• Sur le mal-logement, Taubira n’avait pas vraiment de programme et ça s’est vu !
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/sur-le-mal-logement-taubira-navait-pas-vraiment-de-programme-et-ca-se

    La candidate à l’élection présidentielle a semblé bien moins à l’aise sur cet exercice technique qu’à la tribune à discourir.

    POLITIQUE - Après Macron, les candidats. Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel, mais également la plus récente dans la course à l’élection présidentielle, Christiane Taubira, sont intervenus dans l’après-midi ce mercredi 2 février pour évoquer les propositions de leur programme sur le sujet du mal-logement. Ce, après la publication du rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre.

    Quand ce fut au tour de la gagnante de la Primaire populaire, un certain malaise s’est installé, ont commenté les spectateurs sur les réseaux sociaux. À la fin de chaque intervention de candidat, un nuage de mots s’affichait sur grand écran pour mesurer la réception du public qui suivait les débats. Celui de Christiane Taubira a été sévère : “flou”, “brouillon”, “blabla” pouvait-on lire.

    Ultime bafouille

    Souvent mise en difficulté par des questions pourtant pas plus dures que celles réservées à son prédécesseur dans l’exercice, Fabien Roussel, l’ex-garde des Sceaux a eu du mal à plusieurs reprises à répondre de façon claire et précise.

    Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus, la candidate récemment déclarée a plusieurs fois bafouillé, ne semblant parfois pas savoir quoi répondre. Comme lorsqu’elle a par exemple été interrogée sur la suppression de droits de succession, mesure qu’elle avait pourtant elle-même annoncée dans une ébauche de programme, ressemblant encore, sur certains sujets, davantage à une philosophie qu’à des propositions très concrètes.

    Après un premier meeting à Bordeaux où elle avait gagné la guerre des images contre sa concurrente directe, la socialiste Anne Hidalgo, Christiane Taubira a semblé moins à l’aise sur un sujet technique comme celui du mal-logement que quand il s’agissait de discourir à la tribune et charmer son public.