l’avenir incertain d’une filière française dont la production s’est effondrée

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  • « La magie-han de la ligne de production-han fermée-han . C’est pour ton pays-han. Hi-han #AgnesRunacher »
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    #Masques-FFP2 : l’avenir incertain d’une filière française dont la production s’est effondrée

    Entre avril et octobre, la production tricolore de masques FFP2 a chuté de 90%. Pour faire face à la vague Omicron, la filière se dit prête à augmenter ses capacités de production, à condition que l’ensemble des acteurs jouent le jeu du « #made-in-France ».

    Obligatoire dans les restaurants, cinémas ou transports chez certains de nos voisins, le masque FFP2, plus efficace que le chirurgical, n’est pas exigé en France. Une filière s’est pourtant mise en place depuis le début de la pandémie, passant de quatre fabricants tricolores à une trentaine en deux ans, avec une capacité de production de l’ordre d’une vingtaine de millions de masques par semaine.

    Mais entre la faible demande de la population et la concurrence asiatique, les temps sont durs pour ces industriels. S’ils ont enregistré en début d’année de nombreuses commandes d’établissements de soins et de santé (hôpitaux, Ehpad…) qui accordent plus d’importance aujourd’hui à l’origine des produits qu’ils achètent, les producteurs de masques FFP2 ont connu une traversée du désert.

    Après avoir été fournis, « les hôpitaux se sont retrouvés avec des stocks donc il n’y avait plus de commandes. La filière a été quasiment à l’arrêt entre avril et octobre » avec une chute de la production d’environ 90%, souligne Christian Curel, président du syndicat des fabricants de masques F2M. Le nombre d’emplois de la filière estimé à 10.000 aurait quant à lui été « divisé par deux ».

    Depuis, la demande est légèrement repartie sous l’effet de la vague de contaminations au variant Delta débutée en novembre, puis de l’émergence de la nouvelle souche du Covid-19 Omicron. Mais « l’activité demeure extrêmement faible », déplore Christian Curel. De nouvelles commandes des hôpitaux sont néanmoins attendues à partir de janvier.

    « Pas de problème pour augmenter les capacités de production »

    Dans l’hypothèse où le masque FFP2 deviendrait obligatoire en France, la filière assure qu’il n’y a « pas de problème pour augmenter les capacités de productions » et qu’elle sera en mesure de répondre aux besoins de l’Hexagone. A condition que tout le monde joue le jeu :

    « On veut bien augmenter nos capacités de production mais que fait-on si dans deux mois tout s’arrête ? », questionne Christian Curel.

    Au-delà du seul secteur de la santé, il faudrait selon lui inciter l’ensemble des acteurs de la société à acheter les masques FFP2 français, plus efficaces que les masques chinois et dont l’empreinte environnementale est « vingt fois » moins élevée. « Aujourd’hui certaines entreprises n’ont pas le choix. Leurs vendeurs de produits d’hygiène ne proposent que des masques chinois », regrette encore le président du syndicat des fabricants.

    Il estime par ailleurs que le masque FFP2 devrait être recommandé pour toutes les personnes fragiles et les non vaccinées. Mais reste la question du prix, les FFP2 étant plus chers que les masques chirurgicaux : environ 50 à 60 centimes, selon Christian Curel et entre 30 à 40 centimes pour les commandes en gros des professionnels de santé.

    https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/industries/masques-ffp2-l-avenir-incertain-d-une-filiere-francaise-dont-la-production-s-

    #masque-FFP2