Se défendre ne risque pas de causer plus de tort que de ne rien faire
En introduction, La brèche, Mathilde Blézat parle de son premier stage d’autodéfense féministe, des comportements d’hommes qu’elle connaissait bien, de cette inquiétude pesante tapie dans l’ombre, des corps qui se déplient et des gorges qui se dénouent, de la rupture avec l’interdit de la violence des femmes, du droit de faire mal pour s’en sortir, du corps comme arme, « Qu’on avait toutes des ressources variées, simples et efficaces à disposition, qui ne demandaient qu’à être mobilisées, travaillées, déployées, pour ensuite pouvoir bâtir, au gré des situations, nos stratégies d’autodéfense singulières », de la peur et de sa gestion, « Mais la peur n’est plus panique, paralysante, elle est gérable, et sous cette forme, elle est un bon carburant pour l’adrénaline qui rend si forte », des regards et des postures, des répliques et des gestes…
Note sur : Mathilde Blézat : Pour l’auto-défense féministe
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