Covid-19 à l’école : tests, capteurs CO2... le protocole sanitaire dévoilé par Jean-Michel Blanquer

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  • #Omicron : #Blanquer a annoncé le nouveau protocole dans les écoles depuis Ibiza

    Les vacances de fin d’année du ministre, mis en cause pour sa gestion tardive de la crise sanitaire, suscitent depuis plusieurs jours des tensions au sein du gouvernement. Son entretien polémique au « Parisien », qui a provoqué la colère des enseignants, a en réalité été réalisé depuis l’île des Baléares, a appris Mediapart. Ce qui avait été caché.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/170122/omicron-blanquer-annonce-le-nouveau-protocole-dans-les-ecoles-depuis-ibiza

    #vacances #Ibiza #écoles #crise_sanitaire #covid #covid-19 #Jean-Michel_Blanquer

    • allez hop, unlock du #paywall :

      Beaucoup de confusion, une communication de dernière minute et des enseignant·es en colère. Depuis une quinzaine de jours, le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, se retrouve sous le feu des critiques pour avoir dévoilé le nouveau protocole sanitaire dans les écoles la veille de la rentrée des classes, dans un entretien – d’abord payant, puis passé en accès libre – publié dans Le Parisien, dimanche 2 janvier, en fin de journée.

      Un choix incompréhensible qui a accentué la défiance des personnels de l’éducation, totalement démunis face aux nouvelles règles édictées en catastrophe, et plongé l’exécutif dans l’embarras. « On est obligés d’être dans cette situation [de donner ces consignes la veille pour le lendemain – ndlr] pour être au plus près de la réalité », s’était justifié le ministre a posteriori.

      En réalité, Jean-Michel Blanquer n’est rentré de vacances à Ibiza, dans l’archipel des Baléares (Espagne), que dans la journée du dimanche 2 janvier. Soit la veille de la rentrée, pas avant, en dépit de la situation sanitaire et de ses conséquences sur la vie des écoles. Cette attitude a provoqué des tensions au sein même du gouvernement, selon des informations de Mediapart.

      Questionné par Mediapart sur les vacances de Jean-Michel Blanquer et son éloignement de Paris en pleine cinquième vague du Covid à la veille de la rentrée scolaire, le cabinet du ministre a affirmé qu’elles n’avaient pas eu d’incidence sur la mise en place tardive du protocole : « Ce n’est pas parce qu’il n’était pas là qu’il n’était pas au travail, qu’il n’était pas connecté et loin de ce qu’il se passait. »

      Selon les explications fournies par le ministère de l’éducation nationale sur le déroulé des événements, le protocole pour les écoles n’a été établi dans sa version définitive que dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 janvier, au lendemain d’un avis du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) sur la situation sanitaire, ce qui explique sa communication à la dernière minute.

      « Une fois la doctrine arrêtée, le secrétariat général a travaillé à la FAQ [foire aux questions - ndlr], toutes les questions qui se posent autour du nouveau protocole. Cela a pris tout le dimanche matin, avec des allers-retours non-stop, en faisant valider à chaque fois par le ministère de la santé », précise-t-on rue de Grenelle.

      « Le ministre travaille, ce n’est pas parce qu’il aurait été au bureau que cela aurait changé les choses [...] l’équipe était là et lui était en permanence en lien avec nous en télétravail », complète son cabinet, en expliquant que Jean-Michel Blanquer a d’ailleurs réalisé son interview depuis son lieu de vacances. « On avait dit au Parisien : on fait la base [de l’entretien] en visioconférence [le samedi 1er janvier], et ensuite ils nous ont envoyé leur article et là, on a fait les ajustements en fonction des arbitrages [rendus dans la nuit de samedi à dimanche]. »

      Le ministère aurait ensuite attendu que la FAQ soit définitivement prête et mise en ligne pour donner le feu vert de la publication.

      Questionné par Mediapart, le directeur de la rédaction du Parisien, Jean-Michel Salvator, a expliqué que, si son journal ne fait « habituellement jamais » d’entretiens de ministre en visioconférence, « il n’y avait aucune raison de le lui refuser » cette fois-ci. Le quotidien n’a pas évoqué les conditions de l’entretien au moment de sa publication.

      Pire : la photographie de Jean-Michel Blanquer, accompagnant l’interview, le montre dans son bureau au ministère. L’image n’est pas datée. Et pour cause : elle avait été prise par un photographe du Parisien, le 12 novembre 2021, dans le cadre d’un précédent entretien.

      Les explications fournies par Jean-Michel Blanquer pour justifier ses annonces tardives n’ont guère convaincu les oppositions, qui ont rapidement appelé à sa démission. La grève massive du 13 janvier dernier a accentué davantage encore la pression, contraignant l’exécutif à quelques concessions. Pendant tout ce temps, le gouvernement, par la voix de son porte-parole Gabriel Attal, continuait d’afficher un soutien sans faille au ministre de l’éducation nationale.

      Ce dernier faisait d’ailleurs mine de ne pas comprendre les motifs de la mobilisation du 13 janvier. « Ce n’est pas une grève qui résout les problèmes, on ne fait pas une grève contre un virus, lançait-il sur BFMTV, deux jours auparavant. Je sais qu’il y a beaucoup de fatigue, beaucoup de nervosité, donc moi, j’en appelle à la fois au sang-froid, à l’unité de la nation autour de son école, à ne pas confondre les sujets, on est en campagne présidentielle, certains opposants essaient d’en faire un thème. »

      Le 7 janvier, en pleine crise, Jean-Michel Blanquer, qui avait pourtant expliqué au Parisien rester « totalement concentré sur [sa] tâche », trouvait même le temps d’ouvrir les travaux d’un vrai-faux colloque contre le « wokisme ». Une marotte qui interroge plusieurs de ses collègues macronistes. « Il va chercher des marqueurs qui ne sont pas ceux de l’éducation nationale », note l’un d’entre eux, évoquant aussi sa campagne « inopportune » sur la laïcité.

      Et de poursuivre, toujours au sujet des marottes du ministre : « Les enseignants ont besoin d’être aimés alors que Blanquer a quitté symboliquement son ministère. » Affaibli depuis plusieurs mois, objet de nombreuses critiques au sein du gouvernement comme de la majorité, le ministre de l’éducation nationale n’a jamais cessé de défendre sa gestion de la crise, allant même jusqu’à se targuer, dans son dernier livre, d’avoir « sauvé les enfants de France d’un naufrage dramatique ».

    • « En marge du chaos scolaire, l’épisode Blanquer pose une question médiatique. Révélatrice d’une pratique courante, la photo publiée sans date par le Parisien permet de bénéficier de la présomption documentaire qui s’applique par défaut à l’image de presse. »

      Les petits arrangements du document (suite)
      http://imagesociale.fr/10392

      Le Parisien était-il le meilleur canal pour accueillir l’annonce par le ministre de l’éducation, la veille de la rentrée, du protocole allégé destiné à laisser circuler le virus à l’école ? Deux aménagements successifs et une grève des personnels plus tard, on apprend que Jean-Michel Blanquer avait donné l’interview de son lieu de vacances à Ibiza, soulevant une vague de protestations.

      En marge du chaos scolaire, l’épisode pose une question médiatique. Le Parisien a-t’il omis délibérément cette indication, prêtant ainsi la main à la cachotterie du ministre ? Le quotidien a tenu a assurer que l’entretien avait été effectué par téléphone, et que ses journalistes ignoraient où se trouvait leur interlocuteur (dont le numéro avait été opportunément maquillé par ses services). Manque de chance, la rédaction a choisi d’illustrer son article par une photographie réalisée par Olivier Corsan le 12 novembre 2021, à l’occasion d’un précédent entretien. Reprise en Une de l’édition du 3 janvier, cette image laissait penser que le ministre se trouvait à son bureau.

      « Dans beaucoup de journaux, les interviews faites par téléphone sont illustrées par des photos d’archives, je n’y vois pas de malice du Parisien », estime le photographe, interrogé par Libération. « Je n’avais pas le sentiment qu’on prenait au piège le lecteur », confirme de son côté le directeur des rédactions Jean-Michel Salvator. Représentative d’une opinion répandue, cette vision lénifiante n’est pas partagée par la Société des Journalistes du Parisien, qui a réclamé que la mention « photo d’archive » figure à chaque fois.

      Il est peu probable que ce vœu pieux s’applique de façon systématique. Pour des raisons pratiques, économiques ou expressives, le recours à une illustration non strictement documentaire représente en effet aujourd’hui la part majeure de l’iconographie publiée par les organes d’information. Ce choix serait sans conséquences s’il était indiqué en légende. Mais l’absence de précision sur la nature de l’image permet de bénéficier de la présomption documentaire qui s’applique par défaut à l’illustration de presse. Dans l’édition du 15 novembre 2021, première occurrence de la photo, en l’absence de toute mention de date, le lecteur déduit de la présentation de l’article que le portrait du ministre et l’entretien « exclusif » (précision valorisante en capitales) ont été effectués simultanément. Pourquoi appliquerait-il un raisonnement différent le 2 janvier ?

      Les réactions à l’article du Parisien montrent que la photo a effectivement contribué à tromper le lectorat. Il est regrettable que tant de professionnels prennent cette licence à la légère, alors même qu’ils y recourent de façon intéressée.

  • Covid-19 à l’école : tests, capteurs CO2... le protocole sanitaire dévoilé par Jean-Michel Blanquer - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/covid-19-a-lecole-tests-capteurs-co2-le-protocole-sanitaire-devoile-par-j

    Par Thomas Poupeau et Pierre Maurer
    Le 2 janvier 2022 à 16h21

    EXCLUSIF. Alors que le variant Omicron impacte fortement les plus jeunes, le ministre de l’Éducation nationale nous dévoile le nouveau protocole pour la rentrée du lundi 3 janvier. Désormais, si un cas positif au Covid est détecté dans une classe, tous les autres élèves devront faire trois tests en quatre jours pour rester à l’école.

    Via Twitter
    https://twitter.com/CMarcandier/status/1477681621537013766

    Donc pour avoir les dernières infos sur la rentrée scolaire on s’abonne au Parisien ????? (Ce n’est pas le journal que j’incrimine, il vit de ses abonnés, mais le ministre. C’est juste dingue, cette méthode).

    On parle bien, dans un article exclusif du dimanche 2 janvier à 16h21, du protocole sanitaire de la rentrée du lundi 3 janvier à 08h00.

    #paywall #foutage_de_gueule

    • Qu’est-ce qui change dans le protocole sanitaire à l’#école pour cette rentrée ?

      JEAN-MICHEL BLANQUER. La situation est particulière car nous avons un nouveau variant très contaminant. Dès ce lundi, à l’#école_primaire, nous renforçons notre politique de « #contact-tracing ». Elle passera par la multiplication des tests et la participation des familles à ce dispositif fondé sur la responsabilisation [dont ne relève pas la fourniture publique de FFP2, ndc] .

      En quoi consiste-t-elle ?

      On part de ce qui se fait déjà : dès l’apparition d’un cas positif dans une classe, tous les élèves doivent faire un test antigénique ou PCR [faux, dans le secondaire,seuls les élèves ayant été en contact proche sans mesures barrières, sont, théoriquement dans ce cas, en primaire c’est pire, ndc] , avant un retour sur présentation d’un résultat négatif. Ce qui change, c’est que désormais, quand la famille fera le premier test, elle recevra en pharmacie deux autotests gratuits [dealer’s rule : histoire de s’habituer pour aller ensuite en acheter en supermarché, ndc], pour que les élèves se testent à nouveau à la maison à J + 2 et à J + 4. Les parents devront attester par écrit que les tests ont bien été faits et qu’ils sont négatifs. [l’attestation sur l’honneur encore exigée par un gouvernement sans vergogne, on rigole, ndc].

      À quoi cela sert ?

      Ces tests à plusieurs jours d’intervalle permettent de s’assurer qu’un élève qui a été négatif le premier jour ne soit pas devenu positif ultérieurement. L’objectif est de garder l’école ouverte dans des conditions sanitaires sécurisées au maximum, alors même que les deux dernières semaines ont été marquées par une très forte accélération de la circulation d’Omicron.

      Mais les pharmacies vont-elles avoir assez de stocks ?

      Oui. S’il y a eu des tensions au moment des fêtes, des commandes massives ont été passées, en lien avec le ministère de la Santé. [et d’ailleurs, le souci est plutôt la pénurie de réactif pour les PCR, mais pas d’embrouilles en public svp, ndc].

      Et au collège et au lycée ?

      Dans le second degré, le point fort est le taux de vaccination des élèves de plus de douze ans, qui a dépassé les 80 %. [alors là faut fact checker hein, ndc]

      Combien d’élèves seront testés positifs en janvier 2022 ?

      Il est très difficile d’évaluer à l’avance un tel chiffre [alors que les enfants ne se contaminent pas, ndc] . Nous ne connaissons pas ce que seront l’ampleur et la durée de la vague Omicron [ en raison de la grève de Madame soleil, ndc] . Ce qui est clair, c’est que ce variant étant beaucoup plus contagieux que les précédents, [contrairement aux autres, ndc] il circulera dans toutes les classes d’âge. Nous aurons donc chaque jour plusieurs milliers [...] d’élèves concernés [c’est à dire tout compte fait, moins qu’avant, ndc] . D’une certaine manière [de faiseur, ndc] , plus on teste, plus on trouve, plus on protège.

      Pourquoi ne pas revenir à une solution radicale*, celle qui prévoit que la classe ferme dès un cas positif, comme le réclament des* syndicats ?

      Nous faisons le choix inverse : tester plus pour éviter de fermer les classes. C’est une politique personnalisée [car on a décidé d’un traitement VIP pour chacun, ndc] pour que chaque élève dont il est avéré qu’il n’est pas contaminé puisse retourner à l’école.

      Autre proposition : Valérie Pécresse, candidate LR à la présidentielle, avait demandé le report d’une semaine de cette rentrée. L’avez-vous envisagé ?

      On regarde toujours l’ensemble des hypothèses [spécialement lorsqu’elle vienne de la droite, qui en peu, ndc] , mais clairement nous l’avons écartée. J’avoue d’ailleurs avoir été surpris d’entendre cette proposition [de gauchistes, ndc]. Depuis le début de la crise, la France a fait le choix de préserver ses écoles [ un peu comme avec la bombe à neutrons, mais tout ça est en rodage, ndc] . Leur fermeture ne peut être qu’un ultime recours [comme la bombe A que nous en a en France, ndc], et certainement pas l’option première que l’on sort en première intention et par facilité dès qu’une vague [sur laquelle on peut faire du surf, ndc] arrive.

      Le conseil scientifique estime qu’en janvier 2022, un tiers des enseignants seront cas positifs ou en garde d’enfants contaminés. Soit 200 000 profs. Comment les remplacer ? L’école va-t-elle tenir ?

      Cette estimation de 30 % agglomère les personnes positives et cas contact et a été faite avant que nous ne fassions évoluer la doctrine cas contact [un acte qui montre bien que le travail du gouvernement peut changer la donne, ndc] . Dorénavant, les adultes vaccinés appliqueront le même protocole des tests itératifs [et ce mot choisi, dans sa nouveauté et son mystère - mais il n’était pas question de dire répété car il ya top de mauvais esprits auraient cru qu’il s’agissait de répéter des erruers - montre bien que nous sachons, et que les lecteurs du Parisien doivent nous suivre en confiance, ndc] que celui que nous appliquerons pour les enfants. Il n’y aura donc pas d’isolement des personnes dont les tests sont négatifs [encore un truc qui change du tout au tout !! c’est ça le progressisme, ndc]. Mais clairement, janvier sera tendu et on se met en situation d’y faire face. Nous suspendons dans la période toutes les autres causes d’absence que la maladie – par exemple, les formations continues – et recrutons des #contractuels et des #vacataires [on en a d’ailleurs parlé avec Borne, ça va ventiler sec dans les Pôle si il y a des refus, ndc] . Ce qui permet, dans le premier degré, de passer d’une capacité de remplacement de 9 % (sur la totalité des effectifs des professeurs écoles) à 12-15 % selon les académies. Il y a un besoin d’unité nationale et j’observe avec plaisir l’engagement de professeurs #retraités volontaires pour des remplacements. Enfin, chaque établissement a son protocole de continuité pédagogique.

      Quid des enseignants actuellement cas contact ?

      Compte tenu de la doctrine qui s’applique désormais, ils font la rentrée s’ils sont vaccinés après avoir fait un test.

      Pourquoi ne distribuez-vous pas des masques type #FFP2, plus armés face à un variant plus contagieux ?

      Il est très difficile de faire cours avec un masque FFP2 [vous avez d’ailleurs du remarquer que j’ai perdu il y longtemps ma perruque, ndc] ,lequel est d’ailleurs réservé au monde soignant [sinon, il faudrait fabriquer, importer, quel gâchis !, ndc]. Depuis le début de la crise, nous avons fourni 160 millions de masques [en slip, ndc] à nos personnels ainsi que 1 700 000 masques inclusifs pour les petites classes et les professeurs intervenant devant des élèves en situation de handicap. Résultat, depuis le début de la crise sanitaire, les enseignants font partie des catégories professionnelles les moins contaminées [d’après la société française de pédiatrie, ndc] . Donc la stratégie fonctionne, d’abord parce que les enseignants [savent lire, ndc] ont l’esprit de responsabilité, et ensuite parce que les gestes barrière sont appliqués.

      À partir de ce lundi, il sera interdit aux enseignants de prendre leur café debout dans la salle des professeurs. Était-ce une mesure essentielle ?

      C’est une conséquence de la doctrine générale : aujourd’hui, dans un café, on doit avoir des consommations uniquement assis. Mais c’est anecdotique, on se focalise là-dessus pour ironiser sur la gestion de la crise.

      Les réunions parents-profs, les conseils de classe, les galettes des Rois… vont-elles se tenir ?

      Nous demandons de restreindre au maximum les interactions autres que celles liées à la vie scolaire stricto sensu. Ainsi, les cérémonies de vœux ou les moments de convivialité autour de la galette n’auront pas lieu et les réunions parents-enseignants auront vocation à se dérouler à distance.

      Depuis quelques jours, les 5-11 ans peuvent se faire vacciner. Quel sera le rôle de l’école ?

      Dès ce lundi, des messages partent vers les chefs d’établissement et les enseignants, sur les modalités de vaccination. Chaque école est appariée avec un centre de vaccination. Mais ce sont les familles qui ont vocation à prendre rendez-vous et accompagner les enfants – dès lors évidemment qu’ils souhaitent les faire vacciner. Il n’y aura pas de barnum dans les écoles comme cela a été le cas pour les collèges et lycées à la rentrée de septembre, sauf si une action ciblée est jugée nécessaire dans certains territoires. Il faudra dans tous les cas avoir l’autorisation des parents.

      Les spécialistes insistent sur la nécessité de déployer des capteurs de #CO2 dans les établissements scolaires. Pourquoi ne pas mettre le paquet sur ce sujet ?

      Depuis le début je fais cette recommandation [à mon caniche, et qu’en le promenant, ça c’est su, il est temps de le dire à d’autres, ndc] qui est d’abord un instrument de mesure du besoin d’#aération ! Nous estimons à seulement 20 % environ le nombre d’écoles primaires qui sont aujourd’hui équipées. C’est davantage dans les collèges et les lycées mais cela reste totalement insuffisant… Rappelons qu’un capteur coûte environ 50 euros, que c’est une compétence des collectivités et que l’État a débloqué 20 millions d’euros pour celles qui n’auraient pas les moyens financièrement de s’équiper. Elles sont d’ailleurs peu nombreuses à avoir demandé des fonds. Je lance de nouveau un appel aux maires pour une montée en puissance en la matière, et ce fond [des choses, vous voyez, à PL on est radical dès qu’on peut, ndc] sera augmenté si nécessaire. Hélas, je vois que certains essaient d’en faire un sujet de polémique [alors quil faudrait cesser d’en parler, ndc] : je suis surpris d’avoir entendu M. Jadot [obsédé par avril 22, ndc] vouloir créer une polémique parfaitement déplacée sur le sujet (le 20 décembre, le candidat EELV avait qualifié Jean-Michel Blanquer de « complice » du virus, pointant le trop faible nombre de capteurs CO2 dans les écoles), alors que je connais des communes dirigées par EELV qui n’ont pas pleinement équipé en capteurs de CO2 leurs écoles.

      Dans les semaines qui viennent, qu’est-ce qui pourrait entraîner un nouveau changement de protocole ?

      Le maître mot reste pragmatisme et proportionnalité. Les évolutions qui auront lieu tiendront compte de la réalité de terrain. [il n’est évidemment pas question de changement, ndc] Là, on tient compte de l’extrême-contagiosité d’Omicron et de sa plus faible létalité [puisque l’on a guère à se soucier du refus des salariés et de leurs syndicats, qui nous inquiètent davantage pour leur propension à se mettre en arrêt si ils sont covidés et respectent des procédures trop strictes qui n’ont pa lieu d’être, ndc] . J’espère qu’après le pic de cette vague, l’on pourra ralléger les protocoles sanitaires.

      une récup, manque la partie sur la pestilentielle.

      ce sera pas demain mais, après les matons réclamant des FFP2, il devrait y avoir des amorces de ce genre :

      activité coopérative pour les cours de récré des établissements scolaires ce 3 janvier (et dans les établissements Vidal, dans les transports, au taff,.. ), en choeur, multiples variantes possibles
      « Jean-Michel Cluster/ Jean-Michel Cluster/ On va/ on va/ on va te confiner/ On rentre pas/ sans #FFP2 ! »

      (en espérant que les notes de copiste ne nuisent pas trop à la lecture. j’ai besoin de les interrompre, comme je peux...)

    • C’est quel degré de mépris ou d’irresponsabilité de présenter un nouveau protocole qu’1 million de profs et 12,5 millions d’élèves attendent depuis des jours la veille de la rentrée à 16h « en exclu » dans les pages d’un média privé et payant ?
      Ah non ils ont rendu l’article accessible...
      En fait Il déroule ce qu’il fait depuis toujours : détruire l’école publique au profit du tout privé. #Blanquer
      https://www.leparisien.fr/societe/covid-19-a-lecole-tests-capteurs-co2-le-protocole-sanitaire-devoile-par-j
      La dernière phrase vaut son pesant d’or : « attestation sur l’honneur des parents » :)))