• Avec la hausse des prix de l’énergie, la pseudo-transition énergétique est mise en pause
    https://ricochets.cc/Avec-la-hausse-des-prix-de-l-energie-la-pseudo-transition-energetique-est-

    Pour des raisons conjoncturelles et structurelles, les prix des énergies augmentent, fragilisant le pouvoir d’achat et contribuant à une inflation générale des prix. Les plus pauvres galèrent davantage tandis que les profits gargantuesques des entreprises du CAC40 crèvent des plafonds. Des milliards pour les riches, des miettes pour les pauvres, la logique capitaliste standard à nu. Au lieu de remettre en cause le capitalisme et ses logiques implacables pour se sortir de cette situation (...) #Les_Articles

    / #Le_monde_de_L'Economie

    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/01/26/face-a-la-hausse-des-prix-de-l-energie-la-fin-du-monde-attendra-encore-un-pe
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/01/25/jean-castex-annonce-un-nouveau-geste-en-faveur-du-pouvoir-d-achat-des-menage

  • https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/01/26/guerre-d-algerie-emmanuel-macron-fait-un-geste-envers-les-pieds-noirs-en-rec

    Guerre d’Algérie : Emmanuel Macron fait un geste envers les pieds-noirs en reconnaissant deux « massacres » commis à Alger et à Oran en 1962
    « La vérité doit être de mise, et l’histoire transmise », a insisté le chef de l’Etat, mercredi, devant un parterre de rapatriés réunis à l’Elysée .

    Le Monde avec AFP Publié le 26 janvier

    Emmanuel Macron a fait un geste fort, mercredi 26 janvier, aux rapatriés d’Algérie en qualifiant d’« impardonnable pour la République » la fusillade de la rue d’Isly, à Alger, en mars 1962, et en estimant que le « massacre du 5 juillet 1962 » à Oran devait être « reconnu ».
    Devant un parterre de rapatriés réunis à l’Elysée, le président de la République est revenu sur la fusillade de la rue d’Isly, dans laquelle des dizaines de partisans de l’Algérie française furent tués par l’armée en mars 1962. « Ce jour-là, les soldats français déployés à contre-emploi, mal commandés, ont tiré sur des Français (…). Ce jour-là, ce fut un massacre », a déclaré M. Macron, ajoutant que « soixante ans après » ce « drame passé sous silence », « la France reconnaît cette tragédie ». « Et je le dis aujourd’hui haut et clair : ce massacre du 26 mars 1962 est impardonnable pour la République. Toutes les archives françaises sur cette tragédie pourront être consultées et étudiées librement. »

    Evoquant la « surenchère atroce d’insécurité et de violence », « d’attentats et d’assassinats » qui scandèrent la fin de la guerre d’Algérie, le chef de l’Etat a également exhorté à reconnaître et à « regarder en face » le « massacre du 5 juillet 1962 » à Oran, qui toucha « des centaines d’Européens, essentiellement des Français ». « La vérité doit être de mise, et l’histoire transmise », a encore insisté le président de la République.

    Des rapatriés « incompris » et « méprisés »

    Face aux rapatriés, M. Macron a par ailleurs souligné la difficulté de « ces mois d’adieu et de déchirure » qui ont frappé des milliers de familles :
    « Votre arrivée en métropole est un soulagement, car vous vous savez ici en sécurité, mais elle n’est pas une consolation, car vous vous sentez vite incompris, méprisés pour vos valeurs, votre langue, votre accent, votre culture. »
    Le chef de l’Etat a déploré que « la plupart » se soient « heurtés à l’indifférence quand ce n’était pas aux préjugés ». « Il y a soixante ans, les rapatriés d’Algérie ne furent pas écoutés. Il y a soixante ans, ils ne furent pas reçus avec l’affection que chaque citoyen français en détresse mérite », a-t-il ajouté. Désormais, « le chemin qu’il nous revient de faire est celui de cette réconciliation », a-t-il plaidé.

    Cette « reconnaissance » s’inscrit dans une série d’actes mémoriels, depuis le début du quinquennat et à l’approche du 60e anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie avec les Accords d’Evian, puis l’indépendance de ce pays – le 5 juillet 1962.
    Le 20 septembre 2021, le chef de l’Etat avait demandé « pardon » aux harkis, supplétifs algériens de l’armée française, qui furent « abandonnés » par la France. Un projet de loi, pour acter ce « pardon » et tenter de « réparer » les préjudices subis, est en cours d’examen au Parlement et devrait être adopté d’ici à la fin du mois de février.

    Le Monde avec AFP

    #Algerie #Françalgérie #mémoirecoloniale #Macron

  • 52 300 #radiations à @pole_emploi au quatrième trimestre 2021 : un niveau jamais atteint depuis 1996 ! 166 400 radiations en 2021, c’est 60% de plus qu’en 2020.

    CGT chômeurs précaires, @CNTPEP_CGT
    https://twitter.com/CNTPEP_CGT/status/1486365970914496515

    Le nombre de chômeurs sans activité en France en baisse de 12,6 % sur un an
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/01/26/chomage-le-nombre-de-demandeurs-d-emploi-sans-activite-a-diminue-de-5-9-au-q

    La décrue du chômage s’est poursuivie au dernier trimestre de 2021 avec une baisse nette de 5,9 % du nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) par rapport au trimestre précédent, selon les chiffres publiés mercredi 26 janvier par Pôle emploi. Cette diminution représente 208 500 inscrits en moins, sur un total de 3,336 millions de personnes
    .
    Sur un an, la baisse est de 12,6 %, soit 479 600 #chômeurs en moins. Cette diminution record fait plus qu’effacer la hausse spectaculaire de 7,5 % de 2020 due au Covid. Le nombre de chômeurs atteint à la fin de 2021 son plus bas niveau depuis le 3e trimestre 2012.

    #Pôle_emploi #policemploi

    • Derrière la reprise de l’emploi, l’ombre de la précarité

      Le nombre de demandeurs d’emploi a baissé de 12,6 % en un an, selon les chiffres de Pôle emploi. Un résultat positif pour l’exécutif à trois mois de l’élection présidentielle. Mais cette performance repose en partie sur des contrats de travail de courte durée.

      Au moment où s’esquisse le bilan du quinquennat, voilà des chiffres flatteurs qui tombent à point nommé pour Emmanuel Macron. Durant le dernier trimestre 2021, le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) a, de nouveau, baissé, d’après les données du ministère du travail et de Pôle emploi, publiées mercredi 26 janvier. Il atteint désormais un peu moins de 3,34 millions sur l’ensemble du territoire (outre-mer compris, sauf Mayotte), soit un recul de 5,9 % par rapport aux trois mois précédents. Si l’on raisonne sur une année, la diminution se révèle encore plus nette : – 12,6 %, ce qui est sans précédent depuis le lancement de cette série statistique, en 1996.

      Grâce à ce reflux spectaculaire, les dégâts provoqués par le choc récessif de 2020 sont plus que compensés, l’indicateur se situant désormais à un niveau inférieur (de 6,1 %) à celui du quatrième trimestre 2019. Les effectifs de la catégorie A n’ont jamais été aussi bas depuis 2012. Ils se sont réduits de 11,8 % si l’on compare mai 2017 à décembre 2021. « Le président de l’emploi, c’est Emmanuel Macron », s’est réjouie, mercredi, la ministre du travail, Elisabeth Borne, sur Twitter.

      Toutes les tranches d’âge bénéficient de l’amélioration enregistrée au cours des douze derniers mois, à commencer par les jeunes (– 17,8 % en métropole). La courbe est également descendante pour les inscrits à Pôle emploi âgés de 25 à 49 ans (– 14,4 %) et, à un degré moindre, pour ceux qui ont franchi le seuil de la cinquantaine (– 8,2 %).

      « Ces résultats, incontestablement très bons, sont en rapport avec les fortes créations d’emplois », commente Gilbert Cette, professeur d’économie à la Neoma Business School. De la fin 2020 à la fin 2021, les déclarations d’embauche ont progressé de 39 %, d’après l’Urssaf. L’année écoulée a été « atypique », comme l’a déclaré le directeur général de Pôle emploi, Jean Bassères, lors d’une conférence de presse, mardi : elle a à la fois été marquée par la « crise sanitaire » et par une reprise « plus forte qu’estimé [initialement] », a-t-il ajouté. Ainsi, les offres de poste « déposées » auprès de l’opérateur public se sont accrues de 28,5 %, entre décembre 2019 et décembre 2021.

      Une continuité de réformes

      Le « quoi qu’il en coûte » a permis de limiter la casse en 2020, tout en contribuant au rebond impressionnant sur l’exercice suivant : recours intensif au chômage partiel, aides à l’embauche – en particulier d’apprentis, dont le nombre devrait, une fois encore, battre des records en 2021… Rien que pour le plan « 1 jeune, 1 solution », destiné à épauler les moins de 26 ans, plus de 9 milliards d’euros ont été mis sur la table, d’après le gouvernement.

      Les performances relevées mercredi s’inscrivent aussi dans une dynamique de réformes engagées depuis au moins quinze ans, décrypte l’économiste Bertrand Martinot, auteur de plusieurs études sur l’emploi et la formation professionnelle pour l’Institut Montaigne. Selon lui, une « certaine continuité » a prévalu dans les décisions prises par les pouvoirs publics, « y compris sous François Hollande » : baisse du coût du travail peu qualifié grâce aux allégements des cotisations sociales sur les rémunérations basses, assouplissement des procédures pour ajuster les effectifs dans les entreprises, encadrement des indemnisations prud’homales permettant aux patrons de savoir combien ils devront payer pour un licenciement sans cause réelle et sérieuse, instauration de la rupture conventionnelle qui a facilité les séparations entre employeur et salarié, libéralisation de l’apprentissage qui a beaucoup concerné les jeunes inscrits dans le supérieur, etc. « Nous assistons à une tendance lourde, qui a été accentuée sous le mandat d’Emmanuel Macron », complète M. Martinot.

      Tout n’est pas rose pour autant. D’abord, les individus qui pointent à Pôle emploi tout en exerçant une activité sont plus nombreux, notamment ceux qui ont travaillé plus de soixante-dix-huit heures sur un mois (+ 8,6 % en un an, dans l’Hexagone) . Les femmes et les hommes dans une telle situation sont répertoriés dans la catégorie C : celle-ci « rassemble des personnes en emploi à temps partiel subi ou ayant des conditions de travail défavorables, qui les conduisent à se maintenir comme demandeur d’emploi et à la recherche d’un autre poste », explique Anne Fretel, maîtresse de conférences à l’université Paris-VIII. Il y a aussi, dans cette même catégorie C, des salariés recrutés en CDD, « qui savent que les perspectives de l’emploi retrouvé ne sont pas durables ». En somme, il est très probable qu’une partie des inscrits dans la catégorie A aient basculé dans la C. Ce jeu de vases communicants « questionne la nature de la reprise d’emploi et la qualité des emplois retrouvés », juge Mme Fretel. « Ce sont des contrats précaires », résume Michel Beaugas, secrétaire confédéral de FO.

      Problématique des salaires

      D’autres évolutions suscitent la perplexité. Ainsi en va-t-il de l’augmentation des radiations administratives, prononcées envers des demandeurs d’emploi ayant manqué à leurs obligations. Denis Gravouil, de la CGT, se montre « dubitatif » : y a-t-il un durcissement des contrôles des chômeurs, sachant que l’exécutif a annoncé qu’ils allaient être plus fréquents en 2022 ?

      « Ce qui m’étonne, c’est que les effectifs de salariés dans le secteur privé sont supérieurs à ceux qui avaient été recensés avant la crise sanitaire, alors même que le PIB est à peine revenu à son niveau de la fin 2019 », enchaîne Eric Heyer, de l’Observatoire français des conjonctures économiques. Autrement dit, on produit autant de richesses, avec davantage de main-d’œuvre, ce qui signifie que la productivité est en berne. Un tel contexte laisse peu de « marge de manœuvre aux entreprises pour financer des hausses structurelles de salaire », souligne M. Cette.

      C’est problématique dans une période où l’inflation redémarre. Les conflits, liés au bulletin de paie et à la préservation du pouvoir d’achat, se multiplient. Cette préoccupation est d’ailleurs au cœur de la journée nationale d’action interprofessionnelle, organisée, jeudi 27 janvier, par la CGT, FO, la FSU, Solidaires et par plusieurs mouvements de jeunesse. Si les dirigeants de société ne rétribuent pas mieux leurs collaborateurs, ils risquent d’être confrontés à un phénomène dont se plaint le patronat depuis des mois : les difficultés de recrutement. Celles-ci affectent « plus de sept établissements sur dix » ayant cherché à recruter, d’après une récente enquête de Pôle emploi. Dans plusieurs secteurs, comme l’hôtellerie-restauration ou « la santé humaine et l’action sociale », la moitié des employeurs interrogés affirment que « les candidats sont plus exigeants par rapport aux rémunérations proposées ».

      Mais le plus gros point noir tient sans doute au fait que les individus en quête d’un poste se comptabilisent par millions : « Malgré de réels progrès, la France reste un des rares pays avancés à connaître un chômage massif », rappelle M. Cette.
      La route vers le plein-emploi est donc encore longue. C’est le cap que s’est fixé M. Macron, lors de son allocution du 9 novembre 2021. A ce stade, le chef de l’Etat n’a pas vraiment formulé comment il entendait y parvenir. Mais les personnalités en lice dans la course à l’Elysée n’ont pas été beaucoup plus bavardes sur le sujet. L’une des questions qui se pose aujourd’hui est de savoir si la vitalité du marché du travail émergera comme thème de débat durant la campagne électorale.

      https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/01/27/derriere-la-reprise-de-l-emploi-l-ombre-de-la-precarite_6111195_823448.html

  • Retraites : la difficile évaluation des effets d’un relèvement de l’âge légal

    (...) les membres du Conseil d’orientation des retraites [créé par Lionel Jospin] ont reçu plusieurs notes, qui tentent d’apprécier ce qui se passerait si les pensions étaient versées à partir de 64 ans et non plus de 62 ans. Rédigés par des administrations centrales ou par des experts extérieurs à l’Etat, ces documents sont, dans certains cas, la reprise d’éléments déjà existants tandis que d’autres apportent de nouveaux chiffrages.

    Parmi les études mises à disposition, il y en a une qui cherche à cerner les surcoûts endossés par l’Etat-providence en cas de relèvement de « l’âge d’ouverture des droits ». La collectivité serait, en effet, conduite à financer un plus gros volume d’aides, notamment parce que des personnes n’arriveraient pas à rester en activité ou à en retrouver une d’ici à leur 64e anniversaire. Ainsi, un recul de deux ans de l’âge légal de la retraite aurait provoqué « en 2019 une augmentation des dépenses de prestations sociales, hors retraite et assurance-chômage, de l’ordre de 3,6 milliards d’euros », soit 0,14 point de PIB. La moitié de la « facture » serait imputable à des pensions d’invalidité, alors que les minima sociaux (dont l’allocation aux adultes handicapés) en représenteraient un peu moins du quart.

    Calculs différents

    De son côté, le régime d’indemnisation des demandeurs d’emploi serait également amené à prendre sous son aile davantage d’allocataires, en particulier ceux qui ont 62 ans et 63 ans. Montant de l’effort supplémentaire : 1,3 milliard d’euros par an. Cette estimation comporte toutefois des limites, ne serait-ce que parce que la réforme permettrait aussi, dans le même temps, d’accroître la part des individus de 62 ans à 64 ans qui sont en poste : une telle évolution rapporterait des cotisations en plus, au profit de l’assurance-chômage et du reste de notre système de protection sociale, tout en faisant diminuer certaines dépenses (par exemple celles liées aux pensions).

    Dès lors, il est essentiel d’avoir une vision d’ensemble sur toutes les retombées engendrées par un allongement des carrières professionnelles. D’après une note de l’Observatoire français des conjonctures économiques, le fait de passer l’âge légal de la retraite à 64 ans entraînerait une majoration un peu plus soutenue des recettes que des coûts : cela aboutirait, in fine, à une – très modeste – amélioration du solde des finances publiques, comprise entre 0,1 point et 0,14 point de PIB au bout de dix ans. Le taux de chômage, lui, serait en progression de 0,9 point sur la période. Cependant, ces projections doivent être maniées avec des pincettes, car elles reposent sur un modèle macro-économique qui ne prend pas assez en considération les retombées positives d’une hausse du nombre de personnes en emploi.

    Une étude de la direction du Trésor parvient à des résultats plus riants : selon elle, la réforme se traduirait, dix ans après sa montée en charge, par une amélioration du solde des finances publiques de 0,9 point de PIB. Précision importante : ces calculs reposent sur une méthode dite « comptable », alors que, en temps ordinaire, Bercy s’appuie sur un autre modèle (appelé « Mésange »), dont les conclusions sont moins favorables : elles montrent notamment que le solde des finances publiques s’améliorerait de 0,4 point de PIB, au terme d’une décennie. Un fin connaisseur du dossier trouve que ces simulations peuvent servir d’argument autant « aux adversaires qu’aux partisans de la réforme ». Elles requièrent, en tout cas, d’être commentées avec beaucoup de prudence.
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/01/24/retraites-la-difficile-evaluation-des-effets-d-un-relevement-de-l-age-legal_

    #emploi #emplois-vieux #précarisation #retraites #pension_d’invalidité #minima_sociaux #AAH #revenu

  • Note d’actualisation n°4 du Conseil scientifique COVID-19 du 19 janvier 2022 :
    https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/avis_conseil_scientifique_19_janvier_2022_modifie_20_janvier_

    La question qu’on n’est pas censés se poser : Omicron et les Covid longs :

    Depuis le début de l’épidémie, d’après la Haute Autorité de Santé (HAS), la persistance de symptômes après l’infection au SARS-CoV-2 initiale a été observée chez plus de 20 % des patients après 5 semaines et chez plus de 10 % des patients après 3 mois.

    Il n’y a pas de données concernant la fréquence et l’importance des symptômes prolongés en fonction des variants, on ne sait donc pas quel sera le nombre de personnes souffrant d’une forme chronique de COVID au décours de la vague Omicron en France. Le fait que le variant Omicron soit moins sévère au plan clinique pourrait réduire la fréquence de survenue de cas de COVID long, mais ce n’est là qu’une hypothèse.

    Le Conseil scientifique souhaite souligner à nouveau les enjeux médico-sociaux autour du COVID long, et ce d’autant plus si le pourcentage de personnes ayant une forme chronique de COVID reste le même avec le variant Omicron, compte tenu du nombre massif de personnes infectées avec ce variant.

    Apparemment, @colporteur écrit maintenant pour le Conseil scientifique :

    Dans ce contexte, il apparaît souhaitable au Conseil scientifique de renforcer chaque fois que possible l’autonomie de nos concitoyens dans la lutte contre l’épidémie. Cela peut conduire à privilégier l’appréciation personnelle dans l’usage de certaines technologies, qu’elles soient médicales, biologiques ou autres, telles que le recours aux autotests, à la vaccination volontaire pour les enfants ou l’usage décentralisé de TousAntiCovid. Il peut aussi être question d’organisation collective, par des incitations au télétravail dans les périodes critiques, ou par la délégation à des organisations de la société civile de « ses » conditions d’activité de nature à limiter les effets de l’épidémie (collectivités, fédérations, entreprises, associations...).

    La valorisation de l’autonomie et d’une forme d’autorégulation de la société dépend toutefois des informations scientifiques disponibles, selon les évolutions constatées. Ces informations doivent être actuelles, factuelles, objectives, fiables, documentées, lisibles et compréhensibles par le plus grand nombre.

    L’« effet important de la rentrée des classes » :

    Cependant, une remontée importante du nombre de cas a été notifiée le 18 janvier avec environ 460 000 cas déclarés en 24h. Il semble que cette remontée s’explique par un regain de l’épidémie chez les moins de 15 ans et chez les 30-44 ans, suggérant un effet important de la rentrée des classes : le virus circule de façon intense chez les plus jeunes et se propage ensuite aux parents. Il y a un risque que ce rebond touche progressivement les autres groupes d’âge, et notamment les plus fragiles.

  • Forte augmentation des menaces anonymes contre les élus depuis 20 ans
    https://ricochets.cc/Forte-augmentation-des-menaces-anonymes-contre-les-elus-depuis-20-ans.html

    Il semble qu’une part croissante de la population ait une forte dent contre les élus liés au pouvoir, les menaces de morts et autres incendies pleuvent : « Un drame est toujours possible » : l’inquiétude des élus confrontés à la banalisation des menaces de mort - Selon des chiffres du ministère de l’intérieur, 1 186 élus ont été pris pour cible tous contextes confondus sur les onze premiers mois de 2021. Une augmentation de 47 % par rapport à 2020. (...) Depuis juillet 2021 et l’entrée en vigueur du passe (...) #Les_Articles

    / Autoritarisme, régime policier, démocrature..., #Politique,_divers

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/01/12/face-a-la-banalisation-des-menaces-de-mort-l-inquietude-des-elus-un-drame-es
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/01/12/insultes-menaces-de-mort-violences-les-deputes-de-la-majorite-denoncent-une-

  • Violences contre les élus : 300 plaintes déposées depuis juillet, selon Darmanin
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/01/11/violences-contre-les-elus-300-plaintes-deposees-depuis-juillet-selon-gerald-

    Selon le ministère de l’intérieur, 1 186 élus ont été pris pour cible dans les onze premiers mois de 2021, dont 162 parlementaires et 605 maires ou adjoints.

    #abstention baston (avec des algues...)

    #élus #démocratie_représentative #dé-démocratisation

  • Covid-19 : Macron veut « emmerder les non-vaccinés »
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/01/04/les-non-vaccines-j-ai-tres-envie-de-les-emmerder-declare-emmanuel-macron_610

    « Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque. Eh bien là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie. » Dans un entretien avec des lecteurs du Parisien, publié mardi 4 janvier, Emmanuel Macron accentue sa tonalité résolument offensive à l’égard de la « toute petite minorité qui est réfractaire » à la vaccination contre le Covid-19.

    « Nous mettons une pression sur les non-vaccinés en limitant pour eux, autant que possible, l’accès aux activités de la vie sociale, explique le chef de l’Etat. Je ne vais pas les mettre en prison, je ne vais pas les vacciner de force. Et donc, il faut leur dire : à partir du 15 janvier, vous ne pourrez plus aller au restau, vous ne pourrez plus prendre un canon, vous ne pourrez plus aller boire un café, vous ne pourrez plus aller au théâtre, vous ne pourrez plus aller au ciné… »

    Il exclut toutefois la vaccination obligatoire : « Si demain je dis “pour tous les adultes, il faut être vacciné”. Comment on le contrôle et quelle est la sanction ? C’est ça, le vrai sujet. Je vais forcer des gens à aller se faire vacciner ? Les emprisonner et puis les vacciner ? »

    Certes j’ai écrit ce matin encore que l’appartenance des gens de LaRem à l’espèce humaine était un sujet polémique, mais je dois avouer qu’à chaque nouvelle bassesse ils arrivent encore à me surprendre (pourtant j’ai été adolescent à l’époque de Pasqua).

  • « La société de la maltraitance incarnée dans les institutions.

    Et dire qu’un autre monde est possible ! »

    Harcèlement : un dispositif de signalement mis en place au sein des services du premier ministre
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/01/01/harcelement-un-dispositif-de-signalement-mis-en-place-au-sein-des-services-d

    L’instauration de ce dispositif intervient après plusieurs enquêtes révélant le management brutal au sein de certains services de Matignon.

    Après une fin d’année marquée par des révélations médiatiques au sujet du management brutal dans certains services du premier ministre, l’exécutif met en place un nouveau système d’alerte. Samedi 1er janvier, un arrêté visant à mettre en œuvre un « dispositif de signalement et de traitement des actes de violence, de discrimination, de harcèlement et des situations de souffrance au travail » au sein des services du premier ministre a été publié au Journal officiel.

    Cet arrêté précise que ce dispositif est ouvert aux « victimes ou témoins » actuels de ces actes, ainsi qu’aux agents ayant quitté les services du premier ministre depuis moins de six mois. Un bilan anonymisé des signalements et de leur traitement sera « présenté au comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail [CHSCT] », ajoute le texte, afin d’avoir une vision globale et sur la durée de la situation.

    Ce dispositif est le fruit d’une obligation légale pour tous les employeurs publics, décidée par la loi du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique, mais n’avait pas encore été mis en place au sein des services du premier ministre. A la fin de septembre, un projet d’arrêté avait été présenté aux organisations syndicales.

    Arrêts maladie, burn-out et antidépresseurs

    Ces derniers mois, plusieurs enquêtes avaient mis en lumière des faits de management brutal dans ces services.

    En juin, le média spécialisé Acteurs publics révélait un climat de tension au sein de la direction interministérielle du numérique (Dinum), un service notamment chargé de la modernisation de l’Etat. En cause : la nouvelle politique de non-renouvellement des agents arrivés au bout de leurs deux contrats à durée déterminée. Toujours au sujet de la Dinum, une enquête du Monde rapportait, en décembre, le témoignage d’une vingtaine d’agents concernant la multiplication des arrêts maladie, burn-out et prescriptions d’antidépresseurs dans ce service. Son directeur, Nadi Bou Hanna, a annoncé qu’il quitterait ses fonctions à la « mi-janvier ».

    En juillet, Le Monde rapportait des faits similaires au sein du service d’information du gouvernement (SIG). Un audit avait été commandité par le cabinet du premier ministre concernant son directeur, Michael Nathan, et avait conclu à l’absence de faits de harcèlement.

    Laura Motet