/article

  • RTBF « Ici le monde » : Canada, le pays des tricheurs ? Esmeralda Labye

    Depuis plusieurs années, les facultés canadiennes signalent une forte augmentation de ce qu’elles appellent "les inconduites universitaires", "les atteintes à l’intégrité académiques" , comprenez la triche et le plagiat. 

    Pour réussir, sans se fatiguer, des milliers d’étudiants ont trouvé la combine… En toute légalité, face à la pression et par facilité, ils sont des milliers à recourir aux services de "copistes rémunérés" pour faire leurs devoirs ou réussir leurs examens.


    La "tendance" n’est pas neuve mais le nombre de candidats à la réussite facile est en augmentation. Une information développée par The Globe and Mail ainsi que par Courrier International où l’on apprend que 70.000 étudiants canadiens utilisent chaque année des services de triche. Des chiffres expliqués par Sarah Elaine Eaton, professeure à l’université de Calgary, dans son livre, Faux diplômes et titres frauduleux dans l’enseignement supérieur.

    Tuteurs en ligne
    L’histoire qui a défrayé la chronique remonte à 2021. Un étudiant de l’université de Toronto embauche alors un  "tuteur en ligne"  et lui demande de passer un examen en son nom. Une activité rémunérée 60 dollars canadiens soit environ 40 €. Le "faux étudiant" passe l’examen, une épreuve de comptabilité à distance. Il faut juste l’identifiant et le mot de passe du commanditaire. Selon le quotidien Globe and Mail, l’étudiant aurait contacté son "nègre" en lui disant : "J’ai besoin [d’une note] d’au moins 80% pour atteindre mon objectif, alors assurez-vous d’avoir la capacité de le faire".

    Seulement voilà, lors de la remise des résultats, l’étudiant tricheur ne reçoit qu’une note de 62%. Dépité, il manifeste donc sa déception. Une remarque qui ne plaît pas au "copiste". Ce dernier révèle alors la supercherie à l’université.

    L’étudiant-tricheur s’excuse devant les autorités académiques mais ne rentre pas dans le rang pour autant. 5 jours plus tard, il recrute un second "tuteur" pour passer un second examen, en sciences. Montant de la transaction 400 dollars canadiens soit environ 280 €.

    Mise au courant, l’université est furieuse et l’étudiant suspendu pour une durée de 5 ans.  "Son cas n’est que l’un des milliers d’exemples d’une tendance importante et troublante exacerbée par la pandémie. Plus d’étudiants semblent enfreindre les règles d’intégrité académique que par le passé, et davantage se font prendre" , note le Globe and Mail.

    Il existe d’autres cas où ce sont les plateformes facturant la tricherie qui n’hésitent pas à utiliser le chantage ou l’extorsion.  "Si les étudiants essaient d’annuler les paiements, elles peuvent menacer de contacter les administrateurs de l’université pour dénoncer la fraude" , décrit le  The Globe and Mail.

    Depuis la pandémie, les étudiants sont plus nombreux à enfreindre les règles d’intégrité académique. Lorsque le Covid 19 interdisait les cours en présentiels, certains ont vu une opportunité de "faciliter" le travail en ayant recours à des copistes.

    Rien qu’à l’université de l’Alberta, de Toronto, de Saskatchewan et à McMaster, les chiffres auraient été multipliés par 2.

    Le Covid, seul responsable ?
    Selon Leah Wafler, de l’Université de la Colombie-Britannique : "La pression, l’opportunité de passer à l’acte et la tendance à rationaliser le méfait quand on a le sentiment que tout le monde le fait" joue énormément.

    Les étudiants tricheurs seraient victimes d’une mauvaise gestion de leur temps, de la pression familiale pour atteindre certaines notes. Le monde du travail, toujours plus compétitif, y est aussi pour quelque chose.

    Comme le confirme, François Rihouay, le correspondant de la RTBF sur place : "Il y a plusieurs paramètres à prendre en compte. Il faudrait d’ailleurs en faire une étude sociologique. Les pressions académiques et familiales augmentent. Pourtant le taux de chômage n’est que de 6,1% mais il y a des difficultés sociales autour de l’embauche et de l’emploi tant il y a d’étudiants. "

    Il est vrai que le Canada attire énormément de candidats venus de l’étranger. En décembre 2022, il y avait 58.675 étudiants internationaux rien que dans les universités québécoises, soit une augmentation de 10.000 par rapport à l’année précédente. Une estimation officielle indique que plus d’un million d’étudiants étrangers sont établis au Canada. Des chiffres qui pourraient s’inverser puisque cette année, le pays des érables a annoncé la mise en place d’un plafond sur les permis pour les élèves étrangers.

    Quoi qu’il en soit, la pratique s’est érigée en véritable business. Dix-neuf milliards d’euros seraient générés chaque année, et en toute légalité, par l’industrie de la triche au Canada.

    En toute légalité car il existe une myriade de plateformes dans le pays mais aussi à l’étranger contre lesquelles, le gouvernement canadien ne peut rien faire. Un exemple parmi d’autres, EXACT https://www.theglobeandmail.com , plateforme installée au Pakistan, 1800 employés copistes !

    L’Université du Manitoba qui compte 1127 cas d’inconduite académique en 2021-2022 a préféré sévir. “Les sanctions pour collaboration inappropriée comprenaient l’obtention d’une note de zéro sur un devoir, l’échec d’un cours, la suspension temporaire du programme, ainsi qu’une note sur le relevé de notes d’un étudiant”, rapporte CBC.

    Mais pour Jaron Rykiss, le président de l’association des étudiants de l’université juge ces pénalités injustes. “Il y a un manque de compréhension de ce qui se passe " . Il estime qu’il est primordial que l’établissement mette en place un système de soutien en cas d’inconduite.

    Que faire pour inverser la tendance ?
    Face à ce phénomène de triche rémunérée, associations d’étudiants comme universités ont décidé de réagir. Plusieurs établissements ont lancé des campagnes de sensibilisation, en rappelant que la triche peut entraîner une suspension de 5 ans, d’autres ont décidé de renforcer l’intégration des étudiants, d’organiser des soutiens académiques, des tutoriels, d’aider les jeunes à développer leurs compétences eux-mêmes et de façon éthique.

    #étudiants #étudiantes #tricheur #tricheuses #plagiat #examens #fraude #triche #université #canada #inconduite #business #plateformes #internet #réseau #numérique

    Source : https://www.rtbf.be/article/ici-le-monde-canada-le-pays-des-tricheurs-11361186

  • TikTok Lite : l’application qui rémunère ses utilisateurs est dans le viseur de la Commission européenne - RTBF Actus
    https://www.rtbf.be/article/tiktok-lite-lapplication-qui-remunere-ses-utilisateurs-est-dans-le-viseur-de-la

    La nouvelle application TikTok Lite qui rémunère ses utilisateurs est déjà dans le collimateur de la Commission européenne. Particulièrement préoccupée pour la santé des mineurs, elle a donné mardi 24 heures au réseau social pour lui fournir une évaluation des risques d’addiction notamment.

    Disponible au Japon et en Corée du Sud depuis plusieurs mois, l’application est disponible depuis une dizaine de jours en France et en Espagne. Déjà très populaire, elle monnaye le temps d’écran et l’implication de ses utilisateurs contre des bons d’achat sur des sites partenaires que les plus généreux d’entre eux pourront offrir à leurs influenceurs préférés. ByteDance, son propriétaire chinois, a été sommé mardi par la Commission européenne de lui fournir sous 24 heures “des détails sur l’évaluation des risques que la plateforme aurait dû effectuer avant le déploiement de la nouvelle application TikTok Lite dans l’UE”.
    Le système de récompense, une vraie drogue

    C’est un phénomène de création de dépendance connu et problématique"

    Avant de pouvoir dépenser ses gains en ligne, il faut cumuler un certain nombre de pièces qui sont ensuite converties en bons d’achat. Comme dans un jeu. C’est ce qu’on appelle la ludification, autrement dit "l’utilisation d’éléments de conception de jeux dans des contextes non ludiques" dont le but est "d’augmenter l’engagement dans une activité en utilisant les caractéristiques du jeu, en procurant du plaisir et de l’amusement". Et selon Anne Cordier, professeure en science de l’information et de la communication à l’université de Lorraine, "c’est un phénomène de création de dépendance connu et problématique", constate-t-elle auprès de l’AFP. D’ailleurs, TikTok Lite fonctionne comme de nombreux jeux en stimulant le fameux circuit de la récompense.
    Les jeunes, plus exposés à l’addiction

    Chaque fois qu’un joueur gagne une pièce, son cerveau libère des neurotransmetteurs, et principalement de la dopamine qui procure une sensation de plaisir et de satisfaction. Il associe donc jeu et plaisir, ce qui le pousse à jouer davantage. Et plus il joue, plus il risque d’être désensibilisé aux récompenses. Pour ressentir le même effet, il lui faudra donc des niveaux de stimulations plus élevés, donc ici, scroller plus. Dans certains cas, cela peut même entraîner une désensibilisation à d’autres plaisirs de la vie quotidienne. Donc les expériences vécues renforcent particulièrement certains circuits, comme celui de la récompense… Et les jeunes y sont particulièrement sensibles puisque leurs cerveaux sont plus malléables que ceux des adultes.
    Interdit aux moins de dix-huit ans… en théorie

    En théorie, la plateforme contrôle l’âge de ses utilisateurs et seules les personnes majeures y ont accès. Pour convertir ses pièces en bons cadeaux, il est nécessaire de fournir un selfie avec une pièce d’identité, un selfie vidéo ou une transaction bancaire. "C’est le top de l’hypocrisie", déplore Anne Cordier qui n’est pas la seule à penser que ce système est facilement contournable. C’est d’ailleurs ce qu’il se passe sur Youtube où 23% des 8 à 12 ans décident d’apparaître comme ayant 18 ans.
    TikTok déjà dans le viseur

    S’il ne s’agit ici que d’une prise de contact, l’application mère, TikTok, est sous le coup d’une procédure formelle de la Commission européenne pour potentiels manquements au Digital Service Act. Le DSA est un règlement européen qui, depuis août 2023, impose aux plateformes en ligne de nouvelles obligations pour protéger l’internaute du contenu illégal, de la désinformation et des abus, notamment vis-à-vis des mineurs d’âge. TikTok aurait manqué à ses devoirs dans des domaines liés à "la protection des mineurs, à la transparence de la publicité, à l’accès aux données pour les chercheurs, ainsi qu’à la gestion des risques liés à la conception addictive et aux contenus préjudiciables". Aujourd’hui, la question de la protection des mineurs et la conception addictive inquiète à nouveau les autorités européennes, avec TikTok Lite cette fois.

    #TikTok #Anne_Cordier #Economie_attention

  • Roger Waters interview BERLINER ZEITUNG 4th FEBRUARY 2023
    https://rogerwaters.com/berliner

    Dans cette interview R.W. exprime des points de vue qui sont le contraire de ce que tu peux dire en Allemagne sans subir des conséquences drastiques. Tout n’est pourtant pas assez précis dans ses déclarations pour qu’on puisse décider si on est d’accord avec lui. Une chose est sûre c’est qu’il a montré au monde entier l’absurdité des paroles des bigots d’Allemagne et d’Israël.

    ...
    Ukrainians are standing up to defend their country. Most people in Germany see it that way, which is why your statements cause consternation, even anger. Your perspectives on Israel meet with similar criticism here. That is also why there is now a discussion about whether your concerts in Germany should be cancelled. How do you react to that?

    Oh, you know, it’s Israeli Lobby activists like Malca Goldstein-Wolf who demand that. That’s idiotic. They already tried to cancel my concert in Cologne in 2017 and even got the local radio stations to join in.

    Isn’t it a bit easy to label these people as idiots?

    Of course, they are not all idiots. But they probably read the Bible and probably believe that anyone who speaks out against Israeli fascism in the Holy Land is an anti-Semite. That’s really not a smart position to take, because to do so you have to deny that people lived in Palestine before the Israelis settled there. You have to follow the legend that says, “A land without a people for a people without a land.” What nonsense. The history here is quite clear. To this day, the indigenous, Jewish population is a minority. The Jewish Israelis all immigrated from Eastern Europe or the United States.

    You once compared the state of Israel to Nazi Germany. Do you still stand by this comparison?

    Yes, of course. The Israelis are committing genocide. Just like Great Britain did during our colonial period, by the way. The British committed genocide against the indigenous people of North America, for example. So did the Dutch, the Spanish, the Portuguese even the Germans in their colonies. All were part of the injustice of the colonial era. And we, the British also murdered and pillaged in India, Southeast Asia, China…. We believed ourselves to be inherently superior to the indigenous people, just as the Israelis do in Palestine. Well, we weren’t and neither are the Israeli Jews.
    ...

    • En ayant recours à une scénographie spectaculaire douteuse (costume de pseudo-nazi...), tout en prétendant dénoncer la politique d’Israël à l’encontre de la Palestine, alors qu’il est déjà accusé depuis plusieurs années d’antisémitisme, Roger Waters n’arrange pas son cas. Pas plus que la cause palestinienne, d’ailleurs.

      Robert Wyatt, par exemple – qui est, certes, moins connu que Waters - dénonce depuis très longtemps la politique d’Israël. Mais il le fait très clairement, sans user du grand spectacle ni de la confusion des symboles. Aucune ambiguïté.

    • costume de pseudo-nazi

      Parmi les nombreux arguments contre Water, celui-ci est le plus minable : c’est The Wall, et ça a toujours été bourré de références à la seconde guerre mondiale, le personnage principal devenant un leader néo-nazi, avec défilé de marteaux-swastikas rouge et noire… Personne n’a vu le film, ou bien ?

      tout en prétendant dénoncer la politique d’Israël

      et ça aussi c’est une tournure bien pourrie.

      Pas plus que la cause palestinienne, d’ailleurs.

      D’ailleurs ce sont les Palestiniens et leurs organisations qui passent leur temps à dénoncer Waters, et non les propagandistes d’Israël.

      Sinon, tu es au courant qu’en ce moment, c’est Israël qui est en train de commettre un génocide de manière parfaitement ouverte et documentée. Non parce que des fois j’ai l’impression que la « cause palestinienne », ça n’est qu’un problème des gens qui « prétendent » la défendre.

    • La mise en scène grotesque d’un spectacle récent, fût-elle inspirée de The Wall, d’une part, n’est pas la meilleure façon de lever l’accusation d’antisémitisme et, d’autre part, cela ne représente pas une aide des plus efficaces pour promouvoir la lutte parfaitement légitime contre la politique colonialiste d’Israël.
      Je ne dis que ça. Probablement, de façon « bien pourrie ».

    • Ça change que « inspiré de… » suggère qu’il n’est pas légitime à reprendre l’imagerie de The Wall et que, ce faisant, il a une intention malhonnête derrière. Alors que c’est le même spectacle qu’il fait tourner depuis les années 80. De la même façon que « prétend dénoncer » introduit une distance et un jugement de valeur, alors qu’il « dénonce tout court » tout à fait la politique israélienne.

      Maintenant si les images volontairement outrées de The Wall (présentes depuis les origines), « c’est bien ça le problème », je constate qu’il devient vraiment très facile de dénoncer ce qui « dessert la cause palestinienne ».

      Et évidemment on tourne en rond, puisqu’une bonne partie de l’imagerie de The Wall est due à Gerald Scarfe, qui a eut lui-même droit à l’accusation d’antisémitisme parce qu’un de ses dessins dépeignait Netanyahu d’une façon qui manquait de subtilité et de bon goût :
      https://www.theguardian.com/commentisfree/2013/jan/29/is-the-sunday-times-cartoon-antisemitic

      A cartoon that appeared in this London’s Sunday Times this week depicting Israeli prime minister, Binyamin Netanyahu, building a wall with blood-red-coloured cement, trapping in between the bricks Palestinian-looking figures, is causing the latest “is-it-or-is-it-not-antisemitism” furore.

      Si ces polémiques ne surgissaient pas à chaque massacre de palestiniens, on pourrait croire au comique de répétition.

    • J’ai déjà regardé et lu des interview de Waters. Je ne remets en cause nullement ses intentions. Je n’ai jamais dit qu’il est malhonnête.

      Je me fous pas mal de savoir s’il est légitime ou non pour reprendre les trucs de Pink Floyd ou de considérer que c’est untel ou un autre qui a fait le truc, etc. Hors sujet.

      Je dis juste que son truc sur scène est complètement débile et que je trouve que ce n’est certainement pas la meilleure façon de combattre la propagande sioniste, dont il est notamment la cible, lorsqu’il est accusé d’antisémitisme.

      Je considère au contraire que la réfutation de l’accusation d’antisémitisme ; lorsqu’on porte une critique du sionisme, est une chose très importante. La grosse machinerie du show-biz n’est certainement pas la meilleure manière de traiter la question et là je trouve qu’il s’y est pris de la pire façon. C’est justement pour cela que j’évoquais Wyatt, qui me semble beaucoup plus crédible.

      Le fait que Waters fasse tourner depuis les années 80, le même truc grossier et démago, sans considérer le contexte - notamment les accusations dont il est la cible - me pose problème, précisément parce que, depuis septembre noir, la cause palestinienne fait partie de ma culture politique et que j’ai eu à subir, à cause de cela, nombre d’accusations insupportables, d’antisémitisme, justement. Pour moi, l’antisémitisme n’est pas juste une invention des ennemis pour discréditer la cause palestinienne. Il est essentiel de ne pas traiter cette problématique à la légère, notamment parce que le sionisme est un construction politique historiquement inséparable de l’antisémitisme.

      On ne doit pas sous-estimer la contre-propagande sioniste qui se développe à partir de « prises de position pro-palestiniennes », venant notamment du monde du spectacle et qui ne sont pas toujours du meilleur effet ni très rigoureuse (désolé pour le verbiage alambiqué...).

      La polémique autour de « l’antisémitisme de Waters » est récurrente, indépendamment des périodes « fortes » de massacres commis en Palestine, telles que celle qui se déroule actuellement.

      Ça n’a absolument rien de comique.

      Et enfin, merci d’avance de ne pas me faire porter la responsabilité de propos qui ne sont les miens. Sans rancune.

    • https://seenthis.net/messages/1028105

      mais ce film à propos de Waters n’est évidemment rien d’autre qu’une manifestation de soutien à Israël, tout comme les déclarations qui suivent relèvent de pures et simples embrouilles persos parmi les ex du groupe.
      https://www.rtbf.be/article/david-gilmour-fait-la-promotion-du-documentaire-sur-lantisemitisme-presume-de-r

      David Gilmour n’a pas ajouté de commentaire lorsqu’il a reposté la vidéo, mais il s’est déjà exprimé sur les remarques antisémites de Waters. En février, la femme du guitariste, Polly Samson, a dénoncé Waters comme étant "antisémite jusqu’à la moelle", ainsi qu’une personne faisant "l’apologie de Poutine, un menteur, un voleur, un hypocrite, exempt de taxes, qui fait du lip-sync, un misogyne, maladivement envieux et mégalomaniaque." Gilmour avait également partagé ce tweet, qualifiant les affirmations de Samson de "manifestement vraies".

    • Vous êtes dans votre zone de confort : si ça se trouve effectivement le gars dans sa vie privée est un antisémite pire que Dieudonné. Tout cela reposant uniquement sur des propos privés parfaitement invérifiables, plutôt que de l’attaquer clairement sur ses positions publiques, qui elles sont connues. C’est une très classique attaque ad hominem.

      Et je pense qu’on attaque systématiquement sur cette histoire totalement ridicule d’uniforme et de symboles dans le spectacle The Wall, c’est pour tenter de dépasser l’attaque sur des propos privés invérifiables.

      Mais encore une fois : vous êtes dans votre zone confort, alors que ne pas applaudir aux très classiques imputations d’antisémitisme, c’est prendre un risque. Genre « Miller recycle des tropes antisémites », c’est bien confortable (alors que c’est totalement odieux), mais dire publiquement qu’on n’est pas d’accord avec l’imputation d’antisémitisme, c’est prendre un risque – ici d’avoir défendu un type qui, finalement, se retrouve accusé de violer ses patientes.

      (Les « témoignages » entre Gilmour et Waters sont invérifiables, notamment parce que le catalogue de Pink Floyd était estimé à 500 millions de dollars en 2022. Alors personne là-dedans ne parle depuis nulle part.)

  • Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
    Point de presse du 26 mars 2024
    https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2024-03-26.html

    2. Question/Réponse

    Q - Quelle est la réaction de la France au rapport présenté par la rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens dans lequel cette dernière évoque « des motifs raisonnables » de croire qu’Israël a commis plusieurs « actes de génocide » ?

    R - Concernant la qualification de génocide, je vous renvoie à nos déclarations passées. La Cour internationale de Justice est saisie.

    Nos exigences en matière de respect du droit international humanitaire sont bien connues. Le Président de la République les a rappelées au Premier ministre israélien, M. Benyamin Netanyahou, lors de leur dernier entretien téléphonique.

    Nous rappelons que Mme Albanese n’engage pas le système des Nations unies.

    Nous avons eu l’occasion par le passé de nous inquiéter de certaines de ses prises de positions publiques problématiques et de sa contestation du caractère antisémite des attaques terroristes du 7 octobre dernier./.

    #FranceDiplo
    “““““““““““““““““““““““““““““““““““““""
    Dans un tweet du 10 février, Francesca Albanese avait répondu à Macron :
    https://twitter.com/FranceskAlbs/status/1756351236909965591

    Francesca Albanese, UN Special Rapporteur oPt
    @FranceskAlbs
    Le ’plus grand massacre antisémite de notre siècle’ ? Non, M. @EmmanuelMacron
    Les victimes du 7/10 n’ont pas été tuées à cause de leur judaïsme, mais en réaction de l’oppression d’Israël. La France & la communauté int’le n’ont rien fait pour l’empêcher. Mes respects aux victimes.

    “““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““
    Emmanuel Macron rend hommage aux « suppliciés du 7 octobre », dans une France travaillée par un « antisémitisme rampant »
    Par Nathalie Segaunes Publié le 08 février 2024
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/02/08/emmanuel-macron-rend-hommage-aux-supplicies-du-7-octobre-dans-une-france-tra

    Quatre mois jour pour jour après « le plus grand massacre antisémite de notre siècle », Emmanuel Macron rendait hommage aux « suppliciés du 7 octobre ».

    https://seenthis.net/messages/1047546#message1047588

    • Guerre Israël-Gaza : Francesca Albanese, l’experte de l’ONU parlant de ’génocide’ à Gaza, affirme être menacée
      27 mars 2024 - RTBF Actus
      https://www.rtbf.be/article/guerre-israel-gaza-francesca-albanese-lexperte-de-lonu-parlant-de-genocide-a-ga

      L’experte des Nations unies ayant affirmé qu’il existait des « motifs raisonnables » de croire qu’Israël avait commis plusieurs « actes de génocide » à Gaza a affirmé mercredi avoir reçu des « menaces » mais assure ne pas vouloir démissionner. « J’ai toujours été attaquée depuis le début de mon mandat » en 2022, a déclaré la Rapporteure spéciale l’ONU sur les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, lors d’une conférence de presse.

      « Je ne dis pas que c’est agréable » et « il m’arrive de recevoir des menaces mais qui jusqu’à présent n’ont pas nécessité de précautions supplémentaires », a affirmé l’experte, dont le dernier rapport est sorti lundi. Israël l’a interdite d’entrée après des propos qui selon les autorités israéliennes nient le caractère « antisémite » de l’attaque du Hamas le 7 octobre.

      Elle est soutenue par un grand nombre de pays mais est au centre d’une controverse, certains observateurs estimant que ses déclarations à la presse sont parfois trop fortes. L’experte, qui est mandatée par le Conseil des droits de l’homme mais ne s’exprime pas au nom de l’organisation, a affirmé être sous « pression » mais a assuré que cela ne changeait rien à son travail : « Cela m’exaspère, cela me saoule bien sûr, mais cela me pousse encore plus à ne pas céder ». « Il se peut que je décide à un moment donné de me retirer simplement parce que j’ai aussi une vie privée dont j’aimerais profiter, mais ce ne sera pas parce que j’ai été diabolisée ou maltraitée », a affirmé Francesca Albanese. Israël a affirmé que son rapport faisait partie « d’une campagne visant à saper l’établissement même de l’Etat juif », et les Etats-Unis ont dit n’avoir « aucune raison de croire qu’Israël ait commis des actes de génocide à Gaza ». « Je ne remets pas en cause l’existence de l’État d’Israël […] mais je fais partie d’un mouvement qui veut la fin de l’apartheid », a réagi mercredi Francesca Albanese, affirmant qu’elle « condamne » aussi le Hamas.

  • Guerre Israël-Gaza : ’N’affamez pas Gaza !’ les voix inaudibles de jeunes activistes israéliens qui tentent d’aider les Palestiniens
    7 mars 2024(reportage AFP) - RTBF Actus
    https://www.rtbf.be/article/guerre-israel-gaza-naffamez-pas-gaza-les-voix-inaudibles-de-jeunes-activistes-i

    Ils sont une « toute petite minorité », leur voix est quasiment inaudible, et ils le savent. Mais quelques dizaines de jeunes activistes israéliens ont malgré tout organisé jeudi un très symbolique convoi d’aide alimentaire vers la bande de Gaza, vite refoulé par la police.

    Une trentaine de véhicules, un peu plus de militants, un camion de 7 tonnes à peine rempli : le convoi organisé par le mouvement Standing Together (Ensemble), qui revendique 5000 membres, était éminemment symbolique. Mais le but est de faire entendre « une autre voix » et de démontrer « qu’il y a des gens dans notre société estimant que ce qui se passe à Gaza est inacceptable », martèle Nadav Shofet, un des organisateurs de l’opération, la première du genre depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien il y a cinq mois. Comme lui, les jeunes militants, qui se retrouvent tôt le matin sur un parking d’une gare de Tel-Aviv, se disent révoltés par la situation humanitaire « insupportable » dans le territoire palestinien où, selon l’ONU, 2,2 millions de personnes, soit l’immense majorité de la population, sont menacées de famine. (...)

  • Réadmission des migrants venant d’Europe : #Soueisssya, ciblée pour un centre de transit ?

    Mine de rien, les autorités mauritaniennes et européennes seraient avancées dans leur projet de « #partenariat_renforcé » dans la lutte contre l’immigration clandestine entre les deux rives. Malgré la levée du ton de l’Opposition, le projet commun est déjà -si l’on en croit des sources autorisées- bien lancé. Le dernier déplacement conjoint de la présidente de la commission européenne, Urusla Van Der Leyen, et du premier Ministre espagnol, Pedro Sanchez, attesterait de l’importance de la question pour les deux parties.
    Les discussions entre les deux parties, entamées de plus plusieurs mois, auraient même déjà identifiée la zone de Soueissiya, 60 km de notre capitale économique, sur la route de Nouakchott, pour élire le futur centre de rétention des immigrés interceptés en haute mer.
    Pour ce faire, un autre accord de statut pour les forces du Frontex devrait permettre aux gardes-frontières européens de patrouiller, avec les garde-côtes mauritaniens, pour intercepter les candidats à l’immigration clandestine.
    Ces derniers qui voient les filets se resserrer sur eux pourraient donc être interceptés et renvoyés vers ce centre de reflux où ils devraient être recueillis dans l’optique de les faire retourner chez eux. En plus de soutien sonnant et trébuchant, l’UE aurait également accéder à des demandes locales pour la construction de tronçons routiers entre Boulenouar, 98km, et Tmeimichatt, 319 km sur la voie ferrée. Le projet de centre en lui-même sera bien équipé et gardé. Rien n’a été donc jusqu’à présent scellé. La date butoir du 7 mars 2024 où séjournera une Haute délégation de l’UE à Nouakchott permettra d’entrevoir plus de transparence, peut-être, dans ce dossier qui fait couler beaucoup d’encre. Il aidera, en tout cas, à estomper les supputations qui vont bon train sur cette délicate question.
    Si officiellement on évoque l’enveloppe de 210 millions d’euros, d’ici la fin de l’année, l’investissement européen, pour convaincre la partie mauritanienne, est estimé à quelques 522 millions d’euros.
    Néanmoins, les autorités mauritaniennes dénient tout accord avec l’UE permettant de recaser sur leur territoire d’immigrés chassés d’Europe. La perspective de renvoi d’immigrés, en majorité africains, serait pour le moins imprudente au moment où la Mauritanie tient les brides de l’UA.

    https://ladepeche.mr/?p=8575
    #externalisation #migrations #asile #réfugiés #Mauritanie #accord #partenariat #Europe #UE #EU #centre_de_transit #centre_de_rétention #rétention #détention_administrative #Frontex

    • La Mauritania diventerà un centro di accoglienza per i migranti espulsi dall’Europa?

      Il 7 marzo è previsto un nuovo incontro congiunto tra l’Ue, la Spagna e lo Stato africano

      Abbonati

      Abbonati a Melting Pot. Basta 1 € al mese - Permetti alle nostre parole di restare libere di informare
      Di Kokopelado - Opera propria, CC BY-SA 3.0
      Approfondimenti
      La Mauritania diventerà un centro di accoglienza per i migranti espulsi dall’Europa?

      Il 7 marzo è previsto un nuovo incontro congiunto tra l’Ue, la Spagna e lo Stato africano
      Nagi Cheikh Ahmed
      6 Marzo 2024

      La Mauritania è un paese situato nell’angolo nord-occidentale del continente africano e affacciato sull’oceano Atlantico: questa sua posizione è strategica ed estremamente importante per le persone migranti che cercano di raggiungere il continente europeo e l’arcipelago spagnolo delle Canarie. Negli ultimi anni, infatti, il paese ha registrato un significativo aumento del numero di migranti che lo attraversano nel tentativo di raggiungere le isole spagnole e altri paesi dell’Unione Europea. Le stime indicano che questo aumento potrebbe essere il risultato del rafforzamento delle misure contro le migrazioni nei paesi limitrofi che portano a deviare le rotte verso nuovi percorsi, rendendo la Mauritania un luogo di transito sempre più “attraente” per raggiungere l’Europa.

      È in questo contesto che la Spagna e lo Stato africano stanno avanzando nella costruzione di una forte partnership per combattere l’immigrazione irregolare e rafforzare la sicurezza dei confini attraverso una serie di misure e azioni. Questi sforzi includono la cooperazione nello scambio di informazioni di intelligence, la formazione delle forze di sicurezza e della guardia nazionale, nonché il rafforzamento del controllo delle frontiere e un supporto operativo per lo sviluppo di capacità nell’affrontare tale fenomeno. Secondo i dati spagnoli, l’83% dei migranti che attualmente arrivano alle isole Canarie sono transitati dalla Mauritania.
      I migranti come strumento di pressione e ricatto

      Di fronte alle crescenti tensioni attorno le questioni migratorie, i Paesi europei cercano di trovare “soluzioni” che garantiscano una riduzione del flusso di migranti verso i loro confini. È quella che viene definita la politica di esternalizzazione delle frontiere, ossia una politica di “estensione” dei confini per impedire ai migranti di raggiungere o avvicinarsi al loro territorio, attraverso accordi con diversi Paesi africani considerati punti di transito potenziali per i migranti africani. L’accordo contro l’immigrazione tra la Spagna e la Mauritania è un altro esempio evidente di come i Paesi europei sfruttino le necessità finanziarie dei paesi poveri. Questo accordo che si basa su sforzi congiunti per la lotta all’immigrazione, riflette chiaramente la dinamica tra la necessità di sicurezza europea e la necessità finanziaria dei paesi africani, sollevando controversie sul costo umano che viene pagato in questo processo.

      Nella politica internazionale contemporanea, l’immigrazione emerge come una delle questioni più controverse e complesse, specialmente quando viene utilizzata come strumento di pressione nelle negoziazioni politiche ed economiche. La Turchia, con la sua posizione geografica unica tra l’Europa e il Medio Oriente, ha utilizzato abilmente l’immigrazione nelle sue negoziazioni con l’Unione Europea. L’accordo del 2016 è stato un punto di svolta, in cui l’Unione Europea ha accettato di pagare miliardi di euro ad Ankara in cambio del controllo del flusso di rifugiati verso l’Europa. Questo accordo ha dimostrato come i paesi possano sfruttare le crisi migratorie per rafforzare le loro posizioni economiche e politiche.

      Come la Turchia, anche il Marocco ha sfruttato la sua posizione come principale porta d’accesso all’Europa per ottenere concessioni finanziarie e commerciali dalla Spagna e dall’Unione Europea, e persino posizioni politiche nel suo conflitto con il Fronte Polisario. Controllando i flussi migratori, il Marocco ha rafforzato la sua posizione come partner chiave dell’Unione Europea nella lotta contro l’immigrazione irregolare, migliorando così le sue relazioni economiche e politiche con l’Europa.

      Oltre a Turchia e Marocco, il comportamento di Russia e Bielorussia emerge come un esempio evidente di sfruttamento delle questioni migratorie per il ricatto politico contro l’Unione Europea. Questi due paesi hanno facilitato l’accesso dei migranti ai confini orientali europei, creando una crisi migratoria artificiale mirata a esercitare pressione politica ed economica. La Bielorussia, sotto la guida di Alexander Lukashenko, ha utilizzato l’immigrazione come mezzo per rispondere alle sanzioni europee imposte contro di essa. Facilitando il passaggio dei migranti verso Lituania, Lettonia e Polonia, la Bielorussia ha cercato di creare problemi di sicurezza e umanitari all’Unione Europea, costringendola a rinegoziare i termini delle sanzioni e le relazioni diplomatiche.

      Anche la Mauritania vuole partecipare

      Considerati i numerosi accordi bilaterali sottoscritti negli ultimi anni, anche il governo mauritano cerca opportunità per trarre vantaggio da questa situazione ottenendo guadagni politici e finanziari. Pertanto, l’uso dei migranti come strumento di ricatto riflette una strategia che consente alla Mauritania di richiedere più supporto e assistenza dall’Unione Europea in cambio della sua cooperazione nella lotta contro l’immigrazione irregolare e l’arresto del flusso di migranti. La Mauritania, che trova difficoltà nel controllare i suoi vasti confini, potrebbe tollerare l’ingresso dei migranti nel suo territorio, al fine di accumularne un gran numero per dimostrare la sua necessità di fronte all’Europa e quindi ottenere supporto e assistenza finanziaria, ignorando tutti i rischi che tali politiche potrebbero comportare per un paese già fragile con una infrastruttura carente, trascurando i diritti di migliaia di migranti.

      Il governo nega, ma i documenti confermano

      L’accordo stipulato tra la Mauritania e l’Unione Europea per combattere il fenomeno dell’immigrazione irregolare ha sollevato polemiche a livello locale, considerato come un “accordo” tra le due parti per insediare i migranti sul territorio mauritano in cambio di un pacchetto di aiuti finanziari, cosa che le autorità negano. Alcuni media indipendenti hanno riportato l’intenzione dell’Unione Europea di offrire subito 220 milioni di euro di aiuto alla Mauritania: questa proposta è emersa durante un incontro tenutosi giovedì 8 febbraio nella capitale Nouakchott, tra la presidente della Commissione Europea Ursula von der Leyen, il primo ministro spagnolo Pedro Sánchez e il presidente mauritano Mohamed Ould Ghazouani.

      Il Ministero dell’Interno mauritano ha negato ciò, affermando che la Mauritania “non sarà una patria alternativa per i migranti irregolari“, confermando al contempo di aver avviato negoziazioni preliminari con l’Unione Europea “su una bozza di dichiarazione congiunta relativa all’immigrazione, in linea con la roadmap discussa tra le parti a Bruxelles l’11 dicembre 2023“. Il ministero ha aggiunto in una dichiarazione che “le negoziazioni tra le parti rimarranno aperte, al fine di raggiungere un’intesa comune che serva gli interessi di entrambe le parti in materia di immigrazione legale e lotta contro l’immigrazione irregolare, tenendo conto delle sfide che la Mauritania affronta in questo campo, lontano da ciò che alcuni promuovono riguardo l’ipotesi di insediare i migranti irregolari in Mauritania”.

      Il ministero ha negato con enfasi qualsiasi ipotesi di accordo che punti a rendere la Mauritania un luogo dove insediare, accogliere o ospitare temporaneamente migranti stranieri irregolari, affermando che queste voci sono completamente infondate e che questo argomento non è stato affatto discusso, non è all’ordine del giorno e non è assolutamente contemplato. Il ministero ha dichiarato che gli incontri tra le parti hanno discusso la bozza del documento, allo scopo di “avvicinare i punti di vista riguardo ciò che stabilisce un accordo equilibrato e giusto che garantisca il rispetto della sovranità e degli interessi comuni di entrambe le parti, e sia in linea con le convenzioni e le leggi internazionali in materia di immigrazione“.

      Il ministero ha sottolineato che gli incontri continueranno a esaminare e analizzare i termini del documento, incluso ciò che sarà discusso durante l’incontro previsto tra la Mauritania e l’Unione Europea che si terrà nuovamente a Nouakchott giovedì 7 marzo. Tuttavia, il documento ottenuto dai media, relativo al verbale di discussione tra una delegazione mauritana e l’Unione Europea a Bruxelles il 9 febbraio 2024, mostra nei suoi termini l’accettazione della Mauritania di accogliere i rifugiati e i migranti espulsi dall’Europa, al fine di assisterli nella loro integrazione e “facilitare” la loro vita.

      Il documento non parla chiaramente dell’accoglimento da parte della Mauritania di re-insediare in modo permanente i migranti espulsi dagli Stati dell’Ue sul suo territorio, ma c’è un punto che rivela senza ambiguità la sua disponibilità ad accogliere i migranti espulsi dall’Europa, in assenza totale di qualsiasi meccanismo specifico per il successivo rimpatrio nei loro paesi d’origine.

      Questa estrema ambiguità getta diversi dubbi sulla serietà delle misure adottate, specialmente quando si considerano le enormi difficoltà che anche i paesi europei, con le loro vastissime risorse, incontrano nell’identificare i migranti che spesso sono senza documenti. Sembra che la soluzione europea si limiti a liberarsi del problema, rimpatriando i migranti in Mauritania senza considerare il loro destino successivo, il che significa che alla fine rimarranno in Mauritania a tempo indeterminato.

      Questo approccio ignora deliberatamente le cause profonde dell’immigrazione, come i cambiamenti climatici, i conflitti e le violazioni dei diritti umani, che spingono le persone a rischiare la vita in cerca di una loro sicurezza e di una possibilità di vita dignitosa. Concentrandosi esclusivamente sulla deportazione, l’Unione Europea dimostra una certa indifferenza verso la sofferenza delle persone più vulnerabili, ignorando così gli obblighi internazionali relativi alla protezione dei rifugiati e ai diritti umani, che garantiscono il diritto delle persone a presentare domande di protezione internazionale basate sulle loro storie personali e a dare loro tempo sufficiente per elaborare le richieste di protezione e asilo.

      D’altra parte, la firma di tali accordi con la Mauritania solleva serie domande sulla situazione della sicurezza e dei diritti umani nel paese. La disponibilità ad accettare questi migranti senza misure chiare per proteggerli o rispettare i loro diritti trascura gravemente l’assenza di tutele civili e sociali, a causa del pessimo record della Mauritania in materia di diritti umani.

      «Le relazioni internazionali sul Paese mettono in luce violazioni continue che includono schiavitù, discriminazione, detenzione arbitraria e repressione della libertà di espressione.»

      Ad esempio, lunedì 4 marzo 2024 in Mauritania è iniziato il processo contro due giovani. Una ragazza di 19 anni è stata arrestata lo scorso luglio e la pubblica accusa le ha imputato il “reato di derisione e insulto al Profeta Maometto“, chiedendo la sua incarcerazione. È inoltre accusata di utilizzare i social media per offendere l’Islam, reati per cui il codice penale mauritano prevede la pena di morte. L’altro giovane è un mauritano che aveva abbracciato il cristianesimo da tempo e viveva in Germania, dove aveva chiesto protezione, ma le autorità tedesche non hanno riconosciuto la sua richiesta e lo hanno deportato in Mauritania, dove è stato arrestato immediatamente all’arrivo in aeroporto ed è in carcere da mesi. In questo momento, c’è una grande carenza di informazioni sul loro stato di salute fisico e psicologico. Le autorità stanno facendo pressione per oscurare il processo e non parlare di queste vicende, il tutto si svolge in un’atmosfera cupa. Questi due casi sono anche esemplificativi dei seri dubbi sulla volontà della Mauritania di fornire protezione ai migranti e ai rifugiati rimpatriati.

      Inoltre, l’assenza di legislazione specifica per regolare lo status di rifugiati e migranti in Mauritania complica la possibilità di garantire efficacemente i diritti di queste categorie. Senza un quadro legale chiaro che regoli le procedure di asilo e immigrazione, e garantisca la protezione necessaria, rifugiati e migranti rimangono in una posizione legale precaria, esposti a rischi e senza diritti tangibili.

      Il fatto che l’Europa firmi tali accordi ignorando la realtà in Mauritania costituisce una chiara violazione dei trattati internazionali che proibiscono il trasferimento di migranti in paesi dove potrebbero affrontare il rischio di incarcerazione o discriminazione, e subire trattamenti inumani e degradanti. Questo accordo, per gli esperti del diritto, contraddice esplicitamente perfino gli approcci di sicurezza adottati dall’Europa nel settembre 2015, quando la Commissione Europea ha proposto un progetto per creare una lista comune dei “paesi di origine e transito sicuri“, dove i richiedenti asilo che passano attraverso il paese indicato potrebbero essere rimpatriati. Paesi considerati appunto “sicuri” in quanto le procedure relative alle loro richieste di asilo dovrebbero essere in linea con gli standard del diritto internazionale ed europeo sui rifugiati. Tuttavia, l’Unione Europea non ha incluso la Mauritania in questa lista dei paesi sicuri. Quindi, come può l’Europa firmare tali accordi con un paese che non considera sicuro?
      Verso un nuovo orizzonte

      L’incontro congiunto di giovedì 7 marzo nella capitale Nouakchott deve essere considerato come un momento cruciale che richiede una profonda riflessione e una revisione delle basi e dei principi su cui si fondano tali accordi. Entrambe le parti dovrebbero guardare con occhi critici alle esperienze passate, valutando i risultati e gli impatti reali delle politiche adottate sui diritti umani e sulla dignità dei migranti e dei rifugiati.

      C’è un bisogno urgente di adottare un approccio più inclusivo e umano nel trattare le questioni dell’immigrazione, un approccio che vada oltre le misure di sicurezza e restrittive per includere le dimensioni sociali e umane. Questo approccio dovrebbe concentrarsi sul diritto e sulla libertà dell’individuo di muoversi e migrare, piuttosto che limitarsi alla semplice gestione dei flussi migratori o tutt’al più a deviare i tragitti da un paese all’altro.

      È anche essenziale rafforzare i meccanismi di trasparenza e responsabilità nell’attuazione e nel monitoraggio degli accordi. L’Unione Europea e la Mauritania devono garantire che le politiche sull’immigrazione siano conformi agli obblighi internazionali e rispettino i diritti umani e la dignità di tutte le persone. La cooperazione internazionale in materia di immigrazione non dovrebbe portare a minare questi diritti o ignorare le difficili condizioni umane affrontate da migranti e rifugiati.

      È richiesto inoltre che la Mauritania lavori per migliorare il suo approccio sui diritti umani e rafforzare la protezione per migranti e rifugiati sul suo territorio. Ciò dovrebbe includere la riforma delle leggi e delle pratiche che permettono l’arresto arbitrario e la discriminazione, e fornire meccanismi efficaci per il ricorso e la protezione legale degli individui.

      Dall’altro lato, spetta all’Unione Europea non solo fornire supporto finanziario e tecnico, ma anche lavorare con la Mauritania e altri paesi partner per sviluppare politiche sull’immigrazione giuste ed eque, che rispettino i diritti e la dignità umana di tutte le persone, indipendentemente dal loro status migratorio.

      La sfida che l’Unione Europea e la Mauritania devono affrontare non è solo rinnovare questi accordi, ma reinventarli in modo che realizzino sicurezza e stabilità e, allo stesso tempo, rispettino i diritti umani e promuovano lo sviluppo sostenibile e inclusivo.

      Questo incontro congiunto a Nouakchott dovrebbe essere un’opportunità per presentare una nuova visione della cooperazione in materia di immigrazione, una visione basata sulla responsabilità condivisa, solidarietà e rispetto reciproco. Infine, l’obiettivo dovrebbe essere costruire un futuro in cui le persone possano vivere con dignità e sicurezza nei loro paesi, o scegliere di migrare come un diritto e non come una necessità imposta dalla disperazione.

      https://www.meltingpot.org/2024/03/la-mauritania-diventera-un-centro-di-accoglienza-per-i-migranti-espulsi-

    • Migration : petit à petit, l’UE verrouille des accords fragiles avec les pays tiers

      Ce jeudi, la secrétaire d’Etat de Moor, accompagne la commissaire européenne aux Affaires intérieures à Nouakchott pour signer un mémorandum d’accord migratoire avec la Mauritanie. Après la Turquie, la Libye, et la Tunisie récemment, ces accords se multiplient autant que les critiques qui les entourent.

      Ce dimanche, partis de Mauritanie, six migrants voulant rallier l’Europe ont péri dans leur traversée. 65 autres personnes, également à bord de leur pirogue, sont toujours portées disparues. En 2023, plus de 40.000 personnes ont risqué leur vie dans l’Atlantique – près de 1.000 en sont mortes – en voulant rejoindre l’Espagne via les îles Canaries au départ de l’Afrique de l’Ouest. Une hausse sans précédent (+ 160 % par rapport à 2022) que les autorités locales ont du mal à gérer. C’est dans ce contexte que la commissaire européenne aux Affaires intérieures Ylva Johansson, le ministre de l’Intérieur espagnol Fernando Grande-Marlaska et notre secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration Nicole de Moor se rendent à Nouakchott ce jeudi afin de signer un mémorandum d’accord avec la Mauritanie.

      Ce protocole d’accord s’inscrit dans la lignée de celui, polémique, conclu en juillet dernier avec la Tunisie. Avec ces « partenariats stratégiques mutuellement bénéficiaires », la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen entend « combattre la migration irrégulière à la racine et travailler mieux avec des pays partenaires », c’est-à-dire ceux où les migrants embarquent ou prennent la route pour l’UE. L’idée est que les pays de départ ou de transit bloquent l’arrivée de migrants vers les côtes européennes et réadmettent leurs citoyens en séjour illégal dans l’UE en échange d’investissements ou de coups de pouce économiques. Contacté, il est question, pour l’exécutif européen, de passer d’autres « partenariats sur mesure » similaires avec l’Egypte, prochainement. Voire avec le Maroc ? Bref, petit à petit, la Commission complète sa carte du pourtour méditerranéen.

      Stratégie électoraliste

      « Ce type d’accord n’est pas nouveau », avance Eleonora Frasca, chercheuse doctorante sur la coopération entre l’UE et les pays africains en matière d’immigration (UCLouvain). « Il y a notamment celui passé avec la Libye ou encore avec la Turquie. Mais le deal passé avec Ankara, aussi critiqué soit-il, avait le mérite de prévoir des fonds pour l’accueil et l’accompagnement des exilés sur le sol turc. Ce qui a disparu des accords qui ont suivi et qui se concentrent sur les aspects sécuritaires. »

      Certes, la coopération migratoire n’est pas neuve. Ce qui l’est davantage, c’est la stratégie de communication de l’UE autour de ce type de deal, pointe Eleonora Frasca : « On déplace des membres de la Commission pour en faire un événement majeur. » Florian Trauner, doyen de la Brussels School of Governance (VUB) et spécialiste de la politique migratoire de l’UE, y lit une stratégie électoraliste. « Ces accords symbolisent une politique migratoire plus restrictive. En année électorale, les dirigeants européens envoient un signal à la population : “Regardez, on empêche les migrants d’arriver en Europe.” » Pour lui, cela montre aussi que les Etats membres s’accordent plus facilement sur une politique d’externalisation des frontières plutôt que sur une réponse solidaire. « La négociation du nouveau pacte sur la migration et l’asile l’illustre très bien. »

      Ces annonces et ces signatures en grande pompe contrastent avec l’opacité des négociations. « Les pourparlers avec la Tunisie hier, la Mauritanie aujourd’hui et l’Egypte demain en sont les parfaits exemples. Il est très difficile, voire impossible, de suivre les discussions. On assiste à un processus “d’informalisation ou de déformalisation” du droit international auquel l’UE contribue de manière significative, ainsi qu’à la multiplication d’instruments de droit non contraignant », regrette la chercheuse de l’UCLouvain. Pour son collègue de la VUB, ces accords informels sont par définition plus flexibles, moins contraignants juridiquement et politiquement. « Ce qui arrange les deux parties. Ils permettent, pour les pays tiers, de mettre hors du débat public ces arrangements souvent contestés par la population locale. »

      Le « chantage » aux migrants

      Et puis ces accords reposent sur le bon vouloir des régimes en place. En témoignent les soubresauts dans l’application de l’accord tunisien, décrié puis accepté… par le même président qui l’avait signé. « L’exemple récent du Niger est criant », ajoute Eleonora Frasca. « Depuis le coup d’Etat de juillet dernier et l’abrogation d’une loi réprimant le trafic illicite de migrants, l’UE est très préoccupée. »

      Florian Trauner soulève un autre « danger » : le « chantage » aux migrants. « Sachant l’Europe divisée, sensible et fragile quand il s’agit d’immigration, les pays tiers en jouent pour négocier, notamment de l’argent. Ce n’est pas pour rien qu’autant de migrants sont arrivés à Lampedusa depuis la Tunisie cet été… » Et le doyen de la Brussels School of Governance de citer les pressions d’Erdogan en 2020 afin que l’Europe appuie ses initiatives en Syrie ou encore le jeu du Maroc avec l’Espagne sur la question du Sahara occidental. Par ailleurs, pointent nos deux experts, ces accords sont passés avec des pays loin d’être des exemples en termes de respect des droits fondamentaux. L’exemple tunisien est encore une fois parlant : la situation déplorable des migrants en Tunisie ne s’est pas améliorée depuis la signature, dénoncent les ONG.

      Mais ces arrangements sont-ils « efficaces » ? S’il est impossible de chiffrer le nombre d’entrées évitées grâce aux accords, Florian Trauner les a étudiés sur dix ans, entre 2008 et 2018. « Hormis l’accord passé avec la Turquie qui a montré des résultats dans la prise en charge par Ankara des réfugiés syriens, ces accords ont un bilan modeste. Les pays des Balkans jouent le jeu, mais les pays africains peu ou pas du tout », constate-t-il. « A court terme, ces arrangements peuvent paraître efficaces parce qu’ils font écho à une réduction des entrées irrégulières », explique Eleonora Frasca. « On a dans un premier temps diminué les flux au départ de la Libye, ils se sont alors dirigés vers la Tunisie. Raison pour laquelle on a passé un accord avec Tunis, dont on voit timidement les résultats… Mais les migrations s’adaptent et se réorganisent. Ça ne sert à rien de passer des accords avec tous les pays africains, cela rend juste les routes de plus en plus dangereuses. »

      https://www.lesoir.be/572896/article/2024-03-06/migration-petit-petit-lue-verrouille-des-accords-fragiles-avec-les-pays-tiers

    • La Mauritanie, nouvelle voie d’entrée de migrants vers l’Union européenne... qui réagit

      L’Union européenne a initié jeudi un nouveau partenariat en matière de migration avec la Mauritanie, État d’Afrique du Nord-Ouest par où transitent des migrants vers les îles Canaries (Espagne). La route des îles Canaries, passant par une dangereuse traversée dans l’Atlantique, est davantage fréquentée ces derniers temps. Plus de 12.000 personnes l’ont empruntée sur les deux premiers mois de cette année, soit plus de six fois plus que sur la même période l’an dernier.

      Ce partenariat doit ouvrir la voie à un financement européen afin de soutenir la gestion des migrations - notamment la lutte contre le trafic de migrants -, ainsi que la sécurité et la stabilité, l’aide humanitaire en faveur des réfugiés et le soutien aux communautés d’accueil.

      Une déclaration en ce sens a été signée à Nouakchott par la commissaire aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, et le ministre mauritanien de l’Intérieur, Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine, en présence de son homologue espagnol, Fernando Grande-Marlaska, et de la secrétaire d’État belge à l’Asile et à la Migration, Nicole de Moor, au nom de la présidence belge du Conseil. « Nous avons besoin de partenariats avec ces pays d’Afrique du Nord pour prévenir les départs irréguliers et les pertes de vies humaines. Une gestion efficace des migrations constitue un défi européen nécessitant une réponse collective », a déclaré Mme de Moor.

      Le partenariat vise entre autres à renforcer les capacités des garde-frontières mauritaniens, en accroissant la coopération avec Frontex, l’agence européenne de garde-frontières et garde-côtes, pour ce qui est de la formation et des équipements. La coopération sur les opérations de recherche et de sauvetage sera aussi intensifiée. L’UE veut également appuyer les efforts de la Mauritanie dans ses capacités d’accueil, en particulier des plus vulnérables. Dans le pays résident quelque 150.000 réfugiés du Mali. Des enquêtes conjointes doivent aussi aider à prévenir la migration irrégulière.

      La coopération sera renforcée en matière de retour et de réadmission en ce qui concerne les Mauritaniens en séjour irrégulier dans l’UE, « dans le respect de leurs droits et de leur dignité », assure la Commission dans un communiqué. Comme c’est le cas pour d’autres accords en gestation, ou pour l’accord controversé avec la Tunisie, l’UE vise un partenariat large. Il visera donc aussi la création de perspectives d’emploi (accès à la formation professionnelle et au financement pour les entreprises), mais aussi la promotion de la migration légale (mobilité des étudiants, chercheurs et entrepreneurs). Le mois dernier, la présidente de la Commission Ursula von der Leyen avait annoncé, lors d’un déplacement en Mauritanie, la mobilisation de 210 millions d’euros en faveur de ce pays.

      L’UE cherche encore à nouer un autre partenariat stratégique de ce type avec l’Égypte, qui est non seulement un pays de transit, mais aussi de départ et de destination. « Des Égyptiens quittent leur pays, qui est le cinquième pays d’entrée dans l’UE, tandis que de nombreuses autres personnes fuient vers l’Égypte. Un partenariat solide est plus que nécessaire pour ne pas les laisser seuls dans cette tâche difficile », selon Mme de Moor.

      https://www.rtbf.be/article/la-mauritanie-nouvelle-voie-d-entree-de-migrants-vers-l-union-europeenne-qui-re

  • The Line, une ville futuriste de 170 km de long en Arabie saoudite : où en est vraiment le projet du prince héritier Mohammed Ben Salmane ? | Ambroise Carton
    https://www.rtbf.be/article/the-line-une-ville-futuriste-de-170-km-de-long-en-arabie-saoudite-ou-en-est-vra

    Une forme de gated community, un entre-soi, entre des élites ultra-riches – pas forcément saoudiennes - qui vont être sans doute nourries et pouponnées par un petit peuple surveillé. Le reste de l’Arabie saoudite restant totalement en marge de ces évolutions (...) soumise au régime normal, un régime répressif où les minorités sont marginalisées, où les activistes, y compris les femmes, sont mis en prison pour des faits aussi anecdotiques que des retweets. Source : RTBF

    • (...) Sur certaines vues d’artistes, l’intérieur de la ville est une succession de blocs suspendus dans les airs avec ici et là de la verdure plantée dans le béton. Entre minéral et organique.

      « Mohammed Ben Salmane croit que construire des villes se fera de la même manière que dans les jeux vidéo. Il pense qu’avec les absurdités qu’il raconte dans les médias, il marquera l’histoire et s’attirera la gloire », taclait un opposant cité par le site middleeasteye.net en janvier 2021.

      [...]

      Etienne Bou Abdo pointe la structure verticale. « C’est sûr que l’immobilier le plus cher sera dans les étages supérieurs », affirme-t-il. Les niveaux inférieurs seront alors réservés à la main-d’œuvre au service de ceux qui vivent au sommet. Une division en deux plans de la cité d’autant plus cruelle que « la lumière ne rentre pas en bas, je suis sûr de ça », ajoute l’urbaniste.

      « C’est une forme de gated community comme on en voit aux Etats-Unis, un entre-soi, entre des élites ultra-riches – pas forcément saoudiennes - qui vont être sans doute nourries et pouponnées par un petit peuple surveillé. Mais le reste de l’Arabie saoudite va être totalement en marge de ces évolutions-là », projette Elena Aoun.

    • Attendons de voir comment se réalisent les promesses de blocs suspendus dans les airs, et de vérifier la réalité d’une urbanité en ligne, contraire à toutes les leçons de trente ou quarante siècles d’urbanité qui font de la place centrale le point nodal des villes et d’une expérience urbaine réussie...
      Ce qui me frappe dans ce reportage fascinant, ce sont les immenses volumes de terres, de sables, de roches qui sont déplacés et qui créent un paysage lunaire, pour ne pas dire minier... welcome to The Line... et sa facture CO2 et destruction de la biodiversité locale, alors qu’on nous vante une technologie à la pointe de l’écologie...


      vu mon intérêt pour les questions énergétiques, j’aime bien aussi ce rappel de ce qu’une telle ville nécessite comme infrastructure qui la raccorde à des sources d’énergie extérieure. Evidemment, ce ne sont pas trois panneaux solaires sur le toit ou en façade qui lui fourniront l’électricité dont elle a besoin :

  • #wine 9.0 Released with Experimental Wayland Driver
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/01/wine-9-0-released-with-new-wow64-mode-experimental-wayland-driver

    Developers have popped the cork on a new stable release of Wine, the open-source compatibility layer that lets you run Windows apps and games on Linux. Wine 9.0 release’s cup runneth over with enhancements, refinements, and enablements touching on every part of the Wine experience, from app compatibility to performance through to user-interface polish. As you’d expect. During the past 12 months Wine developers have poured in considerable effort. Indeed, the Wine 9.0 released is made up more over 7,000 individual grapes changes. Of course, those of you who sup on the twice-monthly dev releases —hic!— will have sampled the […] You’re reading Wine 9.0 Released with Experimental Wayland Driver, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News

  • « A la conférence de presse de Macron, le fantôme du général de Gaulle était omniprésent »
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/17/a-la-conference-de-presse-de-macron-de-gaulle-etait-omnipresent_6211299_8234

    Tout, dans la mise en scène et le timing (le soir, en prime time), rappelait les conférences de presse, très théâtrales, du Général. Arnaud Jolens, le responsable « image » de la présidence, s’était d’ailleurs plongé dans les archives de l’Elysée pour bâtir son « plan de réalisation » pour les télévisions, nombreuses à retransmettre l’événement. Pour être fidèle aux images de l’époque, le fauteuil de Macron avait été remonté de 20 centimètres, afin que « le rapport buste-table » soit le même que pour de Gaulle.

    Ah ouais, quand même…

    • Se mettre sur la pointe des pieds, est-ce c’est de droite ?

      https://www.rtbf.be/article/petit-nicolas-sur-la-pointe-des-pieds-5328483

      Les couples Obama et Sarkozy se sont pliés à la traditionnelle séance de photos protocolaires du sommet de l’OTAN, le week-end dernier. Les mauvaises langues du Spiegel ont remarqué que le Président français se mettait sur la pointe des pieds lorsque les flashs crépitaient. De quoi créer un portfolio. C’est un peu facile. Mais l’image est forte.

    • « A la conférence de presse de Macron, le fantôme du général de Gaulle était omniprésent »

      Une France sépia idéalisée
      Renouer avec le macronisme des origines, comme le suggèrent les stratèges de l’Elysée, passait donc d’abord, mardi soir, par l’affirmation d’un imaginaire gaullien dont s’était inspiré Macron dans sa conquête et ses premiers mois au pouvoir : position transpartisane, pragmatisme et efficacité, méfiance à l’endroit des représentants politiques, des syndicats et des journalistes (des « stylographes », méprisait le Général), appel à de hauts fonctionnaires zélés pour gouverner par ordonnances, pratique verticale du pouvoir.

      Une référence utile – dans le gaullisme se mêlent grandeur de la France et valeurs de la République – au moment où le chef de l’Etat lance un « #réarmement_civique » afin de tenter de redonner aux Français le goût du vivre ensemble dans un pays travaillé par les inégalités et la question identitaire.

      Le « rendez-vous avec la nation » de ce président impopulaire, qui entend retrouver l’oreille et le cœur des Français, passe donc par la réponse à une « angoisse culturelle », doublée d’une supposée « demande de conservation », théorisées depuis longtemps à l’Elysée – et quotidiennement alimentées par les médias de Vincent Bolloré.
      Macron a choisi de rassurer en proposant aux Francais un retour vers une France sépia idéalisée : instauration progressive de l’uniforme à l’école, apprentissage de La Marseillaise par les élèves de primaire, cérémonie de remise du diplôme au collège. « La France sera plus forte si nous sommes plus unis, si nous réussissons à partager des valeurs, une culture commune, le sens du respect », a-t-il plaidé, assumant entre les lignes une nostalgie pour la période supposée glorieuse des années 1960, où la France exerçait encore un rayonnement dans le monde.

      Clins d’œil à la droite conservatrice
      Tout au long de sa conférence de presse, Macron a ainsi multiplié les formules désuètes, vantant sa fréquentation de « la laïque », ou se présentant comme « un enfant des deux écoles », comme le chantait Michel Sardou. Elevé par une grand-mère adorée, Macron a toujours revendiqué une forme de décalage avec son temps, étalant des goûts loin des standards de sa génération. « J’ai grandi de manière anachronique », confiait-il au Monde en 2018.
      Mais, au-delà de ce tropisme personnel, et de ce fameux « ethos de droite » qui s’épanouit à mesure que le temps passe, la convocation de la #France_d’hier répondait d’abord à un calcul électoral, à six mois des européennes. En multipliant les clins d’œil à la droite conservatrice, le président entend conserver son socle et contrer la progression du Rassemblement national.

      Interrogé sur le décalage entre un gouvernement présenté en préambule comme étant « le plus jeune de la Ve République » et des mesures qui fleurent bon la France d’antan, Macron s’est défendu d’être « vieux jeu ». En 1967, de Gaulle avait terminé sa grande conférence de presse en dissertant sur « l’après-gaullisme » : « Tout a toujours une fin. Chacun se termine. Pour le moment, ce n’est pas le cas. » « Je gouvernerai jusqu’au dernier quart d’heure », fait valoir Macron en écho. Il y a décidément des ritournelles qui ne changent pas.

      https://justpaste.it/2gtup

      "c’est pas de la pipe"

    • pardon mais ça veut dire quoi ça sent le sépia ? je vois cette expression associée à macron, est-ce ça sent le brun, le fascisme ? ou le sapin ? ou la vieille photo ? ou tout ça à la fois ?

      1. Liquide brun-noir sécrété par des glandes ventrales de la seiche, pour camoufler sa fuite. · 2. Encre brune préparée avec ce liquide

    • Une photo ancienne, bien loin de la staretupenaicheune. Ni contraste, ni définition, ni allant, pas même « en marche » donc. Une France du passé, imaginaire. Notre jeune homme moderne de la politique ? Un boomer au carré qui ne sait pas élargir son micro socle électoral de retraités.
      En écho, "ca sent le sapin", pour un kamikaze sans panache.

      edit Seul le journaliste de la BBC aurait quitté la conférence de presse salle lorsque la manip est devenue trop visible.

    • @colporteur je me suis étonnée aussi que plus de 200 journalistes lui tiennent le bavoir et restent assis sagement, la promesse d’un buffet a du les retenir. J’évite même les images et vidéos parce que ça me rend malade, et en général je me demande comment on peut rester stoïque devant cette litanie pétainiste.

  • Palestine : soutenir Israël ne suffit pas, en Belgique on retire la nationalité aux enfants palestinien·nes – Bruxelles Dévie
    https://bruxellesdevie.com/2023/12/20/palestine-soutenir-israel-ne-suffit-pas-en-belgique-on-retire-la-nat

    Palestine : soutenir Israël ne suffit pas, en Belgique on retire la nationalité aux enfants palestinien·nes
    20 décembre 2023

    Dans un article paru le 7 décembre dans l’Echo, nous apprenions que, depuis le mois d’août, et de manière plus intensive depuis le mois octobre, l’Office des Etrangers envoie des recommandations aux communes pour qu’elles retirent la nationalité belge aux enfants né·es en Belgique de parents palestinien·nes. Toujours selon l’Echo, des communes auraient suivi ces recommandations et auraient retiré la nationalité belge à ces enfants, repris leur carte d’identité, … Chronique d’un pays qui se fascise.

    Alors que cela est hors de ses compétences et illégal en en vue du droit international, l’Office des Etrangers, sous l’autorité de Nicole de Moore, a pris l’initiative depuis août de supprimer la nationalité belges d’enfants né·es en Belgique. Les palestinien·nes sont apatrides, c’est-à-dire que d’un point de vue légal, ils n’ont pas de pays. Selon le droit international, si des enfants de parents palestinien·nes naissent en Belgique, ils reçoivent de fait la nationalité belge car ils sont apatrides et que la Belgique ne reconnait pas le proto-Etat Palestinien.

    C’est précisément ce que Nicole de Moore veut empêcher : elle veut que les palestinien·nes soient des « sans-papiers »1 en Belgique.

    Ce scandale qui révèle le racisme structurel d’Etat secoue le gouvernement et les politiques. Groen/Ecolo ont indiqué qu’ils mettraient un point à ce sujet au Kern*, sur les réseaux sociaux. De manière générale c’est l’indignation qui prime. Comment la Belgique peut-elle porter une politique à ce point inhumaine envers la communauté palestinienne alors qu’à quelques milliers de kilomètres, le peuple palestinien est massacré, déplacé et encourt un réel risque de génocide ?

    L’Office des Etrangers (et Nicole de Moore derrière, menacée par la polémique) a tenté de se justifier en expliquant :« L’Office des étrangers constate régulièrement que des Palestiniens dans l’Union européenne se rendent en Belgique pour y avoir des enfants en vue d’acquérir la nationalité belge et, par conséquent, bénéficier du regroupement familial »2. Le cabinet de de Moore entenddonc « lutte[r] contre des pratiques où des personnes qui n’en ont pas le droit tentent de posséder la nationalité belge »3.

    Eviter le « regroupement familial » donc madame de Moore ? Voulez-vous que les enfants, les familles palestiniennes regardent les leurs, leurs proches mourir de loin sous les bombes du colonialisme, qu’ils et elles ne puissent pas s’enfuir, se réunir ? Comment le dire autrement ? L’indécence et l’inhumanité de la politique migratoire belge a assez duré. Le vieil argument de l’extrême droite contre le regroupement familial est percé. C’est trop gros. Il n’y a que les racistes, les fascistes qui veulent s’opposer à ce que des familles qui fuient l’horreur de la guerre puissent se réunir.

    Aujourd’hui, c’est la question palestinienne qui met la lumière sur la politique migratoire belge, mais celle-ci est raciste de la même manière avec tou·tes les réfugié·es, tou·tes exilé·es, dès qu’ils et elles viennent de pays du Sud, et/ou qu’ils et elles ne sont pas blanc·hes comme en témoigne la dite « crise de l’accueil » en Belgique. Une réaction forte est attendue contre cette politique raciste à l’encontre des palestinien·nes, mais cette réaction pourrait se propager contre l’entièreté de la politique migratoire belge.

    Dans un article publié le 21 décembre, la RTBF indiquait que plusieurs communes avaient affirmé qu’elles n’appliqueraient pas l’injonction de l’Office des Etrangers notamment la ville de Bruxelles et la commune de Koekelberg.

    Sources :

    [1,2,3] https://www.lecho.be/dossier/migrants/des-communes-multiplient-les-retraits-de-nationalite-belge-d-enfants-nes-de-parents-palestiniens/10511075.html

    https://www.rtbf.be/article/pour-petra-de-sutter-l-office-des-etrangers-doit-retirer-l-instruction-qui-mene

    https://www.rtbf.be/article/certains-enfants-nes-de-parents-palestiniens-perdent-leur-nationalite-belge-le-

  • Le petit commerçant chinois devenu le blanchisseur du crime organisé et des fortunes françaises

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/22/le-petit-commercant-chinois-devenu-le-blanchisseur-du-crime-organise-et-des-

    Ce type est certainement une pourriture véreuse. Cependant, Le Monde semble bafouer la présomption d’innocence et les propos du journaliste sont d’un racisme hallucinant, à commencer par le titre. Je croyais que c’était Le Journal du Dimanche qui avait désormais pour but de nourrir les rangs de l’xdroite, il est pas tout seul :/

    Il ouvre même sa filière Chen Wei à d’autres intermédiaires qui apportent leurs propres clients. L’un d’eux, Thierry L., interrogé par les juges, a admis avoir utilisé ce canal et blanchi, en deux fois, 400 000 euros pour « Christophe Février (…), un ami ». M. Février est un repreneur très controversé d’entreprises en faillite en France et à l’étranger, dont les investissements dans la transition énergétique lui ont valu, début 2022, une mise en examen pour blanchiment de fraude fiscale. Selon l’un de ses avocats, Me David Apelbaum, il conteste, dans ce dernier dossier, les faits qui lui sont reprochés et affirme, par ailleurs, ne pas vouloir s’exprimer sur l’autre affaire.

    Jeudi 16 novembre, au cœur du CIFA encombré de véhicules, à Aubervilliers, Le Monde s’est rendu dans la boutique Feeling Style de Chen Wei où des clients faisaient leurs achats pour leurs propres magasins dans Paris. Absent, il a été contacté par l’un de ses vendeurs, mais il n’a pas souhaité faire de commentaires sur les enquêtes en cours, à l’instar de ses deux avocats, Me Diane de Condé et Me Thierry Herzog, également sollicités.

    trouvé sur https://justpaste.it/72h9d

  • L’Espagne, une voix plus favorable aux aspirations palestiniennes au sein de l’Union européenne
    23 novembre 2023 - rtbf.be
    https://www.rtbf.be/article/l-espagne-une-voix-plus-favorable-aux-aspirations-palestiniennes-au-sein-de-l-u

    Historiquement proche du monde arabe, l’Espagne tente de pousser une ligne plus favorable aux aspirations palestiniennes au sein de l’Union européenne. Une approche que défendra son Premier ministre Pedro Sánchez jeudi, lors d’une visite au Proche-Orient.

    Reconduit voilà une semaine pour un nouveau mandat de quatre ans, le socialiste rencontre avec son homologue belge Alexander de Croo le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en Israël, et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas en Cisjordanie.

    Cette visite se poursuivra vendredi en Egypte où M. Sánchez, qui assure la présidence tournante de l’UE, et M. de Croo, qui lui succèdera dans cette mission le 1er janvier, s’entretiendront avec le président Abdel Fattah al-Sissi et le secrétaire général de la Ligue Arabe Ahmed Aboul Gheit.

    L’occasion pour le Premier ministre espagnol - dont le pays avait organisé en 1991 une conférence de paix ayant ouvert la voie aux accords d’Oslo - de renouveler son appel à un cessez-le-feu durable à Gaza et à la tenue d’un sommet pour la paix, aboutissant à une solution politique au conflit entre Israël et les Palestiniens sur la base de deux Etats.

    #PalestineEspagne

  • #Monsanto condamné aux Etats-Unis à payer plus de 1,5 milliard de dollars dans un procès lié au #Roundup, la firme fera appel - rtbf.be
    https://www.rtbf.be/article/monsanto-condamne-aux-etats-unis-a-payer-plus-de-15-milliard-de-dollars-dans-un

    Monsanto, propriété de Bayer, a été condamné vendredi par un tribunal de Jefferson City, dans le Missouri, à verser plus de 1,5 milliard de dollars à trois Américains qui auraient développé un #cancer à la suite de l’utilisation du désherbant Roundup. C’est ce que rapporte l’agence de presse Bloomberg, qui parle de l’une des plus importantes demandes de dommages et intérêts de l’année aux États-Unis.

    Le juge a accordé à James Draeger, Valerie Gunther et Dan Anderson des dommages-intérêts de, respectivement, 61,1 millions de dollars et de 500 millions de dollars. Ces trois personnes avaient développé un lymphome non hodgkinien et affirmaient que le cancer était le résultat d’années d’utilisation du Roundup pour le jardinage. Bayer a récemment gagné plusieurs procès liés au Roundup mais, dans le même temps, il y a également un certain nombre de cas où le jury a vu un lien entre le désherbant et le développement du cancer, selon Bloomberg.

    L’entreprise chimique allemande a racheté Monsanto en 2018 et a donc hérité des nombreux procès concernant le Roundup. Le principal ingrédient de ce produit est le #glyphosate. Le danger de cette substance pour la santé fait également l’objet d’un débat en Europe mais, comme les recherches sur d’éventuels effets nocifs sont en cours, la licence a été prolongée cette semaine de 10 ans.

    #Bayer, propriétaire de Monsanto, va faire appel de cette lourde condamnation, selon un porte-parole de l’entreprise.

    #pesticide

  • Guerre en Ukraine

    Accepter d’être Russe ou mourir : l’enquête des médias publics européens en Ukraine occupée
    C’est le résultat d’une enquête menée par plusieurs journalistes des médias publics européens (EBU). L’Ukraine occupée n’est pas facilement, voire pas du tout accessible aux journalistes. Alors pour raconter l’occupation, il a fallu aller à la rencontre de ceux qui l’ont vécue et qui témoignent. Au total, avec des experts, une vingtaine de témoignages et analyses ont été retenus dans une grande investigation internationale. Nous vous en livrons l’essentiel ici. Il en ressort un aperçu de la brutalité de l’occupation. Tortures, menaces, tentatives d’étouffer la langue et la culture ukrainienne. Mais aussi cette question essentielle : peut-on être accusé de collaborer avec l’ennemi alors qu’on vit sous sa menace ?
    https://www.rtbf.be/article/accepter-detre-russe-ou-mourir-lenquete-des-medias-publics-europeens-en-ukraine
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/17/hanna-perekhoda-sur-lukraine-pour-reflechir-aux-solutions-il-faut-au-moins-ne-pas-se-tromper-sur-les-causes/#comment-59452

    #international #ukraine

  • Guerre Israël-Gaza : la Chambre ne diffusera pas le film sur les attaques du 7 octobre - rtbf.be
    https://www.rtbf.be/article/guerre-israel-gaza-la-chambre-ne-diffusera-pas-le-film-sur-les-attaques-du-7-oc

    Le film montrant les atrocités commises par les combattants terroristes du Hamas le 7 octobre dernier a été diffusé ce mardi 14 novembre devant les élus de l’Assemblée Nationale en France. Il avait également été projeté au Parlement européen. Mais il n’y aura rien de tout ça à la Chambre des Représentants chez nous. Ainsi en a décidé la Conférence des présidents, selon la présidente de la Chambre Éliane Tillieux.

    Sans surprise, il ressort de cet autre article que cela fait partie d’une capagne de communication de l’Etat israélien (évidence pourtant rarement rappelée) :

    Un courrier avait été envoyé par l’ambassadrice d’Israël en Belgique à la présidente de la Chambre (Eliane Tillieux, PS) pour proposer que les députés puissent voir la vidéo présentant les massacres du 7 octobre perpétrés par le Hamas. Vu l’absence de réponse, avec Catherine Fonck (députée fédérale, Les Engagés), nous avons demandé que cette requête soit examinée par la conférence des présidents de la Chambre (les chefs des groupes parlementaires), ce mardi.

    https://www.lalibre.be/belgique/politique-belge/2023/11/14/la-chambre-refuse-de-visionner-le-film-des-massacres-du-7-octobre-en-israel-

  • Guerre Israël-Gaza : Israël revoit à 1200 morts le bilan de l’attaque du Hamas le 7 octobre - rtbf.be
    https://www.rtbf.be/article/guerre-israel-gaza-israel-revoit-a-1200-morts-le-bilan-de-lattaque-du-hamas-le-

    Israël a revu de 1400 à 1200 morts le bilan de l’attaque du Hamas menée le 7 octobre sur son territoire après avoir identifié des corps comme étant ceux des hommes du mouvement islamiste, a indiqué vendredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères à l’AFP.

    Les autorités israéliennes ont « mis à jour » ce bilan car elles estiment désormais que « beaucoup de corps qui n’avaient pas été identifiés » sont ceux de personnes ayant participé à « l’attaque terroriste du Hamas, et non des victimes israéliennes », a précisé Lior Haiat.

    Ce bilan actualisé de 1200 morts, en majorité des civils tués le jour de l’attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre, a été utilisé vendredi dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

    « Les terroristes du #Hamas ont assassiné de sang-froid environ 1200 personnes et en ont enlevé 240, dont des bébés, des enfants, des femmes et des personnes âgées », indique ce communiqué.

    Interrogé par l’AFP, Lior Haiat a confirmé ce chiffre.

    #Israël #7-Octobre_2023

    • beyond the victims, Israel has said some 1,500 terrorists are believed to have been killed by security forces as the attack and the Israeli response unfolded, leaving authorities with thousands of corpses to process.

      [...]

      The most recent death toll from the military had 318 service members killed during the attack itself (37 more have been killed since the IDF launched its ground offensive in Gaza), with police citing another 59 dead. Such figures include armed fighters who tackled the terrorists head-on, but also unarmed service members in non-combat roles who were killed inside their bases, sometimes in their beds.

      That would leave the civilian death toll at around 800, by current estimates.

      https://www.timesofisrael.com/israel-revises-death-toll-from-oct-7-hamas-assault-dropping-it-from-1

  • Guerre Israël – Gaza : des milliers de travailleurs palestiniens travaillant en Israël renvoyés à Gaza, ’un flot d’hommes exténués’
    3 novembre 2013 - rtbf.be
    Vendredi, Israël a commencé à expulser vers la bande de Gaza des milliers de Palestiniens venus travailler sur son sol avant le 7 octobre.
    https://www.rtbf.be/article/guerre-israel-gaza-des-milliers-de-travailleurs-palestiniens-travaillant-en-isr

    C’est un flot ininterrompu d’hommes exténués. Ils arrivent par petits groupes, hagards. Certains tombent à genoux de fatigue et tous veulent montrer les stigmates de leur détention en Israël : poignets suppliciés, numéro attaché à la cheville.

    Vendredi, Israël a commencé à ramener des milliers Gazaouis, venus travailler sur son sol avant le 7 octobre, dans le petit territoire palestinien sous les bombes israéliennes. Certains affirment ne pas savoir s’ils y ont encore une famille ou une maison. « Ça fait 25 jours qu’on est en prison et aujourd’hui on nous a amenés ici, on ne sait pas du tout ce qui se passe à Gaza, on n’a aucune idée de la situation », lâche à l’AFP Nidal Abed, vêtu d’un T-shirt noir.

    Quelque 18.500 Gazaouis bénéficiaient d’un permis de travail en Israël au moment du déclenchement de la guerre, selon les autorités israéliennes. Elles n’ont toutefois pas immédiatement fourni le nombre de travailleurs gazaouis qui se trouvaient en Israël au 7 octobre.

    L’un des travailleurs palestiniens bloqués en Israël depuis les attaques du 7 octobre est assisté après s’être effondré à son arrivée au poste frontière de Rafah avec l’Égypte après avoir traversé la bande de Gaza au poste frontière commercial de Kerem Sh © AFP – SAID KHATIB

    Au point de passage de Karem Abou Salem (appelé Kerem Shalom côté israélien), ces revenants défilent. Aucun n’a emporté d’affaires, certains ont tout juste pu enfiler un manteau. Yasser Mostafa, lui, a passé un gilet sur son pull quand il a été embarqué aux premiers jours de la guerre, alors qu’il était en Israël.

    « La police est rentrée chez nous et nous a emmenés », raconte à l’AFP l’homme, les traits tirés. « Ils nous ont mis dans un camp qui ne serait même pas assez décent pour des animaux », dit-il, et « ils nous ont torturés avec de l’électricité, ils ont lancé des chiens sur nous ».
    (...)
    Alors qu’il marche vers l’intérieur de la bande de Gaza ravagée pour rejoindre sa famille qu’il a laissée il y a des semaines, Sabri Fayez, lui, dit sortir tout juste d’un « film d’horreur ».

    « C’était un film d’horreur sans fin et qui repassait sans cesse : les renseignements, les interrogatoires, les chiens lâchés sur nous, des mitraillettes, alors que nous, on est seulement des travailleurs, on ne s’occupe de rien d’autre que de gagner notre vie », raconte-t-il en agitant ses mains devant son visage émacié. « A chaque minute, on priait pour mourir et en finir », assure l’homme au visage fatigué.

    Derrière lui, de nouvelles vagues arrivent. Et devant, certains hommes juchés sur une carriole conduite par un cheval s’enfoncent un peu plus dans la bande de Gaza où le bruit des explosions est incessant. (...)

    #7oct23

  • Guerre Israël-Gaza : la marine américaine intercepte des missiles et des drones en mer Rouge, en provenance du Yemen - rtbf.be
    https://www.rtbf.be/article/guerre-israel-gaza-la-marine-americaine-intercepte-des-missiles-et-des-drones-e

    Un destroyer américain « opérant dans le nord de la mer Rouge » a abattu jeudi trois missiles sol-sol et plusieurs drones lancés par les rebelles Houthis au Yémen, et « se dirigeant potentiellement vers des cibles en Israël », a annoncé le Pentagone.

    Aucun blessé n’est à déplorer parmi les marins de l’USS Carney ni parmi les civils au sol « à notre connaissance », a précisé le ministère de la Défense américain lors d’une conférence de presse.