• Le cas de Salah Hamouri est « un exemple de la politique israélienne envers les Palestiniens de Jérusalem »
    Qassam Muaddi, 17 novembre 2022. - International Solidarity Movement - ISM-France
    https://ismfrance.org/index.php/2022/11/20/le-cas-de-salah-hamouri-est-un-exemple-de-la-politique-israelienne-envers

    (...) « L’ordre de détention actuel de Salah Hamouri expirera début décembre, après quoi il sera confronté à une réelle possibilité d’expulsion », a déclaré Saha Francis, directeur de l’association Addameer de soutien aux prisonniers, lors de la conférence.

    « Les autorités israéliennes ont retiré à Hamouri ses droits de résidence à Jérusalem en octobre 2021, puis l’ont arrêté en vertu du système de détention administrative qui n’est utilisé que pour les Palestiniens de Cisjordanie, ce qui est une façon pour les autorités israéliennes de dire qu’elles décident qui est un Jérusalémite et qui ne l’est pas », a souligné Francis.

    « L’expulsion de Hamouri ouvrirait la voie à l’expulsion ultérieure de Palestiniens jérusalémites, ce qui menacerait encore davantage la présence palestinienne dans la ville », a ajouté Francis.

    Le cas de Salah Hamouri est « un exemple de la politique israélienne envers les Palestiniens de Jérusalem », selon Munir Nseibeh, directeur du Centre d’action communautaire de Jérusalem.

    « Depuis son occupation de la partie orientale de Jérusalem en 1967, Israël a donné à tous les Palestiniens de la ville un statut de résident », a déclaré Nseibeh. « Au fil des années d’occupation, l’État occupant n’a cessé d’étendre ses lois pour dépouiller encore davantage les Palestiniens de leurs droits de résidence à Jérusalem, en réaménageant leur statut juridique. » (...)

    #Salah_Hamouri

  • Israeli military will not conduct criminal probe into Al Jazeera reporter’s death
    Amos Harel | May 19, 2022 | Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-israeli-military-will-not-conduct-criminal-probe-into-al-jazeera-r

    Military’s Police will not open an investigation into the killing of Shireen Abu Akleh on grounds that there is no suspicion of a criminal act. Decision likely to provoke criticism from Washington

    The Israeli army’s Military Police Criminal Investigation Division does not plan to investigate the fatal shooting of Shireen Abu Akleh. The Palestinian-American journalist for Al Jazeera was killed during clashes between Israel Defense Forces soldiers and Palestinian gunmen in Jenin on May 11.

    Abu Akleh’s death has been widely covered in international media outlets and brought fierce condemnation of the Israel Defense Forces and Israeli policy in the West Bank. Israeli officials, including the prime minister and the military chief of staff, expressed regret over her death. The Biden administration also criticized Israel and demanded explanations. The Palestinian Authority accused Israel of killing Abu Akleh. The IDF said its interim investigation could not determine whether she was killed by Israeli or Palestinian gunfire.

    Abu Akleh was shot and killed on the outskirts of Burqin, a village adjacent to the Jenin refugee camp, while the IDF commando unit Duvdevan was conducting an arrest sweep in the camp. Palestinian gunmen fired heavily at the commandos and additional troops who entered the camp. The investigation into the shooting led by Col. Meni Liberty, the head of the Commando Brigade (to which Duvdevan is subordinate), found six instances of IDF gunfire at armed Palestinians who were near Abu Akleh and additional journalists. In one of them, a Duvdevan fighter returned fire, from inside an armored jeep, at a gunman. The Palestinian emerged from behind a wall, while the jeep was about 190 meters from the reporter. It is during this incident that the army fears Abu Akleh may have been shot.

    However, the Palestinian Authority’s refusal to conduct an autopsy and to hand over the bullet that was removed from her body for a joint ballistic exam, makes final findings difficult. IDF officials believe that the army’s final investigation will not generate a decisive answer to the question of who killed Abu Akleh.

    At the end of the second intifada, then-Military Advocate General, Maj. Gen. Avichai Mendelblit, instituted a protocol whereby in most cases in which Palestinian civilians were killed in the West Bank and there was a suspicion that it was caused by Israeli gunfire, a probe by the Military Police Criminal Investigation Division – better known by its Hebrew acronym, Metzah – was opened. This is in contrast to cases in which armed activists were killed in an exchange of fire with IDF forces and in contrast to incidents during fighting in the Gaza Strip, which are rarely investigated by Metzah.

    This time, however, the Military Advocate General, Maj. Gen. Yifat Tomer-Yerushalmi, refrained from ordering a Metzah probe. The main reason for this is that there is no suspicion of a criminal act: The soldiers testified that they did not see the journalist at all and aimed their fire at gunmen, who were indeed nearby. However, it seems that one of the reasons for the decision was the belief that such an investigation, which would necessitate questioning as potential criminal suspects soldiers for their actions during a military operation, would provoke opposition and controversy within the IDF and in Israeli society in general.

    The Israeli right, in particular, has in recent years sharply criticized every case in which an investigation is opened against fighters. The decision not to open a criminal investigation, for which no official announcement has been made, is likely to provoke criticism from Washington, which has demanded that Israel investigate Abu Akleh’s death fully.

    #Shireen_Abu_Akleh

    • Shireen Abu Akleh : Israël n’enquêtera pas sur le meurtre de la journaliste palestino-américaine
      Middle East Eye, 19 mai 2022 / Traduction MR
      https://ismfrance.org/index.php/2022/05/19/shireen-abu-akleh-israel-nenquetera-pas-sur-le-meurtre-de-la-journaliste-

      L’armée israélienne ne va pas enquêter sur le meurtre de la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh, qui a été abattue par ses soldats alors qu’elle couvrait un raid à Jénine la semaine dernière.

      Haaretz a rapporté mardi que la division des enquêtes criminelles de la police militaire de l’armée israélienne, connue sous son acronyme hébreu, Metzah, ne prévoit pas d’enquêter sur le meurtre du journaliste de 51 ans, affirmant qu’il n’y avait aucun soupçon d’acte criminel.

      « La raison principale est qu’il n’y a pas de soupçon d’acte criminel : les soldats ont témoigné qu’ils n’ont pas du tout vu le journaliste et qu’ils ont dirigé leurs tirs vers des tireurs, qui étaient effectivement à proximité », rapporte Haaretz.

      Abu Akleh, journaliste d’Al Jazeera, a été mortellement touchée le 11 mai alors qu’elle couvrait un raid mené dans le camp de réfugiés de Jénine par un commando israélien, le Duvdevan.

      À la suite de la condamnation générale de ce meurtre par des personnalités palestiniennes, américaines et européennes, les forces israéliennes ont publié les résultats d’une enquête provisoire, déclarant qu’elles ne pouvaient pas déterminer qui avait tiré la balle qui a tué Abu Akleh.

      Le rapport israélien a également suggéré que des tireurs palestiniens pourraient être responsables.

      Mais une enquête visuelle menée par Middle East Eye sur la mort d’Abu Akleh a permis d’établir le lieu d’un certain nombre d’événements clés survenus mercredi, ainsi que des témoignages, qui ont jeté le doute sur les affirmations israéliennes selon lesquelles la grande journaliste aurait pu être tuée par des tirs palestiniens.

      Des témoins oculaires ont déclaré qu’il n’y avait pas de tirs croisés à ce moment-là et que les tireurs palestiniens étaient loin de l’équipe de six journalistes.

      Des responsables israéliens anonymes ont également déclaré aux journalistes que des soldats situés à 150 mètres d’Abu Akleh avaient tiré à plusieurs reprises au moment de sa mort.(...)

  • L’assassinat de Shireen Abu Akleh : liste non exhaustive des journalistes palestiniens tués par les forces israéliennes dans l’exercice de leur métier
    11 Mai 2022 | Frank Andrews et Mustafa Abu Sneineh, sur Middle East Eye / Traduction MR - ISM-France
    https://ismfrance.org/index.php/2022/05/11/lassassinat-de-shireen-abu-akleh-liste-non-exhaustive-des-journalistes-pa

    Depuis des décennies, Israël est connu pour tuer et mutiler des journalistes.

    En avril, une plainte officielle a été déposée auprès de la Cour pénale internationale (CPI), alléguant que le « ciblage systématique » des journalistes palestiniens par Israël et l’absence d’enquête sur leurs assassinats constituaient des crimes de guerre.

    Les autorités israéliennes ont mené une répression sans précédent contre les journalistes locaux qui tentaient de couvrir les événements violents sur le terrain depuis le début des manifestations palestiniennes à Jérusalem-Est, en Cisjordanie et dans tout Israël en mai 2021.

    La police et les forces armées ont frappé et tiré à balles réelles sur des journalistes couvrant le déroulement des événements, notamment à la suite des attaques contre la mosquée d’al-Aqsa et du bombardement meurtrier de Gaza par Israël.

    En Cisjordanie, des photojournalistes ont été visés par des balles en acier alors qu’ils faisaient leur travail à l’entrée nord de la ville d’al-Bireh, près de la colonie de Beit El, a rapporté Middle East Eye l’année dernière.

    La police israélienne a également été vue en train d’intimider les membres de la presse couvrant les événements, ainsi que de perturber les rapports et les images provenant du terrain.

    En outre, les frappes aériennes israéliennes sur Gaza ont détruit l’année dernière la tour al-Jalaa, qui abritait un certain nombre de bureaux de médias utilisés par des organes tels que Middle East Eye, Al Jazeera, l’Associated Press et d’autres organisations médiatiques locales. (...)

    #Shireen_Abu_Akleh

    • Ca fait beaucoup plus de bruit pour l’assassinat de Shireen Abu Akleh que pour les assassinats d’autres journalistes palestiniens par le passé.
      Sans doute parce qu’elle a aussi la nationalité américaine.

      Israël est le pays au monde qui reçoit le plus d’aide des USA. L’aide publique est surtout militaire. Il y a également énormément d’aide de Fondations privées.

      Et tout ça pour assassiner une américaine ...

      Bon, tous les jeunes et les enfants palestiniens assassinés par les Israéliens (colons ou soldats) ça fait à peine une ligne de dépêche AFP reprise nulle part, et encore.

  • Israël-Palestine : La critique européenne de la violence des colons pue l’hypocrisie - International Solidarity Movement - ISM-France
    https://ismfrance.org/index.php/2022/01/20/israel-palestine-la-critique-europeenne-de-la-violence-des-colons-pue-lhy


    Joseph Massad, 19 janvier 2022.

    Au cours des derniers mois, la violence et la terreur infligées depuis des décennies par les colons juifs aux Palestiniens en Cisjordanie occupée ont suscité une attention nouvelle de la part des pays européens, y compris la Grande-Bretagne, et des médias européens et américains.

    Alors que le Premier ministre israélien Naftali Bennett défendait les colons, qualifiant les attaques de « phénomène insignifiant », deux membres juifs de la Knesset ont invité le mois dernier les ambassadeurs européens à assister à une conférence sur le fait que ce sont l’UE et les organisations de gauche palestiniennes – et non les colons juifs – qui sont les « instigateurs de la violence en Judée et Samarie ». Les membres de la Knesset ont accusé l’UE d’antisémitisme et de « diffamation » pour avoir dépeint les colons juifs comme les coupables. (...)