Il est compliqué de réparer des matériaux composites, la plupart du temps cela conduit à rajouter de la matière ce qui introduit du balourd à compenser (donc encore plus de poids) et donc dégrade les performances.
Je tombe sur ce mémoire de maîtrise québécois-français de 2018 qui expose bien la problématique et les solutions :
Dans le cadre de cette étude, trois scénarios sont élaborés pour faire l’objet d’une analyse du cycle de vie comparative. Il s’agit de l’enfouissement, de la valorisation dans le béton, sous la forme d’un agrégat fin substituant le sable, et l’incinération en cimenterie, en utilisant les pales comme carburant alternatif pour remplacer en partie le charbon. L’évaluation est faite avec le logiciel SimaPro et la méthode de calcul IMPACT 2002+. Les résultats montrent que le scénario de valorisation dans le béton est le plus bénéfique pour les catégories de dommages de la santé humaine et des changements climatiques. L’incinération en cimenterie limite le mieux l’épuisement des ressources. Les distances de transport sont un paramètre clé de l’étude.
▻https://core.ac.uk/download/pdf/199228217.pdf
Trouver un substitut au sable est intéressant puisque c’est aussi un matériau obtenu par extraction et en voie de raréfaction…