Basta !

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  • Droit de grève : dans quelles conditions les réquisitions sont-elles justifiées ?
    « Les réquisitions de salariés grévistes imposées de manière unilatérale ne sont pas conformes aux recommandations de l’Organisation internationale du travail », rappelle Michel Miné, avocat au barreau de Paris.
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    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/03/22/reforme-des-retraites-pour-le-retrait-on-continue/#comment-56235

    #droit #greve

  • 🛑 💧💦🌳🔥🌍 #écologie #environnement #eau #mégabassine #inondation #sécheresse #FeuxDeForet #climat #déforestation #pollution #capitalisme #productivisme #consumérisme #croissancisme #dérèglementclimatique #canicule...

    🛑 « L’eau qui atteint la mer est perdue » : les arguments des pro-bassines battus en brèche - Basta !

    " Alors que la bataille autour des mégabassines fait rage, des arguments mensongers parsèment les réseaux sociaux au sujet du cycle de l’eau. Voici le top 5 de ces contre-vérités, analysées et décortiquées... "

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  • Droit de grève : dans quelles conditions les réquisitions sont-elles justifiées ? - Basta !
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    La réquisition ne doit pas avoir pour objet ou pour effet de rétablir un service normal. Les services minima ne doivent pas être étendus au point de rendre la grève inopérante. La réquisition ne doit pas être utilisée pour porter atteinte au droit de grève, qui est un « droit de nuire » en vue d’obtenir la satisfaction de revendications professionnelles. C’est ce qui a pu être jugé dans des raffineries ou dans d’autres secteurs.

    Plusieurs décisions de tribunaux ont annulé des arrêtés de réquisition au motif qu’ils portaient une atteinte au droit de grève

    Le 22 octobre 2010, en pleine protestation contre la réforme des retraites, le préfet réquisitionne des salariés grévistes dans la raffinerie de Grandpuits en Seine-et-Marne. Saisi par l’intersyndicale, le tribunal administratif de Melun suspend le soir même l’arrêté préfectoral de réquisition considérant que ce dernier porte une « atteinte grave et manifestement illégale au droit de grève ». Le préfet a en effet réquisitionné « la quasi-totalité du personnel de la raffinerie », instaurant, de fait, un « service normal ».

  • Retraites etc. : les ordures se ramassent à la pelle...
    https://ricochets.cc/Retraites-etc-les-ordures-se-ramassent-a-la-pelle.html

    Que l’ensemble du gouvernement et des députés de droite macronistes ou LR aillent ramasser les ordures à la main dans les rues de Paris et aillleurs. Après tout l’ordure c’est leur milieu naturel, et puis faire de l’exercice en plein air leur fera le plus grand bien, ça oxygénera un peu leur cerveau qui semble un peu bouché. 16 mars : jour du vote de la contre-forme ou d’un énième 49-3 ...et jour du début d’un soulèvement général ? Les macronistes indiquent la marche à suivre : Le journal l’Opinion laisse (...) #Les_Articles

    / Révoltes, insurrections, débordements...

    #Révoltes,_insurrections,_débordements...
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  • #Retraites #RéformedesRetraites #NonALaReformeDesRetraites #grèves #GrèveGénérale #GreveGeneraleIllimitee#Anticapitalisme

    🛑 Baisse des salaires, hausse du chômage : les effets pervers de la réforme des retraites... - Basta !

    « Les précédents reculs de l’âge de départ à la retraite ont augmenté les dépenses de santé et de prestations sociales. Les conséquences du passage à 64 ans s’annoncent encore plus désastreuses (...) »

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  • Quand nos bulletins de salaire témoignent d’un siècle d’histoire et de conquêtes sociales - Basta !
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    Retraite, Sécurité sociale, assurance chômage… Autant de grandes conquêtes sociales souvent obtenues par la grève et la mobilisation, mais aujourd’hui remises en cause. L’historien Claude Didry les décrypte à l’aune de notre bulletin de salaire.

  • Contre les pollutions des navires de croisière, des habitants engagent la bataille judiciaire - Basta !
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    6 mars 2023 par Gabrielle Trottmann
    Inquiets pour leur santé et pour les écosystèmes marins, des habitants viennent de déposer plainte contre X contre les navires de croisière qui polluent Marseille. Depuis l’été, la contestation prend de l’ampleur contre ces paquebots de luxe.
    Publié dans Écologie

    Michèle Rauzier, 73 ans, est née dans le 16e arrondissement de Marseille, près du bord de mer. C’est toujours là qu’elle habite. Elle a vu le littoral laisser progressivement place aux installations du port maritime. Et tous les jours, elle observe les conséquences du trafic des navires depuis son jardin, qui donne sur le terminal des croisières : « Quand on est à l’extérieur, on a des difficultés à respirer, on tousse, on a les yeux qui piquent. Et je dois nettoyer tous les deux jours à cause de la suie. »

    La septuagénaire craint aujourd’hui pour sa santé. Elle a la valve mitrale calcifiée, une maladie cardio-vasculaire, et a vu nombre de proches atteints de graves pathologies : « Des amis sportifs, qui ont une hygiène de vie remarquable. Trois sont morts de cancers des voies respiratoires, plusieurs autres sont tombés malades. »

    Michèle Rauzier fait partie d’un groupe de 25 habitants qui viennent de déposer plainte contre X, aux côtés de l’antenne marseillaise d’Alternatiba et l’association de riverains Cap au Nord, contre la pollution du port. Pour eux, les navires de croisière, ferries et cargos, qui font escale à Marseille sont dangereux pour la santé des riverains et pour les écosystèmes. La plainte est également soutenue par le collectif « Stop Croisières », qui s’est fait remarquer en juin dernier en bloquant l’accès au port de Marseille à deux immenses paquebots .
    Obtenir une indemnisation

    Annoncée par les associations depuis l’été dernier, la plainte a finalement été déposée le mardi 28 février. L’objectif ? Porter l’affaire au pénal afin d’ouvrir une enquête, identifier des coupables et obtenir, in fine, une indemnisation pour les habitants qui dénoncent la pollution de l’air, une dégradation de leur santé, des écosystèmes marins. La plainte porte sur la « mise en danger de la vie d’autrui », et des « blessures involontaires » pour le volet sanitaire. Elle accuse aussi les paquebots d’écocide et de mise en danger de l’environnement par le rejet en mer de substances nocives pour la flore et la faune marine.

    Une pétition a été mise en ligne pour soutenir la plainte et un formulaire permet de prendre contact pour grossir les rangs des plaignants. L’action devrait être suivie d’un recours au tribunal administratif, dont la date n’a pas encore été fixée.

    Le mouvement de contestation contre les ports de croisière a pris de l’ampleur ces derniers mois. Après l’action spectaculaire de Stop croisières en juin, le maire de la ville, Benoît Payan, a lancé le mois suivant une pétition pour interdire les « navires les plus polluants ». Elle a été signée depuis par plus de 50 000 personnes.

    Auparavant, une autre pétition avait déjà vu le jour pour demander l’interdiction des bateaux de croisière à Ajaccio et une dernière vient tout juste d’être mise en ligne contre l’escale des « paquebots méga polluants » à Toulon [1].

    Les émissions polluantes du secteur maritime en hausse

    C’est non sans raison que les bateaux de croisière cristallisent les tensions. Une étude de 2019 produite par l’ONG Transport et environnement [2] montrait par exemple que les navires de croisière de luxe de deux compagnies avaient émis en 2017 dans les seules mers européennes dix fois plus d’oxyde de soufre que l’ensemble des plus de 260 millions de véhicules de tourisme européens.
    Conférence de presse sur la plainte contre les paquebots de croisières à Marseille
    Les riverains, les associations et leurs avocats ont annoncé le dépôt de leur plainte mercredi 1er mars à l’espace solidaire Velten, dans le 1er arrondissement de Marseille.

    Les émissions polluantes liées au secteur maritime ont largement augmenté au cours des dernières années, tous types de navires confondus. « Les émissions liées au secteur maritime représentent plus de 30 % des rejets d’oxyde d’azote et de carbone à Marseille en 2020 », nous explique Dominique Robin, le président d’AtmoSud, l’organisme chargé de surveiller la qualité de l’air dans les territoires du Sud de la France.

    Pendant le confinement, Marseille a étouffé sous les volutes des navires restés à quai. Et depuis la fin de la crise sanitaire, le trafic reprend de plus belle. Selon le président du club de la croisière, Jean-François Suhas, 2023 devrait signer le retour à des niveaux de trafic proches de 2019 pour le port de Marseille.

    Pour limiter la pollution, le port a certes promis d’installer des filtres à particules et surtout d’électrifier tous les quais d’ici 2025. Cela permettrait aux navires de s’y brancher et d’éteindre ainsi leurs moteurs lorsqu’ils sont amarrés, sans les priver de courant. L’État, la région et la ville ont investis plusieurs dizaines de millions d’euros pour aider les armateurs et les autorités portuaires, mais ce chantier a pris du retard. Toutefois, cette solution ne résout pas tout : elle nécessite de produire énormément d’énergie et ne fait que limiter les nuisances du trafic pour les écosystèmes marins, sans les faire totalement disparaître.
    « Il faut passer à la vitesse supérieure »

    Au mois de décembre, l’Organisation maritime internationale (OMI) a entériné la création d’une zone de contrôle des émissions d’oxyde de soufre sur l’ensemble de la Méditerranée. À partir de 2025, les navires de croisière seront tenus de respecter une limite de teneur en soufre dans le carburant, ont alors expliqué le Programme des Nations unies pour l’environnement et le Plan d’action pour la Méditerranée, un programme de coopération régionale.

    C’est une « première victoire », a salué la ville de Marseille, qui souhaite néanmoins « aller plus loin » pour limiter également les émissions des « oxydes d’azote et les particules fines ».

    Pour l’association Cap au Nord, fondée il y a 30 ans pour défendre le cadre de vie des habitants du quartier, tout cela ne suffit pas. « On a manifesté, on a fait des pétitions, maintenant il faut passer à la vitesse supérieure, explique sa présidente, Marie Prost-Coletta. Et si cela doit prendre 30 ans de plus, nous y sommes prêts. » L’action en justice doit servir à accélérer l’action des pouvoirs publics.

    « Nous demandons au procureur de la République de mettre à disposition tous les moyens des pouvoirs publics pour constater les faits et établir un lien de causalité », avec les émissions des paquebots, explique Nicolas Chambardon, l’un des trois avocats marseillais qui défendent la plainte.

    Entre le trafic des voitures et des bateaux, le cocktail de pollution auquel sont soumis les habitants dilue les responsabilités, reconnaît l’avocat Aurélien Leroux. Mais cela devrait néanmoins conduire à une « obligation particulière de prudence » de la part des autorités, défend-il. Car les conséquences « gravissimes » de l’exposition aux polluants sont déjà bien documentées : cancers, impacts cardio-vasculaires, troubles respiratoires… [3].

    Une première condamnation d’un bateau de croisière

    En ce qui concerne les violations du Code de l’environnement, l’avocate Isabelle Vergnoux, qui défend aussi les plaignants, explicite les trois infractions retenues. La pollution maritime est « bien connue des tribunaux », dit-elle. En 2018, France Nature Environnement Paca, la Ligue de protection des oiseaux et Surfrider Foundation ont même obtenu une condamnation à 100 000 euros d’amende à l’encontre du capitaine du Azura, un gigantesque bateau de croisière, et de son armateur, le groupe Carnival, pour avoir enfreint la loi antipollution.

    Mais ce type de sanction est peu dissuasif au regard du chiffre d’affaires des armateurs, selon les plaignants. Le délit d’écocide concernant la pollution de l’air et maritime et la « mise en danger de l’environnement » ont, quant à eux, été introduits dans le droit par la loi Climat et résilience de 2021. Une condamnation sur ces fondements serait une première, selon l’avocate.

    Avec leur plainte, les riverains et les associations souhaitent créer un précédent. « Palma de Majorque, Barcelone, Toulon, Nice, le Havre… les navires de croisière se déplacent, de nouvelles règles doivent s’appliquer partout dans le monde, défend Gwénaelle Menez, d’Alternatiba Marseille. Nous espérons jouer un rôle moteur. »

    Gabrielle Trottmann

    Photo de une : En face de chez elle, Michèle Rauzier a vu le littoral laisser place aux installations du port maritime/©Gabrielle Trottmann

    #mers et océans #pollutions #toxiques

  • 🛑 ✊ #Retraites #RéformedesRetraites #NonALaReformeDesRetraites #grèves #GrèveGénérale #GreveGeneraleIllimitee #Grève7mars... #8mars #GrèveFéministe > #Anticapitalisme

    🛑 Avec la réforme, #infirmières et aides-soignantes au travail jusqu’à 64 ans : « Ça me rend malade » - Basta !

    L’âge de départ en retraite des infirmières du public est passé de 55 à 62 ans en 2010. Avec la réforme, ce sera 64 ans. Soit neuf ans de travail en plus en 13 ans, sans prise en compte de la pénibilité du métier (...)

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  • 🛑 ☠️ ☠️ #pesticides #Danger #santé #écologie #planète #environnement #produitschimiques #productivisme #capitalisme...

    🛑 Leucémies des enfants : le traitement des vignes aux pesticides est bien un facteur aggravant... - Basta !

    Alors que s’ouvre le Salon de l’agriculture, une nouvelle étude, en cours de finalisation, fait le lien entre les pesticides épandus sur les vignes et les leucémies infantiles. Suffira-t-elle à impulser de vraies politiques de prévention ? (...)

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  • Face à l’arbitraire patronal et au harcèlement, le syndicalisme s’implante dans le jeu vidéo - Basta !
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    20 février 2023 par Simon Mauvieux

    Souvent présentée comme créatrice d’emplois, l’industrie du jeu vidéo peine désormais à se cacher la réalité de ses conditions de travail. Une partie des travailleurs du secteur commence à se syndicaliser. Et ils se font de plus en plus entendre.

    Le drapeau rouge et noir siglé « STJV » intrigue alors que la place d’Italie à Paris se remplit de monde pour une deuxième grande journée de mobilisation contre la réforme des retraites.« Vous êtes quelle organisation ? » demande un homme aux couleurs de la CFDT. « On est le Syndicat des travailleuses et travailleurs du jeu vidéo », répond le porteur du drapeau.

    Encore peu connu du grand public et des acteurs des mouvements sociaux, le STJV attire de nouveaux adhérents depuis sa création en 2017 et multiplie les actions ces derniers mois. Ils sont maintenant plusieurs dizaines de développeurs, designers, graphistes 3D, travaillant pour des fleurons du secteur, comme Ubisoft, Don’t Nod ou Gameloft, à rejoindre les manifestations contre la réforme des retraites.

    « Le jeu vidéo est un secteur très peu syndiqué, peu politisé, mais d’énormes pas sont faits depuis quelques années », se félicite Frédéric* [1], développeur et l’un des cofondateurs du STJV. Le jeu vidéo a longtemps été un milieu à part, presque incompatible avec le syndicalisme.
    « Nos patrons ne connaissent pas forcément la loi »

    « C’est la première fois que je fais grève », explique Thomas*, designer de l’expérience utilisateur depuis juillet dernier dans un studio parisien. Il poursuivait ses études lorsque le STJV est né et s’est syndiqué dès qu’il a commencé à travailler. « Il y a une culture de la neutralité dans le jeu vidéo, cet esprit startup où on ne parle pas vraiment de politique, témoigne-t-il. Mais en fait, on est tous confrontés à un moment à de mauvais traitements, nos patrons ne connaissent pas forcément la loi et le fait d’en parler, ça aide à créer une conscience collective. »

    À ses côtés, Julia*, 26 ans, graphiste 3D, voit d’un très bon œil la syndicalisation croissante du secteur.« C’est rassurant de savoir qu’on peut compter sur le STJV, et que des gens commencent à avoir cette conscience-là. Il y a des actions, des grèves, ça permet de libérer la parole sur les conditions de travail », se réjouit-elle.

    Pierrick*, 15 ans d’expérience dans le jeu vidéo, a vu éclore le syndicalisme naître dans le secteur au fil de sa carrière. Pas encore adhérent au STJV, il pourrait franchir le pas. « J’ai vécu des trucs hallucinants dans ma carrière et il n’y avait rien pour s’opposer à ça, on a longtemps été tout seul dans nos coins à vivre les mêmes problèmes et on ne pouvait pas vraiment se rebeller, se rappelle-t-il. Les syndicats répondent à de vrais besoins. »

    #syndicalisme

    • Cela traduit surtout, de mon point de vue, la non implantation des autres organisations syndicales (y compris SUD et les 3 CNT) dans ce secteur d’activité.

      Il est quand même attristant de constater que la résistance (salutaire) des salariés passe ici, qu’on le veuille ou non, par la constitution d’une forme de syndicalisme de corporation, soit ce qui existait à la fin du 19e avant la création des bourses du travail de Pelloutier et d’un syndicalisme interprofessionnel (par branche et par lieu géographique) initié en France, en 1895 avec la constitution de la CGT.

      Les boîtes de création de jeux vidéo sont, du point de vue du rapport patrons/salariés, des entreprises comme les autres, contrairement aux secteurs uberisés où il est préalablement nécessaire de requalifier le salariat avant d’envisager de construire une résistance syndicale plus classique.

    • Oui, mais pas que. Il y eu un corps+section CFDT assez moteur chez Ankama. Une section UNSA aussi.

      Effectivement, surtout parce qu’il n’existait pas de syndicat de corporation, donc c’était un retranchement. Et que personne n’était assez motivé (lettres aux CSE d’autres boites (Blizzard), fin de non recevoir).
      Et s’il y a besoin de corporatisme, c’est qu’il y a besoin de compréhension.

      La STJV est plutôt rouge et noire, si une main lui était tendue, elle irait bien chez CNT.

      Quand tu vas demander la création d’une branche dans un gros syndicat, ils te disent que tu divises les forces, que tu devrais plutôt t’affilier à telle ou telle branche existante. Surtout qu’ils ne savent pas où te classer (IT, média…). Donc quand tu sens que le besoin est là, et fort, tu crées un syndicat.

      #syndicats #jeuxvideos @martin

    • Je le répète, il y a un vrai problème d’implantation syndicale et cela est du en partie à l’incapacité des organisations syndicales à répondre aux besoins de ces nouveaux salariés. Est-ce parce qu’il s’agirait d’un secteur d’activité non répertorié dans les branches professionnelles classiques ou qui serait nouveau ? Je doute que ce soit la seule explication mais, si c’est le cas, c’est complètement aberrant car cela fait plusieurs décennies qu’il existe des jeux vidéo. Comment a-ton fait pour la presse, le labeur, l’informatique, les métiers du spectacle, l’audiovisuel ?

      Par ailleurs, il faut rappeler que les orgas syndicales sont fragilisées depuis plusieurs années. Elles ont toutes les peines du monde à se développer et s’implanter, tout simplement parce qu’elle manquent d’effectifs et de force et qu’elles sont prises dans des logiques défensives quand il ne s’agit pas de routines bureaucratiques de survie. Elles sont beaucoup plus faibles que ce que l’on lit parfois à leur propos dans les analyses si radicales qui fleurissent sur le web.

      Le rattachement à une branche ne devrait pas être un obstacle pour affilier un nouveau secteur d’activité dans une organisation syndicale, quelle que soit l’activité. La logique étant justement que les fédérations de métiers doivent permettre de regrouper le maximum de monde sur un même secteur d’activité pour favoriser la mobilisation d’une branche globale et éviter la division et le corporatisme (ça c’est théorique, hein). À la limite, si on ne sait pas trop à quoi se raccorder on prend un secteur global. Mais, pour les jeux vidéo, cela me semble incompréhensible. Pour moi on devrait les rattacher soit au secteur de l’édition soit à l’audiovisuel. Les assistantes maternelles de la CGT, par exemple, sont rattachées à la fédération du commerce. On voit pas vraiment le rapport si ce n’est qu’elle sont des travailleuses isolées avec plusieurs employeurs. Dans ce cas la cohérence de l’affiliation n’a pas beaucoup d’importance, en définitive. Ce qui compte c’est qu’elles rompent l’isolement et qu’elles arrivent à avancer socialement de façon collective sur leurs revendications et qu’elles soient raccordées à une organisation qui leur permette de lutter plus globalement sur des revendication interprofessionnelles (typiquement : les retraites). Et ça marche.

      Le problème avec la création des syndicats ex nihilo – et encore une fois, je ne leur jette pas la pierre - c’est qu’on a l’impression qu’on va réinventer la poudre sous prétexte qu’on a l’impression de faire un truc qui n’existait pas. Dans un tout autre domaine, j’ai vu par exemple qu’un syndicat de gilets jaunes est en train de se constituer. Pourquoi pas... (je n’évoque même pas le fond de leur argumentaire) mais il ne faut pas oublier que pour exister les syndicats sont quasiment obligés de se conformer aux rituel de la compétition intersyndicale des élections professionnelles, ces dernières représentent une véritable machine de division, pour le plus grand plaisir du patronat. Plus il y a de syndicats, plus on alimente la concurrence entre organisations et plus on renforce la logique boutiquière syndicaliste, insupportable, qui n’a pas besoin de cela pour exister. Le patronat adore le spectacle.

    • J’ai à nouveau eu ce sujet de discussion avec des gens de STJV Ankama et Ubisoft aujourd’hui, et clairement, ils sont bien plus satisfaits ainsi que rattachés à la section spectacle ou media ou informatique ou random de la CGT, solidaires, CFDT, Unsa, etc... même si rien n’est achevé dans cette direction.
      Ankama, bon exemple : 5-8 ans avec des représentants syndicaux Unsa et CFDT, perte de membres, plus rien ensuite, puis renaissance avec la STJV (fondée en 2017), donc ca semble leur faire un bien fou d’avoir inventé ca.

      Et ils sont en train de pousser pour avoir une reconnaissance nationale. Avec ce même syndicat qui s’implante dans plusieurs boites de JV en France. Et pour créer une convention collective du jeu vidéo. Car marre d’être sous Syntec.
      Il reste des membre Canaris dans d’autres syndicats, donc si la tendance s’inverse, aucune porte n’est fermée. Mais la tendance JV = auteur, ou JV = informatique, ou JV = media, ca ne leur convient pas.

      La ou Basta a tord, c’est que les syndicats étaient deja implantés : CGT, CFDT, CFE-CGC, Solidaires et Unsa. Mais sans la compréhension de l’esprit de corps, ca dure 1 ou 2 mandat, puis plouf.

    • donc ca semble leur faire un bien fou d’avoir inventé ca.

      C’est l’essentiel au sens où visiblement la greffe avec les orgas syndicales classiques n’a pas pris et que la création d’une entité autonome semble combler un manque (d’autant que l’ambiance sociale dans ce secteur n’a pas l’air d’être des plus cool -> Ubisoft).

      On ne peut que leur souhaiter d’arriver à s’organiser eux-mêmes à l’échelle de cette « nouvelle branche », puisque visiblement il s’agirait d’une branche professionnelle à part entière.

      Après, comme tu le dis, les choses peuvent évoluer. Le plus important étant, de toute façon, qu’ils s’organisent pour défendre leur droit.

  • 🛑 🌧 💥🌍 #écologie #environnement #climat #déforestation #pollution #air #productivisme #consumérisme #croissancisme #industrialisme #extractivisme #dérèglementclimatique #inondation #sécheresse #canicule...

    #Anticapitalisme #antiproductivisme #décroissance #anarchisme

    🛑 Promis à de brillantes carrières, des jeunes désertent pour « démanteler » le système - Basta !

    Des ingénieures et ingénieurs préfèrent quitter la voie toute tracée que leur promettaient leurs grandes écoles pour s’engager collectivement, amorcer un virage écologique radical et dessiner d’autres modalités d’existence. Témoignages (...)

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://basta.media/promis-a-de-brillantes-carrieres-des-jeunes-desertent-pour-demanteler-le-sy

  • État de droit vs état de "droite" : dérives d’un #maintien_de_l'ordre assujetti à l’idéologie du #trouble_à_l'ordre_public, tout est configuré pour que soient acceptées les #violences_policières

    Sebastian Roché : « Un certain degré de brutalité est accepté au prétexte du maintien de l’ordre » - Basta !
    https://basta.media/sebastien-roche-un-certain-degre-de-brutalite-est-accepte-au-pretexte-du-ma

    Une autre particularité du maintien de l’ordre en France est d’envoyer face aux mouvements sociaux des unités non ou très peu formées… Comment cela a-t-il pu se produire ?

    Ces unités sont clairement constituées pour faire peur, pour sidérer les gens. C’est leur but. Pendant les gilets jaunes, les DAR (détachements d’action rapide), les blindés à roues de la gendarmerie nationale, les hélicoptères, les drones, sont destinés à montrer la supériorité matérielle de la police. Tout comme les policiers en civil, équipés de casques de motos et de leurs propres matraques – cela fait penser à la police sud-américaine peu sous contrôle de la loi. Ce qui a provoqué cela, c’est probablement le sentiment qu’a eu Emmanuel Macron d’être submergé lors du mouvement des Gilets jaunes.
    Le pouvoir a alors confondu une série d’incidents – quand par exemple des Gilets jaunes ont tenté de forcer la porte d’un ministère avec un engin de chantier trouvé par hasard à proximité – avec une tentative planifiée de renversement de régime. Le mouvement des Gilets jaunes, ce n’est pas la préparation par les Soviets de la prise du pouvoir en Russie en 1917 ! Quand on qualifie d’« extrêmement violent » des groupes dont la principale revendication est d’introduire un référendum d’initiative populaire, c’est que l’on n’a pas compris le désespoir des citoyens.

    • #mouarf Le comportement de la police peut varier d’une période à une autre, parce qu’il est en large partie déterminé par la violence des rapports sociaux eux-mêmes. Mais il n’y a pas, et il n’y aura jamais de «  bonne police  » tant que la société sera construite sur les bases de l’exploitation (État de droit ou pas). Pour que les violences policières cessent, il faudra que cessent les violences de classe.

    • Je ne vois pas où l’article parle de « bonne police » (sauf à citer Sarkozy, ce qui, tu en conviens, n’est pas contreproductif). L’article est intéressant dans le sens où il compare des situations de violences de classes différentes suivant les états de l’UE et met en évidence le contexte social lié aux actions répressives de la police. Bon, bref : je ne vais pas paraphraser ce qui est dit dans l’article, je t’invite juste à le relire.

      Pour que les violences policières cessent, il faudra que cessent les violences de classe.

      ... et réciproquement.
      Continuons à nous payer de mots et à enfoncer des portes ouvertes. Pendant ce temps, les crapules fascistoïdes arment leurs « polices ».

    • Le chercheur interviewé ne pose jamais fondamentalement la question du pouvoir, il déplore seulement que celui-ci « ne regarde plus la manifestation comme une colère collective, mais uniquement comme un trouble potentiel à l’ordre public ». Partant, il ne propose aucune solution d’ordre social, mais, en chercheur partisan de l’ordre existant, proposent que ce pouvoir bonifie sa « culture politique » (sa vision des choses) et prenne d’autres « décisions politiques » – des décisions plus « protectrice des droits individuels » comme, par exemple, l’institution de « mécanisme de contrôle ». C’est peut-être enfoncer une porte ouverte que de rappeler que la police (à l’instar de l’État) est une arme de classe contre les travailleurs, il ne me semble pas que l’auteur fasse beaucoup mieux en faisant mine de croire que la lutte contre les violences et les exactions policières passerait par une réforme de la police ou du ministère de l’Intérieur. Cette lutte, elle se fera sur le terrain des masses en lutte, et nulle par ailleurs. C’est par leur nombre, par leur force collective, par leur organisation, que ces masses en lutte devront trouver les moyens de s’opposer à la police, de contre-attaquer face à ses attaques, voire de la vaincre – et certainement pas du côté de l’État et de ses administrateurs. Car quoi qu’il soit décidé aujourd’hui pour encadrer et contrôler la police, le jour où, dans une période révolutionnaire, celle-ci sera lâchée sur les manifestants, les grévistes, les militants, elle ne fera aucun détail, quitte à massacrer et à assassiner en masse. Et alors il n’y aura aucune vision ni aucun texte de loi pour les rappeler à l’ordre – si je puis dire.

    • Sébastien Roché est le chercheur qui a popularisé en France l’Hypothèse de la vitre brisée :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypoth%C3%A8se_de_la_vitre_bris%C3%A9e

      il s’est fait débarquer des cours qu’il donnait à l’école des officiers de police après des critiques sur la doctrine du maintien de l’ordre durant le mouvement des gilets jaunes.

      c’est pas vraiment un novateur en terme de relation Police-citoyens, maintenant le fait qu’il soit débarqué vient clairement faire la démonstration que « l’Etat de droit » est en plein nauffrage...

    • https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-po

      Directeur de recherche au CNRS et spécialiste des relations entre police et population, le chercheur avait dénoncé plusieurs fois, pendant le mouvement des gilets jaunes, un usage disproportionné de la force, ainsi que la faiblesse du contrôle des agents. « L’école reste dans un système dirigé par le ministre de l’Intérieur, je pense que j’ai déplu au prince et que c’est une décision politique », estime-t-il.

  • « On a rarement assisté à une aussi claire démonstration des biais du champ médiatique. Merci Samuel Gontier ! »
    https://basta.media/Reforme-des-retraites-les-chaines-d-info-continue-BFMTV-LCI-et-journaux-tel

    70 % des Français sont opposés à la réforme selon les sondages. « C’est la proportion inverse sur les plateaux », observe le journaliste Samuel Gontier. Qui note toutefois une évolution, consécutive au succès des mobilisations.

    ... Les éditorialistes et les experts restent pour la plupart les porte-voix du patronat et du gouvernement. À la veille de la grève du 7 février, deux économistes libéraux invités simultanément sur BFMTV ont martelé que la réforme était toujours nécessaire et indispensable. On reste dans les éléments de langage : « le gouvernement n’a pas le choix », « le président l’a promis », « notre système de retraites est en danger », « c’est une question de démographie ».

    Quand Franck Riester reconnaît que « les femmes sont un peu pénalisées », les éditorialistes parlent de « bourde » alors que c’est un aveu. Quand les auditeurs ont la parole sur BFMTV pour soumettre leur cas, une journaliste du service social-économie rassure chacun : « la réforme l’a pris en compte », « vous partirez tôt à la retraite »...

    Alors qu’une nouvelle séquence s’ouvre avec le débat parlementaire, les éléments de langage du gouvernement sont encore repris tels quels, le 7 février, par la journaliste Apolline de Malherbe face à la députée Sandrine Rousseau : « On avait promis du bordel (selon les mots du ministre de l’Intérieur), et ça a bordelisé ». Si ça se « bordélise », ce serait donc la faute à la gauche, à celles et ceux qui s’opposent à la réforme.

    Ce qui perdure également, ce sont les omissions et le manque d’explications qui présentent la réforme sous un jour favorable. La première semaine après l’annonce, les chaînes info et les JT ont répété que tout le monde aurait droit à une retraite minimale à 1200 euros sans préciser les conditions. Même chose sur les carrières longues avec des chaînes qui produisent des tableaux sur l’âge de départ sans mentionner les critères...

  • 🛑 #Anarchisme #Anticapitalisme #Autogestion

    #Retraites #RéformedesRetraites #grèves #GrèveGénérale #Grève7février

    🛑 Plus de cent fois la pension moyenne : pour les #patrons du #CAC40, des retraites dorées et pas de réforme !

    " Alors que le mouvement social contre la réforme des retraites voulue par Emmanuel #Macron prend de l’ampleur, les dirigeants jeunes retraités du CAC40 jouissent d’un sort plus que favorable, grâce à des retraites chapeau et de généreux dividendes.

    Plusieurs grands patrons du CAC40 ont pris leur retraite ces derniers mois. Antoine Frérot (Veolia, à 64 ans), Jean-Paul Agon (L’Oréal, à 65 ans), Benoît Potier (Air Liquide, à 64 ans), Pierre-André de Chalendar (Saint-Gobain, à 63 ans) et Martin Bouygues (à 69 ans) ont tous cédé les rênes de leur entreprise en 2021 ou 2022 au terme d’une longue carrière au sein de leur groupe.

    Ou, pour être plus précis, ils ont cédé la direction opérationnelle de leur groupe (le "directeur général" de « PDG ») tout en restant au moins provisoirement présidents du conseil d’administration (le "président" de « PDG »). Dans le cas de Martin Bouygues, il reste aussi le principal actionnaire du groupe de BTP via la #holding familiale.

    Que l’on se rassure donc : ces néo-retraités ont largement de quoi couler des jours paisibles. Ils ont eu la liberté de choisir quand ils partiraient à la retraite, dans quelles conditions, et par qui ils seraient remplacés, tout en s’assurant qu’ils continueraient de jouir d’une grande part de leur prestige social, sans se retrouver soudain rejetés en marge et considérés comme des « assistés » par les pouvoirs publics. Contrairement à beaucoup de leurs concitoyens (...) "

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://basta.media/les-retraites-dorees-des-patrons-du-cac40-reforme-des-retraites

  • RSA, Caf, Pôle Emploi : À Lyon, une « brigade des fauchés » mobilisée face aux réformes et aux galères - Basta !
    https://basta.media/rsa-caf-pole-emploi-retraites-a-lyon-une-brigade-des-fauches-mobilisee-face

    RSA, Caf, Pôle Emploi : À Lyon, une « brigade des fauchés » mobilisée face aux réformes et aux galères
    Précarité

    Une expérimentation, encore floue, de la réforme du RSA est sur les rails dans 19 départements. Lyon en fait partie. Dans cette ville, la Brigade des fauché·e·s, un collectif de précaires, donne conseils et soutien face à une administration opaque.

    Si l’on n’y prête pas attention, La Luttine, espace partagé et autogéré par plusieurs associations dans le quartier de La Guillotière à Lyon, passerait presque inaperçue. C’est dans ce local hétéroclite, derrière un rideau de fer à moitié relevé, que la Brigade des fauché·e·s organise deux fois par mois des permanences d’entraide face aux démarches administratives de la Caf, du RSA, de Pôle emploi.

    « Le collectif s’est monté en 2019 après un appel à se mobiliser contre la première réforme de l’assurance chômage, explique Yanis, la trentaine. Une quinzaine de personnes s’étaient alors rassemblées. Puis le confinement est arrivé et ça s’est transformé en distribution de repas auto-organisée. Ensuite, beaucoup de gens se sont épuisés. » « Le collectif s’est relancé au printemps, avec notamment cette permanence qui a débuté il y a quelques mois », complète Pascal.

    Aujourd’hui, la « Brigade » est en particulier mobilisée contre l’expérimentation annoncée par la métropole de Lyon de la réforme du RSA voulue par le gouvernement. Celle-ci promet une pression encore plus accrue sur les allocataires, puisqu’elle prévoit un versement du RSA conditionné à 15 à 20 heures d’activité par semaine. Il s’agirait soit de formation d’insertion, soit d’un emploi, mais le flou subsiste encore sur les modalités. Au moment de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron parlait de toute « activité permettant d’aller vers l’insertion professionnelle ».

    La métropole de Lyon fait partie des 19 territoires retenus pour l’expérimentation, Yanis insiste de son côté sur le volet « accompagnement » de la réforme via une « augmentation des moyens » pour aider les allocataires. Bruno Bernard, président de la métropole, s’est défendu dans une série de messages publiés en janvier sur Twitter de tout « chantage à l’allocation ». Il avertissait : « Nous sortirons de cette expérimentation si cette ligne rouge et franchie. »

    « Chantage à l’allocation »

    À la Brigade des fauché·e·s, on est dubitatif. « Le RSA actuel est déjà conditionné à une obligation de chercher du travail », fait remarquer Yanis. « Le chantage à l’allocation, c’est le cœur du RSA », ajoute Pascal. « La métropole dit “pas de chantage à l’allocation”, on répond “chiche !”. Mais alors, ça implique de mettre sur la table la question d’un revenu de base et d’un versement inconditionné des aides sociales. »
    La Brigade des fauché·e·s s’est opposée tant en 2019 que récemment aux réformes de l’assurance chômage, qui touchent directement ses membres. Ici des tracts édités fin 2022.

    Plus largement, le collectif est vent debout contre la nouvelle réforme en cours de l’assurance chômage, votée mi-novembre. Celle-ci vise à moduler les règles d’assurance chômage selon le contexte économique. Et elle va encore diminuer la durée des droits à une allocation chômage.

    « J’ai été quatre ans au RSA sans être suivi. Dans les périodes où tu n’es pas suivi, les contrôles s’accumulent »

    Cette réforme « est une véritable déclaration de guerre sociale, dénonçait la Brigade des fauché·e·s dans un communiqué en novembre. L’erreur serait de considérer qu’une telle réforme ne concerne que les chômeurs·euses : c’est l’ensemble de nos acquis et de nos droits sociaux qui sont attaqués, les uns après les autres. RSA et retraites sont les prochains sur la liste », poursuivait le collectif.

    #RSA #luttes sociales #protections sociales #solidarités

  • Retraites : infos chaudes du front de lutte
    https://ricochets.cc/Retraites-infos.html

    Petit à petit, la lutte se met en place. Il y a encore des secteurs qui hésitent, qui regardent et attendent que les autres s’y mettent, mais d’autres se lancent plus franchement, comme dans le secteur de l’énergie. Un max de monde devra pousser pour que ça déborde les directions syndicales (d’autant que la CFDT trahira sans doute en cours de route) et les partis de gauche, pour que ça déborde la lutte défensive des retraites pour passer à une lutte générale offensive sur des tas de sujets cruciaux. (...) #Les_Articles

    / Révoltes, insurrections, débordements...

    #Révoltes,_insurrections,_débordements...
    https://basta.media/Vieillissement-cout-du-travail-competitivite-les-anti-retraites-utilisent-l
    https://www.revolutionpermanente.fr/La-police-m-a-frappee-et-trainee-par-le-bras-inconsciente-Une-e
    https://paris-luttes.info/flics-et-campus-condorcet-main-16599
    https://paris-luttes.info/reprenons-nos-facs-et-nos-luttes-16609

  • Logement : Appel à se mobiliser le 28 janvier contre « une proposition de loi scélérate » de la majorité - Basta !
    https://basta.media/Logement-loi-kasbarian-berger-appel-a-se-mobiliser-contre-une-loi-scelerat-

    Une proposition de loi de deux parlementaires de la majorité promet une répression encore plus sévère des locataires précaires et sans-logis squatteurs. Des associations appellent à une mobilisation le 28 janvier, avant l’examen du texte au Sénat.

    Proposition de loi portée par Guillaume Kasbarian et Aurore Bergé (présidente du troupeau macroniste à l’assemblée).
    https://seenthis.net/messages/986268
    #loi_scélérate #macronie

  • De la guerre coloniale au maintien de l’ordre : « Terroriser les gens, pour qu’ils n’osent plus aller manifester » - Basta !
    https://basta.media/De-la-guerre-coloniale-au-maintien-de-l-ordre-Terroriser-les-gens-pour-qu-i

    Le parcours de Michel Frois est emblématique : bras droit du colonel Lacheroy au Service d’action psychologique et d’information, il est chargé de la propagande. C’est lui qui a l’idée d’envoyer un photographe dans chaque bataillon en Indochine, afin d’abreuver les agences de presse d’images contrôlées par l’armée. Armée qu’il quitte en 1956, après le fiasco du canal de Suez. Il se met alors au service du Conseil national du patronat français (ancêtre du Medef) et recrute 70 personnes avec lesquelles il révolutionne la communication patronale, jusque-là assez rêche. Dès 1970, il invite la presse à tous les raouts patronaux, y compris L’Humanité. Il fait des fiches sur chaque journaliste, les contacte dès qu’ils écrivent sur les patrons de façon trop critique : « Écoutez, c’est plus complexe que ça, on pourrait dîner ensemble et on en parle », etc. Dans les années 1980, nombre de ses hommes vont squatter les pages économiques de la presse dite « gauche caviar » : Libé, Nouvel Obs… Parallèlement, Frois fonde une agence de conseil, DGM, dont les clients seront Bolloré, Arnault, Riboud, Bébéar, la BNP… L’agence a été ensuite absorbée par le groupe Bolloré.