• Quand l’Etat cède le domaine et le château de Grignon (Yvelines), qui formait depuis deux siècles les ingénieurs agronomes français à un promoteur immobilier...

    Comment Marc : dans le même temps l’ancienne conseillère agricole de Macron conseille Xavier Niel dans la création d’une école 42 de l’agriculture technologique, elle aussi sise dans les Yvelines...

    Nous avons attendu désespérément que l’Université des Verts annonce la création de deux ZAD, en lieu de quoi on a la « bousculade » Piolle-Rousseau urbi et orbi sur les chaines info, et une demi-page ce matin dans le Canard...

    O tempora, o mores :-)

    https://www.latribune.fr/regions/ile-de-france/le-choix-de-l-etat-de-ceder-le-domaine-de-grignon-a-altarea-cogedim-suscit

    • Le choix de l’Etat de céder le domaine de Grignon à Altarea Cogedim suscite les critiques
      https://www.latribune.fr/regions/ile-de-france/le-choix-de-l-etat-de-ceder-le-domaine-de-grignon-a-altarea-cogedim-suscit


      La petite commune de Thiverval-Grignon (Yvelines), opposée à la vente par l’Etat du vaste domaine de Grignon au promoteur Altarea Cogedim, a déclaré qu’elle n’entendait pas changer son plan local d’urbanisme (PLU).
      Crédits : cfsg

      Le domaine de Grignon et son château du XVIIe siècle dans les Yvelines vont être cédés par l’Etat au promoteur Altarea Cogedim pour créer un « grand pôle d’excellence scientifique ». Mais cette décision est loin de faire l’unanimité : anciens élèves, élus locaux et défenseurs du patrimoine préparent la riposte.

    • L’Etat renonce à vendre le domaine de Grignon au promoteur Altarea Cogedim
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/15/l-etat-renonce-a-vendre-le-domaine-de-grignon-au-promoteur-altarea-cogedim_6


      Le château du XVIIe siècle de Grignon, près de Paris, en 2016.
      KENZO TRIBOUILLARD / AFP

      Cette décision « ne remet pas en cause le calendrier prévu pour l’installation d’AgroParisTech sur le site de Saclay », a précisé la préfecture.

      L’Etat met fin à son projet contesté de vente du domaine de Grignon, berceau de l’agronomie française qui accueille l’école d’ingénieurs agronomes AgroParisTech, au promoteur immobilier Altarea Cogedim, a annoncé, lundi 15 novembre, la préfecture des Yvelines dans un communiqué.

      « Une nouvelle procédure de cession » du domaine « sera lancée au second semestre 2022 », a expliqué la préfecture, qui précise que cette décision « ne remet pas en cause le calendrier prévu pour l’installation d’AgroParisTech sur le site de Saclay », dans l’Essonne.

      « C’est une très bonne nouvelle, c’est le résultat d’un combat qui dure depuis cinq ou six ans et qui permettra, je l’espère, de retrouver un autre avenir pour le domaine de Grignon », a réagi Georges d’Andlau, coprésident de l’association Grignon 2000, opposée à cette privatisation. « Un autre dialogue devra s’ouvrir avec l’Etat vendeur et les collectivités locales », a-t-il ajouté.

    • nouvel article avec un titre légèrement (?) modifié…

      L’Etat renonce provisoirement à privatiser le domaine de Grignon
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/15/l-etat-renonce-provisoirement-a-privatiser-le-domaine-de-grignon_6102174_324


      (et une photo qui n’est pas celle de l’article)

      Face à l’hostilité générale des élus, Matignon abandonne la vente au promoteur Altarea Cogedim du site pédagogique et agricole qui accueille AgroParisTech, dans les Yvelines.

      Inutile de s’entêter et d’aller vers un « fiasco programmé », surtout en pleine campagne présidentielle. Alerté de toutes parts sur les risques d’une opération devenue très polémique, le gouvernement a officiellement renoncé, lundi 15 novembre, à privatiser dans l’immédiat le domaine de Grignon (Yvelines), ce berceau de l’agronomie française qui accueille actuellement l’école d’ingénieurs AgroParisTech. Un peu comme il avait abandonné fin 2019 le gigantesque site de loisirs et de commerces Europacity envisagé dans le « triangle de Gonesse » (Val-d’Oise).

      Trois mois et demi après avoir annoncé la vente de Grignon au promoteur immobilier Altarea Cogedim, l’Etat remet ainsi en cause le projet qu’il avait lui même choisi, après en avoir longuement dessiné les contours. « Il n’est pas possible de maintenir la procédure engagée », reconnaît un communiqué de la préfecture des Yvelines. Une nouvelle « procédure de cession » sera lancée « au second semestre 2022 », précise simplement la préfecture. Ce qui renvoie la décision finale – privatiser ou non, comment, et au profit de qui – au gouvernement qui sera issu des élections du printemps 2022. « Nous prenons acte de la décision de l’Etat », a sèchement réagi Altarea Cogedim lundi. Cette remise à plat marque l’échec d’une privatisation qui, depuis des mois, suscitait de plus en plus d’opposition.