• 23.05.2017 La mort d’un migrant rattrape le Festival de Cannes

    L’homme, qui se cachait dans la gare de marchandises de Cannes-La Bocca, est mort dans un wagon de TER, électrocuté.

    Retour au réel. Un courriel arrive dans la boîte de réception, lundi 22 mai, à 10 h 05 : « Mort d’un migrant par électrocution à Cannes pendant le Festival. » Suit un communiqué intitulé « L’envers du décor à Cannes », signé du délégué de la Ligue des droits de l’homme de Provence-Alpes-Côte d’Azur, Henri Rossi : on apprend que, « dans la gare de marchandises de Cannes-La Bocca, un migrant, qui se cachait, est mort dans un wagon de TER, électrocuté ».

    Dans la région, lit-on encore, d’autres ont péri « en tombant d’une falaise, en basculant d’un viaduc de l’autoroute », ou ont été emportés « par une crue de la Roya ». La LDH condamne « l’attitude des pouvoirs publics et de l’Etat, de la région et du département, qui poussent des réfugiés à risquer aussi dangereusement leur vie en leur claquant la porte au nez ».

    Au même moment, des festivaliers patientent en bas des marches du Palais des festivals, pour découvrir, vers 11 heures, le film de Michael Haneke, Happy End, en Compétition officielle. Le cinéaste autrichien ausculte l’enfermement social d’une famille bourgeoise qui vit à Calais, alors que tout autour d’eux se jouent des drames humains. Un groupe de migrants fera irruption lors des fiançailles de la mère, incarnée par Isabelle Huppert.
    « Lien noué avec les réfugiés »

    Il ne s’agit pas du seul film cannois à évoquer la question, loin s’en faut. Dans La Lune de Jupiter, du Hongrois Kornel Mundruczo, en compétition, un réfugié syrien plane au-dessus de Budapest. Quant au réalisateur mexicain Alejandro Gonzalez Iñarritu, il propose, jusqu’au 27 mai, une installation de « réalité virtuelle » dans un hangar d’aéroport proche de Cannes, Carne y Arena, où le spectateur peut vivre le cauchemar des migrants à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis. Il faut « recréer la réalité pour la rendre palpable », dit-il.

    Et pour faire réagir ? Chiche, répond le réalisateur Michel Toesca. Autre coïncidence, il est à Cannes, lundi après-midi, pour présenter son documentaire sur la vallée de la Roya, où des habitants viennent en soutien aux migrants – le film, en cours de tournage, est produit par Jean-Marie Gigon (Sanosi Productions). A ses côtés, Cédric Herrou : l’agriculteur a été condamné le 10 février, par le tribunal correctionnel de Nice, à 3 000 euros d’amende avec sursis, pour avoir pris en charge des migrants sur le sol italien. Il en accueille aussi chez lui, entre ses oliviers et ses poules. « Ce sera un film sur la vie, léger, sur ce lien noué avec les réfugiés », explique Michel Toesca. Autour de la table, il y a Elias, qui a fui le Niger et travaille désormais avec Cédric Herrou. Et Sinawi Medine, Erythréen, photographe installé à Nice.

    https://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2017/05/23/la-mort-d-un-migrant-rattrape-le-festival-de-cannes_5132262_766360.html

    –-> événement qui date de 2017, sauvegardé ici pour des raisons d’archivage

    #Vintimille #asile #migrations #réfugiés #morts #mourir_aux_frontières #frontière_sud-alpine #France #Italie

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    ajouté au fil de discussion sur les morts à la frontière de Vintimille :
    https://seenthis.net/messages/784767

    lui-même ajouté à la métaliste sur les morts aux frontières alpines :
    https://seenthis.net/messages/758646

    • Cinque migranti morti folgorati sui treni nel 2017 per andare in Francia

      Il 17 febbraio 2017 un migrante viene trovato morto sul tetto di un treno francese partito dalla stazione ferroviaria di Ventimiglia, verso le 5.30. Il macabro rinvenimento è avvenuto alla stazione di Cannes «La Bocca», in Francia.

      Sono cinque i migranti morti folgorati o carbonizzati, nel 2017, nel tentativo di raggiungere la Francia: stipati dentro i vani tecnici dei treni o, peggio ancora, aggrappati al pantografo. Stamani l’ultima vittima, la prima del 2018 (LEGGI QUI: https://primalariviera.it/cronaca/migrante-folgorato-semi-carbonizzato-sul-tetto-un-locomotore-mentone)

      Nel dettaglio.

      Il 17 febbraio 2017 un migrante viene trovato morto sul tetto di un treno francese partito dalla stazione ferroviaria di Ventimiglia, verso le 5.30. Il macabro rinvenimento è avvenuto alla stazione di Cannes «La Bocca», in Francia.

      Il 15 maggio 2017, un altro straniero resta folgorato, ma per fortuna ancora in vita, alla stazione di Carnoles. Lo trovano sul tetto del treno «Ter 86050», diretto a Nizza. L’uomo ha riportato ustioni a entrambe le gambe.

      Il 19 maggio 2017, un migrante trentenne del Mali, presumibilmente partito dalla stazione di Ventimiglia su un treno «Ter» francese, muore folgorato, in un piccolo locale adibito a quadro elettrico del convoglio, nella stazione di Cannes la Bocca.

      Il 23 maggio 2017, un giovane migrante è stato trovato morto, in un locale tecnico di un treno francese, alla stazione ferroviaria di Cannes La Bocca, in Costa Azzurra. A imbattersi nella macabra scoperta è stato il personale della «Sncf» (società che gestisce il trasporto pubblico in Francia).

      Il 27 agosto 2017: un migrante di circa 25 anni viene trovato carbonizzato (in seguito a folgorazione), nel vano tecnico di un treno «Ter» delle Ferrovie francesi, in sosta alla stazione ferroviaria di Cannes «La Bocca» e diretto a Marsiglia.

      https://primalariviera.it/cronaca/cinque-migranti-morti-folgorati-sui-treni-nel-2017-per-andare-in-fran