• Ça manque assez clairement de Louis Fouché et de tout son mouvement Réinfocovid, qui lui et son groupe, sont quand même parmi les fers de lance de la mise en doute, rassurisme, et critique du vaccin et lien avec toutes les autres composantes (complotistes, extrême droite, etc). C’est vraiment chelou de pas les avoir mis dans cette liste vu leur importance, bien plus que d’autres qui y sont.

    • l’article date du 17/11/2020, à l’époque Réinfocovid avait environ un mois. Manquent aussi pas mal d’autres, sans doute également relativement récents à l’époque, comme Alexandra Henrion-Caude ou, surtout, Reiner Fuellmich et son Nuremberg 2.0.

      On peut aussi constater que, face à ces « nouveaux venus » une bonne partie de celles et ceux de la première vague n’ont pas tenu la distance.

    • sur Fuellmich, il y a pas mal d’entrées, depuis le début, ici-même, mais aussi https://lavamedia.be/fr/tribunal-de-nuremberg-2-0-du-scepticisme-par-rapport-a-la-pandemie-au-deni-de-lholocauste/#Reiner_Fullmich_coordinateur_de_l8217opposition_juridique_aux_mesures_de_ par exemple.
      dans les têtes d’affiche, tu as forcément repéré Christian Perronne et, très tôt, Jean-Dominique Michel, p. ex. https://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2021/04/19/covid-plainte-contre-les-gouvernements-et-l-oms-vers-un-nouv-31460 et le reste de son blog, plus tardivement, par le biais de la défense de Didier Raoult et de l’HCQ, Laurent Mucchielli, p. ex. via son blog chez Mediapart https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog
      et pour les politiques, il y a Florian Philippot qui est omniprésent sur une ligne dure antivax, antipass et se positionne en défenseur irréductible des libertés individuelles

    • Sur Reiner Fuellmich et son Nuremberg 2.0.
      https://www.heidi.news/sante-alimentation/le-grand-proces-nuremberg-2-0-sur-le-covid-n-aura-pas-lieu

      Une idée folle est née dans le cerveau agité de l’avocat allemand Reiner Fuellmich, une des grandes figures complotistes actuelles. Celle d’un grand procès international pour punir les scientifiques et les politiques ayant géré la pandémie. Il s’en prend aux tests PCR mais aussi à la reine d’Angleterre, au Vatican et à la famille Rothschild. L’idée fait désormais peur à son auteur, qui tente de la faire oublier tout en affirmant que la justice est en marche.

      ..

      L’idée d’un Nuremberg 2.0 est née en Allemagne, en juillet 2020. Enfin, plutôt dans le ranch californien de l’avocat allemand Reiner Fuellmich. L’homme est un véritable héros des « Querdenker » allemands, notamment depuis qu’il s’en est violemment pris au virologue Christian Drosten, celui qui a mis au point avec ses équipes berlinoises le protocole des tests PCR fin janvier 2020. Tests PCR qui seraient à l’origine du « mal », selon l’avocat. Dont les actions se focalisent essentiellement sur cet outil de dépistage. Sans lui, pas de pandémie, pas de Covid, pas de panique. Pour Reiner Fuellmich, prouver que les PCR ne sont pas des outils d’identification fiables du Sars-CoV-2 permettrait de faire « tomber le château de cartes ».

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      Désinfox Le « M. Covid » allemand est-il poursuivi par la justice pour avoir faussé les tests PCR ?

      Des protocoles de tests PCR volontairement faussés, aboutissant à des résultats 100% positifs ? Des publications très largement diffusées ces dernières semaines affirment que le virologue et conseiller du gouvernement allemand Christian Drosten est « poursuivi par la justice allemande » pour avoir « faussé le protocole des tests PCR ». Des allégations fausses.

      https://www.estrepublicain.fr/sante/2021/10/08/le-m-covid-allemand-est-il-poursuivi-par-la-justice-pour-avoir-fausse

    • Sur le Querdenker
      https://www.france24.com/fr/europe/20210429-les-anti-masque-une-nouvelle-forme-d-extr%C3%A9misme-pour-le-rens

      Ils se font appeler “Querdenker”, ceux qui pensent différemment. Mais pour le service de renseignement allemand, ces opposants virulents aux mesures mises en place pour lutter contre la pandémie de Covid-19 sont surtout des individus qui pensent dangereusement.

      Trop dangereusement pour le bien-être de la démocratie allemande, a conclu l’Office fédéral de protection de la Constitution qui a décidé, mercredi 28 avril, de mettre ce mouvement sous surveillance au niveau national. Dorénavant, les agents du renseignement pourront mettre ces “Querdenker” sur écoute, recruter des informateurs dans le mouvement, espionner leurs échanges sur les réseaux sociaux ou encore faire des recherches sur leurs réseaux de financement.

      Un mouvement hétérogène

      Tous les “Querdenkers ne vont pas se retrouver du jour au lendemain dans le collimateur des services de renseignement, a tenu à souligner le ministère de l’Intérieur. Cette surveillance ne concernera que ceux dont “l’activité peut effectivement être considérée comme anticonstitutionnelle”, précise la Frankfurter Allgemeine Zeitung.

      La mise sur écoute de cette mouvance n’allait pas de soi. D’abord parce qu’elle est issue d’un mouvement tout ce qu’il y a de plus légitime. “À l’origine, les manifestations début avril 2020 en Allemagne étaient l’expression du droit reconnu de protester contre des dispositions que certaines personnes pouvaient trouver attentatoires à leurs libertés”, rappelle Johannes Kiess, sociologue et directeur adjoint à l’Institut Else-Frenkel-Brunswik pour la démocratie de l’université de Leipzig, interrogé par France 24.

      Ensuite, parce que ce rassemblement de mécontents est difficile à délimiter. Il n’y a pas de groupe constitué ou parti auquel on peut adhérer pour revendiquer son appartenance. “Il y a plusieurs manières d’évaluer l’importance des ‘Querdenker’. On peut tout d’abord s’en tenir au nombre de personnes qui participent aux manifestations, ce qui représente environ 10 000 individus. Il y a ensuite les groupes de discussion sur le service de messagerie Telegram, qui peuvent rassembler jusqu’à plus de 100 000 internautes. Enfin, des sondages d’opinion ont montré qu’il y a entre 10 à 20 % de la population allemande qui dit ‘comprendre’ leurs revendications”, énumère Boris Holzer, sociologue à l’université de Constance travaillant sur les mouvements sociaux en Allemagne, contacté par France 24. Il y a donc un noyau dur restreint autour duquel gravite un nombre important d’individus plus ou moins impliqués.

      Et c’est surtout un rassemblement très “hétérogène d’individus venus d’horizons variés”, constatent les médias allemands. “Une partie de ces manifestants a pour seule revendication de revenir plus à la situation d’avant-pandémie au plus vite, mais ils ne remettent pas en cause le système”, note Boris Holzer.

      C’est la partie obscure de ce mouvement qui intéresse l’Office de protection de la Constitution et inquiète de plus en plus l’opinion publique allemande. “Très vite, il y a eu des éléments d’extrême droite qui sont venus se greffer aux ‘Querdenker’ et ont tenté de faire main-basse sur le mouvement”, raconte Johannes Kiess.

      Des passerelles se sont établies - dans la rue et sur les réseaux sociaux - entre les “Querdenker" et des groupuscules néonazis ou des accros aux théories du complot à forts relents antisémites, comme les QAnonistes. “Les figures emblématiques du mouvement sont, pour la plupart, clairement issues de la frange la plus à droite du paysage politique allemand”, reconnaît Boris Holzer. Pour Johannes Kies, “si les éléments les plus extrémistes n’ont pas réussi à s’approprier complètement le mouvement, ils ont su imposer les symboles de l’extrême droite dans les manifestations : slogans anti-système, pancartes contre les immigrés ou pour dénoncer l’existence de supposés complots”.

      Un mouvement radicalisé

      Pour sa part, l’Office fédéral de protection de la Constitution se montre particulièrement attentif à la promiscuité qui s’est installée entre les “Querdenker” et les “Reichsbürger” ("citoyens du Reich", en Allemand). “On s’est vite rendu compte que les liens entre les deux groupes sont bien plus forts que ce que l’on pensait”, a affirmé un porte-parole du ministère de l’Intérieur, interrogé par la Süddeutche Zeitung. Pour lui, c’est le signe “d’une forte remise en cause des institutions démocratiques allemandes”.

      >> Allemagne : qui sont les Reichsbürger, ces nostalgiques du Reich ?

      Les “Reichsbürger” constitue, en effet, “un groupuscule qui va très loin dans la théorie du complot puisque ces membres sont convaincus que le gouvernement n’a aucune légitimité, et que le Reich n’a jamais été aboli. Pour eux, l’Allemagne est toujours en guerre contre les Alliés et toutes les décisions d’Angela Merkel lui sont dictées par les États-Unis”, explique Johannes Kies.

      Ce noyautage des “Querdenker” par des éléments extrémistes a contribué à “une forte radicalisation du mouvement ces derniers mois”, estime le directeur adjoint de l’Institut Else-Frenkel-Brunswik pour la démocratie. Des journalistes ont été agressés en marge des rassemblements et des manifestants se sont violemment opposés aux forces de l’ordre. Cette augmentation des actes violents est aussi “due à la ‘fatigue pandémique’ qui rend les manifestants plus agressifs”, reconnaît-il.

      Cette radicalisation a poussé les services de renseignement à sévir. Dans un rapport de 37 pages justifiant leur décision, ils ont comptabilisé dans les rassemblements plus de 1 000 incidents, allant des provocations aux agressions physiques.

      Mais l’Office fédéral de protection de la Constitution s’est retrouvé face à un os. Le mouvement ne rentre, en effet, dans aucune des trois grandes cases - extrême droite, extrême gauche ou islamisme extrémiste - lui permettant de mettre les “Querdenker” sous surveillance. “Leur définition de l’extrémisme était trop étroite pour cette mouvance”, note Johannes Kies.

      L’agence a donc pris une décision inhabituelle : elle a inventé une nouvelle catégorie baptisée “déligitimation de l’État de droit et de la Constitution”. Un signe que le service de renseignement ne compte pas s’intéresser uniquement aux éléments d’extrême droite dans le sens traditionnel du terme au sein des “Querdenker”, estime Boris Holzer.

      Pour le chercheur de l’université de Constance, “cette nouvelle catégorie semble faite sur mesure pour surveiller les complotistes les plus radicalisés, qui ne peuvent pas être mis dans le même sac que les héritiers autoproclamés d’Hitler ou les anti-immigration, mais dont les discours appellent à renverser l’État de droit”.

      Si les experts interrogés par France 24 s’accordent à dire que l’Office de protection de la Constitution a eu raison de prendre la menace des “Querdenker” au sérieux, ils reconnaissent que la décision d’étendre ainsi le champ de l’extrémisme peut mettre mal à l’aise. “C’est une catégorie beaucoup plus floue et l’Office de protection de la Constitution a une grande latitude pour décider de ce qui entre dedans. Cela peut-être dangereux sur le plan institutionnel”, note Johannes Kies.

      Selon lui, la conception des renseignements allemands de ce qui est dangereux pour la démocratie est peut-être mal adaptée à la réalité du jour. “Ces services partent du principe que la menace ne peut venir que des franges de la société”, souligne-t-il. Or la montée en puissance des “Querdenker” a clairement démontré qu’à l’heure de la pandémie, les extrémistes n’ont plus le monopole des discours antisystème virulents.