• Le danseur étoile François Alu quitte l’Opéra de Paris, sept mois après sa nomination
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    C’est un choc dans le petit monde de la danse. Mercredi matin, l’Opéra de Paris a annoncé le départ surprise d’un de ses danseurs stars, l’étoile François Alu. Dans un communiqué conjoint, le danseur et l’Opéra annoncent leur séparation. Le danseur explique vouloir reprendre son "entière liberté professionnelle".

    Ce divorce intervient seulement sept mois après la nomination de François Alu au titre suprême d’étoile. L’artiste a vu sa notoriété boostée par sa participation en tant que juré dans l’émission Danse avec les stars, le programme de TF1 dont la récente finale a été remportée par le chanteur philippin Billy Crawford. 

    Absent depuis la rentrée

    Le danseur étoile justifie son choix par son envie d’accomplir de nouveaux défis, de manière plus libre. "J’ai décidé de reprendre mon entière liberté professionnelle afin de pouvoir réaliser pleinement mes aspirations artistiques", indique le danseur, souvent qualifié de "rebelle" dans la compagnie.

    Sur son compte Instagram, il a publié un texte intitulé "Le grand saut" avec une photo de lui plongeant depuis une falaise dans la mer. "Je vais également poursuivre le développement de tous mes différents projets artistiques. Mon seul en scène tout d’abord, “Complètement jetés” que je jouerai les 4 décembre à Toulouse, le 11 décembre à Tours au Palais des Congrès, à l’Olympia le 5 février prochain et au Corum de Montpellier le 11 juin", annonce t-il sur le réseau social.

    Aux abonnés absents malgré sa nomination en avril, le danseur de 28 ans - un des rares à être connu du grand public - avait fait l’objet de nombreuses rumeurs liées à son absence sur scène en cette rentrée.

    Il a raté récemment l’occasion de danser dans le ballet Mayerling qui fait la part belle au danseur principal. Dans le communiqué, l’Opéra précise qu’il a été retiré des distributions du Lac des Cygnes en décembre.

    Il n’a jamais dansé en tant qu’"étoile"

    C’est la première fois qu’une étoile quitte la prestigieuse compagnie sans avoir dansé le moindre rôle après avoir accédé au titre suprême. Le nombre d’étoiles
    masculines à l’Opéra, qui accuse déjà un déséquilibre avec les étoiles féminines,
    se retrouve réduit à cinq, pour une compagnie de 154 danseurs.

    Les deux parties n’ont pas écarté d’éventuelles "futures collaborations", M. Neef précisant qu’il appartiendra au nouveau directeur de la Danse, José Martinez, qui prendra ses fonctions le 5 décembre 2022, de discuter avec le danseur.

    Virtuose, chouchou du public du Ballet de l’Opéra, François Alu, 28 ans, avait rejoint la compagnie en 2010 et, en quatre ans a connu une ascension fulgurante, se hissant au grade de "premier danseur", précédant le titre d’étoile.

    Ses fans s’étaient indignés pendant de longues années de ne pas le voir accéder au titre suprême et d’être peu distribué. Mercredi, certains évoquaient un sentiment de "gâchis". La dernière fois qu’une étoile a quitté la compagnie avec éclat remonte à 1989, lorsque la légendaire Sylvie Guillem avait claqué la porte pour se consacrer à une carrière internationale.

  • « Il n’y a pas de Ajar » : pour Delphine Horvilleur, Romain Gary est « une clé pour nous aider à traverser ces temps d’obsessions identitaires »
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    Dans son dernier livre, la rabbin Delphine Horvilleur invoque Romain Gary pour lutter contre les « assignations identitaires ». Son texte est déjà sur les planches dans un « seul en scène » aux Plateaux sauvages à Paris, du 19 au 29 septembre.

  • « Dans le cinéma, c’est encore 25 % de baisse de la fréquentation, dans le spectacle vivant aussi », regrette Roselyne Bachelot
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    « Tout le monde reconnaît qu’il n’y a pas un pays qui a fait autant que la France pour sauver sa culture », a assuré Roselyne Bachelot à l’émission « Les Enfants de la République » diffusée dimanche sur Radio J.

    Les artistes sont « fatigués, anxieux mais ne sortent pas lessivés » de la crise. Toutefois, nuance-t-elle, « je ne fais pas de l’optimisme à tout-va (...) je sais bien que dans le cinéma, c’est encore 25 % de baisse de la fréquentation, dans le spectacle vivant aussi » en ce début d’année, par rapport à la même période avant la crise liée au Covid-19.

    Ce chiffre varie entre 20 et 25% selon les salles, par rapport à la même époque 2019, précise-t-on au ministère. Le spectacle vivant en particulier assiste à un « phénomène de bipolarisation » selon elle : « il y a des spectacles qui marchent », avec des salles remplies, et d’autres où le public n’est pas au rendez-vous.

    Les restrictions ont commencé à être levées, comme la jauge maximale pour le public assis fixée à 2.000 personnes qui a pris fin le 2 février et sera suivie par le retour des concerts debout le 16 février.

    Voilà, c’est toujours le même procédé : on constate que les gens ne retournent pas au spectacle vivant, et la seule explication logique c’est qu’ils ne veulent pas y être contaminés, et tout ce que répond le gouvernement, c’est qu’il envisage d’encore moins sécuriser les salles de spectacle.