• La France largement à la traîne sur les énergies renouvelables, malgré les engagements du candidat Macron - Basta !
    https://basta.media/Macron-energies-renouvelables-bilan-du-quinquennat-France-en-retard-objecti

    Emmanuel Macron s’était engagé à développer les #énergies_renouvelables. Cinq ans plus tard, la France est le seul pays européen qui n’a pas atteint ses objectifs. Le président-candidat préfère désormais faire la promotion du #nucléaire.

    • Le président français a dévoilé, jeudi à Belfort, son plan de relance du nucléaire et sa stratégie énergétique pour la France. Il a notamment annoncé la construction d’une série de nouveaux réacteurs nucléaires EPR de deuxième génération.
      Dessin de Sié pour #Urtikan.net
      https://www.urtikan.net/dessin-du-jour/emmanuel-macron-annonce-la-construction-de-nouveaux-reacteurs-nucleaires

    • Colloque pro-nucléaire du palais du Luxembourg : que crève la société nucléaire autoritaire ! - Paris-luttes.info
      https://paris-luttes.info/colloque-pro-nucleaire-du-palais-15705

      Il y a quelques jours s’est déroulé au palais du Luxembourg de Paris, une opération de lobbying orchestrée par de grosses pourritures nucléocrates. Tandis qu’à l’intérieur se déroulait le dégueuli, d’aucunEs se sont adonnéEs, à deux pas de là, à une sympathique activité de tractage auprès des passantEs, afin de discuter du nucléaire et son monde. À l’aune des présidentielles et tandis que la propagande médiatique bat son plein suite aux annonces de poursuite du nucléaire, ces merdes se réunissaient pour parler « enjeux et réussite » et « acceptabilité sociale » du nouveau programme nucléaire.

      https://bureburebure.info/colloque-pro-nucleaire-du-palais-du-luxembourg-que-creve-la-societe-n
      #nucléocrates

    • Il fait rire ce timbre d’ailleurs, car la finalité de Marcoule n’a jamais été la production d’électricité, mais la production de plutonium pour la bombinette, mais bon, c’était ça le truc à l’époque : vendre le nucléaire civil pour faire passer la pilule du nucléaire militaire.

    • Où il est question (amha) d’un abus de langage : quand on nous susurre #taxonomie :

      https://theconversation.com/nucleaire-retour-sur-le-debat-autour-de-la-nouvelle-taxonomie-europ

      Dans le cadre de l’objectif de neutralité carbone fixé aux États membres à l’horizon 2050, Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a tenu sa promesse et fourni fin 2021 de nouvelles décisions concernant le volet climatique de la « taxonomie » européenne ; cette taxonomie sert à classifier des activités économiques ayant un impact favorable sur l’environnement.

      Contrairement à un premier texte publié en juin 2021, le nucléaire – au même titre que le gaz naturel – figure désormais dans ce classement.

    • « Mediapart s’est procuré un rapport de l’#Ademe, l’agence publique de la transition écologique, selon lequel il n’y a aucune nécessité de construire de nouveaux réacteurs #EPR. Le gouvernement a repoussé la diffusion de ce rapport car le président de la République allait annoncer des projets contraires. »


      https://www.mediapart.fr/journal/france/110222/nucleaire-le-gouvernement-repousse-la-diffusion-d-un-rapport-officiel-cont

      Selon l’Élysée, la « très, très grande force » du système nucléaire français, c’est « sa transparence, sa capacité à tout dire, tout de suite ». Un petit grain de sable est pourtant en train de gripper cette belle machine de communication.

      #paywall

      Le nucléaire un projet de société pour une partie de la classe politique. Ce projet avec ses zones obscures à masquer est une #arme-politique pour #EmmanuelMacron dans la période électorale.
      Le #rapport-de-l'ademe valide les #alternatives-renouvelables sans ajout de nucléaire.

    • Selon l’Élysée, la « très, très grande force » du système nucléaire français, c’est « sa transparence, sa capacité à tout dire, tout de suite ». Un petit grain de sable est pourtant en train de gripper cette belle machine de communication.

      Il prend la forme d’un rapport de 44 pages intitulé : « Transition(s) 2050 : Mix électrique ». Produit par des expert·es de l’Ademe, une agence publique d’expertise, de conseil et de financement de la transition énergétique, il présente quatre scénarios de production d’électricité pour la France de 2050. Chacun correspond à une vision de la société française dans 30 ans : frugale, forte en « coopération territoriale », dépendante des technologies « vertes », ou faisant le pari « réparateur » de gros besoins en électricité.

      Ce document devait être publié entre mi-janvier et début février, comme l’a indiqué le député (écologiste) Matthieu Orphelin dans un communiqué. Mais sa diffusion a été repoussée par son autorité de tutelle, le ministère de la transition écologique, selon plusieurs sources qui ont alerté Mediapart.

      Sollicitées dans le cadre d’un séminaire de recherche, des personnes ayant contribué au rapport de l’Ademe ont répondu qu’elles n’avaient pas le droit d’en diffuser les résultats. Contactées par Mediapart, elles n’ont pas répondu à nos questions. De son côté, Matthieu Orphelin a écrit dans un communiqué qu’« il semble que la publication des scénarios de mix électrique de l’Ademe aient été à nouveau décalés sur demande du gouvernement ». Interrogée à son tour, l’agence répond que « l’Ademe publiera ses travaux lorsqu’ils seront finalisés ».

      Le cabinet de Barbara Pompili « ne confirme pas du tout » : « des éléments d’analyse complémentaires sont en cours de finalisation entre l’agence et les services du ministère. Ils sortiront quand le travail sera abouti. »

      Le hic, c’est que le rapport en question est bel et bien terminé. Mediapart en a obtenu une copie. Bien qu’estampillé « document de travail », il est manifestement achevé : entièrement rédigé, mis en page, accompagné de graphiques, doté de notes de bas de page et d’une bibliographie. Pourquoi ne reçoit-il pas l’autorisation d’être publié ?

      La réponse est peut-être dans le contenu du document. On peut y lire qu’il n’y a aucune nécessité de construire de nouveaux réacteurs EPR. Alors qu’Emmanuel Macron vient d’annoncer la commande de six EPR, et la mise à l’étude de huit autres, les expert·es de l’Ademe calculent qu’il est tout à fait possible de s’en passer. L’éolien en mer flottant est « une alternative économique crédible à de nouvelles centrales nucléaires », même en cas de forte hausse de la consommation d’électricité – 650 térawattheures (TWh), alors que la demande actuelle se situe à 468 TWh).

      Autre enseignement : alors que le chef de l’État déclare qu’il faudra augmenter de 60 % la consommation d’électricité en 2050 pour sortir des énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon), l’Ademe montre que les scénarios les plus sobres sont les moins chers. Son hypothèse « frugale », avec une réduction de la demande d’électricité par rapport à aujourd’hui (408 TWh) coûterait 1 100 milliard d’euros, entre 2020 et 2060.

      L’option un peu plus consommatrice, tout en restant économe en énergie, à 537 TWh (« coopération territoriale »), coûterait 1 026 milliards d’euros. Ce « scénario 2 » permet même d’abaisser le coût complet du système électrique de 12 % par rapport à 2020. Alors que le scénario le plus dispendieux en électricité (839 TWh) occasionnerait une dépense de 1 498 milliard d’euros. Par comparaison, le cap fixé par Emmanuel Macron d’une hausse de 60 % de la demande électrique représente environ 750 TWh.

      Dans tous les scénarios de l’Ademe, les énergies renouvelables représentent plus de 70 % de la production d’électricité en 2050. Selon ses expert·es, « l’intérêt de lancer un nouveau programme nucléaire pourrait être limité en cas d’une demande d’électricité stable, voire en baisse ». Il est vrai que l’évolution des besoins en électricité dans les prochaines décennies est incertaine.

      Ce document est le complément, consacré à l’électricité, d’un gros travail de scénarisation dévoilé par l’Ademe en novembre 2021 sur les choix de mode de vie qu’implique concrètement la réduction des gaz à effet de serre. Il avait reçu une grande attention médiatique, et a été salué par chercheur·es et militant·es pour ses qualités pédagogiques. Il lui manquait juste une déclinaison plus technique, expliquant à combien de réacteurs nucléaires, de parcs éoliens ou de panneaux photovoltaïques correspondait chaque scénario.

      Le rapport se conclut sur le constat que, quel que soit le scénario retenu, la transition énergétique « nécessitera d’abord de pérenniser et d’animer la concertation ». Un éloge du débat public et de la délibération démocratique qui ne pourra exister sans transparence sur les données et les chiffres de l’électricité, et du nucléaire en particulier.

      Jade Lindgaard

      https://www.mediapart.fr/journal/france/110222/nucleaire-le-gouvernement-repousse-la-diffusion-d-un-rapport-officiel-cont

      #nucléaire #ademe #transition #2050