• Environ 120 millions d’euros d’avoirs libanais gelés lors d’une opération contre le blanchiment
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/03/29/environ-120-millions-d-euros-d-avoirs-libanais-geles-lors-d-une-operation-co

    Eurojust, organe européen de coordination de la lutte contre la criminalité organisée, a annoncé, lundi 28 mars, la saisie d’environ 120 millions d’euros d’actifs libanais dans différents pays européens, dont la France. Cet important gel d’avoirs fait suite à une enquête pour blanchiment d’argent visant cinq personnes, dont le gouverneur de la Banque centrale du Liban, Riad Salamé.

    Ces cinq suspects sont soupçonnés d’avoir « détourné des fonds publics au Liban pour des montants de plus de 330 millions de dollars [300 millions d’euros]et 5 millions d’euros, respectivement, entre 2002 et 2021 », a annoncé, lundi 28 mars, l’agence européenne pour la coopération judiciaire (Eurojust) dans un communiqué. Des sources proches du dossier ont précisé à l’Agence France-Presse que ces cinq personnes étaient Riad Salamé et quatre membres de sa famille ou de son entourage.

    Riad Salamé est toujours à ce jour gouverneur de la Banque du Liban. Il n’a pas démissionné, et il n’a pas encore été révoqué par les autorités libanaises.

  • https://www.lemonde.fr/international/article/2022/03/20/sahara-occidental-en-voulant-mettre-fin-a-la-crise-diplomatique-avec-le-maro

    Sahara occidental : en voulant mettre fin à la crise diplomatique avec le Maroc, l’Espagne fâche l’Algérie
    La décision du gouvernement de Pedro Sanchez de soutenir les plans marocains pour le territoire a provoqué le rappel de l’ambassadeur d’Algérie à Madrid.

    Par Sandrine Morel, 20 mars 2022

    En voulant clore dix mois de crise avec le Maroc, l’Espagne pourrait bien en avoir ouvert une autre, avec l’Algérie. Pris entre l’intérêt stratégique de rétablir les relations diplomatiques avec le Maroc – essentielles notamment dans la lutte contre l’immigration illégale –, et le maintien de sa neutralité sur l’avenir du territoire disputé du Sahara occidental, Madrid a pris une décision osée. Vendredi 18 mars, le président du gouvernement espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, a envoyé un courrier à Mohammed VI dans lequel il s’aligne sur les thèses marocaines.

    Le plan marocain « d’autonomie » du Sahara occidental est « la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend », écrit M. Sanchez, en saluant « les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations unies pour trouver une solution mutuellement acceptable ». De quoi « envisager une feuille de route claire et ambitieuse afin d’inscrire, durablement, le partenariat bilatéral », a réagi le ministère marocain des affaires étrangères, dans un communiqué.

    Les propos de M. Sanchez constituent un revirement inattendu de la position de Madrid sur une question très sensible, qui empoisonne depuis des dizaines d’années les relations entre le Maroc, l’Algérie et l’Espagne. Favorable à une résolution du conflit « dans le cadre des Nations unies », Madrid avait jusque-là refusé de se positionner sur la question du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole classée comme « non autonome » par l’ONU, et dont la majeure partie du territoire est sous contrôle du Maroc depuis la guerre menée en 1976 contre les indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenus par Alger (...)

    #Algérie #Maroc #Sahara_occidental #ONU #décolonisations #Front_Polisario

    • Assad aux Emirats, étape-clé dans la normalisation du régime syrien
      https://www.lemonde.fr/international/article/2022/03/19/assad-aux-emirats-etape-cle-dans-la-normalisation-du-regime-syrien_6118230_3


      Rencontre entre le président syrien, Bachar Al-Assad, et le vice-premier ministre des Emirats arabes unis, le cheikh Mansour Ben Zayed Al Nahyane à Abou Dhabi, le 18 mars 2022. Photo fournie par la présidence syrienne.
      HASSAN AL MENHALI / PRESIDENCE SYRIENNE / AFP

      La venue à Abou Dhabi du maître de Damas constitue sa première visite dans un pays arabe depuis le début du soulèvement en Syrie en mars 2011.

      C’est sa première visite dans un pays arabe depuis le déclenchement en 2011 du soulèvement qui a bien failli lui coûter son siège : le président syrien, Bachar Al-Assad, s’est rendu vendredi 18 mars aux Emirats arabes unis (EAU), où il s’est entretenu avec le dirigeant de fait de cette pétromonarchie, le prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammed Ben Zayed. Ce déplacement constitue un pas important dans le sens d’une réintégration du maître de Damas sur la scène diplomatique arabe.

      Traité comme un paria par la grande majorité des chancelleries de la planète, qui lui impute la destruction de son pays et la responsabilité de centaines de milliers de morts, Bachar Al-Assad n’était jusque-là sorti de Syrie, depuis 2011, que pour de brèves visites en Russie et en Iran, ses deux principaux alliés, dont l’aide militaire a été cruciale dans l’écrasement de la révolution. Coïncidence amère pour les opposants syriens, le voyage aux Emirats de leur bourreau est intervenu deux jours après la célébration du onzième anniversaire du début de la révolte, le 15 mars 2011.

      Washington, dont les relations avec les Emirats se sont singulièrement refroidies ces derniers mois, en raison de divergences marquées sur la guerre au Yémen et sur le dossier nucléaire iranien, a critiqué ce déplacement en des termes inhabituellement vifs. Le porte-parole du département d’Etat, Ned Price, a déclaré que les Etats-Unis étaient « profondément déçus et troublés par cette tentative apparente de légitimer » Bachar Al-Assad. « Nous exhortons les Etats envisageant un rapprochement avec le régime Assad de réfléchir attentivement aux atrocités commises par ce régime contre les Syriens au cours de la dernière décennie », a-t-il dit.

    • “Assad aux Émirats, c’est la solidarité entre dictateurs”, commente Kristyan Benedict d’Amnesty International, cité par Middle East Eye, qui ajoute :

      Les Émirats, un des pays qui donnent le ton dans la région, ont été à la pointe des efforts pour réhabiliter le gouvernement de Damas. Le ministre émirati des Affaires étrangères avait déjà fait le voyage en Syrie en novembre dernier.”

      https://www.courrierinternational.com/article/rehabilitation-les-emirats-arabes-unis-deroulent-le-tapis-rou

  • L’Allemagne prévoit d’acheter jusqu’à 35 avions de combat F-35 américains
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/03/14/l-allemagne-prevoit-d-acheter-jusqu-a-35-avions-de-combat-f-35-americains_61

    L’armée allemande envisage d’acheter jusqu’à trente-cinq avions de combat F-35 du constructeur américain Lockheed Martin ainsi que quinze Eurofighter, a appris l’Agence France-Presse, lundi 14 mars, d’une source parlementaire. Le Bundeswehr, nom de l’armée allemande, souhaite remplacer sa flotte de Tornado destinée à assurer sa mission nucléaire au profit de l’OTAN.

    La prochaine guerre mondiale aurait lieu à coup de fers à repasser.

    • Cette commande prévue est un mauvais signal pour le projet franco-germano-espagnol SCAF (système de combat aérien du futur) qui doit remplacer à l’horizon 2040 les avions de combat Rafale français et les Eurofighter allemands et espagnols.

      L’acquisition de ces F-35 pourrait en effet « supprimer » le besoin d’un nouveau chasseur européen à horizon 2040 pour l’Allemagne, pourtant l’objectif du projet européen SCAF, selon un récent rapport parlementaire de députés français.

      J’ajoute que tu comprends que la défense européenne, c’est pas pour demain... ni après-demain. 20 ans que le F35 est attendu... 20 ans de plus au bas mot pour en recevoir les premiers exemplaires complets et fonctionnels, c’est encore pire qu’un EPR... Conclusion : pendant 40 ans, aucun concurrent occidental n’aura pu sortir un avion « parce qu’on a déjà passé commande du F35 qui est meilleur que tous les autres avions jamais produits dans l’univers ».

    • La semaine dernière, notre presse unanime se réjouissait de la volonté de l’Allemagne de faire monter son budget militaire à 2% de son PIB. Youpi comment c’était trop la joie la guerre.

      Mais si ça tourne au « mauvais signal »…

    • La commande d’avions américains F-35 de Berlin déstabilise le couple franco-allemand | Les Echos
      https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/la-commande-davions-americains-f-35-de-berlin-destabilise-le-couple-franco-

      Le gouvernement allemand a décidé de renouveler sa flotte de vieux avions Tornado par des F-35 de Lockheed Martin. Une décision qui suscite des questions sur l’avenir du projet franco-allemand d’avion de combat du futur (SCAF).

      L’avenir du F35 ne semble pas être une question pertinente pour quiconque.

  • L’Inde tire « accidentellement » un missile sur le Pakistan et parle d’« un dysfonctionnement technique »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/03/11/l-inde-envoie-un-missile-au-pakistan-et-evoque-un-tir-accidentel_6117117_321

    L’armée indienne a envoyé un missile, qui n’a provoqué aucune perte humaine, a annoncé le ministère indien de la défense, en qualifiant cet acte de « profondément regrettable ».

    #monde_taré

  • Petro Kotin, président de l’entreprise qui exploite la centrale de Zaporijia : « Ce que font les Russes relève du terrorisme nucléaire »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/03/04/petro-kotin-president-de-l-entreprise-qui-exploite-la-centrale-de-zaporijia-

    Dans un entretien au « Monde », le patron de l’entreprise publique d’énergie nucléaire ukrainienne Energoatom affirme que les Russes ont « bombardé toute la zone de la centrale » et que la direction du site travaille aujourd’hui sous leur menace armée.

    • L’armée russe a pris le contrôle, vendredi 4 mars, de la plus grande centrale nucléaire d’Europe, Zaporijia, faisant craindre pour la sécurité du site. Un incendie s’est déclenché dans la matinée dans un centre de formation de la centrale, mais les autorités ukrainiennes ont ensuite assuré qu’il avait été éteint et que la centrale fonctionnait normalement. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a de son côté assuré que la sécurité de la centrale n’était pas menacée. L’inquiétude subsiste cependant sur le mode de fonctionnement du site avec du personnel ukrainien sous contrôle russe.

      Lire aussi Article réservé à nos abonnés La sûreté des centrales nucléaires ukrainiennes à l’épreuve de la guerre
      Petro Kotin est le président de l’entreprise publique d’énergie nucléaire ukrainienne Energoatom, qui exploite les centrales nucléaires du pays. Dans un entretien accordé au Monde vendredi 4 mars, il affirme que les Russes ont « bombardé toute la zone de la centrale » et que la direction du site travaille aujourd’hui sous leur menace armée. Actuellement, une équipe de 800 personnes travaille dans la centrale, qui compte 11 000 employés en tout.

      Que s’est-il passé exactement dans la centrale dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 mars ?

      Les Russes ont bombardé toute la zone de la centrale, le bâtiment administratif lui-même, l’entrée du site, dans la zone de sécurité, et le bâtiment consacré aux formations, localisé près du bâtiment administratif. Ils ont commencé à bombarder à 1 h 42 et ont fini au petit matin, après avoir cassé l’entrée sécurisée et être entrés dans la centrale. Puis ils en ont pris le contrôle. Il n’y a plus de bombardements depuis.

      S’agissait-il de bombardements ou seulement de tirs ?

      Les deux. Il y a eu des bombardements. Ils ont aussi tiré depuis leurs chars et leurs véhicules d’infanterie. Selon nos premières informations, il y a trois morts et deux blessés, dont l’un est entre la vie et la mort. Les trois morts sont des employés de la centrale, mais on ignore pour l’heure si ce sont des agents de sécurité ou du personnel de la centrale – c’est en cours de vérification.

      Quels sont les dégâts ?

      Le réacteur numéro 1 a été touché par un bombardement mais semble intact, selon nos premières informations, car les murs de protection des six réacteurs sont très épais. Un tuyau spécial qui raccorde les réacteurs aux bâtiments de traitement, où l’eau radioactive est purifiée puis renvoyée aux réacteurs, a également été endommagé par ces bombardements. Il n’y a pas de fuite radioactive, mais le risque existe.

      Le bâtiment consacré aux formations a été quant à lui complètement détruit par les bombardements. Cela a provoqué un gros incendie. Les Russes ont, dans un premier temps, empêché les pompiers d’accéder au site pour l’éteindre.

      Nous ne pouvons toutefois pas évaluer la gravité des dégâts. Pour cela, nous avons besoin d’inspecter les réacteurs, or pour l’instant c’est impossible, car les membres de la direction sont aux mains des Russes, et nous ne pouvons pas les contacter. Les attaquants interdisent même de prendre des photos à l’extérieur et à l’intérieur du site.

      Jusqu’à présent, les capteurs montrent que le niveau de radiation est normal. Pour évaluer les dommages, une délégation de l’AIEA va être envoyée en Ukraine, qui a l’intention de visiter toutes les installations nucléaires du pays.

      Quelle est la situation sur la centrale actuellement ?

      Quand les Russes ont commencé à bombarder, nous avons mis deux réacteurs à l’arrêt par sécurité. La mise à l’arrêt est le stade le plus élevé en termes de sécurisation. Actuellement, cinq réacteurs sur six sont à l’arrêt. Seul un fonctionne encore, car il est plus loin des lieux de l’attaque.

      Les Russes ne le contrôlent pas ?

      Non. La technologie ne les intéresse pas. Les membres du personnel technique continuent d’ailleurs de faire leur travail sur les réacteurs. Les Russes contrôlent en revanche les membres de la direction de la centrale nucléaire. Dix à quinze personnes travaillent actuellement sous leurs ordres, et sous menace armée. Les Russes leur donnent l’ordre de réparer ce qui a été endommagé par les bombardements.

      « Il faut savoir que tout ce qui est déclaré depuis 6 heures vendredi l’est sous le contrôle des Russes. »

      Vendredi matin, le maire de la ville où vivent les employés de la centrale, Enerhodar, non loin du site, a complètement changé de discours en disant que les Russes n’avaient rien bombardé. C’est faux. Mais il parlait sous contrainte armée. Il faut savoir que tout ce qui est déclaré depuis 6 heures vendredi – à la direction de la centrale comme à la mairie d’Enerhodar – l’est sous le contrôle des Russes.

      Y a-t-il un risque d’accident nucléaire ?

      La plus grande menace, c’est que les Russes bombardent de nouveau la centrale et détruisent les réacteurs ou les sites de stockage de combustibles usés. Ces derniers sont protégés par 173 enceintes de confinement. Si tous les réacteurs sont détruits, ce sera une catastrophe six fois pire que Tchernobyl. Aujourd’hui, tout dépend des Russes. Ce qu’ils font relève du terrorisme nucléaire, selon la loi.

      Comment protéger la centrale ?

      La seule façon de la sécuriser, c’est en faisant en sorte que les Russes partent et rendent le contrôle de la centrale aux Ukrainiens, car ils ne comprennent rien au nucléaire.

      Tentez-vous de trouver un accord avec eux pour faire fonctionner la centrale correctement ?

      Non, nous n’essayons pas de trouver un accord. Nous leur lançons un ultimatum : si vous voulez sauvegarder votre sécurité, vous devez nous écouter et partir.

      Ont-ils l’intention de prendre le contrôle des quinze centrales nucléaires du pays ?

      Oui. On voit ce qu’ils font. Ils avancent actuellement vers la deuxième plus grande centrale nucléaire du pays, « South ukrainian nuclear power plant », dans le sud de l’Ukraine, qui compte trois réacteurs. Des combats ont actuellement lieu à 35 km. Ils ont donc vraisemblablement l’intention d’en prendre le contrôle aussi.

      La centrale de Zaporijia produit un cinquième de l’électricité du pays et près de la moitié de son énergie nucléaire. Craignez-vous que les Russes puissent couper l’électricité aux Ukrainiens ?

      Ils peuvent tout faire. Personne ne pouvait imaginer qu’ils envahiraient l’Ukraine il y a deux semaines. Personne ne comprend ce qu’ils font, tout cela est fou. Ils ne réalisent pas les conséquences que cela peut avoir.

      Qu’attendez-vous de la communauté internationale ?

      Nous demandons aux pays de l’OTAN de fermer le ciel au-dessus des centrales nucléaires du pays pour éviter qu’elles soient bombardées.

  • Les Etats-Unis annoncent la réouverture de leur consulat à Cuba
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/03/03/les-etats-unis-annoncent-la-reouverture-de-leur-consulat-a-cuba_6116046_3210

    En 2017, les Etats-Unis avaient retiré plus de la moitié de leur personnel diplomatique de Cuba et suspendu leurs activités consulaires dans la capitale cubaine à cause d’un mystérieux mal qui touchait leurs fonctionnaires.

    Entre l’accord avec l’Iran, qui finalement semble devoir devenir une priorité pour les américains, et la réouverture des activités consulaires à Cuba, les américains semblent se découvrir des capacités diplomatiques dont on pensait qu’elles avaient définitivement disparues... y voir de basses manœuvres pour obtenir une meilleure unanimité vis à vis de ce qu’il se passe en Ukraine serait de l’antiaméricanisme primaire.

  • Ukraine : le retour contrarié de la machine de guerre russe

    Selon l’agence Tass, qui a retiré ces données de son site presque aussitôt après les avoir publiées [selon Le Monde], ses pertes matérielles s’élevaient dès les trois premiers jours à 27 avions, 26 hélicoptères, 146 chars, 706 blindés légers… Le porte-parole de l’armée russe, le général Igor Konachenkov, a reconnu des victimes, mercredi : « Malheureusement il y a eu des pertes parmi nos camarades participant à l’opération militaire spéciale [nom officiel des manœuvres d’invasion] : 498 soldats russes ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions, et 1 597 de nos camarades ont été blessés. » Un officier supérieur, le colonel Viktor Isaikine, 40 ans, fait partie des tués.

    https://justpaste.it/60s47

    #Russie #Ukraine #guerre

    • « La Russie n’a pas seulement défié l’Occident, elle a montré que l’ère de la domination occidentale mondiale peut être considérée comme complètement et définitivement révolue », Pyotr Akopov, RIA Novosti (selon la Fondapol)
      https://www.fondapol.org/decryptage/la-russie-na-pas-seulement-defie-loccident-elle-a-montre-que-lere-de-la-do

      La Fondation pour l’innovation politique a traduit du russe au français la version complète d’un édito de l’agence russe RIA Novosti, signé du chroniqueur Pyotr Akopov et titré « L’avènement de la Russie et du nouveau monde ». Cet article a été accidentellement mis en ligne le 26 février 2022. Initialement, la publication de ce texte devait avoir lieu après l’occupation de l’Ukraine par la Russie. L’article a été rapidement effacé, mais le service Web d’Internet Archive a réussi à le sauver.

      Cet article décrit le projet impérialiste conçu par Poutine. La russification totale de l’Ukraine et de la Biélorussie est présentée comme le point de départ d’une recomposition de l’ordre mondial. Le texte a été traduit du russe par Inna Uryvskaya.

      [...]

      La troisième dimension des événements actuels est l’accélération de la construction d’un nouvel ordre mondial, dont les contours sont de plus en plus clairement dus au fait que la mondialisation anglo-saxonne est aussi répandue. Un monde multipolaire est enfin devenu une réalité. Dans cette opération en Ukraine, seul l’Occident s’oppose à la Russie, parce que le reste du monde le comprend parfaitement : c’est un conflit entre la Russie et l’Occident, c’est une réponse à l’expansion géopolitique des atlantistes, c’est le retour de la Russie à son espace historique et à sa place dans le monde.

    • Guerre en Ukraine : « A long terme, on voit mal comment l’armée russe pourrait se sortir du piège d’une guérilla généralisée »
      https://www.lemonde.fr/international/article/2022/03/03/guerre-en-ukraine-a-long-terme-on-voit-mal-comment-l-armee-russe-pourrait-se

      La doctrine est sensiblement la même que depuis les années 1970 avec l’idée d’attaques à grande vitesse, de colonnes blindées venant de toutes parts visant à aller le plus loin possible dans la profondeur. Ce plan a échoué. Sur les sept armées russes engagées, deux seulement ont réussi à progresser en profondeur, surtout dans le Sud. La maîtrise du ciel est incomplète et il y a une mauvaise coordination air-sol.