y a-t-il plus « d’achats d’écrans plats au mois de septembre »,…

#message928024

  • « Allo #franceinfo, je suis à chaque fois un peu plus sidéré de voir à quel point vous êtes devenu à présent la première radio à relayer une forme de propagande d’Etat. Mielleux avec le Régime, fielleux avec ses opposants. »


    https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/presidentielle-2022-pourquoi-les-derniers-chiffres-de-la-delinquance-ne

    Depuis leur parution, fin janvier, ces données du ministère de l’Intérieur sont analysées à l’envi au sein de la classe politique. Pourtant, ils ne permettent pas réellement d’évaluer la politique sécuritaire du gouvernement.

    Ils échauffent les esprits. En pleine campagne présidentielle, les chiffres de la délinquance publiés fin janvier donnent lieu à des passes d’armes régulières entre la majorité et l’opposition. Ils ont même valu au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, un dérapage jugé « sexiste » avec la journaliste Apolline de Malherbe, qui lui demandait sur BFMTV si le gouvernement ne s’était pas « réveillé un peu tard » sur les enjeux de sécurité.

    • « Proche d’Emmanuel #Macron, le journaliste #Cyril-Graziani prend la tête du service politique du groupe #FranceTélévisions. Une nomination contestée, et qui pourrait bien nuire à l’indépendance de la rédaction... »

      Il textote avec Macron et finit à France Télévisions : Cyril Graziani nommé chef du service politique

      La direction de France Télévisions a annoncé vendredi plusieurs nominations. La plus notable : celle de Cyril Graziani, connu pour sa proximité avec Emmanuel Macron, à la tête du service politique du groupe. À près d’un an des élections présidentielles, des salariés s’inquiètent de l’indépendance de la rédaction…

      C’est une information qui a fait grincer des dents au sein de la rédaction de France Télévisions. Les salariés ont appris, au détour de rumeurs, puis officiellement ce vendredi 12 mars, que la rédactrice en chef du service politique Muriel Pleynet allait être remplacée par Cyril Graziani. Problème : ce dernier, ex-journaliste chez France Inter, aurait ses entrées auprès d’Emmanuel Macron.

      Plus précisément, il serait en contact « direct » avec lui. Un salarié du groupe déclare ainsi qu’« il se vante lui-même de commenter “The Voice” avec le président, le samedi soir, par texto ». Ayant longtemps gravité dans les sphères du pouvoir, son accès au cercle rapproché du président remonte déjà au quinquennat de François Hollande, autour duquel il a écrit un livre : Le premier secrétaire de la République où il raconte les coulisses du mandat. Connu pour son expérience de « journaliste de terrain », il serait apprécié de l’exécutif. Il a notamment relaté l’expérience de Macron lors des manifestations des gilets jaunes dans Le peuple et le Président et compte bien souvent parmi les premiers informés, grâce à ses sources proches de l’Élysée.

      Pour certains salariés de France TV, cette nomination met à mal l’indépendance du groupe télévisuel. Il est vrai que recevoir des informations directement du président ne facilite pas la prise de recul et l’objectivité que l’on attend d’un journaliste. Mais, plus grave encore, le problème vient du fait que le service politique va s’avérer extrêmement important à un peu plus d’un an des élections présidentielles. Faut-il donc y voir un parachutage téléguidé depuis l’Élysée ?

      C’est probable. Il est de notoriété publique que l’Élysée pèse beaucoup dans la présidence de France Télévisions. En effet, si c’est au CSA qu’il incombe de désigner, c’est, pour Renaud Revel, rédacteur en chef de l’Express, « bien le Président de la République qui tranche et donne l’imprimatur ». Ainsi, Delphine Ernotte, actuelle présidente du groupe connue pour ses fréquents biais idéologiques, a été nommée « avec François Hollande qui fut consulté par l’ancien président du CSA Olivier Schrameck ».

      Ici, la nomination, décidée par Delphine Ernotte et son bras-droit Stéphane Sitbon-Gomez, a été proposée par Laurent Guimier, directeur de l’information, et Diego Buñuel, directeur des programmes du groupe. Laurent Guimier est ainsi décrit comme quelqu’un qui « a la cote à l’Élysée » par Challenges – il avait d’ailleurs obtenu la première interview d’Emmanuel Macron après son élection. Diego Buñuel est quant à lui la caution « modernité » de France TV, et ce depuis juin 2020. Franco-américain de 45 ans, hors-sol, il a fait des documentaires pour Canal + ou, plus récemment, pour Netflix. Détail frappant : après l’élection d’Emmanuel Macron, il s’est fendu d’un tweet qui ne laisse pas place à l’interprétation : « Une nouvelle ère s’ouvre pour la France, formidable, à 39 ans. Bravo aux Français pays des droits de l’Homme ».

      On l’aura compris, celui qui remplace Muriel Pleynet à la tête du service politique n’est pas très loin de l’idéologie macroniste. Cette dernière n’est certes pas complètement éjectée puisqu’elle a été désignée pour reprendre la rédaction en chef de l’émission politique de France 2 « Vous avez la parole ». Pourquoi, alors, a-t-elle été évincée de sa place ? Elle n’a pourtant « pas démérité » pendant son mandat selon des salariés. Le siège de chef du service politique est-il trop important pour la #macronie ?

      Peut-être que l’Elysée voyait d’un mauvais un œil ses positions parfois critiques envers le président. Elle relayait en effet en janvier 2019 un article de Slate intitulé « Emmanuel Macron, le journalisme de cour et le contrôle des médias », ou encore un édito du Point nommé « Macron ou la tentation de la "Pravda" ». Curieusement prémonitoire.

      Difficile, dès lors, de croire sur parole le directeur de l’information Laurent Guimier qui déclarait samedi au JDD que « France Télés est plus indépendant que jamais » et qu’il veut « renforcer le pluralisme ».

      Source : frontpopulaire.fr