• Tapis, cosmétiques, motos : les soldats israéliens pillent en masse les maisons de Gaza - International Solidarity Movement - ISM-France
    https://ismfrance.org/index.php/2024/02/21/tapis-cosmetiques-motos-les-soldats-israeliens-pillent-en-masse-les-maiso

    Sur la chaîne publique israélienne Kan, des soldats israéliens montrent un miroir qu’ils ont volé à Gaza (Capture d’écran)

    Oren Ziv, 20 février 2024. Les soldats israéliens combattant à Gaza n’ont pas hésité à publier des vidéos sur les réseaux sociaux documentant joyeusement la destruction gratuite de bâtiments et l’humiliation des détenus palestiniens. Certains de ces clips ont même été présentés lors de la présentation de l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de Justice le mois dernier comme preuve du génocide. Mais il existe un autre crime de guerre facilement documenté par les soldats israéliens qui a suscité moins d’attention et de condamnation malgré sa prévalence : le pillage.

    En novembre, le chanteur palestinien Hamada Nasrallah a été choqué de découvrir sur TikTok un soldat jouant de la guitare que son père lui avait achetée 15 ans plus tôt. D’autres vidéos mises en ligne sur les réseaux sociaux ces derniers mois montrent des soldats israéliens se vantant d’avoir trouvé des montres-bracelets, déballant une collection de maillots de football de quelqu’un et volant des tapis, des produits d’épicerie et des bijoux.

    Dans un groupe Facebook d’Israéliennes comptant près de 100.000 utilisatrices, une femme se demandait quoi faire des « cadeaux de Gaza » que son compagnon, un soldat, lui avait rapportés. Partageant une photo de produits cosmétiques, elle a écrit : « Ils sont tous fermés sauf un. Les utiliseriez-vous ? Et est-ce que quelqu’un connaît ces produits ou les trouve-t-on uniquement à Gaza ? » (...)

    https://seenthis.net/messages/1042829
    #Pillage

  • Comment le génocide israélien à Gaza est devenu une confrontation entre l’Occident et le Sud global
    Joseph Massad, 14 février 2024.
    Article original en anglais sur Middle East Eye / Traduction MR - ISM-France
    https://ismfrance.org/index.php/2024/02/16/comment-le-genocide-israelien-a-gaza-est-devenu-une-confrontation-entre-l

    À la fin du mois dernier, la Cour internationale de Justice (CIJ) a statué qu’il était « plausible » qu’Israël soit en train de commettre un génocide contre les Palestiniens à Gaza.

    En réponse à l’affaire portée par l’Afrique du Sud, le tribunal a ordonné à Israël de « empêcher la commission de tous actes » en violation de la Convention sur le génocide et de « prévenir et punir l’incitation directe et publique à commettre un génocide » contre les Palestiniens. La CIJ a cité les nombreuses déclarations génocidaires et déshumanisantes faites par de hauts responsables israéliens, notamment le président et le Premier ministre israéliens.

    La décision de la CIJ place Israël carrément en compagnie des sociétés coloniales blanches génocidaires. Suite à cette décision provisoire, la Cour internationale délibérera dans les mois ou les années à venir sur la question de savoir si Israël commet un « génocide ».

    Il s’agit d’une enquête tardive sur les atrocités que le sionisme et la colonie juive infligent au peuple palestinien depuis les années 1880 et, de manière plus horrible, comme l’a soutenu l’Afrique du Sud dans son cas, depuis 1948, et pas seulement depuis le 7 octobre 2023.
    (...)
    Les partisans du génocide sont sans vergogne et sans honte. Le fait que la CIJ se soit prononcée contre Israël et en faveur de l’Afrique du Sud ne leur a causé que peu ou pas d’embarras.

  • Le seul droit dont les Palestiniens n’ont pas été privés est le droit de rêver - International Solidarity Movement - ISM-France
    https://ismfrance.org/index.php/2024/02/03/le-seul-droit-dont-les-palestiniens-nont-pas-ete-prives-est-le-droit-de-r

    [...]
    Israël a réagi à l’ordonnance de la CIJ d’une façon typiquement dédaigneuse. Le ministre de la Sécurité nationale du pays, Itamar Ben Gvir, a qualifié la CIJ de « tribunal antisémite » et a affirmé que la Cour « ne cherche pas la justice, mais plutôt la persécution du peuple juif ». Curieusement, Ben Gvir a accusé la CIJ d’avoir été « silencieuse pendant l’Holocauste ». L’Holocauste mené par le régime allemand nazi et ses alliés contre les Juifs européens, les Roms, les homosexuels et les communistes s’est déroulé entre fin 1941 et mai 1945, lorsque l’Armée rouge soviétique a libéré les prisonniers de Ravensbrück, Sachsenhausen et Stutthof. La Cour internationale de justice a été créée en juin 1945, un mois après la fin de l’Holocauste, et a commencé ses travaux en avril 1946. La tentative israélienne de délégitimer la CIJ en l’accusant d’être restée « silencieuse pendant l’Holocauste » alors qu’elle n’existait pas encore, puis d’utiliser cette fausse allégation pour qualifier la CIJ de « tribunal antisémite » montre qu’Israël n’a pas de réponse à apporter face au bien-fondé de l’ordonnance de la Cour.
    [...]
    Malak Mattar, née en décembre 1999, est une jeune artiste palestinienne qui refuse d’arrêter de rêver. Malak avait quatorze ans lorsqu’Israël a mené son opération « Bordure protectrice » (2014) à Gaza, tuant plus de 2.000 civils palestiniens en un peu plus d’un mois – un bilan effroyable qui s’ajoute aux bombardements de ce territoire palestinien occupé, récurrents depuis plus d’une génération. La mère de Malak l’a encouragée à peindre comme un antidote au traumatisme de l’occupation. Les parents de Malak sont tous deux réfugiés : son père est originaire d’al-Jorah (aujourd’hui Ashkelon) et sa mère d’al-Batani al-Sharqi, l’un des villages palestiniens situés à la lisière de ce qui s’appelle aujourd’hui la bande de Gaza. Le 25 novembre 1948, le gouvernement israélien nouvellement formé a promulgué le décret nº 40, qui autorisait les troupes israéliennes à expulser les Palestiniens de villages tels qu’al-Batani al-Sharqi. « Votre rôle est d’expulser les réfugiés arabes de ces villages et d’empêcher leur retour en détruisant les villages… Brûlez les villages et démolissez les maisons de pierre » écrivaient les commandants israéliens.

    Les parents de Malak portent ces souvenirs, mais malgré l’occupation et la guerre en cours, ils essaient de doter leurs enfants de rêves et d’espoir. Malak a pris un pinceau et a commencé à imaginer un monde lumineux de couleurs vives et d’images palestiniennes, y compris le symbole du sumud (« résilience ») : l’olivier. Depuis son adolescence, Malak peint des jeunes filles et des femmes, souvent avec des bébés et des colombes, bien que, comme elle l’a dit à l’écrivain Indlieb Farazi Saber, les têtes des femmes soient souvent inclinées sur le côté. C’est parce que, dit-elle, « si vous vous tenez droite, bien droite, cela montre que vous êtes solide, mais avec une tête inclinée sur le côté, cela évoque un sentiment de cassure, une faiblesse. Nous sommes des êtres humains, nous vivons des guerres, des moments brutaux… l’endurance faiblit parfois ».


    Malak Mattar (Palestine), Deux jeunes filles de Gaza rêvant de paix, 2020.

    [...]
    En 2022, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient ((UNRWA) a publié un portrait de Malak, la qualifiant de « Picasso de Palestine ». Dans cet article, Malak déclare : « J’ai été tellement inspirée par Picasso qu’au début de mon parcours artistique, j’ai essayé de peindre comme lui ».
    [...]
    Il n’est pas surprenant qu’Israël ait ciblé l’UNRWA, en incitant, avec succès, plusieurs gouvernements clés du Nord à cesser de financer l’agence, qui a été créée par la résolution 302 de l’Assemblée générale des Nations Unies en 1949 pour « mener des programmes directs de secours et de travaux pour les réfugiés palestiniens ». Chaque année, un demi-million d’enfants palestiniens comme Malak étudient dans les écoles de l’UNRWA. Raja Khalidi, directeur général de l’Institut palestinien de recherche sur la politique économique (MAS), a déclaré à propos de cette suspension de financement : « Étant donnée la précarité de longue date des finances de l’UNRWA […] et compte tenu de son rôle essentiel dans la fourniture de services vitaux aux réfugiés palestiniens et aux quelque 1,8 million de personnes déplacées à Gaza, la réduction de son financement à un tel moment aggrave la menace qui pèse sur la vie des Palestiniens déjà exposés au risque de génocide. »
    [...]Les parents de Malak portent ces souvenirs, mais malgré l’occupation et la guerre en cours, ils essaient de doter leurs enfants de rêves et d’espoir. Malak a pris un pinceau et a commencé à imaginer un monde lumineux de couleurs vives et d’images palestiniennes, y compris le symbole du sumud (« résilience ») : l’olivier. Depuis son adolescence, Malak peint des jeunes filles et des femmes, souvent avec des bébés et des colombes, bien que, comme elle l’a dit à l’écrivain Indlieb Farazi Saber, les têtes des femmes soient souvent inclinées sur le côté. C’est parce que, dit-elle, « si vous vous tenez droite, bien droite, cela montre que vous êtes solide, mais avec une tête inclinée sur le côté, cela évoque un sentiment de cassure, une faiblesse. Nous sommes des êtres https://ismfrance.org/wp-content/uploads/2024/02/two-girls.jpghumains, nous vivons des guerres, des moments brutaux… l’endurance faiblit parfois ».

  • Encore un petit peu de négationnisme pro-israélien ? Hop : Andrew Roberts, « British historian, journalist and broadcaster. Author of ’Napoleon the Great’, ’Churchill : Walking with Destiny’, ’George III’. Member of the House of Lords », t’explique que le Hamas est pire que les nazis, parce que les nazis n’aimaient pas tellement tuer les juifs, en fait : What Makes Hamas Worse Than the Nazis
    https://freebeacon.com/culture/what-makes-hamas-worse-than-the-nazis

    Ça t’explique que les Nazis étaient moins pires que le Hamas, parce qu’ils n’utilisaient pas de caméros Go-Pro pour filmer leurs exactions.

  • Ni Mediapart, ni le Monde, ni Libération, ni le Le Nouvel Obs, n’ont rendu compte, ni publié, la lettre du Directeur du bureau de New York du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, qui a démissioné en protestant contre la si faible action de l’ONU pour faire respecter les Droits de l’Homme à Gaza.

    Dans une lettre à son supérieur, rendue publique, il dit, entre autres :

    "Il s’agit d’un cas d’école de génocide. Le projet colonial européen, ethno-nationaliste, de colonisation en Palestine est entré dans sa phase finale, vers la destruction accélérée des derniers vestiges de la vie palestinienne indigène. en Palestine ."
    ...

    "Les USA, le Royaume-Uni et la majorité de l’Europe sont complices de l’agression horrible.

    Non seulement ces gouvernements refusent de remplir leurs obligations de faire respecter les Conventions de Genève, mais ils arment activement Israël, lui procurent un soutien économique et de renseignement, et donnent une couverture politique et diplomatique aux atrocités commises par Israël."

    https://twitter.com/Raminho/status/1719385390086271164?s=20

    https://www.nydailynews.com/2023/10/31/un-official-resigns-genocide-palestine-israel

    La TV française est israélienne-CRIF-Netanyahu mais les journaux, même de gauche, en France me posent question.

    #Israel #USA #UE #France #Grande-Bretagne #Allemagne #Genocide #Gaza #Palestiniens #Armes #VentesArmes #Corruption #Lobby #Racisme #Suprémacisme #Colonialisme #Massacres #AssassinatsEnfants #AssassinatsCivils #Medias #Mediapart #LeMonde #Deshumanisation #Arabes

  • Le Directeur des Droits Humains de l’ONU a New York vient de démissionner pour protester contre la faiblesse de l’action de l’ONU.

    Dans une lettre à son supérieur, il dit, entre autres :

    "Il s’agit d’un cas d’école de génocide. Le projet colonial européen, ethno-nationaliste, de colonisation en Palestine est entré dans sa phase finale, vers la destruction accélérée des derniers vestiges de la vie palestinienne indigène. en Palestine ."

    https://x.com/Raminho/status/1719385390086271164?s=20

    #Israel #Occident #Racisme #Vented'Armes #Genocide #ONU

    • La Question d’Israël, Olivier Tonneau (10 pages / 43k signes)
      https://blogs.mediapart.fr/olivier-tonneau/blog/161023/la-question-disrael

      Ce texte mûrit depuis des années. J’aurais préféré ne pas l’écrire en des temps de fureur et de sang mais sans l’effroi de ces derniers jours, je ne m’y serais peut-être jamais décidé.

      Effroi devant les crimes du Hamas : j’ai repris contact avec Noam, mon témoin de mariage perdu de vue depuis des années qui vit à Tel Aviv, pour m’assurer qu’il allait bien ainsi que ses proches. Effroi devant les cris de joie poussés par tout ce que mon fil Facebook compte d’ « antisionistes », puis par le communiqué du NPA accordant son soutien à la résistance palestinienne quelques moyens qu’elle choisisse – comme si la guerre justifiait tout et qu’il n’existait pas de crimes de guerre.

      Effroi, ensuite, face aux réactions des médias français qui, refusant absolument toute contextualisation de ces crimes, préparaient idéologiquement l’acceptation de la répression qui s’annonçait. Effroi face à cette répression même, à la dévastation de Gaza. Effroi d’entendre Netanyahou se vanter d’initier une opération punitive visant à marquer les esprits et les corps pour des décennies, puis son ministre qualifier les Gazaouis d’animaux. Ainsi les crimes commis par le Hamas, que seule une mauvaise foi éhontée peut séparer des violences infligées par le gouvernement d’extrême-droite israélien aux Palestiniens, servent de prétexte au durcissement de l’oppression qui les a engendrés. Effroi, enfin, face au concert d’approbation des puissances occidentales unanimes : les acteurs qui seuls auraient le pouvoir de ramener Israël à la raison, qui d’ailleurs en ont la responsabilité morale pour avoir porté l’Etat Hébreu sur les fonts baptismaux, l’encouragent au contraire dans sa démence suicidaire.

      (via @colporteur)

    • Israël. L’agonie d’une démocratie (25 oct. 2023)
      https://www.youtube.com/watch?v=XUE2scIrnQc

      Rencontre avec :
      Charles #Enderlin, journaliste, grand reporter et auteur franco-israélien. Il a été correspondant à Jérusalem pour la chaîne de télévision France 2 de 1981 à 2015. Auteur de nombreux ouvrages dont notamment « Au nom du Temple : l’irrésistible ascension du messianisme juif en Israël, 1967-2012 » (Le Seuil, 2013), « Les Juifs de France entre République et sionisme » (Le Seuil, 2020), « De Notre Correspondant à Jérusalem. Le journalisme comme identité » (Le Seuil, 2021). Il vient de publier « Israël. L’agonie d’une démocratie » (60 pages. 5€. Libelle, Seuil 2023 - https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782021539158-israel-l-agonie-d-une-democratie-charles-enderlin)
      Modération : Jean-Paul Chagnollaud, président de l’iReMMO

      (via @loutre)

    • Palestine, Israël : nouvelle séquence d’un long conflit colonial
      interview de Rashid Khalidi

      https://www.contretemps.eu/palestine-israel-conflit-colonial

      Rashid Khalidi est un historien palestinien-américain, spécialiste de l’histoire moderne de l’Orient arabe. Il est depuis plus de vingt ans rédacteur en chef du Journal of Palestine Studies. Il a été conseiller auprès des négociateurs palestiniens lors des pourparlers de paix dans les années 1990. Il est titulaire de la chaire Edward Said d’études arabes modernes à l’université de Columbia (New York) et auteur de huit ouvrages, dont le plus récent est The Hundred Years’ War on Palestine. A History of Settler Colonialism and Resistance 1917-2017 (Picador/ Metropolitan Books, 2020).

      (via @cabou)

    • Craig Mokhiber, directeur des Droits Humains de l’ONU à New York, vient de démissionner pour protester contre la faiblesse de l’action de l’ONU.

      https://seenthis.net/messages/1024143

      Dans une lettre à son supérieur, il dit, entre autres :

      « Il s’agit d’un cas d’école de génocide. Le projet colonial européen, ethno-nationaliste, de colonisation en Palestine est entré dans sa phase finale, vers la destruction accélérée des derniers vestiges de la vie palestinienne indigène. en Palestine . »

      Vo (anglais, 5 pages) : https://blogs.mediapart.fr/stephane-m/blog/011123/gaza-est-victime-dun-genocide-occidental-commissaire-de-lonu-le-reve

      vf : https://ismfrance.org/index.php/2023/11/01/lettre-de-demission-de-craig-mokhiber-directeur-du-bureau-de-new-york-du-

      (via @stephane_m )

      –—
      Quelques jours plus tard, constat quant à la diffusion de cette lettre :

      https://seenthis.net/messages/1024786

      La lettre n’a pas fait grand bruit, à part sur les réseaux sociaux. Des mots trop lourds de sens (pourtant utilisés délibérément, en prenant appui sur des éléments factuels), en opposition frontale avec la posture prudente et consensuelle de la diplomatie internationale. Tellement que les médias n’ont pas semblé savoir quoi faire de cette patate chaude. Parmi les grands médias anglophones, seul The Guardian s’est aventuré à écrire un papier. Une entrevue sur Al Jazeera. Un mot dans The Independent. Un article atterré sur Fox News. Et un torrent de critiques, d’insultes et d’alertes à l’antisémitisme sur les réseaux sociaux.

      https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20231104-la-d%C3%A9mission-d-un-haut-responsable-de-l-onu-symbole-d-un-mon

      Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, Craig Mokhiber n’a pas été le seul haut responsable à jeter l’éponge. Il y a deux semaines, un employé du département d’État américain [1], chargé du transfert d’armes à l’État hébreu, a démissionné, s’inquiétant des conséquences de ces livraisons pour les civils palestiniens et les perspectives de paix au Proche-Orient.

      [1, ndp] Josh Paul, https://seenthis.net/messages/1030146

    • Comment Israël a bombardé une église où des civils étaient réfugiés à Gaza par Juliette Prigent et Olivier Escher (motion design)

      https://www.lemonde.fr/international/video/2023/10/27/comment-israel-a-bombarde-une-eglise-ou-des-civils-etaient-refugies-a-gaza_6

      Le 19 octobre, à 22 h 30, le ministère de l’intérieur gazaoui déclare qu’une église grecque orthodoxe a été bombardée à Gaza. C’est ici que se réfugiaient des centaines de personnes. Selon le ministère de la santé gazaouis, administré par le Hamas, 16 personnes ont été tuées lors de ce bombardement. Le lendemain, l’armée israélienne a reconnu auprès de l’Agence France-Presse avoir réalisé un raid aérien ayant touché l’église. Ce bombardement vient contredire l’argumentaire de Tsahal expliquant que l’armée israélienne ne cible que le Hamas dans la bande de Gaza.

      (vidéo en libre accès, 3 minutes, 27 oct. / trouvé tout seul mais @kassem aussi)

      Tir d’obus à l’hôpital Al-Shifa à Gaza : les images pointent la responsabilité des Israéliens Par Thomas Eydoux , Liselotte Mas , Cellule Enquête vidéo et Adrien Vande Casteele (Motion design, 15 novembre 2023)

      https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/15/tir-d-obus-a-l-hopital-al-shifa-a-gaza-les-images-pointent-la-responsabilite

    • Des pays d’Amérique du Sud et la Jordanie prennent leurs distances avec Israël

      https://www.mediapart.fr/journal/international/011123/le-fil-du-jour-guerre-au-proche-orient-de-premiers-etrangers-et-binationau

      La Jordanie a choisi de rappeler « immédiatement » son ambassadeur en Israël, mercredi 1er novembre, pour protester contre l’offensive menée par Israël à Gaza. Dans un communiqué, le ministre des Affaires étrangères, Ayman Al-Safadi, a dit « rejeter et condamner la guerre israélienne continue à Gaza qui tue des innocents et provoque une catastrophe humanitaire sans précédent ».

      Plusieurs pays d’Amérique du Sud, comme la Bolivie, ont aussi annoncé couper leurs relations diplomatiques avec Israël dans le cadre du conflit au Proche-Orient. La Bolivie a justifié cette prise de distance « en signe de rejet et de condamnation de l’offensive militaire israélienne agressive et disproportionnée menée dans la bande de Gaza ». Le Chili a dénoncé de son côté des « violations inacceptables du droit humanitaire » tandis que la Colombie un « massacre ».

      Le Chili et la Colombie ont rappelé mardi leurs ambassadeurs en Israël pour marquer leur désaccord avec la guerre que mène Israël à la Palestine. Le Chili a déclaré « condamner avec énergie » et observer « avec une grande préoccupation » les opérations militaires israéliennes, dénonçant un « châtiment collectif pour la population civile palestinienne à Gaza ». Le président colombien, Gustavo Petro, a déclaré sur X avoir « décidé de convoquer » l’ambassadrice en Israël, Margarita Manjarrez. « Si Israël ne cesse pas le massacre du peuple palestinien, nous ne pouvons pas rester », a-t-il justifié.

    • Assemblée pour la Palestine
      وحدة الشعوب للتحرير
      Internationalists United !

      https://lundi.am/Appel-internationaliste-a-une-assemblee-pour-la-Palestine

      (Versions française, anglaise et arabe)

      Si ce front est capable de se lever aujourd’hui pour Gaza, il pourra le faire demain contre les bombes des régimes russe et syrien en Syrie, contre celles de la Turquie sur le Kurdistan. Il pourra soutenir les féministes en Iran et à Abya Yala, les révolutionnaires au Soudan ou en Algérie, les luttes des Arménien.ne.s et des Ouïghours, la résistances des Mapuche et des Sahraouis. C’est ce que signifie l’entraide entre révolté.e.s. C’est ce que nous appelons l’#internationalisme des peuples.

      Se battre pour la Palestine, c’est se battre pour le monde.

      Si vous voulez agir mais ne savez pas quoi faire, si vous avez la rage et vous ne voulez plus vous sentir impuissant.e.s, si vous voulez vous mettre en mouvement au lieu de regarder la mort les écrans, rejoignez-nous !

      Nous appelons à une assemblée autonome et transnationale en région parisienne, à Montreuil le jeudi 9 novembre à 18h30 à l’espace AERI au 57 rue Etienne Marcel 93100

    • RSF dépose plainte devant la Cour pénale internationale pour des crimes de guerre commis contre les journalistes en Palestine et en Israël

      https://rsf.org/fr/rsf-d%C3%A9pose-plainte-devant-la-cour-p%C3%A9nale-internationale-pour-des-crim

      Guerre entre Israël et le Hamas : quatre membres de la famille d’un journaliste libanais tués dans une frappe israélienne

      https://www.ladepeche.fr/2023/11/05/guerre-entre-israel-et-le-hamas-quatre-membres-de-la-famille-dun-journalis

    • Guerre Israël-Hamas : « Emmanuel Macron entend pratiquer une diplomatie sans diplomates »

      https://www.mediapart.fr/journal/international/081123/guerre-israel-hamas-emmanuel-macron-entend-pratiquer-une-diplomatie-sans-d

      https://justpaste.it/cpmie

      Directeur d’Afrique du Nord-Moyen-Orient (Anmo) au Quai d’Orsay de 1998 à 2002, ancien ambassadeur au Tchad, en Irak et en Tunisie, Yves Aubin de la Messuzière, arabisant érudit, est l’un des rares diplomates français à avoir dialogué avec les dirigeants du Hamas, en particulier avec l’actuel chef du bureau politique du mouvement islamiste, Ismaël Haniyeh. « Je ne suis d’aucun camp, sinon celui de la paix et des humanistes, précise-t-il. Je condamne toutes les violences contre les populations civiles, qu’elles soient israéliennes, palestiniennes ou autres. »

      [...]

      Ce qui m’a frappé, c’est de constater que par les brèches ouvertes dans la barrière de Gaza sont entrés en Israël, en même temps que les combattants du Hamas en uniforme, beaucoup de jeunes à moto, en short, souvent sans armes, dont certains sont revenus avec des otages. Ces jeunes, sans travail, sans espoir, sans avenir, constituent une bonne partie de la population de Gaza. C’est cette même jeunesse désespérée et révoltée qui avait manifesté en 2018, face à la barrière construite par Israël à l’occasion de la « Journée de la terre », lors des « marches du retour » : armée de pierres et de cocktails Molotov, elle s’était retrouvée face aux snipers de l’armée qui avaient fait des dizaines de morts et de blessés.

      (via @ericw)

    • « Je ne suis pas là pour qu’on me dise ce que je dois penser ». Tout fut dit dans cette phrase. A ce moment-là, Leila Shahid aurait dû se lever et partir. L’histoire est toujours écrite par les vainqueurs et le « terrorisme » n’est que l’alibi pour imposer un point de vue belliciste.

    • "Le cycle de violences est amené à se perpétuer tant que durera l’occupation israélienne" (15 min.)

      https://www.youtube.com/watch?v=iMh_qiAjTTg&t=52s

      Le journaliste et essayiste Alain Gresh, ancien rédacteur en chef du Monde diplomatique, et directeur du journal en ligne Orient XXI, est notre invité. Auteur de nombreux ouvrages sur le Proche-Orient, il vient de republier un livre co-signé avec Hélène Aldeguer : « Un chant d’amour Israël-Palestine, une histoire française » (Coédition Libertalia/Orient XXI). Son dernier article dans le Monde diplomatique s’intitule « Barbares et civilisés »

    • Henry Laurens : « On est sur la voie d’un processus de destruction de masse » à Gaza, entretien avec Rachida El Azzouzi (Mediapart, 19 novembre 2023).

      https://seenthis.net/messages/1028271

      Pour l’historien, spécialiste de la Palestine, professeur au collège de France, « l’effondrement des conditions sanitaires et l’absence de ravitaillement à destination des populations concernées peuvent indiquer que l’on est sur la voie d’un processus de destruction de masse » dans la bande de Gaza.

      ☆ Conférence à l’Inalco, 18/12/2023, 2h ☆ :
      https://www.youtube.com/live/lMZAGlZcNo0?si=7hZuI3YREkiMsEId

    • Comment le Hamas est devenu le visage violent de la résistance palestinienne | Entretien avec #Tareq_Baconi

      https://seenthis.net/messages/1028148

      les Palestiniens n’ont pas été récompensés de leurs concessions par la moindre forme d’autodétermination. À la place, leur concession a été utilisée pour étouffer toute voix palestinienne effectivement capable d’obtenir des concessions d’#Israël. La leçon durable acquise par le #Hamas auprès de l’#OLP, c’est qu’on ne peut pas concéder, qu’on ne peut assurément pas engager quelque forme de négociation que ce soit, à partir d’une position de faiblesse.

    • Yagil Levy, sociologue : « Le système politique d’Israël est complètement paralysé » (Le Monde, 24 nov. 2023)

      https://seenthis.net/messages/1028409

      Je ne connais aucun exemple dans l’histoire militaire récente [depuis la seconde guerre mondiale] où l’on observe ce ratio de pertes entre soldats et civils. Côté israélien, les pertes se montent à environ 60 soldats, comparé à 14 000 personnes tuées dans Gaza, dont au moins 6 000 enfants. C’est un ratio de un contre cent.
      On ne voit nulle part un tel rapport. C’est à ce prix qu’est économisée la vie des soldats, et cela entre en contradiction avec le besoin de légitimation vis-à-vis de l’extérieur. On n’entend pas en Israël de discours mettant en cause l’action militaire à Gaza, car dès que l’on prend en considération la morale, Israël ne peut plus se battre à Gaza, sauf à perdre plus de soldats. Si le coût humain de l’opération montait en flèche, elle deviendrait illégitime, mais cette fois aux yeux de la population.

    • « A Gaza, plus de cent employés des Nations unies sont morts, c’est sans précédent »

      https://www.lemonde.fr/israel-palestine/article/2023/11/26/a-gaza-plus-de-100-employes-des-nations-unies-sont-morts-c-est-sans-preceden

      L’ancien porte-parole d’agences onusiennes Khaled Mansour souligne, dans un entretien au « Monde », que la fuite des Palestiniens vers le sud de Gaza rappelle des scènes d’exode, au Rwanda ou en Bosnie. Un échec pour la communauté internationale.

    • Gaza : les enjeux de la plainte pour génocide visant Israël devant la Cour internationale de justice

      L’Afrique du Sud, à l’origine de la saisine des juges de La Haye, leur demande, avant même qu’ils se prononcent sur le fond, d’ordonner à Israël de cesser les attaques contre l’enclave palestinienne. Les audiences se dérouleront jeudi et vendredi.

      https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/10/gaza-les-enjeux-de-la-plainte-pour-genocide-visant-israel-devant-la-cour-int

      Il faudra des années avant que les juges de La Haye tranchent sur le fond. Mais l’Afrique du Sud leur demande d’ores et déjà de prendre des « mesures conservatoires » pour arrêter les crimes en cours dans le territoire palestinien. La Cour n’a certes pas les moyens de faire exécuter ses décisions. Dans l’hypothèse où elle appellerait à des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU, il est quasi certain que les Etats-Unis, qui soutiennent l’Etat hébreu dans sa guerre, y mettraient leur veto. Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a d’ailleurs déclaré, mardi 9 janvier, que la plainte visant Israël devant la CIJ est « dénuée de fondement ». L’avis des juges sur les mesures préalables pourrait néanmoins avoir une portée symbolique considérable.

      • La plainte (pdf, 80 pages) : https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/192/192-20231228-app-01-00-en.pdf

      • La plaidoirie (intégrale, 3h18min, voiceover vf, source ONU) :
      https://www.youtube.com/watch?v=0Q_zTb9dfGU&feature=youtu.be

  • Le cas de Salah Hamouri est « un exemple de la politique israélienne envers les Palestiniens de Jérusalem »
    Qassam Muaddi, 17 novembre 2022. - International Solidarity Movement - ISM-France
    https://ismfrance.org/index.php/2022/11/20/le-cas-de-salah-hamouri-est-un-exemple-de-la-politique-israelienne-envers

    (...) « L’ordre de détention actuel de Salah Hamouri expirera début décembre, après quoi il sera confronté à une réelle possibilité d’expulsion », a déclaré Saha Francis, directeur de l’association Addameer de soutien aux prisonniers, lors de la conférence.

    « Les autorités israéliennes ont retiré à Hamouri ses droits de résidence à Jérusalem en octobre 2021, puis l’ont arrêté en vertu du système de détention administrative qui n’est utilisé que pour les Palestiniens de Cisjordanie, ce qui est une façon pour les autorités israéliennes de dire qu’elles décident qui est un Jérusalémite et qui ne l’est pas », a souligné Francis.

    « L’expulsion de Hamouri ouvrirait la voie à l’expulsion ultérieure de Palestiniens jérusalémites, ce qui menacerait encore davantage la présence palestinienne dans la ville », a ajouté Francis.

    Le cas de Salah Hamouri est « un exemple de la politique israélienne envers les Palestiniens de Jérusalem », selon Munir Nseibeh, directeur du Centre d’action communautaire de Jérusalem.

    « Depuis son occupation de la partie orientale de Jérusalem en 1967, Israël a donné à tous les Palestiniens de la ville un statut de résident », a déclaré Nseibeh. « Au fil des années d’occupation, l’État occupant n’a cessé d’étendre ses lois pour dépouiller encore davantage les Palestiniens de leurs droits de résidence à Jérusalem, en réaménageant leur statut juridique. » (...)

    #Salah_Hamouri

  • Israeli military will not conduct criminal probe into Al Jazeera reporter’s death
    Amos Harel | May 19, 2022 | Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-israeli-military-will-not-conduct-criminal-probe-into-al-jazeera-r

    Military’s Police will not open an investigation into the killing of Shireen Abu Akleh on grounds that there is no suspicion of a criminal act. Decision likely to provoke criticism from Washington

    The Israeli army’s Military Police Criminal Investigation Division does not plan to investigate the fatal shooting of Shireen Abu Akleh. The Palestinian-American journalist for Al Jazeera was killed during clashes between Israel Defense Forces soldiers and Palestinian gunmen in Jenin on May 11.

    Abu Akleh’s death has been widely covered in international media outlets and brought fierce condemnation of the Israel Defense Forces and Israeli policy in the West Bank. Israeli officials, including the prime minister and the military chief of staff, expressed regret over her death. The Biden administration also criticized Israel and demanded explanations. The Palestinian Authority accused Israel of killing Abu Akleh. The IDF said its interim investigation could not determine whether she was killed by Israeli or Palestinian gunfire.

    Abu Akleh was shot and killed on the outskirts of Burqin, a village adjacent to the Jenin refugee camp, while the IDF commando unit Duvdevan was conducting an arrest sweep in the camp. Palestinian gunmen fired heavily at the commandos and additional troops who entered the camp. The investigation into the shooting led by Col. Meni Liberty, the head of the Commando Brigade (to which Duvdevan is subordinate), found six instances of IDF gunfire at armed Palestinians who were near Abu Akleh and additional journalists. In one of them, a Duvdevan fighter returned fire, from inside an armored jeep, at a gunman. The Palestinian emerged from behind a wall, while the jeep was about 190 meters from the reporter. It is during this incident that the army fears Abu Akleh may have been shot.

    However, the Palestinian Authority’s refusal to conduct an autopsy and to hand over the bullet that was removed from her body for a joint ballistic exam, makes final findings difficult. IDF officials believe that the army’s final investigation will not generate a decisive answer to the question of who killed Abu Akleh.

    At the end of the second intifada, then-Military Advocate General, Maj. Gen. Avichai Mendelblit, instituted a protocol whereby in most cases in which Palestinian civilians were killed in the West Bank and there was a suspicion that it was caused by Israeli gunfire, a probe by the Military Police Criminal Investigation Division – better known by its Hebrew acronym, Metzah – was opened. This is in contrast to cases in which armed activists were killed in an exchange of fire with IDF forces and in contrast to incidents during fighting in the Gaza Strip, which are rarely investigated by Metzah.

    This time, however, the Military Advocate General, Maj. Gen. Yifat Tomer-Yerushalmi, refrained from ordering a Metzah probe. The main reason for this is that there is no suspicion of a criminal act: The soldiers testified that they did not see the journalist at all and aimed their fire at gunmen, who were indeed nearby. However, it seems that one of the reasons for the decision was the belief that such an investigation, which would necessitate questioning as potential criminal suspects soldiers for their actions during a military operation, would provoke opposition and controversy within the IDF and in Israeli society in general.

    The Israeli right, in particular, has in recent years sharply criticized every case in which an investigation is opened against fighters. The decision not to open a criminal investigation, for which no official announcement has been made, is likely to provoke criticism from Washington, which has demanded that Israel investigate Abu Akleh’s death fully.

    #Shireen_Abu_Akleh

    • Shireen Abu Akleh : Israël n’enquêtera pas sur le meurtre de la journaliste palestino-américaine
      Middle East Eye, 19 mai 2022 / Traduction MR
      https://ismfrance.org/index.php/2022/05/19/shireen-abu-akleh-israel-nenquetera-pas-sur-le-meurtre-de-la-journaliste-

      L’armée israélienne ne va pas enquêter sur le meurtre de la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh, qui a été abattue par ses soldats alors qu’elle couvrait un raid à Jénine la semaine dernière.

      Haaretz a rapporté mardi que la division des enquêtes criminelles de la police militaire de l’armée israélienne, connue sous son acronyme hébreu, Metzah, ne prévoit pas d’enquêter sur le meurtre du journaliste de 51 ans, affirmant qu’il n’y avait aucun soupçon d’acte criminel.

      « La raison principale est qu’il n’y a pas de soupçon d’acte criminel : les soldats ont témoigné qu’ils n’ont pas du tout vu le journaliste et qu’ils ont dirigé leurs tirs vers des tireurs, qui étaient effectivement à proximité », rapporte Haaretz.

      Abu Akleh, journaliste d’Al Jazeera, a été mortellement touchée le 11 mai alors qu’elle couvrait un raid mené dans le camp de réfugiés de Jénine par un commando israélien, le Duvdevan.

      À la suite de la condamnation générale de ce meurtre par des personnalités palestiniennes, américaines et européennes, les forces israéliennes ont publié les résultats d’une enquête provisoire, déclarant qu’elles ne pouvaient pas déterminer qui avait tiré la balle qui a tué Abu Akleh.

      Le rapport israélien a également suggéré que des tireurs palestiniens pourraient être responsables.

      Mais une enquête visuelle menée par Middle East Eye sur la mort d’Abu Akleh a permis d’établir le lieu d’un certain nombre d’événements clés survenus mercredi, ainsi que des témoignages, qui ont jeté le doute sur les affirmations israéliennes selon lesquelles la grande journaliste aurait pu être tuée par des tirs palestiniens.

      Des témoins oculaires ont déclaré qu’il n’y avait pas de tirs croisés à ce moment-là et que les tireurs palestiniens étaient loin de l’équipe de six journalistes.

      Des responsables israéliens anonymes ont également déclaré aux journalistes que des soldats situés à 150 mètres d’Abu Akleh avaient tiré à plusieurs reprises au moment de sa mort.(...)

  • L’assassinat de Shireen Abu Akleh : liste non exhaustive des journalistes palestiniens tués par les forces israéliennes dans l’exercice de leur métier
    11 Mai 2022 | Frank Andrews et Mustafa Abu Sneineh, sur Middle East Eye / Traduction MR - ISM-France
    https://ismfrance.org/index.php/2022/05/11/lassassinat-de-shireen-abu-akleh-liste-non-exhaustive-des-journalistes-pa

    Depuis des décennies, Israël est connu pour tuer et mutiler des journalistes.

    En avril, une plainte officielle a été déposée auprès de la Cour pénale internationale (CPI), alléguant que le « ciblage systématique » des journalistes palestiniens par Israël et l’absence d’enquête sur leurs assassinats constituaient des crimes de guerre.

    Les autorités israéliennes ont mené une répression sans précédent contre les journalistes locaux qui tentaient de couvrir les événements violents sur le terrain depuis le début des manifestations palestiniennes à Jérusalem-Est, en Cisjordanie et dans tout Israël en mai 2021.

    La police et les forces armées ont frappé et tiré à balles réelles sur des journalistes couvrant le déroulement des événements, notamment à la suite des attaques contre la mosquée d’al-Aqsa et du bombardement meurtrier de Gaza par Israël.

    En Cisjordanie, des photojournalistes ont été visés par des balles en acier alors qu’ils faisaient leur travail à l’entrée nord de la ville d’al-Bireh, près de la colonie de Beit El, a rapporté Middle East Eye l’année dernière.

    La police israélienne a également été vue en train d’intimider les membres de la presse couvrant les événements, ainsi que de perturber les rapports et les images provenant du terrain.

    En outre, les frappes aériennes israéliennes sur Gaza ont détruit l’année dernière la tour al-Jalaa, qui abritait un certain nombre de bureaux de médias utilisés par des organes tels que Middle East Eye, Al Jazeera, l’Associated Press et d’autres organisations médiatiques locales. (...)

    #Shireen_Abu_Akleh

    • Ca fait beaucoup plus de bruit pour l’assassinat de Shireen Abu Akleh que pour les assassinats d’autres journalistes palestiniens par le passé.
      Sans doute parce qu’elle a aussi la nationalité américaine.

      Israël est le pays au monde qui reçoit le plus d’aide des USA. L’aide publique est surtout militaire. Il y a également énormément d’aide de Fondations privées.

      Et tout ça pour assassiner une américaine ...

      Bon, tous les jeunes et les enfants palestiniens assassinés par les Israéliens (colons ou soldats) ça fait à peine une ligne de dépêche AFP reprise nulle part, et encore.

  • Israël-Palestine : La critique européenne de la violence des colons pue l’hypocrisie - International Solidarity Movement - ISM-France
    https://ismfrance.org/index.php/2022/01/20/israel-palestine-la-critique-europeenne-de-la-violence-des-colons-pue-lhy


    Joseph Massad, 19 janvier 2022.

    Au cours des derniers mois, la violence et la terreur infligées depuis des décennies par les colons juifs aux Palestiniens en Cisjordanie occupée ont suscité une attention nouvelle de la part des pays européens, y compris la Grande-Bretagne, et des médias européens et américains.

    Alors que le Premier ministre israélien Naftali Bennett défendait les colons, qualifiant les attaques de « phénomène insignifiant », deux membres juifs de la Knesset ont invité le mois dernier les ambassadeurs européens à assister à une conférence sur le fait que ce sont l’UE et les organisations de gauche palestiniennes – et non les colons juifs – qui sont les « instigateurs de la violence en Judée et Samarie ». Les membres de la Knesset ont accusé l’UE d’antisémitisme et de « diffamation » pour avoir dépeint les colons juifs comme les coupables. (...)