Basta !

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  • Une agricultrice contrainte d’arrêter sa production bio à cause de pesticides épandus il y a 30 ans
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    En fouillant un peu sur le Net, elle découvre que le même problème de #pollution à l’#aldrine est apparu dans le Bordelais, en 2016, avec des courgettes. À l’époque, plusieurs exploitations sont concernées, sur une superficie de plus de 150 hectares. Rebelote en 2018 dans le Finistère, avec des concombres. «  Cela signifie que les services de l’État savent ça et que nous, les producteurs, on n’est pas informés ? On nous laisse acheter des terres sans analyses préalables ? Faire des emprunts ? Prendre d’importants risques financiers ? Ce n’est quand même pas normal !  » s’indigne Delphine.

    [...]

    En même temps, une fois tracée la cartographie des pollutions, que pourrait faire l’État ? « Pour ces produits, comme pour le chlordécone [utilisé sur les plantations de bananes aux Antilles et responsable de multiples pollutions, ndlr] qui appartient à la même famille, il n’y a pas de technique de dépollution connue et efficace, explique Felix Lepers, chargé de la réglementation à la Fédération nationale de l’agriculture biologique (Fnab). La seule piste, c’est d’augmenter la quantité de matière organique pour diluer les polluants. »

    Autre technique à l’étude : le contournement de la pollution en travaillant sur des variétés qui ne fixent pas les organochlorés – des #légumes ou fruits qui ne les garderont pas. C’est d’ailleurs le conseil qu’a donné le préfet de Gironde aux producteurs et productrices touché.es par la pollution à l’aldrine, en 2016. Faudra-t-il donc bientôt choisir ce que l’on mange en fonction de ce que l’#agro-industrie aura épargné ?

    « La rémanence des ces produits est vraiment un problème pour nos producteurs, qui cultivent sans #pesticides, mais qui en retrouvent quand même dans leurs produits », insiste Felix Lepers, de la Fnab, précisant qu’il y a un effet « loupe » sur les fermes bios qui sont davantage surveillées que les autres.

    « Quand on est victime de pollution aux pesticides, on n’est jamais indemnisé en tant qu’agriculteur ou agricultrice, précise Dominique Dubrueil, président du Groupement d’agriculteurs biologiques du Morbihan (Gab 56). Ces dernières années, des collègues ont dû détruire toute leur production de pommes à cause d’une pollution au prosulfocarbe épandu par leurs voisins ». Le prosulfocarbe est un herbicide utilisé comme désherbant en #agriculture conventionnelle, notamment sur les cultures de céréales. Il s’agit du quatrième produit phytosanitaire le plus utilisé en France. Ces producteurs «  n’ont jamais été indemnisés  ».

  • 🛑 « J’ai dû licencier Amadou car la préfecture me l’a demandé » : quand l’État empêche les jeunes de s’intégrer - Basta!

    Arriver adolescent en France, se former avec succès, travailler, payer ses impôts, et être menacés d’expulsion par une OQTF. C’est le quotidien de jeunes majeurs étrangers comme Mory, Mahamadou et Amadou Aïssata (...)

    #OQTF #expulsion #discrimination...

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  • 🛑 Gardes à vue, assignations, crainte de licenciements : la répression vise aussi les syndicalistes - Basta !

    Depuis le début du mouvement, des militants syndicaux ont été mis en garde à vue à la suite de manifestations, arrêtés sur des actions non violentes, poursuivis pour un piquet de grève, et même blessés par la police (...)

    #ViolencesPolicières #répression #Grèves #DroitdeGrève #syndicat...

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  • Gardes à vue, assignations, crainte de licenciements : la répression vise aussi les syndicalistes - Basta !
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    30 mars 2023 par Rachel Knaebel

    Depuis le début du mouvement, des militants syndicaux ont été mis en garde à vue à la suite de manifestations, arrêtés sur des actions non violentes, poursuivis pour un piquet de grève, et même blessés par la police.

    Jeudi 23 mars, dans la manifestation parisienne, un syndicaliste de Sud-Rail est éborgné par l’éclat d’une grenade de désencerclement de la police. Cheminot dans un atelier depuis plus de 25 ans, il est père de trois enfants.

    Lors des défilés, sur les piquets de grève ou les actions locales, les militantes et militants syndicaux sont les cibles de la répression policière depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites. « C’est vraiment de l’intimidation vis-à-vis de représentants syndicaux », dénonce Julien Troccaz, secrétaire fédéral Sud-Rail. Le 19 mars, il assiste à l’arrestation de quatre camarades militants de son syndicat à Senlis, dans l’Oise. « On a fait une opération péage gratuit qui s’est bien passée. Des gendarmes étaient sur place et nous ont dit “on vous donne jusqu’à 16h30, ensuite on va vous demander de partir”. Mais à l’issue de ce délai, ils ont ordonné à quatre collègues, militants syndicaux, de les suivre et les ont mis en garde à vue jusqu’à 22 heures. »

    Pour l’instant, les quatre militants ne sont pas poursuivis. La société d’autoroute, Sanef, n’a pas porté plainte, rapporte Julien Troccaz. « C’est sur ordre de la préfète que les collègues ont été arrêtés, pour nous faire peur, dit le secrétaire fédéral de Sud-Rail. Ce n’est pas le même niveau de répression qui a lieu dans la rue depuis le 49.3, mais ils veulent nous intimider. »

    Au tribunal pour un piquet de grève

    À Nantes, le 23 mars, sept postiers, syndicalistes CGT et Sud, passent devant le tribunal. Ils sont sous le coup d’une plainte pour « entrave à la circulation des biens et des personnes » pour des piquets de grève organisés du mercredi 15 au lundi 20 mars sur deux sites du département de Loire-Atlantique. « À l’audience, la direction de la poste a abandonné les poursuites », rapporte le site Rapports de force.

    « C’était un piquet de grève de 60 personnes. Mais il y a eu seulement sept personnes assignées, des représentants de syndicats ou élus CHSCT » (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail), explique Sylvain Lamblot, secrétaire général CGT de la Poste dans la Loire-Atlantique. Jusqu’ici, quand l’entreprise considérait qu’il y avait un blocage sur un piquet de grève, ils venaient nous voir pour faire pression, et envoyaient un huissier. Là, ils ont adopté la stratégie de ne rien dire. On se disait même que la direction était peut-être même plutôt d’accord avec nous, qu’elle n’avait pas envie d’avoir des gens jusqu’à 64 ans. On a été estomaqués et stupéfaits de l’assignation. »

    L’un des secrétaires de la CGT a reçu son assignation, « par l’huissier, en main propre, précise le responsable, disant qu’il fallait qu’on arrête l’action sous deux heures, sinon ils feraient appel à la force de police pour nous déloger et nous mettraient une sanction de 1000 euros par heure d’occupation et par personne. À aucun moment, la direction ne nous a appelés, alors qu’ils nous connaissent. Si on est des meneurs comme l’assignation le prétend, pourquoi ne pas nous contacter au préalable ? On s’est sentis piégés. »

    La Poste a certes retiré sa plainte à l’audience, comme le piquet de grève était levé. Mais Sylvain Lamblot craint d’éventuelles suites. « Nous voulons un engagement écrit qu’il n’y aura pas de poursuite. Sinon, risque-t-on une assignation en justice dès qu’on aide des salariés à s’organiser ? »
    « Sur les chefs d’accusation, ils m’ont mis la totale »

    Alexandra, enseignante en Seine-Saint-Denis et syndicaliste Snes-FSU, s’est de son côté retrouvée poursuivie en tant que simple manifestante. Elle a été interpellée pendant la manifestation du dimanche 19 mars à Paris. « Le cortège s’est formé de manière plus ou moins informelle aux Halles. Ensuite, il s’est déplacé jusqu’à la rue Étienne-Marcel, et là les policiers ont commencé à nasser et essayé de disperser le cortège. C’est là que j’ai été interpellée par la Brav », la brigade de répression de l’action violente motorisée, retrace l’enseignante.

    Elle est ensuite placée en garde à vue. « Sur les chefs d’accusation, ils m’ont mis la totale. Ils m’accusent par exemple de l’organisation de la manifestation, évidemment sans la moindre preuve, et c’est complètement faux. Ils m’ont également mis la “participation à un groupement en vue de violences volontaires”, “entrave à la circulation” et aussi des dégradations, alors que j’ai été interpellée au tout début de la soirée, quand aucune dégradation n’avait eu lieu. »

    La garde à vue d’Alexandra dure 21 heures. « Je pense qu’ils m’ont relâchée parce que je leur ai dit que je surveillais le bac le mardi. » Elle a ensuite été convoquée au commissariat en audition libre. Mais quand elle appelle pour demander un report de l’audition, car son avocate, membre de la « legal team » de Paris, est débordée, le policer lui dit qu’il va prendre directement contact avec la magistrate pour voir s’il y a une suite, ou pas, à son dossier.

    « Deux collègues d’Épinay-sur-Seine ont aussi été arrêtés le 16 mars puis libérés a priori sans charge pensant contre eux, rapporte Grégory Thuizat, cosecrétaire du Snes-FSU en Seine-Saint-Denis, lui aussi enseignant en lycée. « Un autre collègue a été touché par un tir de LBD », ajoute-t-il.

    Des menaces de licenciement ?

    Les menaces de licenciement vont-elles bientôt s’ajouter aux violences, aux gardes à vue et poursuites judiciaires ? La semaine dernière, L’Humanité révélait une note de la direction générale du travail, datée de mi-mars, pour rappeler aux inspecteurs du travail les motifs permettant de valider, « pour des faits de grève », le licenciement de salariés protégés. Ces salariés, délégués syndicaux ou représentants du personnel, ne peuvent pas être licenciés sans accord de l’inspection du travail.

    La note reprise dans L’Humanité indique notamment que peuvent justifier le licenciement des délégués syndicaux « la participation personnelle et active à de graves incidents dans une usine, ainsi que le rôle de meneur, même si les intéressés ne se sont pas personnellement livrés aux violences ». De même peut justifier un licenciement le « fait d’avoir entravé la liberté de travailler d’autres salariés en procédant à des blocages illicites », où le « rôle prépondérant du salarié » délégué syndical est relevé.

    Sylvain Lambot, secrétaire de la CGT pour La Poste en Loire-Atlantique, a découvert cette note lui aussi dans la presse. « J’ai pensé que cela pouvait expliquer l’assignation en justice pour notre piquet de grève », dit-il. En nous assignant individuellement, ils sous-entendent que nous sommes les meneurs. » Depuis la révélation de cette note, le responsable CGT craint qu’accompagner les actions des salariés dans l’entreprise soit désormais de plus en plus difficile pour les responsables syndicaux, dont c’est pourtant le rôle.

    « Ce document est un manuel juridique pour faciliter les licenciements, a dénoncé la CGT de l’inspection du travail dans un communiqué. Manifestement, le gouvernement et le ministère du Travail veulent faire payer aux salariés leur résistance dans les entreprises. » Le ministre du Travail a de son côté répondu dans un tweet qu’il ne s’agissait que d’une simple « note interne mise à jour pour tenir compte des évolutions du droit. » Mais diffusée en plein mouvement social.

    Rachel Knaebel

    #luttes_sociales #retraites #travail #répression

  • La France est-elle la mauvaise élève européenne en matière de maintien de l’ordre ? - Basta !
    https://basta.media/vendredi-debat-Anne-Sophie-Simpere-la-france-est-elle-la-mauvaise-eleve-eur

    31 mars 2023 par Anne-Sophie Simpere

    Face à la répression dans les manifestations contre la réforme des retraites ou à Sainte-Soline, Anne-Sophie Simpere, spécialiste des violences policières, pointe plusieurs problèmes structurels du maintien de l’ordre à la française.

    Il y a une spécificité française du maintien de l’ordre, notamment quand on regarde le nombre de blessés et la gravité des blessures. Lors de ces dernières années, on a des dizaines de personnes mutilées pendant des manifestations, les unes avec des mains arrachées, d’autres éborgnées. On ne retrouve pas ça dans des pays européens comparables.

    Alors que des manifestations violentes, avec notamment des violences de la part des participants, il y en a dans tous les pays. Le Royaume-Uni a connu des situations quasi émeutières, et aux Pays-Bas les manifestations pour s’opposer aux restrictions sanitaires pendant le confinement ont été hyper violentes.

    Toutes les polices d’Europe font face à des mouvements qui peuvent être violents : black blocs, qui d’ailleurs sont nés en Allemagne, divers mouvements d’extrême droite ou groupes de hooligans. Et pourtant, la France se distingue par des bilans extrêmement lourds, à la fois en termes de manifestants blessés, mais aussi avec de nombreux policiers et gendarmes également touchés dans les opérations de maintien de l’ordre.
    Le manifestant est vu comme un ennemi à contrôler

    La doctrine du maintien de l’ordre à la française est principalement répressive, et on dirait que le manifestant est vu comme un ennemi à contrôler. Dans le schéma national du maintien de l’ordre, il est écrit qu’il faut respecter le droit de manifester. Reste que l’approche est avant tout répressive et recherche comment éviter tout désordre à l’ordre public via l’usage de la force. D’autres polices européennes ont réfléchi à différents types de doctrines, notamment des stratégies pour faciliter le dialogue, la communication et la désescalade avec les manifestants.

    Ces réflexions ne sont pas totalement absentes en France. Je pense notamment à une note du centre de recherche de l’école des officiers de la Gendarmerie de 2016, qui parlait des black blocs, de la nécessité de communiquer, des précautions à prendre pour ne pas provoquer une escalade de violence. Donc, au niveau de certains commandements, on a conscience qu’un autre maintien de l’ordre est possible. Le fait que ce ne soit pas mis en place est un choix politique.

    #luttes_sociales #violences_policières #répression

  • 🛑 En cas de SNU obligatoire, des familles se préparent à désobéir « même s’il y a des risques » - Basta !

    Le Service national universel (SNU) deviendra-t-il obligatoire ? Emmanuel Macron doit trancher d’ici l’été. Mais l’idée d’une forme « d’embrigadement » des jeunes sur le temps scolaire fait bondir de nombreux parents, prêts à la désobéissance (...)

    🛑 #SNU #militarisme #embrigadement #antimilitarisme #NonauSNU !

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  • 🛑 Manifestants dans le coma, blessés graves : des professionnels de santé racontent Sainte-Soline - Basta !

    La répression policière de la manifestation contre les mégabassines le 25 mars dans les Deux-Sèvres a causé de nombreux blessés, dont deux personnes au pronostic vital engagé. Des professionnels de santé qui étaient sur place racontent (...)

    💧💦🌳🔥🌍 #écologie #environnement #eau #SainteSoline #mégabassine #inondation #sécheresse #FeuxDeForet #climat #déforestation #pollution #productivisme #consumérisme #croissancisme #dérèglementclimatique #canicule... #ViolencesPolicières

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  • Droit de grève : dans quelles conditions les réquisitions sont-elles justifiées ?
    « Les réquisitions de salariés grévistes imposées de manière unilatérale ne sont pas conformes aux recommandations de l’Organisation internationale du travail », rappelle Michel Miné, avocat au barreau de Paris.
    https://basta.media/Droit-de-greve-dans-quelles-conditions-les-requisitions-grevistes-raffineri
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/03/22/reforme-des-retraites-pour-le-retrait-on-continue/#comment-56235

    #droit #greve

  • 🛑 « L’eau qui atteint la mer est perdue » : les arguments des pro-bassines battus en brèche - Basta !

    " Alors que la bataille autour des mégabassines fait rage, des arguments mensongers parsèment les réseaux sociaux au sujet du cycle de l’eau. Voici le top 5 de ces contre-vérités, analysées et décortiquées... "

    🛑 💧💦🌳🔥🌍 #écologie #environnement #eau #mégabassine #inondation #sécheresse #FeuxDeForet #climat #déforestation #pollution #capitalisme #productivisme #consumérisme #croissancisme #dérèglementclimatique #canicule...

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  • Droit de grève : dans quelles conditions les réquisitions sont-elles justifiées ? - Basta !
    https://basta.media/Droit-de-greve-dans-quelles-conditions-les-requisitions-grevistes-raffineri

    La réquisition ne doit pas avoir pour objet ou pour effet de rétablir un service normal. Les services minima ne doivent pas être étendus au point de rendre la grève inopérante. La réquisition ne doit pas être utilisée pour porter atteinte au droit de grève, qui est un « droit de nuire » en vue d’obtenir la satisfaction de revendications professionnelles. C’est ce qui a pu être jugé dans des raffineries ou dans d’autres secteurs.

    Plusieurs décisions de tribunaux ont annulé des arrêtés de réquisition au motif qu’ils portaient une atteinte au droit de grève

    Le 22 octobre 2010, en pleine protestation contre la réforme des retraites, le préfet réquisitionne des salariés grévistes dans la raffinerie de Grandpuits en Seine-et-Marne. Saisi par l’intersyndicale, le tribunal administratif de Melun suspend le soir même l’arrêté préfectoral de réquisition considérant que ce dernier porte une « atteinte grave et manifestement illégale au droit de grève ». Le préfet a en effet réquisitionné « la quasi-totalité du personnel de la raffinerie », instaurant, de fait, un « service normal ».

  • Retraites etc. : les ordures se ramassent à la pelle...
    https://ricochets.cc/Retraites-etc-les-ordures-se-ramassent-a-la-pelle.html

    Que l’ensemble du gouvernement et des députés de droite macronistes ou LR aillent ramasser les ordures à la main dans les rues de Paris et aillleurs. Après tout l’ordure c’est leur milieu naturel, et puis faire de l’exercice en plein air leur fera le plus grand bien, ça oxygénera un peu leur cerveau qui semble un peu bouché. 16 mars : jour du vote de la contre-forme ou d’un énième 49-3 ...et jour du début d’un soulèvement général ? Les macronistes indiquent la marche à suivre : Le journal l’Opinion laisse (...) #Les_Articles

    / Révoltes, insurrections, débordements...

    #Révoltes,_insurrections,_débordements...
    https://basta.media/reportage-reforme-des-retraites-Si-on-bloque-tous-les-secteurs-ca-va-les-fa

  • #Retraites #RéformedesRetraites #NonALaReformeDesRetraites #grèves #GrèveGénérale #GreveGeneraleIllimitee#Anticapitalisme

    🛑 Baisse des salaires, hausse du chômage : les effets pervers de la réforme des retraites... - Basta !

    « Les précédents reculs de l’âge de départ à la retraite ont augmenté les dépenses de santé et de prestations sociales. Les conséquences du passage à 64 ans s’annoncent encore plus désastreuses (...) »

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  • Quand nos bulletins de salaire témoignent d’un siècle d’histoire et de conquêtes sociales - Basta !
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    Retraite, Sécurité sociale, assurance chômage… Autant de grandes conquêtes sociales souvent obtenues par la grève et la mobilisation, mais aujourd’hui remises en cause. L’historien Claude Didry les décrypte à l’aune de notre bulletin de salaire.

  • Contre les pollutions des navires de croisière, des habitants engagent la bataille judiciaire - Basta !
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    6 mars 2023 par Gabrielle Trottmann
    Inquiets pour leur santé et pour les écosystèmes marins, des habitants viennent de déposer plainte contre X contre les navires de croisière qui polluent Marseille. Depuis l’été, la contestation prend de l’ampleur contre ces paquebots de luxe.
    Publié dans Écologie

    Michèle Rauzier, 73 ans, est née dans le 16e arrondissement de Marseille, près du bord de mer. C’est toujours là qu’elle habite. Elle a vu le littoral laisser progressivement place aux installations du port maritime. Et tous les jours, elle observe les conséquences du trafic des navires depuis son jardin, qui donne sur le terminal des croisières : « Quand on est à l’extérieur, on a des difficultés à respirer, on tousse, on a les yeux qui piquent. Et je dois nettoyer tous les deux jours à cause de la suie. »

    La septuagénaire craint aujourd’hui pour sa santé. Elle a la valve mitrale calcifiée, une maladie cardio-vasculaire, et a vu nombre de proches atteints de graves pathologies : « Des amis sportifs, qui ont une hygiène de vie remarquable. Trois sont morts de cancers des voies respiratoires, plusieurs autres sont tombés malades. »

    Michèle Rauzier fait partie d’un groupe de 25 habitants qui viennent de déposer plainte contre X, aux côtés de l’antenne marseillaise d’Alternatiba et l’association de riverains Cap au Nord, contre la pollution du port. Pour eux, les navires de croisière, ferries et cargos, qui font escale à Marseille sont dangereux pour la santé des riverains et pour les écosystèmes. La plainte est également soutenue par le collectif « Stop Croisières », qui s’est fait remarquer en juin dernier en bloquant l’accès au port de Marseille à deux immenses paquebots .
    Obtenir une indemnisation

    Annoncée par les associations depuis l’été dernier, la plainte a finalement été déposée le mardi 28 février. L’objectif ? Porter l’affaire au pénal afin d’ouvrir une enquête, identifier des coupables et obtenir, in fine, une indemnisation pour les habitants qui dénoncent la pollution de l’air, une dégradation de leur santé, des écosystèmes marins. La plainte porte sur la « mise en danger de la vie d’autrui », et des « blessures involontaires » pour le volet sanitaire. Elle accuse aussi les paquebots d’écocide et de mise en danger de l’environnement par le rejet en mer de substances nocives pour la flore et la faune marine.

    Une pétition a été mise en ligne pour soutenir la plainte et un formulaire permet de prendre contact pour grossir les rangs des plaignants. L’action devrait être suivie d’un recours au tribunal administratif, dont la date n’a pas encore été fixée.

    Le mouvement de contestation contre les ports de croisière a pris de l’ampleur ces derniers mois. Après l’action spectaculaire de Stop croisières en juin, le maire de la ville, Benoît Payan, a lancé le mois suivant une pétition pour interdire les « navires les plus polluants ». Elle a été signée depuis par plus de 50 000 personnes.

    Auparavant, une autre pétition avait déjà vu le jour pour demander l’interdiction des bateaux de croisière à Ajaccio et une dernière vient tout juste d’être mise en ligne contre l’escale des « paquebots méga polluants » à Toulon [1].

    Les émissions polluantes du secteur maritime en hausse

    C’est non sans raison que les bateaux de croisière cristallisent les tensions. Une étude de 2019 produite par l’ONG Transport et environnement [2] montrait par exemple que les navires de croisière de luxe de deux compagnies avaient émis en 2017 dans les seules mers européennes dix fois plus d’oxyde de soufre que l’ensemble des plus de 260 millions de véhicules de tourisme européens.
    Conférence de presse sur la plainte contre les paquebots de croisières à Marseille
    Les riverains, les associations et leurs avocats ont annoncé le dépôt de leur plainte mercredi 1er mars à l’espace solidaire Velten, dans le 1er arrondissement de Marseille.

    Les émissions polluantes liées au secteur maritime ont largement augmenté au cours des dernières années, tous types de navires confondus. « Les émissions liées au secteur maritime représentent plus de 30 % des rejets d’oxyde d’azote et de carbone à Marseille en 2020 », nous explique Dominique Robin, le président d’AtmoSud, l’organisme chargé de surveiller la qualité de l’air dans les territoires du Sud de la France.

    Pendant le confinement, Marseille a étouffé sous les volutes des navires restés à quai. Et depuis la fin de la crise sanitaire, le trafic reprend de plus belle. Selon le président du club de la croisière, Jean-François Suhas, 2023 devrait signer le retour à des niveaux de trafic proches de 2019 pour le port de Marseille.

    Pour limiter la pollution, le port a certes promis d’installer des filtres à particules et surtout d’électrifier tous les quais d’ici 2025. Cela permettrait aux navires de s’y brancher et d’éteindre ainsi leurs moteurs lorsqu’ils sont amarrés, sans les priver de courant. L’État, la région et la ville ont investis plusieurs dizaines de millions d’euros pour aider les armateurs et les autorités portuaires, mais ce chantier a pris du retard. Toutefois, cette solution ne résout pas tout : elle nécessite de produire énormément d’énergie et ne fait que limiter les nuisances du trafic pour les écosystèmes marins, sans les faire totalement disparaître.
    « Il faut passer à la vitesse supérieure »

    Au mois de décembre, l’Organisation maritime internationale (OMI) a entériné la création d’une zone de contrôle des émissions d’oxyde de soufre sur l’ensemble de la Méditerranée. À partir de 2025, les navires de croisière seront tenus de respecter une limite de teneur en soufre dans le carburant, ont alors expliqué le Programme des Nations unies pour l’environnement et le Plan d’action pour la Méditerranée, un programme de coopération régionale.

    C’est une « première victoire », a salué la ville de Marseille, qui souhaite néanmoins « aller plus loin » pour limiter également les émissions des « oxydes d’azote et les particules fines ».

    Pour l’association Cap au Nord, fondée il y a 30 ans pour défendre le cadre de vie des habitants du quartier, tout cela ne suffit pas. « On a manifesté, on a fait des pétitions, maintenant il faut passer à la vitesse supérieure, explique sa présidente, Marie Prost-Coletta. Et si cela doit prendre 30 ans de plus, nous y sommes prêts. » L’action en justice doit servir à accélérer l’action des pouvoirs publics.

    « Nous demandons au procureur de la République de mettre à disposition tous les moyens des pouvoirs publics pour constater les faits et établir un lien de causalité », avec les émissions des paquebots, explique Nicolas Chambardon, l’un des trois avocats marseillais qui défendent la plainte.

    Entre le trafic des voitures et des bateaux, le cocktail de pollution auquel sont soumis les habitants dilue les responsabilités, reconnaît l’avocat Aurélien Leroux. Mais cela devrait néanmoins conduire à une « obligation particulière de prudence » de la part des autorités, défend-il. Car les conséquences « gravissimes » de l’exposition aux polluants sont déjà bien documentées : cancers, impacts cardio-vasculaires, troubles respiratoires… [3].

    Une première condamnation d’un bateau de croisière

    En ce qui concerne les violations du Code de l’environnement, l’avocate Isabelle Vergnoux, qui défend aussi les plaignants, explicite les trois infractions retenues. La pollution maritime est « bien connue des tribunaux », dit-elle. En 2018, France Nature Environnement Paca, la Ligue de protection des oiseaux et Surfrider Foundation ont même obtenu une condamnation à 100 000 euros d’amende à l’encontre du capitaine du Azura, un gigantesque bateau de croisière, et de son armateur, le groupe Carnival, pour avoir enfreint la loi antipollution.

    Mais ce type de sanction est peu dissuasif au regard du chiffre d’affaires des armateurs, selon les plaignants. Le délit d’écocide concernant la pollution de l’air et maritime et la « mise en danger de l’environnement » ont, quant à eux, été introduits dans le droit par la loi Climat et résilience de 2021. Une condamnation sur ces fondements serait une première, selon l’avocate.

    Avec leur plainte, les riverains et les associations souhaitent créer un précédent. « Palma de Majorque, Barcelone, Toulon, Nice, le Havre… les navires de croisière se déplacent, de nouvelles règles doivent s’appliquer partout dans le monde, défend Gwénaelle Menez, d’Alternatiba Marseille. Nous espérons jouer un rôle moteur. »

    Gabrielle Trottmann

    Photo de une : En face de chez elle, Michèle Rauzier a vu le littoral laisser place aux installations du port maritime/©Gabrielle Trottmann

    #mers et océans #pollutions #toxiques

  • 🛑 ✊ #Retraites #RéformedesRetraites #NonALaReformeDesRetraites #grèves #GrèveGénérale #GreveGeneraleIllimitee #Grève7mars... #8mars #GrèveFéministe > #Anticapitalisme

    🛑 Avec la réforme, #infirmières et aides-soignantes au travail jusqu’à 64 ans : « Ça me rend malade » - Basta !

    L’âge de départ en retraite des infirmières du public est passé de 55 à 62 ans en 2010. Avec la réforme, ce sera 64 ans. Soit neuf ans de travail en plus en 13 ans, sans prise en compte de la pénibilité du métier (...)

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  • 🛑 ☠️ ☠️ #pesticides #Danger #santé #écologie #planète #environnement #produitschimiques #productivisme #capitalisme...

    🛑 Leucémies des enfants : le traitement des vignes aux pesticides est bien un facteur aggravant... - Basta !

    Alors que s’ouvre le Salon de l’agriculture, une nouvelle étude, en cours de finalisation, fait le lien entre les pesticides épandus sur les vignes et les leucémies infantiles. Suffira-t-elle à impulser de vraies politiques de prévention ? (...)

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  • Face à l’arbitraire patronal et au harcèlement, le syndicalisme s’implante dans le jeu vidéo - Basta !
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    20 février 2023 par Simon Mauvieux

    Souvent présentée comme créatrice d’emplois, l’industrie du jeu vidéo peine désormais à se cacher la réalité de ses conditions de travail. Une partie des travailleurs du secteur commence à se syndicaliser. Et ils se font de plus en plus entendre.

    Le drapeau rouge et noir siglé « STJV » intrigue alors que la place d’Italie à Paris se remplit de monde pour une deuxième grande journée de mobilisation contre la réforme des retraites.« Vous êtes quelle organisation ? » demande un homme aux couleurs de la CFDT. « On est le Syndicat des travailleuses et travailleurs du jeu vidéo », répond le porteur du drapeau.

    Encore peu connu du grand public et des acteurs des mouvements sociaux, le STJV attire de nouveaux adhérents depuis sa création en 2017 et multiplie les actions ces derniers mois. Ils sont maintenant plusieurs dizaines de développeurs, designers, graphistes 3D, travaillant pour des fleurons du secteur, comme Ubisoft, Don’t Nod ou Gameloft, à rejoindre les manifestations contre la réforme des retraites.

    « Le jeu vidéo est un secteur très peu syndiqué, peu politisé, mais d’énormes pas sont faits depuis quelques années », se félicite Frédéric* [1], développeur et l’un des cofondateurs du STJV. Le jeu vidéo a longtemps été un milieu à part, presque incompatible avec le syndicalisme.
    « Nos patrons ne connaissent pas forcément la loi »

    « C’est la première fois que je fais grève », explique Thomas*, designer de l’expérience utilisateur depuis juillet dernier dans un studio parisien. Il poursuivait ses études lorsque le STJV est né et s’est syndiqué dès qu’il a commencé à travailler. « Il y a une culture de la neutralité dans le jeu vidéo, cet esprit startup où on ne parle pas vraiment de politique, témoigne-t-il. Mais en fait, on est tous confrontés à un moment à de mauvais traitements, nos patrons ne connaissent pas forcément la loi et le fait d’en parler, ça aide à créer une conscience collective. »

    À ses côtés, Julia*, 26 ans, graphiste 3D, voit d’un très bon œil la syndicalisation croissante du secteur.« C’est rassurant de savoir qu’on peut compter sur le STJV, et que des gens commencent à avoir cette conscience-là. Il y a des actions, des grèves, ça permet de libérer la parole sur les conditions de travail », se réjouit-elle.

    Pierrick*, 15 ans d’expérience dans le jeu vidéo, a vu éclore le syndicalisme naître dans le secteur au fil de sa carrière. Pas encore adhérent au STJV, il pourrait franchir le pas. « J’ai vécu des trucs hallucinants dans ma carrière et il n’y avait rien pour s’opposer à ça, on a longtemps été tout seul dans nos coins à vivre les mêmes problèmes et on ne pouvait pas vraiment se rebeller, se rappelle-t-il. Les syndicats répondent à de vrais besoins. »

    #syndicalisme

    • Cela traduit surtout, de mon point de vue, la non implantation des autres organisations syndicales (y compris SUD et les 3 CNT) dans ce secteur d’activité.

      Il est quand même attristant de constater que la résistance (salutaire) des salariés passe ici, qu’on le veuille ou non, par la constitution d’une forme de syndicalisme de corporation, soit ce qui existait à la fin du 19e avant la création des bourses du travail de Pelloutier et d’un syndicalisme interprofessionnel (par branche et par lieu géographique) initié en France, en 1895 avec la constitution de la CGT.

      Les boîtes de création de jeux vidéo sont, du point de vue du rapport patrons/salariés, des entreprises comme les autres, contrairement aux secteurs uberisés où il est préalablement nécessaire de requalifier le salariat avant d’envisager de construire une résistance syndicale plus classique.

    • Oui, mais pas que. Il y eu un corps+section CFDT assez moteur chez Ankama. Une section UNSA aussi.

      Effectivement, surtout parce qu’il n’existait pas de syndicat de corporation, donc c’était un retranchement. Et que personne n’était assez motivé (lettres aux CSE d’autres boites (Blizzard), fin de non recevoir).
      Et s’il y a besoin de corporatisme, c’est qu’il y a besoin de compréhension.

      La STJV est plutôt rouge et noire, si une main lui était tendue, elle irait bien chez CNT.

      Quand tu vas demander la création d’une branche dans un gros syndicat, ils te disent que tu divises les forces, que tu devrais plutôt t’affilier à telle ou telle branche existante. Surtout qu’ils ne savent pas où te classer (IT, média…). Donc quand tu sens que le besoin est là, et fort, tu crées un syndicat.

      #syndicats #jeuxvideos @martin

    • Je le répète, il y a un vrai problème d’implantation syndicale et cela est du en partie à l’incapacité des organisations syndicales à répondre aux besoins de ces nouveaux salariés. Est-ce parce qu’il s’agirait d’un secteur d’activité non répertorié dans les branches professionnelles classiques ou qui serait nouveau ? Je doute que ce soit la seule explication mais, si c’est le cas, c’est complètement aberrant car cela fait plusieurs décennies qu’il existe des jeux vidéo. Comment a-ton fait pour la presse, le labeur, l’informatique, les métiers du spectacle, l’audiovisuel ?

      Par ailleurs, il faut rappeler que les orgas syndicales sont fragilisées depuis plusieurs années. Elles ont toutes les peines du monde à se développer et s’implanter, tout simplement parce qu’elle manquent d’effectifs et de force et qu’elles sont prises dans des logiques défensives quand il ne s’agit pas de routines bureaucratiques de survie. Elles sont beaucoup plus faibles que ce que l’on lit parfois à leur propos dans les analyses si radicales qui fleurissent sur le web.

      Le rattachement à une branche ne devrait pas être un obstacle pour affilier un nouveau secteur d’activité dans une organisation syndicale, quelle que soit l’activité. La logique étant justement que les fédérations de métiers doivent permettre de regrouper le maximum de monde sur un même secteur d’activité pour favoriser la mobilisation d’une branche globale et éviter la division et le corporatisme (ça c’est théorique, hein). À la limite, si on ne sait pas trop à quoi se raccorder on prend un secteur global. Mais, pour les jeux vidéo, cela me semble incompréhensible. Pour moi on devrait les rattacher soit au secteur de l’édition soit à l’audiovisuel. Les assistantes maternelles de la CGT, par exemple, sont rattachées à la fédération du commerce. On voit pas vraiment le rapport si ce n’est qu’elle sont des travailleuses isolées avec plusieurs employeurs. Dans ce cas la cohérence de l’affiliation n’a pas beaucoup d’importance, en définitive. Ce qui compte c’est qu’elles rompent l’isolement et qu’elles arrivent à avancer socialement de façon collective sur leurs revendications et qu’elles soient raccordées à une organisation qui leur permette de lutter plus globalement sur des revendication interprofessionnelles (typiquement : les retraites). Et ça marche.

      Le problème avec la création des syndicats ex nihilo – et encore une fois, je ne leur jette pas la pierre - c’est qu’on a l’impression qu’on va réinventer la poudre sous prétexte qu’on a l’impression de faire un truc qui n’existait pas. Dans un tout autre domaine, j’ai vu par exemple qu’un syndicat de gilets jaunes est en train de se constituer. Pourquoi pas... (je n’évoque même pas le fond de leur argumentaire) mais il ne faut pas oublier que pour exister les syndicats sont quasiment obligés de se conformer aux rituel de la compétition intersyndicale des élections professionnelles, ces dernières représentent une véritable machine de division, pour le plus grand plaisir du patronat. Plus il y a de syndicats, plus on alimente la concurrence entre organisations et plus on renforce la logique boutiquière syndicaliste, insupportable, qui n’a pas besoin de cela pour exister. Le patronat adore le spectacle.

    • J’ai à nouveau eu ce sujet de discussion avec des gens de STJV Ankama et Ubisoft aujourd’hui, et clairement, ils sont bien plus satisfaits ainsi que rattachés à la section spectacle ou media ou informatique ou random de la CGT, solidaires, CFDT, Unsa, etc... même si rien n’est achevé dans cette direction.
      Ankama, bon exemple : 5-8 ans avec des représentants syndicaux Unsa et CFDT, perte de membres, plus rien ensuite, puis renaissance avec la STJV (fondée en 2017), donc ca semble leur faire un bien fou d’avoir inventé ca.

      Et ils sont en train de pousser pour avoir une reconnaissance nationale. Avec ce même syndicat qui s’implante dans plusieurs boites de JV en France. Et pour créer une convention collective du jeu vidéo. Car marre d’être sous Syntec.
      Il reste des membre Canaris dans d’autres syndicats, donc si la tendance s’inverse, aucune porte n’est fermée. Mais la tendance JV = auteur, ou JV = informatique, ou JV = media, ca ne leur convient pas.

      La ou Basta a tord, c’est que les syndicats étaient deja implantés : CGT, CFDT, CFE-CGC, Solidaires et Unsa. Mais sans la compréhension de l’esprit de corps, ca dure 1 ou 2 mandat, puis plouf.

    • donc ca semble leur faire un bien fou d’avoir inventé ca.

      C’est l’essentiel au sens où visiblement la greffe avec les orgas syndicales classiques n’a pas pris et que la création d’une entité autonome semble combler un manque (d’autant que l’ambiance sociale dans ce secteur n’a pas l’air d’être des plus cool -> Ubisoft).

      On ne peut que leur souhaiter d’arriver à s’organiser eux-mêmes à l’échelle de cette « nouvelle branche », puisque visiblement il s’agirait d’une branche professionnelle à part entière.

      Après, comme tu le dis, les choses peuvent évoluer. Le plus important étant, de toute façon, qu’ils s’organisent pour défendre leur droit.

  • 🛑 🌧 💥🌍 #écologie #environnement #climat #déforestation #pollution #air #productivisme #consumérisme #croissancisme #industrialisme #extractivisme #dérèglementclimatique #inondation #sécheresse #canicule...

    #Anticapitalisme #antiproductivisme #décroissance #anarchisme

    🛑 Promis à de brillantes carrières, des jeunes désertent pour « démanteler » le système - Basta !

    Des ingénieures et ingénieurs préfèrent quitter la voie toute tracée que leur promettaient leurs grandes écoles pour s’engager collectivement, amorcer un virage écologique radical et dessiner d’autres modalités d’existence. Témoignages (...)

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  • État de droit vs état de "droite" : dérives d’un #maintien_de_l'ordre assujetti à l’idéologie du #trouble_à_l'ordre_public, tout est configuré pour que soient acceptées les #violences_policières

    Sebastian Roché : « Un certain degré de brutalité est accepté au prétexte du maintien de l’ordre » - Basta !
    https://basta.media/sebastien-roche-un-certain-degre-de-brutalite-est-accepte-au-pretexte-du-ma

    Une autre particularité du maintien de l’ordre en France est d’envoyer face aux mouvements sociaux des unités non ou très peu formées… Comment cela a-t-il pu se produire ?

    Ces unités sont clairement constituées pour faire peur, pour sidérer les gens. C’est leur but. Pendant les gilets jaunes, les DAR (détachements d’action rapide), les blindés à roues de la gendarmerie nationale, les hélicoptères, les drones, sont destinés à montrer la supériorité matérielle de la police. Tout comme les policiers en civil, équipés de casques de motos et de leurs propres matraques – cela fait penser à la police sud-américaine peu sous contrôle de la loi. Ce qui a provoqué cela, c’est probablement le sentiment qu’a eu Emmanuel Macron d’être submergé lors du mouvement des Gilets jaunes.
    Le pouvoir a alors confondu une série d’incidents – quand par exemple des Gilets jaunes ont tenté de forcer la porte d’un ministère avec un engin de chantier trouvé par hasard à proximité – avec une tentative planifiée de renversement de régime. Le mouvement des Gilets jaunes, ce n’est pas la préparation par les Soviets de la prise du pouvoir en Russie en 1917 ! Quand on qualifie d’« extrêmement violent » des groupes dont la principale revendication est d’introduire un référendum d’initiative populaire, c’est que l’on n’a pas compris le désespoir des citoyens.

    • #mouarf Le comportement de la police peut varier d’une période à une autre, parce qu’il est en large partie déterminé par la violence des rapports sociaux eux-mêmes. Mais il n’y a pas, et il n’y aura jamais de «  bonne police  » tant que la société sera construite sur les bases de l’exploitation (État de droit ou pas). Pour que les violences policières cessent, il faudra que cessent les violences de classe.

    • Je ne vois pas où l’article parle de « bonne police » (sauf à citer Sarkozy, ce qui, tu en conviens, n’est pas contreproductif). L’article est intéressant dans le sens où il compare des situations de violences de classes différentes suivant les états de l’UE et met en évidence le contexte social lié aux actions répressives de la police. Bon, bref : je ne vais pas paraphraser ce qui est dit dans l’article, je t’invite juste à le relire.

      Pour que les violences policières cessent, il faudra que cessent les violences de classe.

      ... et réciproquement.
      Continuons à nous payer de mots et à enfoncer des portes ouvertes. Pendant ce temps, les crapules fascistoïdes arment leurs « polices ».

    • Le chercheur interviewé ne pose jamais fondamentalement la question du pouvoir, il déplore seulement que celui-ci « ne regarde plus la manifestation comme une colère collective, mais uniquement comme un trouble potentiel à l’ordre public ». Partant, il ne propose aucune solution d’ordre social, mais, en chercheur partisan de l’ordre existant, proposent que ce pouvoir bonifie sa « culture politique » (sa vision des choses) et prenne d’autres « décisions politiques » – des décisions plus « protectrice des droits individuels » comme, par exemple, l’institution de « mécanisme de contrôle ». C’est peut-être enfoncer une porte ouverte que de rappeler que la police (à l’instar de l’État) est une arme de classe contre les travailleurs, il ne me semble pas que l’auteur fasse beaucoup mieux en faisant mine de croire que la lutte contre les violences et les exactions policières passerait par une réforme de la police ou du ministère de l’Intérieur. Cette lutte, elle se fera sur le terrain des masses en lutte, et nulle par ailleurs. C’est par leur nombre, par leur force collective, par leur organisation, que ces masses en lutte devront trouver les moyens de s’opposer à la police, de contre-attaquer face à ses attaques, voire de la vaincre – et certainement pas du côté de l’État et de ses administrateurs. Car quoi qu’il soit décidé aujourd’hui pour encadrer et contrôler la police, le jour où, dans une période révolutionnaire, celle-ci sera lâchée sur les manifestants, les grévistes, les militants, elle ne fera aucun détail, quitte à massacrer et à assassiner en masse. Et alors il n’y aura aucune vision ni aucun texte de loi pour les rappeler à l’ordre – si je puis dire.

    • https://www.liberation.fr/france/2019/08/27/l-ecole-des-commissaires-evince-un-sociologue-critique-a-l-egard-de-la-po

      Directeur de recherche au CNRS et spécialiste des relations entre police et population, le chercheur avait dénoncé plusieurs fois, pendant le mouvement des gilets jaunes, un usage disproportionné de la force, ainsi que la faiblesse du contrôle des agents. « L’école reste dans un système dirigé par le ministre de l’Intérieur, je pense que j’ai déplu au prince et que c’est une décision politique », estime-t-il.

  • « On a rarement assisté à une aussi claire démonstration des biais du champ médiatique. Merci Samuel Gontier ! »
    https://basta.media/Reforme-des-retraites-les-chaines-d-info-continue-BFMTV-LCI-et-journaux-tel

    70 % des Français sont opposés à la réforme selon les sondages. « C’est la proportion inverse sur les plateaux », observe le journaliste Samuel Gontier. Qui note toutefois une évolution, consécutive au succès des mobilisations.

    ... Les éditorialistes et les experts restent pour la plupart les porte-voix du patronat et du gouvernement. À la veille de la grève du 7 février, deux économistes libéraux invités simultanément sur BFMTV ont martelé que la réforme était toujours nécessaire et indispensable. On reste dans les éléments de langage : « le gouvernement n’a pas le choix », « le président l’a promis », « notre système de retraites est en danger », « c’est une question de démographie ».

    Quand Franck Riester reconnaît que « les femmes sont un peu pénalisées », les éditorialistes parlent de « bourde » alors que c’est un aveu. Quand les auditeurs ont la parole sur BFMTV pour soumettre leur cas, une journaliste du service social-économie rassure chacun : « la réforme l’a pris en compte », « vous partirez tôt à la retraite »...

    Alors qu’une nouvelle séquence s’ouvre avec le débat parlementaire, les éléments de langage du gouvernement sont encore repris tels quels, le 7 février, par la journaliste Apolline de Malherbe face à la députée Sandrine Rousseau : « On avait promis du bordel (selon les mots du ministre de l’Intérieur), et ça a bordelisé ». Si ça se « bordélise », ce serait donc la faute à la gauche, à celles et ceux qui s’opposent à la réforme.

    Ce qui perdure également, ce sont les omissions et le manque d’explications qui présentent la réforme sous un jour favorable. La première semaine après l’annonce, les chaînes info et les JT ont répété que tout le monde aurait droit à une retraite minimale à 1200 euros sans préciser les conditions. Même chose sur les carrières longues avec des chaînes qui produisent des tableaux sur l’âge de départ sans mentionner les critères...