• Les contrats octroyés à McKinsey dépassent 100 millions de dollars sous Justin Trudeau Romain Schué - Thomas Gerbet
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1948188/firme-mckinsey-canada-ottawa-millions-contrats-ottawa

    Radio-Canada a trouvé de nouveaux contrats octroyés à la firme par Ottawa, notamment par la Défense nationale.


    L’implication de la firme McKinsey dans les affaires de l’État canadien est encore plus grande que ce qui avait été dévoilé jusqu’ici. De nouveaux contrats, signés au cours des derniers mois, portent le total octroyé au cabinet-conseil américain à plus de 100 millions de dollars depuis l’arrivée au pouvoir des libéraux.

    La Défense nationale est le ministère qui a le plus eu recours à la firme. Depuis 2021, elle a versé à McKinsey au moins 34 millions de dollars, révèle une recension réalisée grâce à de nouvelles données disponibles, qui incluent les sociétés d’État.

    La firme a notamment joué un rôle dans la modernisation de la Marine royale canadienne, dans la promotion de la diversité culturelle à la Défense et dans le système de gestion des plaintes, notamment celles pour inconduite sexuelle dans l’armée.


    La firme américaine est un cabinet-conseil ayant 130 bureaux dans 65 pays qui emploient 30 000 consultants.

    Début janvier, une enquête de Radio-Canada https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1945915/mckinsey-influence-canada-trudeau-immigration-conseils démontrait que les libéraux avaient dépensé 30 fois plus pour les services de McKinsey que les conservateurs de Stephen Harper, pourtant restés plus longtemps au pouvoir. L’écart est finalement encore plus grand.

    Ces dizaines de contrats feront l’objet d’une enquête parlementaire, dont la tenue a été imposée par l’opposition, en position de force au sein du Comité des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires. Sous pression, le premier ministre Justin Trudeau a aussi demandé à deux ministres d’examiner l’octroi de contrats à McKinsey.

    En nous appuyant sur divers rapports financiers et contractuels, nous avons calculé que les sommes octroyées par le fédéral depuis 2015 dépassent désormais la barre des 100 millions de dollars.

    Dans une réponse fournie vendredi soir, Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), responsable de la plupart des achats de l’appareil fédéral, confirme avoir dépensé un montant total de 101,4 millions de dollars, pour 23 contrats signés au cours des 7 dernières années.

    De nombreux contrats sans appel d’offres
    De nombreuses ententes ont été signées par le fédéral avec McKinsey de gré à gré, sans appel d’offres. C’est le cas par exemple avec Emploi et développement social Canada, Exportation et Développement Canada, la Banque de développement du Canada, l’Agence des services frontaliers du Canada ou encore la Défense nationale.

    Selon une explication fournie par SPAC, il s’agit notamment de “commandes subséquentes à une offre à commandes principale et nationale”. Ce processus “a été mis en place pour faciliter l’accès des ministères et des organismes gouvernementaux aux services d’étalonnage du secteur privé”.

    Aux yeux d’Ottawa, McKinsey “détient les droits exclusifs pour la fourniture” de certains services, permettant de “soutenir des programmes complexes, notamment la modernisation numérique et d’autres grandes initiatives de transformation”.

    Au moins 34 millions de dollars pour la Défense nationale
    Dans les derniers mois, c’est la Défense nationale qui a le plus sollicité la firme McKinsey, au point où le ministère est devenu celui qui a dépensé le plus d’argent pour les services du cabinet-conseil depuis l’arrivée au pouvoir de Justin Trudeau en 2015.

    Au moins 15 contrats ont été signés depuis mars 2021, par le ministère directement ou par l’entremise de Services publics et approvisionnement Canada (SPAC), pour un total d’au moins 34 millions de dollars.


    McKinsey a fourni des services à la Marine royale canadienne.

    Par exemple, McKinsey a obtenu un contrat de deux millions de dollars pour “diagnostiquer l’état de préparation de la Marine à l’exécution d’initiatives numériques” et un autre contrat d’un million de dollars afin de développer “un outil de gestion du personnel de la flotte reposant sur l’intelligence artificielle pour affecter des équipages appropriés et optimaux aux navires partant en mer”.

    McKinsey a aussi été payée 4,5 millions de dollars par la Défense nationale pour des “orientations en leadership” et “pour faire progresser l’évolution culturelle au moyen de l’élaboration d’un cadre de diversité, d’équité et d’inclusion”.

    Selon l’un des documents consultés par Radio-Canada, les objectifs souhaités par la Défense avec ces contrats ont été “atteints”.

    Malgré plusieurs relances, la Défense nationale n’a pas répondu à nos questions. Quant à la firme McKinsey, elle a décliné nos demandes de précisions, affirmant avoir “pour habitude de ne pas faire de commentaires sur les affaires de nos clients”.

    Louise Arbour critique l’intervention de McKinsey au sujet de la gestion des plaintes dans l’armée
    Alors que les Forces armées canadiennes ont été secouées ces dernières années par plusieurs scandales de harcèlement et d’inconduite sexuelle, la firme McKinsey a aidé la Défense à “élaborer une solution moderne de traitement numérique des plaintes pour remplacer les technologies et les ensembles de données utilisés”.

    À partir de l’été 2021, trois contrats d’un total de six millions de dollars lui ont été confiés pour ce mandat. Et les conclusions du travail de McKinsey n’ont pas été au goût de l’ex-juge Louise Arbour, l’auteure du rapport exhortant l’armée à apporter de profonds changements. Louise Arbour y évoque “plusieurs préoccupations” et un système “voué à l’échec”.


    La juge Louise Arbour a déposé son rapport sur le harcèlement et les inconduites sexuelles dans l’armée en mai 2022.

    Dans ce document de près de 450 pages https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/organisation/rapports-publications/rapport-de-lexamen-externe-independant-et-complet.html , elle écrit : “D’après ce que j’ai compris, McKinsey a proposé un possible nouveau mécanisme de traitement des plaintes [...] sous la forme d’un ’’guichet unique de signalement’’ [...] conçu pour s’appliquer à l’inconduite sexuelle, au harcèlement sexuel, aux comportements haineux et aux griefs.”

    « Le système proposé par McKinsey est peu utile en ce qui concerne le harcèlement et l’inconduite sexuelle. »
    -- Une citation de Extrait du rapport de Louise Arbour, mai 2022

    “Le système proposé par McKinsey créerait le même conflit d’intérêts que celui qui existe actuellement”, écrit-elle, en parlant d’“obstacles importants” et de solutions qui “ne sont pas appropriées [pour] traiter de quelque question liée à l’inconduite sexuelle que ce soit”.

    Après la publication de ce rapport, McKinsey a obtenu en octobre dernier, un nouveau contrat, de deux millions de dollars, pour une “mise à jour” concernant la “transformation du processus de plaintes”.

    McKinsey présent dans le domaine militaire, à l’international
    La firme McKinsey a signé, depuis plusieurs années, des contrats avec différents gouvernements à travers le monde, pour des conseils concernant le milieu de la défense ou l’armement. Parfois même avec des pays concurrents ou qui ont des intérêts militaires divergents.

    Selon le livre When McKinsey Comes to Town, publié l’automne dernier par deux journalistes du New York Times, le cabinet a travaillé avec le département américain de la Défense entre 2018 et 2020, tout en ayant des liens avec la Chine. La chaîne américaine NBC https://www.cnbc.com/2022/05/21/mckinsey-co-worked-with-russian-weapons-maker-as-it-advised-pentagon.html a quant à elle découvert que McKinsey a conseillé au même moment un fabricant d’armes russe et le Pentagone. Plus tôt cette année, un journal allemand https://www.zeit.de/2023/01/mckinsey-beratungsunternehmen-bundesverteidigungsministerium-russland a dévoilé que McKinsey a collaboré à la fois avec le ministère allemand de la Défense et des entreprises d’armement russes.

    Un contrat pour analyser le potentiel de l’énergie atomique contre les GES
    À l’hiver 2022, McKinsey a été sollicité par Énergie atomique du Canada pour fournir des données sur la compétitivité des coûts de la technologie CANDU et sur “son rôle potentiel dans l’augmentation de la production d’électricité non émettrice pour atteindre les objectifs de réduction des gaz à effet de serre”. Le contrat a coûté 540 000 dollars.

    Preuve que McKinsey peut vendre ses conseils dans tous les domaines, la firme a aussi été recrutée par Destination Canada de 2018 à 2021 pour “repérer les tendances émergeant à l’échelle mondiale dans le secteur touristique” et “déceler les occasions qui s’offrent au Canada”.

    Pour près de trois millions de dollars, la firme a dressé “une feuille de route pour assurer un succès durable au secteur touristique canadien” et mené “des entrevues poussées avec des membres de l’industrie”. En outre, McKinsey a analysé “l’évolution des répercussions de la pandémie de COVID-19 sur le secteur touristique canadien” et trouvé “des approches potentielles de réponses”.

    Trudeau ouvre la porte à des changements
    Dans les prochains jours, le Comité des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires demandera au gouvernement de dévoiler l’ensemble des documents et des échanges entre Ottawa et McKinsey. Plusieurs fonctionnaires et ministres devraient être interrogés.

    Il sera notamment question d’Immigration Canada, qui est le deuxième ministère à avoir le plus souvent fait appel à la firme McKinsey depuis l’arrivée au pouvoir de Justin Trudeau, selon nos données. Près de 25 millions de dollars ont été dépensés pour la “transformation” de ce ministère.

    Par voie de communiqué https://www.mckinsey.com/ca/fr/overview/Statement-from-McKinsey-Canada , après avoir refusé dans un premier temps de commenter la première enquête de Radio-Canada, McKinsey Canada a indiqué réaliser un travail “entièrement non partisan” et rejette l’idée qu’elle puisse influer sur les politiques publiques, notamment en immigration.

    “Malgré ce qu’on a pu lire ou entendre récemment dans les médias, notre firme ne formule aucune recommandation sur les politiques en matière d’immigration ou sur quelque autre sujet que ce soit”, a soutenu l’entreprise.

    « Nous sommes fiers du travail que nous accomplissons au nom du gouvernement du Canada et des programmes qui ont été améliorés grâce à nos conseils. »
    -- Une citation de Déclaration de McKinsey Canada

    De son côté, Justin Trudeau a promis de “faire un suivi” afin de “nous assurer si [les ententes avec McKinsey ont été faites] de la bonne façon ou si on a besoin de modifier ou de changer les règles”.

    “Ça fait depuis toujours que des fonctionnaires cherchent des conseils experts pour améliorer la livraison de services des Canadiens, pour faire la modernisation de ce qu’ils sont en train de faire”, a-t-il déclaré.

    #corruption #powerpoint #irresponsabilité #impunité #incompétence #mckinsey #mckinseygate #cabinets_de_conseil #santé #mac_kinsey #consulting #réfugiés #migrations #marketing #mckinseymacrongate #cabinets-de-conseil #privatisation #management #Canada #Justin_Trudeau #mondialisation

    • L’immigration, McKinsey et le diktat de la mobilité internationale Micheline Labelle
      https://www.ledevoir.com/opinion/idees/777732/idees-l-immigration-le-cabinet-conseil-mckinsey-et-le-diktat-de-la-mobilit

      Romain Schué et Thomas Gerbet viennent de dévoiler, le 4 janvier dernier, l’influence de la firme américaine McKinsey sur la politique d’immigration du gouvernement Trudeau et les coûts faramineux payés à cette entreprise. Cette firme aurait conseillé l’accueil de 465 000 immigrants en 2023 pour atteindre 500 000 en 2025, dont 60 % seraient de la catégorie économique. A-t-elle aussi conseillé l’augmentation fulgurante des travailleurs temporaires ? Le contrôle des frontières et des demandeurs d’asile ? Une transformation démographique du Canada postnational dont se vante Justin Trudeau ? Une réorganisation du système informatique, une meilleure gestion des passeports (ce serait alors une faillite) ? L’information est bloquée pour le moment. Mais de quel droit tout cela ?


      Jacques Nadeau archives Le Devoir « Il serait intéressant de savoir ce que pensent les conseillers de McKinsey sur les dysfonctionnements et l’éventuelle crise sociale qu’entraîne la mobilité incarnée par la traversée du chemin Roxham », écrit l’autrice.

      Faut-il s’étonner de ce recours à une multinationale pour influer sur les affaires internes canadiennes ? Non, si on le met en relation avec le développement hégémonique d’une théorie sociologique de la mobilité qui domine aujourd’hui au point de rendre les gouvernements dépendants des multinationales comme McKinsey.

      Pour comprendre ce changement de paradigme, un retour en arrière s’impose.

      Le paradigme de la mobilité adopté par le fédéral depuis des décennies
      Le paradigme de la mobilité (mobility studies) n’a fait que se renforcer depuis la fin des années 1990. En 2005, le sociologue John Urry publiait un texte édifiant et quelque peu délirant dans Les Cahiers internationaux de sociologie pour décrire le monde en mouvement : demandeurs d’asile, terroristes, touristes, diasporas, étudiants internationaux, entrepreneurs, sportifs, randonneurs, prostituées sont en mouvement, écrivait-il. Le sociologue reprochait à ses pairs d’avoir négligé le phénomène de la mobilité et d’avoir jusqu’ici insisté plutôt sur le rôle de structures sociales figées au sein de la société ou de l’État-nation obsolète.

      John Urry en appelait à une « reformulation de la sociologie dans sa phase post-sociétale », dont l’objet majeur ne serait plus les sociétés dans leur spécificité, mais « les diverses mobilités des peuples, des objets, des images, des informations et des déchets [sic] ». Depuis, ce paradigme concurrence diverses perspectives « post » , y compris la thèse de la superdiversité, très en vogue dans les universités anglophones, où l’on parle avec une délicatesse douteuse « d’itinérants transculturels ». Le multiculturalisme est pour ainsi dire dépassé, on nage désormais dans l’univers trans. Toutes remettent en cause les frontières politiques et symboliques des États-nations, ainsi que les significations de la citoyenneté et de l’appartenance.

      Cette mouvance est à mettre en relation avec la création du réseau international Metropolis fondé en 1996 à l’initiative du ministre Sergio Marchi, et dont Meyer Burstein a été codirecteur exécutif, ainsi qu’avec le discours du fédéral sur la rentabilisation du multiculturalisme et la stratégie d’innovation du Canada. En 2004, le document « Élaboration de l’analyse de rentabilisation du multiculturalisme » précisait que les transilient immigrants font partie d’une nouvelle « classe créative », apte à mobiliser leurs réseaux internationaux en vue d’investissements et de bonnes pratiques commerciales.

      Les immigrants et les « minorités visibles » y sont vus comme « un réservoir de compétences culturelles et linguistiques auquel les industries canadiennes peuvent faire appel pour leurs opérations à l’étranger ou pour prendre de l’expansion sur les marchés internationaux », écrivait déjà en 2004 l’ex et puissant directeur d’Immigration et Citoyenneté Canada, Meyer Burstein.

      Les liens que les diverses « communautés culturelles et raciales entretiennent avec presque tous les pays du monde sont synonymes de prospérité économique et ont contribué à susciter l’intérêt du gouvernement du Canada à l’égard du multiculturalisme », statuait à son tour Patrimoine canadien (2005). On ne peut donc s’étonner du recours aux tentacules internationaux de la firme McKinsey. Et Justin Trudeau ne peut être que d’accord avec ce niveau d’interférence dans un pays qu’il conçoit et présente comme postnational.

      Les effets pervers de la mobilité sur les personnes et le pouvoir des États
      L’immigration internationale concerne plusieurs catégories de personnes aux statuts social et politico-juridique différents. Or, les pays doivent choisir entre deux catégories principales de transfrontaliers sur le plan économique : les travailleurs étrangers qualifiés, hautement mobiles, et les travailleurs non qualifiés.

      La mobilité des premiers est vue comme un signe d’ouverture envers le pays d’accueil. Désirable sur le plan économique, elle ne pose pas de défis d’intégration, soutient-on à tort. Dans cette perspective, la chasse aux cerveaux (ou plutôt l’exode des cerveaux, vu sous un autre angle) apparaît souhaitable pour les États demandeurs et les institutions qui ont besoin de professionnels ou d’étudiants internationaux afin de favoriser l’investissement, la recherche et l’innovation.

      Au contraire, les mouvements de la main-d’oeuvre à bon marché et souvent déclassée sont à contrôler afin de ne pas provoquer un sentiment d’envahissement dans la société d’accueil. C’est la raison pour laquelle cette force de travail fait l’objet d’un sempiternel débat public sur la naturalisation, l’intégration civique et les exigences linguistiques. Sans compter qu’en Amérique du Nord, pour un immigrant indépendant jouissant du statut de résidence, on compterait une cinquantaine d’immigrants parrainés, compte tenu des réseaux et des liens transnationaux des migrants.

      Enfin, ce paradigme de la mobilité provoque également l’obligation de repenser les notions de citoyenneté et de souveraineté de l’État, jugées obsolètes dans un monde globalisé. Les chercheurs ont beau spéculer sur la beauté du transnationalisme, on peut pourtant constater que tous les États aspirent à contrôler l’immigration selon leurs intérêts propres en matière de sécurité et d’ordre public, de légalité, de réunification des familles, de dépenses publiques et de problèmes urbains, d’intégration sociale et politique, voire d’identité nationale. En ce sens, le paradigme de la mobilité véhiculé par des instances supraétatiques ne peut qu’entamer le pouvoir de l’État.

      Enfin, il serait intéressant de savoir ce que pensent les conseillers de McKinsey sur les dysfonctionnements et l’éventuelle crise sociale qu’entraîne la mobilité incarnée par la traversée du chemin Roxham. Les demandeurs d’asile qui arrivent par milliers aux frontières comptent-ils dans l’objectif des 465 000 à 500 000 migrants souhaités sur cinq ans ? En dépit du fait que ce système donne lieu à de l’exploitation, à un trafic reconnu et à des réseaux internationaux de passeurs bien organisés et sans doute sans pitié ? Une situation que le gouvernement Trudeau ne semble pas avoir le courage de regarder en face et devant laquelle le Québec semble impuissant.

      #immigration #migrants #crise_sociale # John_Urry #multiculturalisme

  • Web inventor Tim Berners-Lee wants us to ’ignore’ Web3
    https://www.cnbc.com/2022/11/04/web-inventor-tim-berners-lee-wants-us-to-ignore-web3.html

    Tim Berners-Lee, the computer scientist credited with inventing the World Wide Web, said he doesn’t view blockchain as a viable solution for building the next iteration of the internet.
    “In fact, Web3 is not the web at all,” he told an audience at the Web Summit tech conference in Lisbon.
    Berners-Lee said people too often conflate Web3 with “Web 3.0,” his own proposal for reshaping the internet.

    “It’s a real shame in fact that the actual Web3 name was taken by Ethereum folks for the stuff that they’re doing with blockchain. In fact, Web3 is not the web at all.”

    Web3 is a nebulous term in the tech world used to describe a hypothetical future version of the internet that’s more decentralized than it is today and not dominated by a handful of powerful players such as Amazon, Microsoft and Google.

    It involves a few technologies, including blockchain, cryptocurrencies and nonfungible tokens.

    While breaking our personal data out of Big Tech’s clutches is an ambition shared by Berners-Lee, he’s not convinced blockchain, the distributed ledger technology that underpins cryptocurrencies like bitcoin, will be the solution.

    His new startup aims to address this through three ways:

    A global “single sign-on” feature that lets anyone log in from anywhere.
    Login IDs that allow users to share their data with others.
    A “common universal API,” or application programming interface, that lets apps pull data from any source.

    Berners-Lee’s not the only notable tech figure with doubts about Web3. The movement has been a punching bag for some leaders in Silicon Valley, like Twitter co-founder Jack Dorsey and Tesla CEO Elon Musk.

    Critics say it’s prone to the same issues that come with cryptocurrencies, like fraud and security flaws.

    #Web3 #Tim_Berners-Lee

  • Le risque a disparu donc maintenons les mesures pour éloigner le risque
    🤷🏽‍♂️🤷🏽‍♂️🤷🏽‍♂️🤷🏽‍♂️

    U.S. extends Covid public health emergency even though Biden says pandemic is over
    https://www.cnbc.com/2022/10/13/us-extends-covid-public-health-emergency-.html

    #farceurs

  • Planet prepares to launch hyperspectral satellites called Tanager
    https://www.cnbc.com/2022/09/21/planet-prepares-to-launch-hyperspectral-satellites-called-tanager.html

    "Les satellites Tangara collecteront 420 bandes de spectre, a déclaré Schingler, notant que la détection du méthane nécessite de détecter seulement quatre bandes.

    « Nous avons décidé de construire un spectromètre d’imagerie à gamme complète », a déclaré Schingler, avec des cas d’utilisation allant au-delà du méthane vers des marchés tels que « le renseignement militaire, comme voir une terre perturbée - des choses comme enterrer quelque chose ou creuser un tunnel »."

    Tanager satellites will collect 420 bands of spectrum, Schingler said, noting that detecting methane requires detecting just four bands.

    “We decided to build a full-range imaging spectrometer,” Schingler said, with uses cases beyond methane to markets like “defense intelligence, like seeing disturbed earth – things like burying something or digging a tunnel.”

  • La perquisition de la maison de Trump va saboter la campagne des Démocrates Moon of Alabama - Le Saker Francophone
    Il n’est pas du tout suspicieux que l’avocat qui a défendu Jeffrey Epstein soit le juge qui a signé le mandat scellé pour autoriser le raid du FBI au domicile de Trump.
    https://lesakerfrancophone.fr/la-perquisition-de-la-maison-de-trump-va-saboter-la-campagne-des-

    Au cours du week-end, les Démocrates ont finalement adopté leur assez médiocre loi budgétisant 430 milliards de dollars pour la réduction de l’inflation, ce qui ne réduira pas https://www.cnbc.com/2022/08/08/economist-inflation-reduction-act-wont-curb-inflation-short-term.html l’inflation car elle concerne surtout des mesures liées au climat et aux médicaments. Ils espèrent en tirer profit https://www.nytimes.com/2022/08/09/us/politics/democrats-midterms-climate-tax-bill.html lors des élections de mi-mandat de novembre :


    Les sénateurs Démocrates sortants en difficulté, comme Maggie Hassan du New Hampshire et Catherine Cortez Masto du Nevada, prévoient déjà des événements pour promouvoir la loi historique qu’ils ont adopté ce week-end. Les publicitaires Démocrates s’affairent à déverser un flot de spots publicitaires à ce sujet dans les principaux champs de bataille. Et la Maison-Blanche s’apprête à déployer des membres de son cabinet pour une campagne de promotion nationale.
     
    Cette législation de grande envergure, couvrant le changement climatique et les prix des médicaments sur ordonnance, qui a été adoptée par le Sénat après plus d’un an d’hésitations douloureusement publiques, a donné le coup d’envoi d’un sprint frénétique de 91 jours pour vendre le paquet de mesures d’ici novembre – et convaincre un électorat de plus en plus sceptique à l’égard du pouvoir Démocrate.

    Mais le jour même, le ministère de la Justice et le FBI ont donné aux Républicains un énorme https://www.dailymail.co.uk/news/article-11093893/Horde-Trump-supporters-descends-Mar-Lago-hours-following-shock-FBI-raid point de ralliement qui augmentera de manière significative leur participation aux élections :

    Des hordes de partisans de Donald Trump en colère ont envahi sa résidence de Mar-a-Lago hier soir, peu après qu’il soit rendu public que le FBI avait fouillé la propriété de l’ex-président dans le cadre d’une enquête visant à déterminer s’il avait transporté des documents confidentiels de la Maison Blanche à sa résidence de Floride.
     
    Trump, qui a rendu publique la perquisition par une longue déclaration, a affirmé que des agents avaient ouvert le coffre-fort situé à son domicile et a décrit leur travail comme un « raid inattendu » qu’il a qualifié de « faute professionnelle« .
     
    Il a accusé le FBI de faire du deux poids deux mesures, affirmant que le bureau avait « permis » à Hillary Clinton de « diluer dans l’acide » 33 000 courriels de l’époque où elle était secrétaire d’État.
     
    Ceux qui sont dans son camp ont déclaré que le raid était une tentative claire de contrecarrer une éventuelle candidature à la présidence, en 2024.
     
    Trump n’a pas officiellement annoncé sa candidature, mais les spéculations sur sa volonté de se représenter vont bon train. Elles ont été accentuées par son apparition au C-Pac ce week-end.

    Le raid est assuré d’être couvert par de nombreux bulletins d’information. Il donnera à Trump un nouvel élan pour annoncer https://nationalinterest.org/feature/will-fbi-search-mar-lago-embolden-or-destroy-trump-204093 sa campagne :

    Alors que Trump envisage de se présenter à la présidence pour la troisième fois, les implications de l’incursion du FBI à Mar-a-Lago pour son avenir politique sont considérables. Cela va-t-il renforcer son statut de martyr, incitant le Parti Républicain à se rallier à lui ? Ou s’agit-il du premier signe réel d’une myriade de difficultés juridiques, allant de la fraude électronique à la falsification des élections en Géorgie, en passant par l’attentat du 6 janvier, qui pourraient le mettre en difficulté ?

    S’agit-il d’une « bombe »  ? Les murs se rapprochent-ils (vidéo) https://www.youtube.com/watch?v=uXLRECOx6o8


    de Trump ? Est-ce le « point de bascule » tant attendu qui marque le « début de la fin » pour Trump ?
    Bien sûr que non.

    Toutes les tentatives de faire tomber Trump avec des fausses accusations, du genre Russiagate ou autres, ont échoué. Quelques documents « classifiés »  , probablement trouvés en possession de la personne qui, en tant que président, avait le pouvoir de les déclassifier, ne changeront rien.

    Cette perquisition et les accusations qui vont avec ne feront que renforcer la détermination https://nationalinterest.org/feature/will-fbi-search-mar-lago-embolden-or-destroy-trump-204093 de Trump et de ses partisans à gagner :

    L’avantage à court terme pour Trump, en tout cas, est clair. Il est une fois de plus au centre de l’attention politique à un moment où le président Joe Biden a remporté tant de victoires, la semaine dernière. Trump, qui est un maître du spectacle, va exploiter la perquisition du FBI pour en tirer toute la publicité qu’il peut en tirer.

    Ce raid est probablement ce que Trump pouvait espérer https://www.nytimes.com/2022/08/08/us/politics/trump-fbi-mar-a-lago.html de mieux :
    Trump a clairement indiqué dans sa déclaration qu’il voyait dans cette perquisition une valeur politique potentielle, ce que certains de ses conseillers ont confirmé, en fonction des résultats de l’enquête.
     
    Son équipe politique a commencé à envoyer des sollicitations de collecte de fonds en s’appuyant sur cette perquisition, tard dans la soirée de lundi.

    Même les conservateurs qui n’aiment pas Trump verront dans cette affaire une tentative illégitime de la part des Démocrates d’empêcher une autre candidature de Trump à la présidence. Beaucoup s’y opposeront par principe, indépendamment de la personne visée.

    La Maison Blanche affirme ne pas avoir été informée du raid. Beaucoup de gens en douteront.

    Si l’Attorney General, Merrick B. Garland, n’a pas informé la Maison Blanche, il devrait être licencié pour sabotage politique de la campagne des Démocrates. Lancer une action hautement politique sans en informer le patron est inconcevable pour un ministre de la Justice.

    Si la Maison Blanche a été informée, sa haine pour Trump a dû la pousser à cette très stupide erreur. Autoriser le raid à ce moment-là était la pire chose qui pouvait arriver aux Démocrates.

    Ajout :
    Il y a aussi ce sujet complotiste :
    U.S. Ministry of Truth @USMiniTru – 12:57 UTC – Aug 9, 2022
    Il n’est pas du tout suspicieux que l’avocat qui a défendu Jeffrey Epstein soit le juge qui a signé le mandat scellé pour autoriser le raid du FBI au domicile de Trump.

    => illustration sur l"article original

    Moon of Alabama

    #cia #fbi #donald_trump #donald_trump #etats-unis #trump #international #usa #démocrates #Républicains #états-unis #politique #manipulation #élections #Jeffrey_Epstein #Epstein #politique

  • #Long_Covid: U.S. scientists to enroll 40,000 in high-stakes, $1.2 billion Recover study
    https://www.cnbc.com/2022/07/08/long-covid-us-scientists-to-enroll-40000-in-1point2-billion-study-.html

    KEY POINTS

    The U.S. government is rolling out a massive study of long Covid in an effort to understand the mysterious condition.

    The study, Recover, aims to complete enrollment of nearly 40,000 people by year-end.

    The National Institutes of Health also plans to launch clinical trials on potential treatments in coming months.

    However, critics say the study’s rollout is moving too slowly.

    Scientists, physicians and public health officials are worried millions of Americans may have long-term health complications from #Covid-19.

    #covid_long

  • Sony suspends all PlayStation sales in Russia over Ukraine war
    https://www.cnbc.com/2022/03/09/sony-suspends-all-playstation-sales-in-russia-over-ukraine-war.html

    Sony has stopped selling its PlayStation consoles and software in Russia, becoming the latest major brand to withdraw from the country over the Ukraine war.

    Sony’s decision is one of the video game industry’s most significant moves yet. Experts say the company has the biggest presence in Russia out of any console maker.

    “PlayStation has the largest installed base, so if a company on the console side has a particularly hard choice from a purely financial angle, it’s Sony,” said Lewis Ward, head of gaming at research firm IDC.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #guerre #russie #ukraine #sanctions #sony #playstation #console_playstation #russie #jeu_vidéo_gran_turismo_7 #sony_interactive_entertainment #sie #sony_group_corporation #unhcr #donation #mcdonald_s #coca-cola #cd_projekt #jeu_vidéo_cyberpunk_2077 #electronic_arts #ea #biélorussie #microsoft #xbox #console_xbox #epic_games #mykhailo_fedorov

  • Two-thirds of people with omicron say they’ve had Covid before
    https://www.cnbc.com/2022/01/26/more-than-two-thirds-of-omicron-cases-are-reinfections-study-suggests.html

    Two-thirds of the 3,582 participants who tested positive in January reported they had already tested positive for Covid in the past. A further 7.5% of infected participants said they suspected they had previously had the virus, but had not had this confirmed with a test.

    In an update on Thursday, Imperial researchers cautioned that it was uncertain what proportion of the results are reinfections, or just recent infections picked up again due to the sensitivity of PCR testing.

    When previous variants of Covid were circulating among populations, it was thought that a prior infection, in which people had caught the virus and recovered, could offer some protection from reinfection. But there is concern that this is not the case with omicron, with U.K. health officials estimating in December that the risk of reinfection with omicron is 5.4 times greater than it is with the delta variant.