Erreur 404

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  • Hiver comme été, le climat continue de se réchauffer du fait de la société industrielle
    https://ricochets.cc/Hiver-comme-ete-le-climat-continue-de-se-rechauffer-du-fait-de-la-societe-

    Aux vagues de chaleur estivales succèdent les vagues de douceur hivernales. Au Nord comme au Sud, été comme hiver, le dérèglement climatique mortel (et les désastres écologiques en tout genre) continue, toujours alimenté par la civilisation industrielle, ses énergies, ses productions, ses innovations et ses rejets. Exemples récents : Dans le Colorado, des centaines de maisons détruites par les flammes - Des vents violents ont soufflé jeudi sur la région de Boulder, entraînant l’évacuation de plusieurs (...) #Les_Articles

    / #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/31/dans-le-colorado-des-centaines-de-maisons-detruites-par-les-flammes_6107765_
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/31/vague-de-douceur-hivernale-en-france-cette-semaine-a-ete-la-plus-chaude-jama
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/01/dans-le-colorado-3-personnes-disparues-et-1-000-maisons-detruites-apres-des-

    • Pour mieux faire passer leur loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire, il a fallu admettre à l’Assemblée Nationale que ce n’est pas une vague mais un « raz de marée » qui va impacter système hospitalier.

      En raison de cette flambée des contaminations, « probablement plus d’un million de Français sont positifs actuellement au coronavirus » et « 10 % de la population française est cas contact », a estimé le ministre.

      S’appuyant sur le cas de la situation en Angleterre, où l’évolution de la vague épidémique est en avance de huit à dix jours sur la France, M. Véran a dit estimer, suite à un échange informel avec d’autres ministres de la santé, qu’« il y aurait une baisse de 50 % à 70 % des hospitalisations avec le variant Omicron ». « Mais si vous avez six ou sept fois plus de cas, l’impact sanitaire, de toute façon, se fait ressentir », a-t-il immédiatement précisé, en constatant que le variant Omicron est, au 29 décembre, encore peu présent chez les malades hospitalisés en France.

      Le ministre de la santé a ensuite répété la stratégie du gouvernement, axée sur une vaccination massive, pour freiner la hausse du nombre de contaminations. « Le vaccin est efficace après trois doses : quand on est à jour de son rappel, plus de 90 % de réduction des formes graves, y compris face à Omicron », a déclaré Olivier Véran, rappelant que « dans les hôpitaux parisiens de l’AP-HP, 70 % des patients qui sont en réanimation ne sont pas vaccinés ». Le ministre s’est ensuite adressé aux 5,4 millions de personnes non vaccinées en France – notamment les « indifférents », selon M. Véran, « souvent des jeunes » se disant « j’ai pas le temps, je vis ma vie » – et a averti : « Je le dis aux personnes qui ne sont pas vaccinées, il y a vraiment peu de chance que vous puissiez passer, cette fois-ci, entre les gouttes. »

      Multiplication des clusters en prison

      Cette flambée épidémique provoque également la multiplication des foyers de contamination dans les prisons françaises, selon des statistiques communiquées mercredi par le ministère de la justice. Au niveau national, 370 contaminations ont été détectées parmi les quelque 70 000 détenus, 448 parmi le personnel (sur environ 40 000), récapitule ce bilan du ministère établi au 27 décembre.

      Un important foyer a notamment été identifié dans la prison de Perpignan, où 84 détenus et 15 membres du personnel ont été diagnostiqués positifs au Covid-19. La contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Dominique Simonnot, a pour sa part fait état, mercredi sur Franceinfo, d’autres foyers de contamination à « Rennes, à Béziers, à Argentan [et] un autre dans le Lot ».

      « Et c’est normal : avez-vous entendu un mot des prisons dans les allocutions du premier ministre ou du ministre de la santé [le 27 décembre]  ? Moi non », a commenté Mme Simonnot. « Une mesure spéciale serait salutaire. On condamne quelqu’un à de la prison, pas à attraper le Covid », a-t-elle ajouté.

      Plusieurs syndicats de personnels pénitentiaires attendent des mesures renforcées, notamment la distribution de masques FFP2. « Si on n’agit pas très vite, le risque de dysfonctionnement est important. Avec la hausse de la population carcérale, la potentialité de contamination est beaucoup plus importante qu’en 2020 », a estimé Wilfried Fonck, secrétaire national de l’Union française des agents pénitentiaires-Union nationale des syndicats autonomes (UFAP-UNSA) Justice.

      C’est le même enjeu dans les centres de rétention.
      Ces matons sont à l’avant garde ^^ Va-t-on -enfin !- voir les premiers concernés exiger la fourniture de FFP2 par les employeurs, pour eux, et mieux encore pour les usagers et clients (école, transports en commun).

      #prison #FFP2 #paradoxe_de_simpson (mais pas pour le grand public)

    • Si le gouvernement communique peu sur le masque FFP2 (...) c’est aussi parce que les stocks ne sont actuellement pas suffisants.
      https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/masques-sanitaires/covid-19-pourquoi-la-france-n-a-pas-davantage-recours-au-masque-ffp2-al

      ... exiger le masque FFP2 dans tous les lieux accueillant du public pourrait être vu comme une mesure liberticide.

      Pour que cette nouvelle restriction soit acceptée sans heurt par la population, l’exécutif n’aurait sans doute pas d’autre choix que de le proposer gratuitement, à l’entrée des lieux concernés par exemple. C’est en tout cas l’avis de l’épidémiologiste Antoine Flahault. "Comme le masque FFP2 est plus cher que les autres, si le gouvernement le recommandait, il risquerait d’avoir à le proposer gratuitement dans les cas où il serait exigé et cela pourrait ne pas l’enthousiasmer, et en tout cas ne pas hâter sa décision", confirme-t-il à L’Express.

      A moins qu’avec la recrudescence de l’épidémie, notamment depuis Noël, le gouvernement se décide à changer son fusil d’épaule. L’exécutif mise depuis un an sur la stratégie du tout vaccin, conjugée au strict respect des gestes barrières, mais si la courbe des contaminations venait à s’inverser dans les pays qui ont opté pour le port du masque FFP2, il serait sans doute bien obligé de revoir sa copie.

      Parce que des ruptures de stock ne sont pas à exclure

      Si le gouvernement communique peu sur le masque FFP2, malgré les recommandations du Conseil scientifique pour que ce modèle filtrant soit porté par « les personnes les plus fragiles ou non vaccinées, dès que cela est possible », c’est aussi parce que les stocks ne sont actuellement pas suffisants.

      Les autorités françaises disposent actuellement de 600 millions de masques FFP2. Une quantité qui pourrait rapidement se révéler insuffisante si ces masques filtrants venaient à être finalement imposés par le gouvernement et ce même si les industriels locaux – au nombre désormais de 32, contre 4 au début de la crise sanitaire – assurent être capables d’en produire 20 à 25 millions par semaine, selon France 2.

      La fabrication des masques FFP2 a été quasiment à l’arrêt entre avril et octobre, "avec une chute de la production d’environ 90%" par rapport à 2020, souligne Christian Curel, le président du syndicat des fabricants de masques F2M sur BFMTV. Le nombre d’emplois de la filière, estimé à 10 000, a même quant à lui été "divisé par deux", notamment face à la concurrence chinoise.

  • Covid-19 dans le monde : les restrictions se multiplient en Europe à l’approche du Nouvel An
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/28/covid-19-dans-le-monde-duree-d-isolement-reduite-de-moitie-en-cas-d-infectio

    Covid-19 dans le monde : la Finlande ferme ses frontières aux non-vaccinés, les restrictions se multiplient en Europe à l’approche du Nouvel An
    L’interdiction d’entrer sur le territoire finlandais pour les voyageurs étrangers non vaccinés contre le Covid-19 s’applique dès mardi. Dans plusieurs pays d’Europe, le nombre de contaminations quotidiennes atteint des seuils inédits.
    La pandémie de Covid-19 a fait plus de 5,3 millions de morts dans le monde depuis que le bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Chine a fait état de l’apparition de la maladie à la fin de décembre 2019 dans ce pays, selon un bilan établi, lundi 27 décembre, par l’Agence France-Presse (AFP) à partir de sources officielles.En Finlande, les voyageurs étrangers non vaccinés contre le Covid-19, même munis d’un test négatif, ne pourront plus entrer sur le territoire à compter de mardi 28 décembre, a annoncé le gouvernement. Seuls sont autorisés à entrer les voyageurs étrangers présentant un schéma vaccinal complet, ou prouvant une contamination passée, et un test Covid-19 négatif, a précisé le ministère de l’intérieur au terme d’une réunion du gouvernement.Les citoyens de l’Union européenne sont également concernés par la mesure qui est entrée en vigueur mardi après-midi. Cette interdiction s’applique aux personnes nées avant 2005 jusqu’au 31 décembre prochain, puis aux personnes nées avant 2006. Seront exemptés de cette obligation les résidents en Finlande, les diplomates, mais aussi les personnels de santé et du transport, les motifs familiaux impérieux ou encore les personnes nécessitant une prise en charge humanitaire, ainsi que certains frontaliers de communes de Suède et de Norvège. En Allemagne, une nouvelle panoplie de mesures est entrée en vigueur mardi, avant les célébrations du Nouvel An. Les réunions privées de plus de dix personnes sont interdites, même pour les vaccinés et les personnes guéries. Pour les non-vaccinés, la limite tombe à deux membres de foyers différents. Toutes les compétitions sportives se dérouleront à huis clos. Les discothèques et clubs ont également fermé leurs portes pour éviter une propagation du virus le 31 décembre.
    En Grèce, à partir du 3 janvier, les restaurants et les bars fermeront à minuit et les tablées ne devront pas être composées de plus de six personnes dans ces établissements. Dans les entreprises et les administrations publiques, les travailleurs doivent passer à 50 % de télétravail à partir du 3 janvier et jusqu’au 16 janvier.Le variant Omicron est désormais dominant en Suisse. Environ 55 % des cas sont dus à Omicron dans le pays, et ce variant du SARS-CoV 2 devrait bientôt représenter la quasi-totalité des infections enregistrées, ont annoncé mardi des responsables au ministère de la santé. La Suisse a l’un des taux d’infection les plus élevés d’Europe continentale, les jeunes d’une vingtaine d’années étant les plus touchés, ont déclaré ces responsables lors d’une conférence de presse, à Berne.Omicron est également devenu dominant aux Pays-Bas, selon les autorités néerlandaises. Malgré une baisse des contaminations mardi, la grande contagiosité du variant « conduira à de nouvelles contaminations lors des prochains jours », a annoncé l’Institut national de santé publique. « Cela entraînera également une augmentation du nombre d’admissions dans les hôpitaux », a-t-il ajouté dans un communiqué.Les Pays-Bas ont annoncé il y a dix jours un confinement pendant les fêtes de fin d’année, afin de freiner l’apparition de nouveaux cas du variant Omicron. Les boutiques non essentielles, les restaurants, bars, cinémas et musées ont été fermés jusqu’au 14 janvier. Cette décision semble avoir des effets positifs, a déclaré l’Institut national de santé publique, avec une baisse des hospitalisations.La Norvège a aussi fait savoir que le variant Omicron était désormais majoritaire dans la capitale, Oslo. Plusieurs pays, dont le Portugal, la Grèce, le Danemark ou encore l’Islande ont par ailleurs annoncé avoir dépassé des seuils jamais atteints de cas quotidiens de Covid-19. L’Europe est la région du monde qui enregistre le plus de cas, avec 2,9 millions ces sept derniers jours (55 % du total mondial), ainsi que le plus de décès, avec plus de 24 000 morts la semaine passée (53 % du total), suivie de la zone formée par les Etats-Unis et le Canada (plus de 10 000, 22 %).

    #Covid-19#migrant#migration#sante#europe#finlande#grece#paysbas#norvege#danemark#islande#suede#allemagne#variant#omicron#pandemie#circulation#frontiere#restrictionsanitaire

  • Dominique Costagliola : « Avec le variant Omicron, on joue à la roulette russe en espérant le meilleur »

    Pour l’épidémiologiste, certaines mesures annoncées par le gouvernement, lundi, vont dans le bon sens, mais le dispositif comporte de grosses lacunes, en particulier concernant l’école, l’aération des locaux, ou le port du masque FFP2.

    L’épidémiologiste et biostatisticienne Dominique Costagliola, directrice de recherches émérite à l’Inserm et membre de l’Académie des sciences, commente les mesures annoncées le 27 décembre par le gouvernement pour endiguer la nouvelle flambée épidémique de Covid.

    Retour des jauges pour les grands rassemblements, télétravail obligatoire au moins trois jours par semaine, intensification de la vaccination… Les nouvelles dispositions, qui s’appliqueront à partir du 3 janvier 2022, vous semblent-elles adaptées ?

    Certaines mesures vont dans le bon sens, mais pas assez loin. Concernant le télétravail, trois ou quatre jours par semaine c’est mieux que rien, mais cela ne suffira pas. Le Medef est réticent au travail à distance, mais beaucoup d’employeurs oublient que protéger leurs employés fait partie de leurs obligations.

    Le retour des jauges est aussi une bonne décision, mais mettre la limite à 2 000 personnes pour des événements en intérieur expose tout de même à de gros clusters de contamination. Cela aurait été acceptable en préconisant parallèlement le port de masques FFP2, beaucoup plus efficaces que les masques chirurgicaux, mais rien n’a été dit à ce propos. L’effet risque donc d’être limité. Quant aux mesures pour favoriser la vaccination, elles sont justifiées mais n’auront pas d’effet immédiat pour contrôler cette vague. Surtout, une fois de plus, rien n’est annoncé pour sécuriser les écoles.

    Au fond, j’ai la sensation que ce qui a déterminé les choix annoncés, c’est qu’on espère encore qu’Omicron va être « cool », qu’il s’agira d’une vague éphémère avec des cas peu sévères. Mais ce ne sont pas les signaux qui nous parviennent. A Londres, qui est très touchée par ce nouveau variant, les hospitalisations repartent à la hausse. Et dans la capitale britannique comme à New York, il y a une forte augmentation du nombre d’hospitalisations chez les enfants.

    Le report de la rentrée scolaire de janvier, réclamé par certains professionnels de santé, n’a pas été retenu. Le regrettez-vous ?

    La politique de gestion du Covid au niveau des écoles est nulle, il n’y a aucune annonce concrète. Ce que demandaient ces professionnels de santé, c’était de laisser les établissements fermés début janvier pour se donner le temps de mettre en place les équipements nécessaires (aération des locaux, masques FFP2 pour les enseignants…), et aussi pour définir clairement les critères des quatre niveaux du protocole sanitaire. Jusqu’ici, ce travail n’a jamais été fait et les règles changent en permanence.

    Aujourd’hui, compte tenu du taux d’incidence faramineux dans les régions les plus touchées, comme Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Ile-de-France, on devrait être au niveau 4, avec un enseignement en distanciel dans les collèges et les lycées. Il faut noter que le protocole actuel ne prévoit en aucun cas le distanciel en primaire, alors même que c’est la population la moins protégée par la vaccination.

    La situation serait bien meilleure si on sécurisait les écoles et je ne comprends pas pourquoi on ne le fait pas. Bien sûr, on est tous d’accord pour dire que cette crise impacte le moral des jeunes, comme celui des adultes d’ailleurs, mais la solution n’est pas juste de maintenir les écoles ouvertes. Il y a vraiment de quoi réfléchir sur le bâti scolaire quand on voit que dans certains endroits, il n’est même pas possible d’ouvrir les fenêtres des salles de classe.

    L’investissement pour l’aération des locaux et le contrôle du niveau de CO2 serait rentable pour lutter contre le Covid, mais aussi contre les autres maladies à transmission respiratoire.
    Que préconisez-vous ?

    Ce qui me paraît indispensable, c’est d’abord de généraliser le port du FFP2, en particulier pour tous les soignants, mais aussi les enseignants et les personnes fragiles, immunodéprimées. Pour les populations qui en ont le plus besoin, le coût devrait être pris en charge.

    Je préconise aussi des mesures de couvre-feu, qui ont montré leur efficacité et, bien sûr, une sécurisation en milieu scolaire. Au-delà des écoles, le sujet de la qualité de la ventilation et du contrôle du niveau de CO2 devrait aussi s’imposer dans les entreprises, les trains… Il y a eu une prise de conscience par le gouvernement de l’importance de la transmission aérienne du virus, mais pas au point de se dire que cela nécessite des mesures qu’on va favoriser voire imposer dans les écoles, les entreprises et les lieux accueillant du public.

    Je pense qu’il aurait fallu intervenir quand Omicron a commencé à apparaître en Europe. Le 15 décembre, Olivier Véran déclarait que la circulation de ce variant était maîtrisée en France, mais il était évident qu’il allait se répandre. On aurait pu freiner sa propagation en commençant à agir à ce moment par précaution. Au contraire, on a joué à la roulette russe en espérant le meilleur, mais ce n’est pas comme cela qu’on fait une politique de santé publique.

    Alors qu’Omicron est beaucoup plus transmissible que Delta, les durées d’isolement pour les personnes infectées et les cas contacts vont être revues à la baisse, pourquoi ?

    Précédemment, les cas contacts vaccinés n’étaient pas invités à s’isoler. Avec l’arrivée d’Omicron, il a été décidé qu’une personne contact vivant sous le même toit qu’un cas devrait s’isoler dix-sept jours (sept jours si ce n’est pas le cas), même lorsque cette personne était vaccinée. Je ne sais pas d’où est sorti le délai de dix-sept jours, mais c’était de toute façon inapplicable. La proportion des cas diagnostiqués qui sont séquencés ou pour lesquels une PCR de criblage est réalisée est telle que la plupart des gens ne savent pas à quel variant ils sont positifs. Si vous êtes cas contact à Paris, il est raisonnable de penser qu’il s’agit d’Omicron, vu l’explosion des cas en quelques jours, mais ce n’est qu’un argument indirect, et ce n’est pas le cas dans d’autres régions. Le Haut Comité de santé publique va définir de nouvelles règles j’espère plus applicables et susceptibles de contribuer à la limitation de la circulation du virus, sans abandonner cet objectif au motif de l’ampleur du nombre de personnes contacts.

    Laisser des soignants infectés par Omicron continuer à travailler, n’est-ce pas prendre des risques d’augmenter les cas nosocomiaux de Covid ?

    C’est l’une des raisons pour laquelle les masques FFP2 devraient être généralisés, à l’hôpital comme dans les autres lieux de soins, médicaux, infirmiers… Aujourd’hui, si on écarte les professionnels de santé qui sont en état de travailler, on va devoir fermer encore davantage de lits. Ces situations et celles des contacts illustrent bien les limites de la politique qui consiste à prendre des mesures seulement en fonction de la saturation des hôpitaux sans se préoccuper du niveau de circulation du virus.

    Sur le plan épidémiologique, cette vague vous inquiète-t-elle particulièrement ?

    La situation est très hétérogène sur le territoire, ce qui pourrait d’ailleurs justifier des mesures différenciées. Aujourd’hui, il y a en particulier deux régions qui vont droit dans le mur : l’Ile-de-France et notamment Paris, et PACA, où les capacités de réanimation sont déjà dépassées, alors que la vague Omicron n’est pas encore arrivée… Dans le sud, la situation s’explique en partie par une moindre vaccination, liée à une désinformation massive.

    Jusqu’où la vague va-t-elle monter, et quelle sera sa sévérité ? Nous serons bientôt fixés. A Paris et dans une moindre mesure en Ile-de-France, l’incidence augmente dans toutes les tranches d’âge et elle atteint déjà des niveaux astronomiques, au moins jusqu’à 69 ans. S’il doit y avoir des conséquences à l’hôpital, on les verra d’ici sept à dix jours.

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/28/dominique-costagliola-avec-le-variant-omicron-on-joue-a-la-roulette-russe-en

    #covid-19 #école #aération #masque_FFP2 #télétravail #désinformation

    • @colporteur bah, ils ont noté que ce sont les #surnuméraires qui paient le + lourd tribu. Et ensuite, cette politique de laisser-faire accélère comme jamais ils n’auraient pu l’espérer la destruction de pans entiers de services publiques, à commencer par la santé et l’éducation.

      Rendre la santé et l’éducation uniquement accessibles par le fric, c’est leur putain de rêve éveillé.

      Oui, on la voit bien, là, la guerre des classes.

    • cette histoire de surnuméraires tombe bien abstraitement sur la situation qui est tout autre. le nombre de vieux et de futurs vieux dont il n’y aura pas à payer les retraites valent moins que la préservation à tout prix des formes de vie capitaliste, réglées sur la centralité du travail. si la bourse du jour est le signe de quelque chose c’est bien du triomphe des militants de l’économie. la panique des patrons c’est « l’absentéisme » (ou plutôt la quantité d’arrêts de travail) dû au virus et ici spécialement à la forte contagiosité d’Omicron qui impose de bidouiller les « protocoles » sur les durées d’isolement faute de quoi les entreprises et les services seront vidées de leurs salariés.
      il faut que la machine économique, produire pour le profit, continue à tourner malgré les 250 000 cas jours qui arrivent (si on prend le chiffre cité au pif par Véran, qui doit à la fois ne rien faire, justifier ça, et pas se montrer trop aveugle : il est pas de moins en moins possible, cette fois de dire, « on a eu affaire à un imprévu »)

      #économie #travail #santé_publique

    • la moitié des chômeurs taffent déjà. trouver du jour au lendemain des remplaçants pour une boite, intérim ou pas, ça a rien d’évident, non pas simplement faute de gens formés (jamais la main d’oeuvre n’a été aussi qualifié, cet « avantage » pose bien des problèmes : on se fait chier au taff, pas seulement à cause du management etc mais parce qu’on fait des machins sans intérêt alors que l’on s’est préparé à mois pire), mais sur bien des postes, faute d’être ajustables immédiatement, intégrables dans des équipes, aptes à utiliser telle ou telle bécane.

      et aussi parce que, oui, on calcule ce que ça va coûter d’aller taffer pour des salaires minables avant de postuler (sauf si on fait semblant pour faire son quota pour Pôle)

  • Covid-19 dans le monde : hausse des hospitalisations d’enfants à New York […]
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/26/covid-19-new-york-constate-une-hausse-des-hospitalisations-d-enfants_6107367

    Aux Etats-Unis, les autorités sanitaires de New York constatent une hausse du nombre d’enfants hospitalisés en lien avec le Covid-19. « La plus forte hausse concerne la ville de New York avec des admissions qui ont quadruplé » entre la semaine du 5 décembre et celle du 19 décembre, précisent les autorités. La moitié de ces admissions concerne des enfants de moins de 5 ans, trop jeunes pour être vaccinés.

  • Covid-19 : un test négatif de moins de vingt-quatre heures nécessaire pour se rendre dans les outre-mer
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/24/covid-19-un-test-negatif-de-moins-de-vingt-quatre-heures-necessaire-pour-se-

    Covid-19 : un test négatif de moins de vingt-quatre heures nécessaire pour se rendre dans les outre-mer
    Toutes les personnes – vaccinées ou non – souhaitant se rendre dans les outre-mer devront présenter un résultat de test de dépistage au Covid-19 négatif, qu’il soit PCR ou antigénique, de moins de vingt-quatre heures à partir du mardi 28 décembre, a annoncé le gouvernement dans un communiqué diffusé vendredi 24 décembre. Jusqu’ici, un test négatif de moins de soixante-douze heures pour un PCR ou de moins de quarante-huit heures pour un antigénique était exigé avant le départ. Cette mesure plus restrictive s’appliquera aux passagers voyageant à partir de la France métropolitaine ou d’un pays étranger, fait savoir le texte. « Cette mesure est nécessaire afin de protéger les territoires ultramarins de la nouvelle vague épidémique sous l’effet du variant Omicron et de limiter la circulation du virus dans le contexte d’une forte reprise des contaminations dans l’Hexagone », précise le gouvernement dans son communiqué.
    Le projet de loi transformant le passe sanitaire en passe vaccinal, présenté lundi 27 décembre en conseil des ministres, prévoit par ailleurs de prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 31 mars 2022 à la Martinique et de le déclarer jusqu’à la même date à La Réunion. Il est précisé dans le texte que, « en cas de déclaration de l’état d’urgence sanitaire dans une autre collectivité ultra-marine avant le 1er mars 2022, cet état d’urgence s’appliquera également jusqu’au 31 mars 2022 ».

    #Covid-19#migrant#migration#france#metropole#territoireultramarin#lareunion#martinique#passesanitaire#passevaccinal#test#variant#omicron

  • Variant Omicron : les Etats-Unis rouvriront le 31 décembre leurs frontières aux voyageurs de huit pays africains
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/24/variant-omicron-les-etats-unis-rouvriront-le-31-decembre-leurs-frontieres-au

    Variant Omicron : les Etats-Unis rouvriront le 31 décembre leurs frontières aux voyageurs de huit pays africains
    Depuis l’apparition de ce variant, l’arrivée sur le sol américain est interdite aux personnes venant d’Afrique du Sud, du Botswana, du Zimbabwe, de Namibie, du Lesotho, d’Eswatini, du Mozambique et du Malawi. Plus d’un mois après l’apparition du variant Omicron en Afrique australe, les Etats-Unis rouvrent leurs frontières. Les restrictions aux voyages pesant à l’égard de huit pays africains, qui avaient été imposées fin novembre pour tenter de ralentir la propagation de ce nouveau variant, vont être levées à partir du 31 décembre, a fait savoir, vendredi 24 décembre sur Twitter, un porte-parole de la Maison Blanche. L’arrivée sur le sol américain est actuellement interdite aux personnes venant d’Afrique du Sud, du Botswana, du Zimbabwe, de Namibie, du Lesotho, d’Eswatini, du Mozambique et du Malawi, une décision qui avait été annoncée le 26 novembre « par excès de précaution », a déclaré la Maison Blanche. Cette décision était intervenue alors que le président américain, Joe Biden, venait tout juste de rouvrir début novembre les frontières aux voyageurs du monde entier, à condition qu’ils soient vaccinés contre le Covid-19, après vingt mois de restrictions.
    L’exécutif américain assure vendredi, dans un communiqué transmis par un haut responsable de la Maison Blanche, que « deux raisons essentielles » l’ont décidé à lever les restrictions. D’abord, le constat que les « vaccins actuels protègent efficacement contre une forme grave [du Covid-19] liée à Omicron, surtout après une dose de rappel ». Ensuite, le fait que « des voyageurs internationaux venus de ces pays n’auront pas d’impact significatif sur le nombre de cas aux Etats-Unis », maintenant que le variant Omicron est largement présent dans le pays.Il a représenté 73,2 % des nouvelles infections au Covid-19 lors de la semaine qui s’est achevée le 18 décembre, contre seulement 12,6 % la semaine passée, selon des données des autorités sanitaires américaines. Il représente même jusqu’à 96,3 % des nouveaux cas dans trois Etats du nord-ouest des Etats-Unis (Oregon, Washington et Idaho). Alors que de nombreux Américains vont voyager à travers le pays en cette période de fêtes de fin d’année, M. Biden a mis en garde il y a quelques jours ceux qui ne sont pas entièrement vaccinés, déclarant qu’ils avaient « de bonnes raisons d’être inquiets » et qu’il était de leur « devoir patriotique » de se faire vacciner. « Ceux qui ont décidé de ne pas se faire vacciner sont responsables de leurs propres choix, mais ces choix sont alimentés par la désinformation à la télévision et sur les réseaux sociaux », a-t-il aussi regretté, lors d’une allocution le 21 décembre.
    « Nous ne sommes plus en mars 2020. Nous sommes prêts », a-t-il toutefois assuré, citant « trois grandes différences » avec le début de la pandémie : tout d’abord les vaccins, mais aussi l’abondance d’équipements de protection individuelle pour les soignants devant faire face à l’afflux de non-vaccinés dans les hôpitaux et enfin le savoir accumulé sur ce virus.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#afrique#sante#vaccination#circulation#frontiere#deplacementinterne#patriotismevaccinal

  • Le chardonneret, victime d’un trafic de haut vol
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/24/le-chardonneret-victime-d-un-trafic-de-haut-vol_6107183_3244.html

    Des deux côtés de la Méditerranée, dans le sud de la France et plus encore au Maghreb, le chardonneret se meurt d’être tant adoré. Sa capture à l’état sauvage a pris une telle ampleur qu’elle menace l’espèce, déjà fragilisée. La passion pour cet oiseau est ancienne – en Afrique du Nord, on trouve trace de son usage domestique dès le VIIIe siècle. Il porterait chance au foyer. Sa beauté, délicate, a charmé plus d’un peintre. Et, pour une fois, son ramage se rapporte à son plumage : son chant est vif, virevoltant, varié… Si bien que certains capturent des oiseaux pour les « écoler » (les entraîner), les enfermant plusieurs mois avec un oiseau maître chanteur ou des enregistrements sonores, afin qu’ils apprennent à imiter leurs vocalises à la note près. Les plus virtuoses prennent une grande valeur, qui peut dépasser les 500 euros.
    « Savoir comment c’est organisé »

    Mais le plus souvent, son commerce est moins juteux. En France, les spécimens tout juste capturés seraient vendus entre 20 et 50 euros, puis revendus jusqu’à 80 à 100 euros au marché aux puces de Marseille, épicentre de ce trafic.

  • Variant Omicron : l’« absentéisme » pourrait « désorganiser » la France, alerte le Conseil scientifique
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/23/omicron-l-absenteisme-pourrait-desorganiser-la-france-alerte-le-conseil-scie

    La « fulgurance » de transmission d’Omicron pourrait se traduire en janvier par « plusieurs centaines de milliers » de cas par jour, a renchéri Olivier Guérin, membre du Conseil. Cela va « poser des problèmes sur les secteurs stratégiques de fonctionnement de notre société : la distribution alimentaire, la sécurité, l’énergie, les transports, les communication et la santé », a poursuivi le Pr Guérin.

    Selon lui, « cela nécessite de réfléchir [aux] règles d’éviction » actuelles – qui peuvent se monter jusqu’à dix-sept jours pour un cas contact vivant avec une personne malade. « C’est une donnée vraiment nouvelle qu’on n’avait pas sur les autres vagues, et qui est liée à la vitesse de propagation d’Omicron », a-t-il encore poursuivi, estimant qu’il s’agit d’un « sujet essentiel ».

    on se prépare à prolonger et étendre ce qui s’est fait avec des personnels de santé (et dans l’éducation nationale, élèves et personnels) maintenus au travail bien que cas contact

  • Covid-19 : l’Italie restreint ses conditions d’entrée pour les voyageurs européens
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/14/covid-19-les-pays-bas-ferment-les-ecoles-primaires-une-semaine-plus-tot-par-

    Covid-19 : l’Italie restreint ses conditions d’entrée pour les voyageurs européens
    Ces nouvelles mesures, valables du 16 décembre au 31 janvier, interviennent alors que l’Europe fait face à une nouvelle vague de Covid-19, marquée par une rapide propagation du variant Omicron.
    La planète reste en alerte alors que le variant Omicron se propage à un rythme inédit, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui estime que la plupart des pays sont désormais touchés. La pandémie de Covid-19 a fait au moins 5,3 millions de morts dans le monde depuis la fin de 2019, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse (AFP) à partir de sources officielles, mardi 14 décembre.
    L’Italie a annoncé une restriction des conditions d’entrée sur son territoire pour les voyageurs en provenance de l’Union européenne (UE) à partir de jeudi, avec un test négatif obligatoire pour tous et une quarantaine de cinq jours pour les non-vaccinés.Jusqu’à présent, les ressortissants de l’UE pouvaient se rendre en Italie munis d’un passe sanitaire attestant un schéma de vaccination complet, une guérison récente ou un test négatif.
    Les personnes non vaccinées devront observer une quarantaine de cinq jours à leur arrivée, en plus de la présentation d’un test négatif. Celles qui arrivent de l’extérieur de l’UE devaient déjà être placées en quarantaine.

    #Covid-19#migrant#migration#italie#sante#frontiere#circulation#variant#omicron#OMS#test#quarantaine#restrictionsanitaire

  • Etudiants et travailleurs étrangers sont désespérés par la fermeture des frontières du Japon
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/15/etudiants-et-travailleurs-etrangers-sont-desesperes-par-la-fermeture-des-fro

    Etudiants et travailleurs étrangers sont désespérés par la fermeture des frontières du Japon
    Depuis le 30 novembre et la découverte du variant Omicron, les conditions d’entrée sur le territoire nippon se sont de nouveau durcies.
    La nouvelle fermeture des frontières du Japon, fin novembre, après la découverte du variant Omicron – dont 17 cas étaient recensés lundi 13 décembre –, a désespéré les étudiants et travailleurs étrangers, les familles séparées et les voyageurs internationaux.« Je suis déçu du Japon. L’Omicron est arrivé, il a appuyé sur le bouton panique », déplore un étudiant français désireux de conserver l’anonymat. Inscrit depuis septembre en master d’informatique dans une université publique nippone, il n’a toujours pas pu entrer au Japon. « Je dois suivre les cours en ligne. A cause du décalage horaire, je dois me connecter à 0 h 50 tous les jours. » Il ne sait pas s’il tiendra deux ans comme ça. « J’espère pouvoir partir pour le semestre d’avril. Sinon, j’aviserai », précise-t-il.
    Le Japon avait fermé ses frontières dès le printemps 2020 et avait plus ou moins maintenu cette politique jusqu’en octobre 2021, avec une exception pour les 80 000 personnes venues pour les Jeux olympiques et paralympiques de l’été 2021. Résultat : plus de 200 000 étudiants et travailleurs attendent actuellement leur visa pour venir au Japon. Les brèves périodes d’assouplissement n’ont pas permis de résorber les demandes.
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés Entre performances et crise sanitaire, un bilan des Jeux paralympiques contrasté pour le Japon. C’est le cas pour l’assouplissement de novembre, brutalement interrompu le 30 novembre par une limitation des entrées sur le territoire aux Japonais et aux résidents permanents – un drame pour certaines familles. Melek Ortabasi, professeure de littérature japonaise à l’université canadienne Simon Fraser, a pu entrer sur le territoire nippon en octobre pour dix mois de recherche parrainés par la Japan Foundation, mais sans ses enfants. Ces derniers devaient la rejoindre le 23 décembre, ce qui semble impossible au vu des nouvelles mesures.« On me dit qu’ils pourraient me rejoindre en février », explique la chercheuse, qui juge « cruel et décourageant le manque de considération d’un pays auquel [elle a] consacré [sa]carrière ». Très mobilisée sur Twitter, Mme Ortabasi soutient la pétition pour la fin des mesures empêchant les familles de se retrouver, signée près de 9 500 personnes sur Change.org au 15 décembre.
    Quatorzaines ubuesquesAux strictes conditions d’entrée s’ajoutent des règles complexes à l’arrivée dans l’Archipel. Tous les voyageurs doivent avoir un test PCR négatif signé d’un médecin, repasser un test à l’aéroport, puis effectuer une période d’isolement, allant de trois à quatorze jours selon la provenance (trois jours pour la France), dans une chambre d’hôtel – généralement petite, parfois sans fenêtre – réquisitionnée par le gouvernement.Quand les hôtels de Tokyo sont pleins, la situation devient ubuesque. Le 7 décembre, une quarantaine de personnes arrivées de Californie ont ainsi été expédiées à Fukuoka, à deux heures d’avion de la capitale, pour trois jours d’isolement.Ceux qui échappent à cet isolement ou qui ne font que trois jours doivent compléter chez eux leur quatorzaine. Pour regagner leur domicile, comme il est interdit d’emprunter les transports en commun, ils doivent recourir à des taxis spéciaux. Mais « selon l’heure, il est difficile d’en trouver », explique une Japonaise, elle aussi désireuse de conserver l’anonymat. Revenue début décembre des Etats-Unis, elle a dû débourser 25 000 yens (195 euros) pour rentrer chez elle, soit plus de deux fois le prix normal. Ceux qui habitent loin de Tokyo, ne pouvant prendre le train, doivent passer leur quatorzaine à l’hôtel, à leurs frais.Une fois dans la chambre d’hôtel ou à la maison, pas question de resquiller. Chaque voyageur doit avoir téléchargé une application, MySOS, qui passe des appels automatiques de vérification plusieurs fois par jour, à des heures changeantes. « Il faut se filmer trente secondes pour que l’appli vérifie l’identité de la personne. L’usage de la géolocalisation permet de contrôler que l’on n’est pas sorti », ajoute la Japonaise. En cas de manquement, les Japonais voient leur nom et adresse exposés publiquement, selon la technique du « name ans shame ». Pour les étrangers, le risque est la perte du visa et l’expulsion.Ces mesures ne sont pas près d’être levées dans un pays qui ne déplore « que » 1,73 million de cas et 18 400 décès depuis le début de la pandémie. Mais elles interrogent au moment où Tokyo annonce un allégement des procédures d’immigration pour les très riches arrivants en avion privé ou en yacht de luxe.
    La remise en place de ces mesures restrictives est soutenue par 89 % des Japonais, selon un sondage du 5 décembre du quotidien Yomiuri. Le premier ministre, Fumio Kishida, n’oublie pas non plus que les errements de la gestion de la pandémie par ses prédécesseurs, Shinzo Abe (2012-2020) et Yoshihide Suga (2020-2021) sont à l’origine d’une saturation du système hospitalier et ont fait plonger leur taux de soutien, provoquant leur chute.

    #Covid-19#migrant#migrant#japon#pandemie#frontiere#circulation#etudiant#tracking#depistage#etranger#visa#expulsion#famille#travailleuretranger

  • Pesticides toxiques même à très faible dose : on ne peut pas arrêter de manger ni de boire !
    https://ricochets.cc/Pesticides-toxiques-meme-a-tres-faible-dose-on-ne-peut-pas-arreter-de-mang

    Ca fait très longtemps que des écologistes et autres alertent sur la toxicité des nombreux produits fabriqués par l’industrie : plastiques, pesticides, produits chimiques... Mais les Etats, le système industriel et le capitalisme s’en moquent car ils veulent exister quoi qu’il en coûte aux humains et aux autres vivants, alors tout continue, il faut que la Machine tourne sans entrave et que le volume d’argent augmente. Ils se contentent de masquer les problèmes, de les minimiser, d’édicter des normes (...) #Les_Articles

    / #La_civilisation,_la_civilisation_industrielle, #Le_monde_de_L'Economie, Catastrophes climatiques et destructions (...)

    #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/indre-loire/tours/tours-des-chercheurs-mettent-en-evidence-la-toxicite-de
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/14/alerte-sur-les-substances-toxiques-disseminees-par-les-plastiques_6105930_32

  • Covid 19, climat : la société industrielle est de plus en plus dépassée par le chaos qu’elle a créé, elle n’a pas de solutions
    https://ricochets.cc/Covid-19-climat-la-societe-industrielle-est-de-plus-en-plus-depassee-par-l

    En subissant la pandémie de covid-19 ou les dérèglements climatiques, on se retrouve dans un profond désarroi. Beaucoup vont alors tendre à blâmer les gouvernements, les experts et certains intérêts économiques, et en même temps à espérer ou réclamer de « meilleures » mesures, des « solutions », de l’action « efficace » et salvatrice, aux mêmes gouvernements, experts et forces économiques, en leur demandant d’être meilleurs ou en voulant les remplacer par d’autres plus avenants. Il est repproché à certains humains, (...) #Les_Articles

    / #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques, #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, #La_civilisation,_la_civilisation_industrielle, (...)

    #Technologie
    https://reporterre.net/En-2021-les-incendies-ont-entraine-des-emissions-records-de-carbone
    https://www.terrestres.org/2021/10/13/le-hantement-du-monde
    https://reporterre.net/Samuel-Alizon-La-strategie-zero-Covid-devient-irrealiste
    https://www.terrestres.org/2021/11/28/du-risque-industriel-cles-en-mains-as-soon-as-possible
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/09/pollution-erosion-rarefaction-la-fao-s-alarme-de-la-degradation-des-terres-e
    https://reporterre.net/Tornades-et-rafales-s-abattent-sur-cinq-Etats-des-Etats-Unis
    https://www.science-et-vie.com/archives/reseaux-vitaux-attention-fragile-17480
    http://www.palim-psao.fr/2021/12/les-raisons-de-la-vaccination-peut-on-encore-etre-perplexe-par-sandrine-a
    https://iatranshumanisme.com/2020/03/26/la-chine-un-exemple

  • Covid-19 : en Israël, la fermeture des frontières désespère les professionnels du tourisme
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/05/covid-19-en-israel-la-fermeture-des-frontieres-desespere-les-professionnels-

    Covid-19 : en Israël, la fermeture des frontières désespère les professionnels du tourisme. Les frontières, rouvertes début novembre, se sont refermées brusquement devant la menace du variant Omicron.
    « Nous nous préparions à la saison de Noël. Les hôtels étaient pleins à 70 % pour les illuminations du 3 décembre. En quelques heures, on a perdu tous les touristes étrangers », soupire Anton Salman, maire de Bethléem, en Cisjordanie. Cette ville de 31 000 habitants, où la moitié de la population vit du tourisme, croyait revenir à la vie après plus de vingt mois d’isolement. Mais le variant Omicron a anéanti ses espoirs. Israël, qui contrôle les points d’accès à la Cisjordanie, a de nouveau fermé l’ensemble de ses frontières aux étrangers, le 28 novembre – au moins jusqu’au 13 décembre –, et imposé de nouvelles restrictions pour les Israéliens.Début novembre, les autorités sanitaires israéliennes avaient simulé l’apparition d’un variant du SARS-CoV-2 nommé Omega. Les leçons tirées de l’exercice ont été appliquées à la lettre : verrouillage du pays le temps de déterminer la virulence du nouveau variant, multiplication des tests PCR, traçage des contacts, au prix du recours controversé à certaines techniques de surveillance, recommandation d’une troisième dose et de la vaccination des plus jeunes.Ces derniers jours, seuls sept cas confirmés du nouveau variant ont été détectés, et le gouvernement se félicite déjà du succès de sa politique. Mardi 30 novembre, le premier ministre, Naftali Bennett, a annoncé le lancement d’un nouveau compte Twitter en anglais pour partager « les connaissances acquises pendant la pandémie ». Son premier post détaille les mesures prises contre Omicron. Le calcul du M. Bennett n’est pas que sanitaire : son gouvernement repose sur une coalition fragile et veut à tout prix éviter un reconfinement qui mettrait l’économie à genoux et ferait l’affaire de l’opposition.
    Cette fermeté a sans doute contribué à rassurer les investisseurs, mais le tourisme, lui, a été sacrifié. « Le moral est au plus bas », dit Oded Grosman, directeur de l’Association des hôtels de Tel-Aviv. « Nous étions très optimistes après la réouverture des frontières le 1er novembre, mais là, on est revenus à la case départ. »En 2019, année record, plus de 4,5 millions de touristes sont venus en Terre sainte – soit l’équivalent d’environ un tiers de la population israélienne et palestinienne. En Israël, ce secteur en pleine expansion représente près de 6 milliards d’euros de recettes et plus de 200 000 emplois directs et indirects. « Nous devons faire confiance aux autorités sanitaires. A condition que nous soyons compensés, et tout de suite, pas dans un an », estime M. Grosman. Le ministère du tourisme a déjà promis des subventions, mais M. Grosman estime que le risque est aussi systémique : « Les fermetures à répétition pourraient décourager les touristes sur le long terme. »Les subventions ne concerneront, par ailleurs, pas la Cisjordanie, où l’on dénonce une discrimination. « Israël dit que les territoires occupés ne sont pas sûrs, affirme M. Salman. Comme si on ne savait pas respecter les règles. Au début de la pandémie, on a fermé la ville nous-mêmes. » A Bethléem, les rares touristes venus admirer l’église de la Nativité sont assiégés par des vendeurs à la sauvette. Si les hôtels bénéficient encore d’un tourisme local, porté par des Arabes israéliens, nombre de commerces ont dû se séparer de leurs employés. « Ils n’ont souvent aucun espoir de reconversion et on constate une explosion de la pauvreté », explique le maire, pour qui les conséquences de cette nouvelle fermeture ne sont pas qu’économiques. « Quand les étrangers viennent ici, ils comprennent aussi notre réalité, et la vie sous occupation. »

    #Covid-19#migrant#migration#israel#populationpalestinienne#sante#frontiere#circulation#economie#tourisme#variant#omicron

  • Peut-on utiliser Moderna ou Pfizer de manière indifférenciée en dose de rappel ?
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/10/peut-on-utiliser-moderna-ou-pfizer-de-maniere-indifferenciee-en-dose-de-rapp

    Pour les spécialistes de la pharmacovigilance, les deux vaccins à ARN messager sont équivalents et doivent pouvoir être administrés, quel que soit le schéma de vaccination initial.

    Le gouvernement annonce, la logistique doit suivre. Une semaine après avoir été informés qu’ils recevraient principalement le vaccin de Moderna plutôt que celui de Pfizer, les référents de centre de vaccination doivent encore une fois changer leur fusil d’épaule dans l’urgence et l’impréparation.

    « Pour l’instant on est pris de court. Depuis quatre-cinq jours, on essaye de s’organiser mais on ne sait pas précisément combien de doses on aura pour chaque vaccin », souffle Alain Assouline, médecin référent du centre du Cresco à Saint-Mandé (Val-de-Marne). Alors qu’on lui promettait 70 % de livraisons Pfizer et 30 % de Moderna, il a finalement reçu sa livraison complète jeudi… et uniquement du Pfizer. « Je pense que même les agences régionales de santé [ARS, qui distribuent les dotations aux centres] ne le savent pas à l’avance », glisse le médecin, soulagé de ne pas devoir expliquer dès cette semaine à ses patients pourquoi ils reçoivent du Moderna alors qu’ils s’étaient inscrits pour du Pfizer. Même si le ministère de la santé s’est engagé à approvisionner ces rendez-vous manqués grâce au stock d’Etat, le professionnel se doute que certains usagers seront déçus.
    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Branle-bas de combat dans les centres de vaccination pour assurer la dose de rappel

    Même situation au centre de vaccination de la mairie de Montreuil (Seine-Saint-Denis), où le mix 80 % de Moderna 20 % de Pfizer s’est transformé en 100 % Pfizer. « Les gens ne comprennent plus rien. Et le problème c’est que personne ne veut de Moderna », se désole Pierre-Etienne Manuellan, le médecin référent. « Il faut une campagne nationale pour expliquer clairement que Pfizer et Moderna c’est la même chose, c’est comme le Dafalgan et l’Efferalgan, seul l’emballage change », assure-t-il.
    « Vaccins jumeaux »

    Un petit vent de panique souffle depuis que le Pfizer se fait plus rare dans les centres et les questions affluent : un rappel en Moderna est-il bien sans risque après une primovaccination en Pfizer ? Ce schéma est-il plus efficace ? Les deux vaccins sont-ils bien interchangeables ?

    « Il n’est pas abusif de dire que Moderna et Pfizer sont des vaccins jumeaux. Ils reposent sur la même technologie, on dit qu’ils ont la même plateforme vaccinale : de l’ARN messager encapsulé avec des lipides qui provoque une réponse immunitaire dirigée contre la protéine spike », tranche Dominique Deplanque, président de la Société française de pharmacologie et de thérapeutique. Malgré des processus d’évaluation et des stratégies de surveillance différenciés, « il était implicite qu’on permette leur substitution à un moment, on aurait d’ailleurs pu le faire plus tôt », insiste le professeur de pharmacologie médicale à la faculté de médecine de Lille.

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  • #Covid-19 : le dépistage actuel à l’#école primaire ne permet pas de casser les chaînes de transmission
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/09/covid-19-le-depistage-actuel-a-l-ecole-primaire-ne-permet-pas-de-casser-les-

    C’est une nouvelle peu réjouissante, doublée d’une piste pour sortir de l’impasse. La stratégie de dépistage du #SARS-CoV-2, telle qu’elle est aujourd’hui déployée dans toutes les écoles élémentaires de #France ne semble pas en mesure de casser les chaînes de #transmission. Avec ce protocole, « le nombre d’enfants détectés positifs reste insuffisant », explique Vittoria Colizza (Inserm, Sorbonne Université, Paris). Telle est une des conclusions de la modélisation qu’elle a coordonnée, publiée jeudi 9 décembre en pré-print.

  • Covid-19 : est-il vrai que 80 % des hospitalisations concernent des non-vaccinés, comme le dit Karine Lacombe ?
    https://www.liberation.fr/checknews/covid-19-est-il-vrai-que-80-des-hospitalisations-concernent-des-non-vacci

    Huit personnes sur dix qui arrivent aujourd’hui à l’hôpital seraient donc non vaccinées ? […] Un chiffre brut sur lequel CheckNews avait déjà écrit, prévenant qu’avec la progression de la campagne de vaccination, les vaccinés finiraient par devenir majoritaires dans les entrées à l’hôpital ou encore les décès.

    Et c’est effectivement ce qui s’est passé. Au tout début des décomptes effectués par la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), début juin, la part des non-vaccinés dans les hospitalisations quotidiennes était encore ultra-majoritaire (85 %). Idem pour les entrées en soins critiques (84 %) ou les décès hospitaliers (86 %).

    Mais depuis l’extension de la couverture vaccinale en France (75 % de la population, dont 90 % des adultes), les rapports se sont – mathématiquement – modifiés. Concernant les hospitalisations, les non-vaccinés représentent désormais 43 % des entrées, contre 57 % pour les vaccinés.

    Pour les entrées en soins critiques, les proportions sont équivalentes (50 % de non-vaccinés et 50 % de vaccinés)

    […]

    Karine Lacombe fait ici référence aux chiffres relatifs à chaque population (vaccinés et non-vaccinés). En effet, si les vaccinés, en valeur absolue, sont désormais majoritaires dans les entrées à l’hôpital, ils ont toujours sept fois moins de risques d’être hospitalisés que les non-vaccinés. Dit autrement, il y a sept fois moins d’hospitalisations parmi un million de vaccinés que pour un million de non-vaccinés. Soit une protection de 86 %, pour les vaccinés, contre l’hospitalisation. Ce qui ne signifie pas que les non-vaccinés représentent 80 % « des personnes qui arrivent à l’hôpital avec une Covid-19 ».

    • Après G. Deray, Karine Lacombe fact-checkée par CheckNews : non, les non-vaccinés ne représentent pas 80% des hospis, mais 43%. Pourquoi c’est important ? Parce que cela contredit le narratif qui voudrait que l’hôpital souffre à cause des non-vaccinés.

      Certes, le vaccin est efficace, puisque les 10% de non-vaccinés représentent 43% des hospitalisations, ce qui est très anormal. Au demeurant, les 57% de vaccinés hospitalisés sont actuellement le poids majoritaire sur l’hôpital.

      L’hôpital ne souffre donc pas majoritairement des non-vaccinés, mais d’abord de la stratégie sanitaire globale, puisqu’en dépit d’une vaccination massive la pression reste forte, et l’hôpital est très affaibli. La solution ? Sortir du tout-vaccinal.

      https://twitter.com/MaxDelvallee/status/1466788859799351302

    • Parce que cela contredit le narratif qui voudrait que l’hôpital souffre à cause des non-vaccinés.

      Ah oui mais non. Multiplier par deux le nombre d’hospitalisations alors qu’il existe un moyen simple, gratuit et efficace de les éviter, c’est bel et bien un problème.

      Le gars joue à comparer des chiffres (53%-47%) qui semblent un relevé objectif, mais en jouant sur la tournure morale (« à cause des », « souffre de »). Ce qui rend son énoncé indéfendable : les non-vaccinés doublent l’occupation des hôpitaux, alors qu’il existe un vaccin qui l’aurait évité, donc pour le coup il y a un problème moral dans leur cas. Et pas dans le cas des gens qui se retrouvent hospitalisés malgré le fait qu’ils se sont fait vacciner.

      C’est le même genre de logique qui consisterait à expliquer qu’il y a plus d’accidentés de la route graves qui portaient la ceinture de sécurité que de gens qui ne la portaient pas, en conclure que les urgences « souffrent à cause » des gens qui portent leur ceinture de sécurité, et doctement énoncer qu’il faut sortir du « tout-ceinture de sécurité ». (Et l’alcool au volant bon dieu - si on trouve qu’il y a plus de gens pas bourrés que de gens bourrés qui ont des accidents, il va falloir arrêter de culpabiliser les gens qui roulent bourrés !)

    • Prenons les premiers chiffres…

      Certes, le vaccin est efficace, puisque les 10% de non-vaccinés représentent 43% des hospitalisations, ce qui est très anormal. Au demeurant, les 57% de vaccinés hospitalisés sont actuellement le poids majoritaire sur l’hôpital.

      … et arrondissons (à l’avantage des non-vaccinés) :
      40% des hospits pour 10% de la population, rapport 4
      60% des hospits pour 90% de la population, rapport 2/3

      les non-vaccinés envoient dont 4/(2/3) soit 6 fois plus d’hospitalisés que les vaccinés, c’est donc la vaccination qui pose problème.

      notons au passage la saloperie qui consiste à parler des 57% de[s] vaccinés [qui sont] hospitalisés alors qu’il s’agit des 57% d’hospitalisés [qui sont] vaccinés. Non, ce n’est pas exactement la même chose et, en l’espèce, encore moins une expression malheureuse, mais une saloperie délibérée dont usent constamment les anti-vax pour entretenir la confusion et entretenir la peur du vaccin.

      la pression [est] forte [des hospitalisations de non-vaccinés], l’hôpital est très affaibli

      il faut donc freiner la vaccination, renforcer l’hôpital (ou se battre pour) n’étant visiblement pas une option.

      Dites vous n’en avez pas marre de propager sans relâche des insanités ?

  • La Nouvelle-Calédonie accueille à nouveau les vols internationaux
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/02/la-nouvelle-caledonie-rouvre-ses-portes-aux-vols-internationaux_6104373_3244

    La Nouvelle-Calédonie accueille à nouveau les vols internationaux
    La Nouvelle-Calédonie a levé la suspension des vols internationaux, en place depuis le 1er avril 2020 en raison de la crise sanitaire. Le trafic restera cependant restreint compte tenu de la fermeture des frontières de plusieurs pays voisins, a annoncé le gouvernement de l’archipel français, jeudi 2 décembre.Initialement les frontières du Caillou devaient rester fermées jusqu’au 31 décembre 2021, mais la levée de la mesure a été avancée d’un mois, au 1er décembre, car la Nouvelle-Calédonie, longtemps restée exempte de cas de Covid-19, est depuis le début de septembre en situation épidémique. Cette fermeture n’avait donc plus de sens.
    Toutefois, l’accès au territoire est réservé aux passagers totalement vaccinés. Ils doivent en outre à leur arrivée s’isoler sept jours à domicile ou à l’hôtel, puis effectuer un dépistage. Un test antigénique ou PCR de moins de soixante-douze heures est aussi demandé au départ.Seule la compagnie territoriale, Air Calédonie Internationale (ACI), assure la desserte de l’archipel. Durant la suspension, elle opérait sur réquisitions du gouvernement calédonien. ACI a annoncé que jusqu’au 26 mars elle proposerait 4 rotations hebdomadaires Nouméa-Tokyo et trois à six rotations hebdomadaires en sens inverse. Le Japon, qui vient de fermer ses frontières à cause du variant Omicron, est une escale sur la route de Paris, les passagers n’y sont qu’en transit. Une rotation Nouméa-Papeete sera également assurée.

    #Covid-19#migration#migrant#nouvellecaledonie#frontiere#sante#circulation#test#vaccination#isolement#japon

  • Covid-19 : la France impose un test négatif obligatoire à tous les voyageurs, vaccinés ou non, arrivant de pays situés en dehors de l’UE
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/01/covid-19-la-france-prolonge-jusqu-a-samedi-la-suspension-des-vols-depuis-l-a

    Covid-19 : la France impose un test négatif obligatoire à tous les voyageurs, vaccinés ou non, arrivant de pays situés en dehors de l’UE
    Les autorités sanitaires françaises ont recensé treize cas suspects de contamination par le variant Omicron du coronavirus SARS-CoV-2 sur l’ensemble du territoire français, a par ailleurs annoncé Gabriel Attal, mercredi, après le conseil des ministres.
    Face à la propagation du variant Omicron du nouveau coronavirus, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, a annoncé un renforcement du protocole sanitaire pour les voyageurs internationaux, mercredi 1er décembre. Paris va imposer un test de dépistage négatif au coronavirus pour tout voyageur, vacciné ou non vacciné, provenant de pays extérieurs à l’Union européenne (UE), a-t-il dit. Ce test devra être de moins de quarante-huit heures pour les personnes vaccinées et de moins de vingt-quatre heures pour celles qui ne sont pas vaccinées, a-t-il déclaré à l’issue du conseil des ministres.Les autorités sanitaires françaises ont recensé treize cas suspects de contamination par le variant Omicron du SARS-CoV-2 sur l’ensemble du territoire français, a annoncé par ailleurs Gabriel Attal, lors du compte rendu du conseil des ministres. Selon lui, il est donc fort probable que des cas d’infection par ce nouveau variant identifié en Afrique du Sud soient déjà présents en France et identifiés dans les heures ou jours à venir.
    Le porte-parole du gouvernement a également expliqué mercredi que les vols avec dix pays de l’Afrique australe reprendront à partir de samedi avec un encadrement « drastique » qui ne permettra de voyager qu’aux Français, aux ressortissants de l’UE, aux diplomates et aux navigants. Ces dix pays sont l’Afrique du Sud, le Lesotho, le Botswana, le Zimbabwe, le Mozambique, la Namibie, l’Eswatini, le Malawi, la Zambie et l’île Maurice.
    Ces voyageurs subiront en outre un test de détection du SARS-CoV-2 à leur arrivée en France, suivi d’un isolement de sept jours en cas de résultat négatif et de dix jours si le résultat est positif. Dans les deux cas, l’isolement « sera surveillé par des forces de sécurité intérieure, et, en cas de non-respect de l’isolement, une amende de 1 000 à 1 500 euros » sera infligée, a ajouté M. Attal. Plus tôt dans la matinée, le secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Clément Beaune, avait détaillé sur RTL un protocole européen « extrêmement renforcé », faisant actuellement l’objet de discussions entre les Vingt-Sept. Il devrait comprendre des restrictions déjà prises à l’encontre des pays « en liste rouge » lors des précédentes vagues de propagation du Covid-19 (« test à l’arrivée, test au départ et isolement »). « Nous irons sans doute encore plus loin », avait alors ajouté le secrétaire d’Etat, expliquant déjà que mêmes les personnes vaccinées devraient probablement se soumettre à un test pour voyager entre la France et ces pays d’Afrique australe.

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  • Covid-19 : face au variant Omicron, La Réunion renforce ses contrôles aux frontières
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/01/covid-19-face-au-variant-omicron-la-reunion-renforce-ses-controles-aux-front

    Covid-19 : face au variant Omicron, La Réunion renforce ses contrôles aux frontières
    Les vols en provenance d’Afrique du Sud et de six autres pays d’Afrique austral ont été suspendus jusqu’au 4 décembre. Le dispositif de test des passagers des vols régionaux « sera renforcé par des tests antigéniques ».
    Par Jérôme Talpin(Saint-Denis (La Réunion), correspondance). Après la confirmation d’un premier cas mardi 30 novembre, l’inquiétude grandit à La Réunion. L’île appréhende de savoir si d’autres habitants sont porteurs de ce nouveau variant du SARS-CoV-2 récemment signalé en Afrique du Sud, pays voisin dont les côtes sont distantes d’environ 3 400 kilomètres. Le résultat du séquençage effectué sur un autre cas suspect s’est révélé négatif. Un troisième cas, qui n’a aucun lien avec les deux premiers, a été testé positif au Covid-19 mais n’a pu être séquencé en raison d’une trop faible quantité de virus. Plusieurs dizaines de nouveaux échantillons arrivés mercredi 1er décembre sont en cours en séquençage pour des analyses de routine.Ce premier patient français positif au variant Omicron est un homme de 53 ans rentré chez lui, à La Réunion, le 20 novembre depuis l’île Maurice. Parti de Maputo, au Mozambique, il avait effectué sur son trajet une escale à Johannesburg, en Afrique du Sud. Lors de son passage à l’île Maurice, l’homme d’affaires avait subi un test antigénique obligatoire qui s’est avéré négatif.A son arrivée à La Réunion, il a dû se soumettre à un test RT-PCR, comme tous les voyageurs en provenance d’un pays de la zone océan Indien, là aussi négatif. Mais deux jours plus tard, le quinquagénaire, pris de fièvre et de douleurs musculaires, a été testé positif. Parce qu’il avait séjourné dans un pays à risque, un séquençage a été ordonné en urgence dans la journée de dimanche. Une hospitalisation ne s’imposant pas, le patient a été « isolé à son domicile et fait l’objet d’un suivi régulier », ont annoncé la préfecture et l’agence régionale de santé (ARS) de La Réunion. « Les cas contacts à risque ont également été identifiés et mis à l’isolement », ont-elles indiqué. Des prélèvements sur son entourage proche ont été effectués. Directeur de l’unité de recherches Pimit au Cyclotron Réunion océan Indien (université de La Réunion/CNRS/Inserm/IRD), qui a identifié le variant Omicron à La Réunion, le Dr Patrick Mavingui doute « qu’il n’existe qu’un seul cas dans l’île ». « Si nous avons découvert un premier cas, il ne peut être exclu que ce variant ait déjà été introduit et qu’il circule », déclare-t-il au Monde. Pour ce microbiologiste et épidémiologiste, « il ne faut pas paniquer, mais s’inquiéter en continuant à prendre des précautions. Pour l’instant, il n’a pas été constaté d’explosion du nombre d’hospitalisations et de cas graves en Afrique du Sud. »
    Sans céder à la panique, la préfecture de La Réunion a réagi rapidement et décidé de réduire le nombre de voyageurs arrivant dans l’île en renforçant les contrôles. Depuis le 27 novembre, les vols en provenance d’Afrique du Sud et de six autres pays d’Afrique austral ont été suspendus jusqu’au samedi 4 décembre, a annoncé le secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Clément Beaune. Le dispositif de test systématique des passagers des vols régionaux (principalement en provenance de Maurice, Madagascar, Mayotte, des Comores et des Seychelles) « sera renforcé par des tests antigéniques permettant d’obtenir un résultat immédiat et d’isoler les cas positifs ». L’île Maurice a été classée, le 30 novembre, en « zone rouge » sur la liste des pays caractérisés par une circulation particulièrement active de l’épidémie de Covid-19. Le préfet Jacques Billant indique « avoir proposé des mesures de protection supplémentaires de l’île face à l’émergence du variant Omicron qui nécessitent une modification réglementaire de niveau national ». Il s’agirait de rendre l’isolement obligatoire pour les personnes testées positives au nouveau variant. Pour les vols de La Réunion vers la métropole, chaque voyageur vacciné doit, depuis dimanche, présenter un résultat négatif à un test PCR ou antigénique de moins de 48 heures. Les non-vaccinés sont dans l’obligation de présenter aussi des documents justifiant un motif impérieux pour se déplacer. Un test et un motif impérieux sont également exigés dans le sens métropole-Réunion.
    L’annonce de l’identification du variant Omicron à La Réunion intervient dans un contexte de progression de l’épidémie de Covid-19 jugée « préoccupante », mais à « un rythme légèrement ralenti », selon les autorités sanitaires. Le taux de positivité reste stable à 4,3 %, alors que le nombre de dépistages réalisés n’a jamais été aussi élevé depuis le début de la crise sanitaire. Les hôpitaux sont loin d’être saturés : sur 74 lits de soins critiques installés dans le département, 18 lits de réanimation étaient occupés mardi soir. Une situation là aussi considérée comme « stable ». La donnée jugée la plus rassurante par beaucoup de médecins reste le taux de 73,1 % de la population éligible présentant un schéma vaccinal complet, soit plus de 513 000 Réunionnais. « Nous percevons depuis une semaine un regain pour la vaccination », souligne un médecin généraliste. L’annonce de la présence du variant Omicron sur l’île risque d’accentuer davantage ce phénomène.

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