APMEP : L’APMEP s’exprime - TeSciA : Une évaluation des connaissances mathématiques pour Parcoursup

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  • « Alors que le niveau en maths s’effondre parce qu’on recrute à des niveaux de plus en plus bas à cause des salaires dégueulasses, l’équipe #Blanquer fait de la pub aux terminales pour les #tests-de-niveau à 20€ d’une boîte privée. »

    Alors que ce test de maths divise l’enseignement catholique ! Etonnant ! Non...
    https://etudiant.lefigaro.fr/article/l-enseignement-catholique-s-oppose-au-tescia-un-test-de-mathematiq

    Imaginé par des enseignants, ce test de maths doit faciliter l’orientation dans les filières scientifiques. L’Enseignement catholique a demandé à ses établissements de ne pas l’organiser pour les élèves de terminale.

    Le bac ne suffit plus à garantir le niveau des élèves. De ce constat est né le #Tescia. Ce #test-de-maths créé par l’#Aores (Association pour une orientation raisonnée vers l’Enseignement supérieur scientifique) composé d’enseignants, permet aux élèves de terminale de vérifier leurs compétences en mathématiques. Ce qui leur permet d’obtenir une certification, que le lycéen peut transmettre via Parcoursup aux établissements de l’enseignement supérieur. Mais cette volonté de proposer une alternative à la grille d’évaluation scolaire agace. L’enseignement catholique a déclaré ne pas le cautionner. Ce qui a fait bondir son créateur, Clément de Seguins Pazzis, président de l’Aores, et professeur au Lycée Sainte-Geneviève de Versailles.

    L’APLCPGE (Association des proviseurs de lycées à classes préparatoires aux grandes écoles) a, quant à elle, également recommandé aux chefs d’établissements de ne pas prendre en compte les résultats du TeSciA dans les commissions d’examen des vœux Parcoursup.

    « Les épreuves du bac ne suffisent plus à se distinguer. Nous voulions donc permettre aux élèves de s’évaluer à l’échelle nationale, et aux formations d’avoir un meilleur aperçu des capacités des candidats », détaille Clément de Seguins Pazzis. L’association, créée en 2020, regroupe des anciens et actuels professeurs de mathématiques ainsi que des proviseurs de lycée d’excellence (Ginette, Louis-le-Grand ou encore, Saint-Louis). Ils ont élaboré ce test dont la première édition se tiendra le 19 mars en présentiel, dans différents centres d’examen, entre 14 heures et 17 heures 30.

    Le Tescia se découpe en deux épreuves, d’1 heure 30 chacune, séparées par une pause. La première mesure la dextérité et la rapidité et la seconde se concentre sur les capacités d’initiative, d’abstraction et de recherche. Le tout sans calculatrice, ni outils électroniques. Les inscriptions sont ouvertes à tous, sans restriction d’âge, de nationalité ou d’origine scolaire, le tout à un prix modique, 20 euros par candidat, 5 euros pour les boursiers. « Nous avons décidé de le faire passer à nos élèves de terminale qui se préparent à passer en math sup, c’est un bon entraînement, cela donne des repères pour rejoindre les filières scientifiques sélectives », déclare Bertrand Léonard, président d’Ipesup. Le sujet zéro est d’ores et déjà disponible. Dans cet énoncé, le second exercice dépend de l’option sélectionnée, « mathématiques expertes » ou « mathématiques générales avancées ».

    Afin de rendre l’initiative accessible au plus grand nombre, l’Aores a demandé à des lycées de toute la France de se constituer centres d’examens. « Les établissements pouvaient ainsi accueillir les candidats des environs, pas seulement leurs élèves », précise Clément de Seguins Pazzis, président de l’Aores. Vingt-et-un lycées privés avaient accepté, puisque les institutions publiques ne pouvaient pas, dans la mesure où le test ne dispose pas encore de l’agrément du ministère de l’Éducation nationale.

    Mais ce vendredi 21 janvier, un événement a chamboulé les plans de l’association. L’enseignement catholique a adressé une lettre aux directeurs diocésains, l’équivalent des responsables académiques, se prononçant contre le test. Selon eux, cela ne rentre pas dans « la politique d’accompagnement des jeunes telles qu’ils la conçoivent ». Ils suggèrent ainsi aux lycées ayant accepté d’héberger les épreuves de reconsidérer leur position.