Le choix de ne pas opter pour l’_obligation vaccinale_ est perçu, par beaucoup de réfractaires à la…

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  • Dominique Costagliola : « Croire que cette vague sera la dernière, c’est de la pensée magique »
    https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/omicron-croire-que-cette-vague-sera-la-derniere-c-est-de-la-pensee-magique_

    Cela ne peut être un objectif de santé publique que de vouloir « emmerder » les gens. Si l’on considère que la vaccination est un impératif de santé publique, on la rend donc obligatoire. Chez les non-vaccinés, il y a des personnes qui sont des antivax, mais d’autres ne sont juste pas vaccinées car elles ne sont pas informées ou n’ont pas accès aux soins. Il faut ne jamais avoir fait de terrain en santé publique pour ne pas comprendre que chez certaines personnes, la santé n’est pas une priorité. Quand on regarde les cartes de la couverture vaccinale en fonction du niveau de revenus, c’est très clair. Jusque-là, je n’étais pas en faveur de la vaccination obligatoire. Mais c’est la seule solution à ce stade. Ce qui veut dire que le passe vaccinal ne serait qu’un outil permettant de vérifier si l’on est vacciné ou pas. Y compris sur le lieu de travail.

    • C’est un peu compliqué de s’exprimer à ce sujet... Mais ad minima, @rastapopoulos, tu es forcé de reconnaître que ce n’est pas un vaccin comme les autres. C’est peut-être un « vrai vaccin », mais deux, voire trois rappels en très peu de temps, ça ne se fait pas pour tous les autres vaccins que tu cites. Autour de moi, personne vacciné pour la polio, le tétanos, la méningite n’a attrapé ces maladies (fort) heureusement pour elles et eux). En revanche, les vacciné-e-s deux-doses ont attrapé le covid quand autour d’elleux des personnes non-vacciné-e-s l’attrapaient. Pour certain-e-s les symptômes étaient moins forts (c’est même la plupart du temps le cas) mais pour d’autres c’était kif-kif par rapport aux non-vacciné-e-s. C’est quand même difficile, en regardant toutes ces différences, de dire qu’une obligation vaccinale, pour des vaccins de ce genre, existe déjà. Le consentement éclairé, peut-être se construit-il avec le temps, avec l’expérience, je ne sais pas, moi. En tout cas, il me semble que tu réponds trop vite.

    • @kamo tu réponds tout aussi vite, en propageant des amalgames notamment sur les chiffres (et ce pourquoi un minimum de distinction niveau collège/lycée est absolument nécessaire sur ces chiffres) :
      – Il n’y a aucun spécificité seulement du vaccin contre le covid, avec l’ensemble des autres vaccins : ça n’existe pas le concept flou de « les vaccins doivent faire ceci-cela ». Pour chaque maladie, on utilise le principe de la vaccination dans un but précis, qui n’est pas forcément le même pour chaque maladie à contrer. Certains vaccins empêchent totalement d’attraper une maladie, d’autres empêchent d’avoir des symptômes, etc. Certaines maladies sont dues à des bactéries qui ne bougent jamais, d’autres sont dues à des virus qui mutent régulièrement. Il n’y a donc pas de cas unique « le vaccin ».
      – En l’occurrence, personne de sérieux (càd pas le gouvernement) n’a jamais dit que le vaccin contre le covid allait annihiler d’un coup la maladie, mais qu’il sert avant tout à réduire les cas graves et donc 1) à ne plus avoir des morts, et 2) à ne pas avoir d’engorgement des systèmes de santé. Mais ce n’est pas tout car en plus il réduit réellement la transmission. Et là encore, toute le monde à dit « réduire », pas « stopper » ! Le fait de jouer à l’homme de paille, permet aux antivax de dire « non mais en fait ça continue de se transmettre et puis ça marche pas à 100% alors c’est un faux truc ». Alors que personne (de sérieux) n’a dit ça. Un virus qui se transmet 10 fois moins se transmet toujours : mais 10 fois moins. Ce qui est énorme. Énorme pour les familles qui perdent des proches, énorme pour les gens qui finissent handicapés (peut-être à vie, on ne sait toujours pas) avec des covids longs, énorme pour les hopitaux engorgés qui peuvent alors s’occuper des autres malades et accidentés.
      – « les vaccinés deux doses l’ont attrapé », non pas du tout : « certains vaccinés deux doses » et ça fait toute la différence ! Combien ? => très peu par rapport aux non-vaccinés qui auraient été dans la même salle, dans les mêmes conditions. Et surtout, le méga plus important : ceux vaccinés qui l’ont attrapé n’ont à peu près jamais de cas graves !
      – ce qui amène au point suivant, là encore à mettre sur un pied d’égalité sans aucune rigueur sur le quantitatif : dire « certains ont eu des symptomes moins forts mais pour d’autres c’était kif-kif », c’est limite criminel :) => les vaccinés qui ont des cas graves sont une part extrêmement faible ! Et donc mettre tout ça sur un pied d’égalité, c’est du relativisme qui poussent les gens à pas savoir quoi faire, à se dire « mwooo tout se vaut » et donc à ne pas prendre une décision mieux réfléchie. Concrètement là cette semaine même : 80% des cas graves sont des non-vaccinés (et même 90 suivant les régions). Donc déjà seulement 20% max des cas graves ont choppé ça en ayant le vaccin (qui on le répète en permanence ne fait pas tout et on doit continuer masques et ventilation), mais en plus de ça, dans ces 20%, une bonne partie sont des gens âgés et/ou immunodéprimés. Donc pour la majorité de la population classique, si t’as un vaccin complet et que t’es pas immunodéprimé, c’est vraiment que dalle le risque d’avoir un cas grave. Donc il faut vraiment arrêter de faire ces « pieds d’égalité » qui n’ont aucun sens argumentatif.