Αντίθεση – για την κατάργηση της μισθωτής εργασίας, του χρήματος και του κράτους ─ για τον κομμουνισμό

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  • La réalité du déni et le déni de la réalité – Αντίθεση
    https://antithesi.gr/?page_id=977

    Je ne m’avouais pas encore la part des responsabilités auxquelles n’échappe pas celui qui, devant l’indicible qui s’est perpétré collectivement, ose encore parler de l’individuel.

    -- Adorno, Minima Moralia

    L’émergence du virus Sars-CoV-2 n’a pas simplement eu pour effet de suspendre l’économie mondiale pendant plusieurs mois, révélant la panique des gestionnaires de ce monde. Dont la réaction ne s’est pas non plus limitée à un ensemble de contre-mesures contradictoires, certaines ayant été mises en application et d’autres laissées de côté avec le même zèle. Comme dans toute crise majeure, la pandémie a eu entre autres effets celui de mettre l’accent, de façon visible ou à l’arrière-plan, sur les forces et les tendances déjà à l’œuvre pendant la période précédente, tant au sein même des rapports capitalistes de (re)production que dans les sphères plus étroites de la vie sociale telles que les espaces politiques radicaux. Pour prendre l’exemple de la Grèce, la crise créée par le coronavirus a non seulement révélé la décision de l’Etat d’agir comme un mécanisme de tri plutôt que d’intégration et l’état lamentable du système de santé après des années de restrictions et d’austérité ; elle a aussi mis en lumière les mutations intervenues dans les milieux de l’extrême gauche et radicaux au bout d’une décennie de défaites et de replis. Comme nous allions le découvrir, il n’y avait pas eu que les salaires, les pensions de retraite et les allocations à avoir été laminés pendant la période de l’austérité, mais également le concept même de la collectivité. Les conséquences d’un tel développement ne sont que trop visibles aujourd’hui : face à un gouvernement d’extrême droite qui renforce sa trajectoire autoritaire par une destruction irréversible de la nature[2], les mauvais traitements et l’assassinat des migrants[3] et la gestion désastreuse du coronavirus[4], certains secteurs du mouvement radical ont vu dans le déni de la pandémie un champ d’action et de résistance.

    #covid-19 #dénégation #covido-négationnistes

    • L’engouement de certains radicaux pour le #négationnisme[1] semble suivre une trajectoire comparable en France, et peut-être aussi en Italie.
      [1]Le terme négationnisme (« denial ») désigne ici la négation de la crise pandémique dans son ensemble et/ou ses différents aspects. Il n’a bien sûr rien à voir avec le négationnisme des génocides juif et arménien.

      Et bien il n’empêche que le terme est profondément choquant ; il aurait pu choisir un autre mot pour qualifier les personnes qui sont dans le déni de la pandémie ou dans le refus. Je préfère largement covido-sceptiques à covido-négationnistes !

    • Le mot négationnisme qui induit l’appel de note est dans le chapeau de l’article ; c’est donc une introduction du traducteur qui ne figure pas dans l’original.

      En grec (d’après WP et gg:translate), il n’y a pas de terme spécifique pour le négationnisme ; il se traduit par Άρνηση του Ολοκαυτώματος, soit mot à mot Déni de l’Holocauste
      https://el.wikipedia.org/wiki/Άρνηση_του_Ολοκαυτώματος

      C’est ce même terme, Άρνηση, qui est utilisé dans le titre grec de l’article Η πραγματικότητα της άρνησης και η άρνηση της πραγματικότητας, soit La réalité du déni et le déni de la réalité.

    • A part ça ce texte, je l’ai trouvé difficile à lire, je partage certains passages ; certes il y a une prédominance de l’extrême droite dans le mouvement covido-sceptiques..., mais je suis en désaccord avec :

      le « droit de choisir » se manifeste comme le droit de ne pas prendre des mesures pour endiguer la pandémie et, de ce fait, assimile (et attire) un contenu réactionnaire et individualiste, alimenté par l’ignorance ou, pire encore, par l’indifférence et le darwinisme social.

      Je ne pense pas que l’on puisse ranger tous les anti-vax dans la catégorie des indifférents et des ignorants et encore moins les anti-pass ! Interrogeons nous davantage sur les Raisons de la Défiance !

      Et maintenant avec une population des plus de 12 ans vaccinée à 90 % (qui continue de s’infecter après la troisième dose avec ce vaccin qui devient de fait un traitement avec une injection tous les quatre mois et qui n’empêche pas la contamination), il faut cibler les personnes à risques parmi les 10% et laisser les autres respirer sans les discriminer.

      Covid-19 : le vaccin est "un peu un médicament" avec "une action formidable", pour Jean-François Delfraissy
      https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-le-vaccin-est-un-peu-un-medicament-avec-une-action-formidable-

      Donc Delfraissy avoue que le produit Pfizer à injecter est un médicament et pas un vaccin.
      Alors le pass-vaccinal va s’appeler comment ?

  • Non-vaccinés : « Le profil-type, c’est la personne âgée isolée » - Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/emissions/arret-sur-images/non-vaccines-le-profil-type-cest-la-personne-agee-isolee

    Emmanuel Macron a "très envie de les emmerder". Depuis la rentrée, les non-vaccinés sont au cœur des débats dans la lutte sanitaire contre le Covid-19 et son variant Omicron. Ils étaient ainsi, en décembre dernier, plus de cinq millions à ne pas avoir entamé leur parcours de vaccination. Les non-vaccinés sont pointés du doigt par le gouvernement, et le corps médical observe qu’ils occupent au moins la moitié, et parfois plus, des lits dans les services de réanimation, retardant certaines interventions chirurgicales nécessitant un accès à la réa. Le Monde et Libération ont décortiqué les différents chiffres à ce sujet ("[...] les non-vaccinés, bien qu’aujourd’hui neuf fois moins nombreux dans la population adulte que les [vaccinés], représentent une part équivalente ou plus importante, en valeur absolue, dans les admissions (ou dans les lits occupés) en réanimation, ou en soins critiques au sens large, écrit Libération). Ils sont par ailleurs souvent confondus, notamment par Emmanuel Macron dans son interview pour le Parisien, avec les « antivax », critiqués pour leur adhésion aux thèses complotistes ou les violences commises contre des élus. 

    Mais qui sont les non-vaccinés ? Quels sont leurs arguments ? Sont-ils les bouc-émissaires médiatiques de la crise du Covid ? nous allons en discuter aujourd’hui avec nos invités : Bruno Andreotti, physicien, professeur à l’université de Paris, qui a travaillé sur la physique des aérosols, au cœur des questionnements sur la circulation du Covid et signataire d’une tribune parue le 12 janvier dans Libération, qui appelle à la mise en place d’un arsenal sanitaire complet, dont la vaccination universelle, pour sortir de la crise https://rogueesr.fr/en_finir_et_prevenir ; Barbara Stiegler, professeur de philosophie à l’université Bordeaux Montaigne, vice-présidente du comité d’éthique du CHU de Bordeaux et membre du conseil de surveillance de l’agence régionale de santé de la région Nouvelle-Aquitaine ; et enfin François Alla, médecin, professeur de santé publique, et chef du service prévention du CHU de Bordeaux, qui a notamment travaillé avec Barbara Stiegler pour la rédaction de son tract paru chez Gallimard, De la démocratie en pandémie.

    #Bruno_Andreotti #non-vaccinés #Covid-19 #Omicron #vaccination_universelle #pharmaco-vigilance

    • Stiegler : il y a des effets secondaires, cardiaques, neurologiques, c’est documenté, et même les laboratoires le reconnaissent, hormonaux et plus généralement d’inflammation

      Andreotti : Epiphare montre que le tiers des hospitalisés n’ont pas de commorbidité ; le covid long aux dommages non pulmonaires doit être pris en compte et pas seulement les décès, les réas, et les hospitalisations.

      Stiegler : le vaccin dégrade les endométrioses (...) à la télé on voit des malades du covid mais pas les malades des effets secondaires du vaccin. il y a une sous déclaration, c’est infaisable de déclarer ces effets secondaires, je peux faire témoigner des soignants qui ont du y renoncer.
      je me réjouis de pouvoir parler sur une chose qui soit pas le mark-web [youtube ? ndc]

      Alla : on cache les effets secondaires réels ou supposés. c’est une stratégie.

      Stiegler se dit d’accord pour les masques la ventilation et la purification de l’air et passe à... l’oxygénation précoce, les traitements dont certains (?) vont bien, mais de tout ça ils n’en parlent pas car ils veulent de l’innovation, du solutionnisme technologique.

      Andreotti ne relève pas, à nouveau, et évoque des groupes d’arpenteurs de santé, mais évoqués nulle part. remettre de l’humain à la place des call center qui ne marchent pas.

    • Andreotti est l’un des initiateurs de l’appel « rogue » et il a une bonne maîtrise des connaissances sur la pandémie, pas seulement sur l’aérosolisation. mais effectivement le plateau est déséquilibré en faveur d’un Geta Barrington aux dehors humanistes (hallucinant la magouille de Stiegler qui dit que cela sera possible de signer un apple à Andreotti, alors qu’elle a signé avec Fouché ailleurs), et du fait d’un journaliste qui touche pas trop sa bille, en plus de rarement donner la parole à Andreotti, trop poli pour la prendre (comme dans le talk show lundi soir, les minoritaires qui sont là pour attester du pluralisme du dispositif s’autocensurent).

      Stiegler éthique, déontologie and so on. c’est pas à cause du covid que l’hôpital s’effondre, regardez, on peut même pas affronter une épidémie de bronchiolite.

      edit Contre l’imposture et le pseudo-rationalisme
      Renouer avec l’éthique de la disputatio et le savoir comme horizon commun, Bruno Andreotti, Camille Noûs
      https://www.cairn.info/revue-zilsel-2020-2-page-15.htm

      Dans cet entretien, il me semble qu’assistée de son collaborateur, Stiegler, cherche un accord avec Andreotti sur l’essentiel : le vaccin n’est pas la panacée, le non pharmaceutique compte, le « social » compte pas pour des prunes (aller vers ≠ visio, doctolib, relation de soin sans relation), ce qui permet de glisser des trucs pas clairs, qui ne sont pas mis en cause. On dira que je suis parano, mais selon moi, ça sent la magouille.

      #Barbara_Stiegler

    • Alla : on cache les effets secondaires réels ou supposés. c’est une stratégie.

      « La suppression du site (blog) du CTIAP entraîne, de façon mécanique, l’arrêt de l’étude sur les effets indésirables (concernant les vaccins c/ la Covid-19) lancée dans la région des Pays-de-la Loire à la demande de professionnels de santé, juristes, citoyens, etc.
      Avec regret. »
      https://twitter.com/ctiap_cholet/status/1484875424526123011?cxt=HHwWhoCy6ZqVq5spAAAA
      Quelques rappels de cette étude sur les effets indésirables (concernant les vaccins c/ la Covid-19) qui est mécaniquement arrêtée suite à la suppression du site (blog) du CTIAP.
      https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/cholet-49300/cholet-covid-19-une-initiative-pour-renforcer-la-surveillance-des-effet

      Des professionnels de santé veulent encourager les personnes confrontées à des effets indésirables survenus après le vaccin contre la Covid-19, à les signaler. La démarche est coordonnée par le responsable de la pharmacovigilance de l’hôpital de Cholet. Sans le soutien de l’établissement.

      Les effets indésirables des vaccins contre la Covid-19 sont-ils sous-évalués ? Alors que se multiplient les recommandations en faveur du rappel et de l’élargissement de la vaccination face à la reprise épidémique, certains continuent de le penser.

      Problèmes hépathiques, cardiaques, urinaires, immunitaires, respiratoires, vasculaires... Au 25 novembre, dernier relevé officiel public en date de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), 116397 cas d’effets indésirables dont 24% qualifiés de graves avaient été enregistrés pour un total de 104 009 500 injections. ( tous vaccins confondus ) soit un taux de 0.11%.

      Un chiffre qui interroge certains médecins je n’ai pas la suite...

    • des interprétations centrifuges qui rejettent non seulement les (demi-)mesures du gouvernement, mais aussi la pandémie elle-même. A leurs yeux, si les Etats se servent de la pandémie comme prétexte pour renforcer leur emprise autoritaire sur la société, cela prouve que la pandémie n’existe pas[14]. Ou bien, si cette pandémie existe bel et bien, elle n’est dangereuse que pour un faible pourcentage de la population déjà vulnérable. Le plus souvent, cette catégorie désignait systématiquement (et à tort) un groupe d’âge spécifique[15]. De ce point de vue, il n’y avait apparemment d’autre raison que l’autoritarisme pour imposer quelque mesure horizontale que ce soit. La forte contagiosité du nouveau virus, ses risques et sa considérable létalité se sont ainsi transformés sur le plan conceptuel en un problème simple, gérable et facile à résoudre pourvu qu’on « protège » les personnes âgées vulnérables (déjà structurellement délaissées), c’est-à-dire qu’on les retire de notre champ de vision. Toute autre mesure, selon les négationnistes, ne saurait avoir d’autre but que d’élargir le périmètre de contrôle et de discipline de l’Etat.

      https://antithesi.gr/?page_id=977

  • On est vraiment en pleine varicellisation du Covid.

    Ne pas le choper va bientôt être considéré comme irresponsable. (Pour une partie de la population, l’idée que tu fasses vacciner tes gamins au lieu de juste les laisser l’attraper, c’est déjà irresponsable ; je me demande juste à quel moment Véran le dira ouvertement.)