Accusée de harcèlement, la secrétaire d’Etat Nathalie Elimas dénonce une « attaque d’une grande violence » – Libération

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  • « Après Castex qui accusait fort opportunément sa fille de lui avoir filé le COVID, c’est au tour de Nathalie Elimas de convoquer ses enfants pour se défendre de ses accusations de #harcèlement et de #maltraitance sur ses collaborateurs.
    La lâcheté en marche… »
    https://www.lefigaro.fr/politique/accusations-de-harcelement-nathalie-elimas-se-dit-victime-d-une-attaque-d-u

    La secrétaire d’État, qui déplore une « diffamation caractérisée », se dit « sereine » face aux accusations. « Si je savais qui est à l’origine des fuites, je porterais plainte, probablement », assure-t-elle.

    #Nathalie-Elimas, secrétaire d’État chargée de l’Éducation prioritaire, s’est dite lundi 17 janvier « victime d’une attaque d’une grande violence », après la révélation de soupçons de harcèlement et de l’existence d’une enquête administrative sur le fonctionnement de son cabinet.

    « Depuis ce week-end, je suis victime d’une attaque d’une grande violence, à titre personnel. Je pense à mes enfants, qui ont très mal vécu ce week-end lorsqu’ils ont vu leur mère accusée de harcèlement », a-t-elle déclaré, manifestement émue, sur Radio J. C’est « très dur, très violent, la violence est inouïe pour mes enfants, mais sur le fond des choses je suis sereine », a-t-elle affirmé.

    « Tout s’est bien passé dans la bienveillance »

    « Ce qui se passe aujourd’hui ce sont des fuites extrêmement malveillantes, pour me déstabiliser probablement. La diffamation est caractérisée. Si je savais qui est à l’origine des fuites, je porterais plainte, probablement », a déclaré la secrétaire d’État, en poste depuis juillet 2020. « Ce qui se passe, c’est une enquête interne pour observer les ressources humaines du cabinet. Ce n’est pas une enquête judiciaire, ce n’est pas une enquête préalable », a-t-elle fait valoir.

    « Tous les membres de mon cabinet ont été entendus, (...) les secrétaires, les chauffeurs, les conseillers, la ministre », a-t-elle dit, précisant qu’un rapport serait rendu « dans quelques semaines ». « Ce rapport n’a pas vocation à être rendu public. Moi, cela ne me dérangerait pas de le rendre public, je suis assez sereine », a-t-elle ajouté. « Parfois, dans la collaboration, ça dysfonctionne, il est possible qu’on mette un terme à une collaboration. C’est ça, et rien de plus. Tout s’est bien passé dans la bienveillance », a-t-elle assuré.

    Cinq sources ont indiqué à l’AFP samedi que Nathalie Elimas faisait l’objet d’une enquête administrative. Plusieurs de ces sources ont précisé qu’elle se voyait reprocher des faits de « harcèlement » voire de « maltraitance » sur des collaborateurs. Toutes ont préféré garder l’anonymat. Sollicité samedi, le ministère de l’Éducation nationale a confirmé qu’une enquête administrative était en cours « sur le fonctionnement ressources humaines du cabinet de Nathalie Elimas ».

    Quel dommage elle avait si bien défendu la méthode Blanquer et son protocole bien sûr !

    Selon une personne ayant travaillé au sein du cabinet, le harcèlement serait « généralisé ». Une seconde personne a évoqué sa « descente aux enfers », insistant sur les nombreuses « crises de colère » de celle qui était députée du Val-d’Oise jusqu’à son arrivée au gouvernement.

    Au moins trois sources ont aussi souligné qu’un autre des dysfonctionnements sur lequel l’enquête administrative se pencherait serait l’emploi au sein du cabinet d’un très proche de Nathalie Elimas, décrit par l’une de ces sources comme « intouchable ».

    • Encore une ? Eh beh Une épidémie ce gouvernement !

      Des précédents dans la macronie

      Depuis 2017 et l’élection d’Emmanuel Macron, plusieurs cas de harcèlement ont été dévoilés au sein du gouvernement ou chez des parlementaires de la majorité. En juillet 2021, le Monde révélait ainsi le management « brutal » du patron du service d’information du gouvernement (SIG), Michaël Nathan, auprès d’anciens collaborateurs. Une « mission d’audit » avait été lancée par le cabinet du Premier ministre Jean Castex pour éclairer le fonctionnement de cette instance chargée de suivre l’opinion et d’organiser la communication gouvernementale.

      Plusieurs députés de la majorité ont également été visés par des plaintes pour harcèlement. Une longue enquête publiée en mai 2020 par Mediapart révélait que cinq ex-collaborateurs de la députée LREM Laetitia Avia avaient accusé la parlementaire d’humiliations à répétition mais également, captures d’écran à l’appui, de propos racistes, homophobes, sexistes, etc. La députée de Paris avait à l’époque balayé les accusations, en assurant que les messages diffusés étaient « tronqués » et « sortis de leur contexte » et diffusés pour l’attaquer au moment où elle défendait sa proposition de loi sur le cyberharcèlement.

      Benoît Simian, député de Gironde (ex-LREM), est également accusé par son ex-compagne de « harcèlement » depuis leur séparation. Il doit être jugé en correctionnelle le 24 mars. Début janvier, plusieurs anciens assistants parlementaires de la députée LREM Sira Sylla l’ont accusée d’avoir usé de « méthodes abusives ». Elue pour la première fois en 2017, elle aurait travaillé avec pas moins de 17 collaborateurs. Parmi eux, trois ont pris la décision de porter l’affaire aux prud’hommes.

      https://www.liberation.fr/politique/accusee-de-harcelement-la-secretaire-detat-nathalie-elimas-denonce-une-attaque-dune-grande-violence-20220117_Y3UEVZV6BJHFNDXZTETFKD3DWI/&xtor=CS7-51-

    • La secrétaire d’Etat Nathalie Elimas, accusée de harcèlement moral, entretiendrait une relation jugée « toxique » avec l’un des conseillers de son cabinet, révèle Libé, « source d’un profond malaise ». Ils « font des scènes de ménage au ministère », selon un collaborateur.