénigrement à l’entreprise dans laquelle je travaillais. Il était indiqué partout que j’étais en télétravail à Nantes et que mon entreprise était à Paris mais la mise en demeure a été envoyée à mon employeur. Pourtant, j’ai bel et bien tweeté sur mon temps personnel avec mon compte personnel. N’ayant pas reçu la lettre moi-même, je ne voyais pas pourquoi je devais y répondre. Cependant, ce courrier demandait à ce que le tweet soit supprimé et je l’ai fait deux jours après avoir été informée de ce courrier, soit le 28 décembre.
Je croyais en avoir fini, pourtant début mars 2021, un nouveau courrier a été envoyé à mon employeur, une fois de plus sans aucune raison, mon tweet ayant été, par ailleurs, supprimé.
Et, finalement, le 16 mai 2021, j’ai reçu, chez moi, une assignation à comparaître devant le tribunal judiciaire de Paris.