• Le réseau terroriste allemand Reichsbürger et la lutte contre le #fascisme - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2022/12/20/pers-d20.html

    […] plus l’opposition sociale d’en bas est importante, plus les partis procapitalistes se déplacent ouvertement vers la droite et s’appuient sur la violence d’État et la terreur d’extrême droite pour la réprimer.

    Le fait qu’ils soient de temps en temps obligés d’arrêter des fascistes trop zélés n’y change rien. Personne ne devrait céder à l’illusion que le système judiciaire allemand, qui, à partir de 1933, était pratiquement uni au service des nazis, arrêtera la conspiration de droite. Au contraire, les mesures et les lois qu’elle adopte au nom de freiner l’extrême droite sont inévitablement dirigées contre les opposants au capitalisme et à la guerre.

  • menaces de grève dans le transport ferroviaire aux É.-U.

    U.S. Government Makes Contingency Plans for Rail Shutdown
    https://gcaptain.com/u-s-government-makes-contingency-plans-for-rail-shutdown


    A commercial freight train carries a load of shipping containers at the Port of Savannah, Georgia, U.S. October 17, 2021.
    REUTERS/Octavio Jones

    Sept 13 (Reuters) – President Joe Biden’s administration on Tuesday made contingency plans aiming to ensure deliveries of critical goods in the event of a shutdown of the U.S. rail system while pressing railroads and unions to reach a deal to avoid a work stoppage affecting freight and passenger service.

    The potential shutdown, which could come as early as Friday, could freeze almost 30% of U.S. cargo shipments, stoke inflation, impede supplies of food and fuel, cost the U.S. economy about $2 billion per day and cause transportation woes.

    Railroads including Union Pacific, Berkshire Hathaway’s BNSF, CSX and Norfolk Southern have until a minute after midnight on Friday to reach tentative deals with three hold-out unions representing about 60,000 workers. 

    If agreements are not reached, there could be union strikes or employer lockouts. But the railroads and unions also could agree to stay at the bargaining table or the Democratic-led U.S. Congress could intervene by extending talks or establishing settlement terms. 

    The Biden administration’s push comes as food, energy, automotive and retail groups implore Congress to intervene, saying a rail shutdown could threaten everything from global grain supplies to shipments of goods related to Christmas holiday shopping. 

    White House Press Secretary Karine Jean-Pierre said the administration is asking truckers and air shippers to assist should rail service cease and also is considering invoking emergency authorities. Jean-Pierre added that the administration is hosting daily interagency meetings to assess which supply chains and commodities are at highest risk. 

    The White House has told railroads and unions that “a shutdown is unacceptable and will hurt American workers, families and businesses, and they must take action to avert it,” a White House official told Reuters, speaking on condition of anonymity.

    One key issue is ensuring “continued distribution of vital hazardous materials that depend on rail transport, such as chlorine for water treatment plants,” this official added. Railroads on Monday stopped accepting shipments for hazardous materials such as chlorine and chemicals used in fertilizer so they are not stranded in unsafe locations if rail traffic stops.

    The U.S. energy sector relies on railroads to move coal, crude oil, ethanol and other products. 

    Some railroads plan to impose additional restrictions that could impact food suppliers and online retailers that use intermodal services that connect ships, trains and trucks. BNSF, which serves the western United States, said it will stop accepting refrigerated intermodal cargo. Norfolk Southern, which serves the eastern United States, said it will stop accepting all intermodal shipments. 

    U.S. passenger railroad Amtrak, which uses tracks maintained by freight railways, is facing growing disruptions. Amtrak said it will cancel trains on seven more long-distance routes on Wednesday after it began canceling trains on four long-distance routes on Tuesday.

    HIGH STAKES
    The stakes are high for Biden, who has vowed to rein in soaring consumer costs ahead of November elections that will determine whether his fellow Democrats maintain control of Congress. 

    Biden appointed an emergency board in July to create a framework for settlement terms. 

    That has not happened since the early 1990s, when Congress sent the parties into final and binding arbitration. 

    Unions in the current talks have been offered significant pay increases. Three of 12 unions, representing about half of the 115,000 workers affected by the negotiations, have yet to sign deals. They are grappling withrailroads over working conditions that they have said worsened after the industry slashed its workforce by almost 30% during the past six years.

    Rail customers have said a shutdown will send them scrambling for alternative transportation and storage for everything from ammonia and fuel to cars and chicken feed.

    It takes about four trucks to handle cargo in a single rail car. The United States does not have the estimated 467,000 trucks or the necessary labor to support such a shift. Beyond that, some cargo is too heavy or large to travel over the road.

    • le point de vue de la IVe

      À une semaine d’une éventuelle grève nationale des chemins de fer, une confrontation se prépare entre les cheminots américains et le gouvernement Biden - World Socialist Web Site
      https://www.wsws.org/fr/articles/2022/09/12/pers-s12.html

      À moins d’une semaine de l’échéance du 16 septembre, date à laquelle une grève nationale des chemins de fer peut légalement commencer, un conflit se prépare entre les cheminots américains, d’une part, et les grandes entreprises, Washington et l’appareil syndical, d’autre part.

      Le sentiment en faveur d’une grève parmi les 100.000 cheminots est écrasant. En juillet, les mécaniciens ont voté l’autorisation de la grève à 99,5 pour cent. Mais l’enjeu n’est pas simplement ce qu’ils veulent. Ils n’ont pas d’autre choix. Il leur est impossible de continuer à travailler 80 heures ou même 100 heures par semaine sur appel 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

      Le régime de travail brutal de l’industrie ferroviaire, qui est plus rentable que tout autre, rend les travailleurs étrangers à leur famille et ne leur laisse même pas le temps de prendre de rendez-vous chez le médecin. Aujourd’hui, ils se battent contre les tentatives d’imposer un règlement par un Presidential Emergency Board (PEB) nommé par Biden, qui est loin de satisfaire leurs revendications.

      Une collision mortelle survenue jeudi sur le chemin de fer Union Pacific en Californie du Sud a été un nouveau et tragique rappel des conditions intolérables auxquelles les travailleurs sont déterminés à mettre fin une fois pour toutes. Deux travailleurs ont trouvé la mort dans l’accident, ce qui porte à trois le nombre de décès sur le seul train de l’Union Pacific en l’espace de dix jours.

      Les responsables syndicaux ont déployé des efforts désespérés pour tenter d’empêcher une grève et faire appliquer le PEB contre l’opposition des travailleurs. Dans une stratégie de « diviser pour mieux régner », cinq petits syndicats ont déjà annoncé des accords de principe inspirés du PEB et ont volontairement prolongé leurs propres périodes de médiation jusqu’à la fin du mois.

      Cependant, les milieux d’affaires craignent de plus en plus que les syndicats ne soient pas en mesure de faire le travail qui est attendu d’eux. La semaine dernière, le gouvernement Biden est intervenu par l’intermédiaire du Conseil national de médiation (NMB), qui a rappelé les responsables syndicaux à Washington pour trois jours de pourparlers avec un médiateur, en présence du secrétaire au travail Marty Walsh.

      Ces pourparlers ne sont pas des « négociations » mais une conspiration tripartite entre les chemins de fer, les syndicats et le gouvernement pour faire respecter le contrat avant que le Congrès n’ait à intervenir.

      Selon des sources anonymes qui se sont confiées à la publication Railway Age, le secrétaire d’État au travail, Walsh, a tenté de faire la loi dès la première journée : « Le message de Walsh, bien qu’il n’ait pas été rendu public, était direct selon certaines des personnes présentes », indique le journal. « Ne touchez pas à l’économie fragile du pays à quelques semaines des élections législatives de mi-mandat, car ni le Congrès ni le gouvernement Biden n’apprécieront ».

      Les pourparlers surviennent près de trois ans depuis la fin du dernier contrat. Au cours de cette période, le Railway Labor Act anti-ouvrier et d’autres mécanismes juridiques ont été utilisés afin de faire appliquer injonction après injonction et d’interminables cycles de médiation et d’arbitrage.

      Depuis le début, les syndicats jouent à la fois le rôle de publiciste et d’exécuteur de ce processus, menaçant même d’abandonner les travailleurs à des poursuites judiciaires s’ils violaient les injonctions. Loin de l’image de l’État capitaliste comme un organisme neutre que les syndicats tentent de projeter, ce processus est utilisé depuis des décennies afin d’arracher aux travailleurs une série de concessions après l’autre approuvées par le gouvernement, tout en privant les travailleurs du droit démocratique de grève.

      Cependant, cette fois-ci, toutes les institutions sur lesquelles la classe dirigeante s’est appuyée pendant si longtemps pour réprimer la lutte des classes sont maintenant en crise, tandis que la classe ouvrière est poussée vers la lutte par la crise la plus profonde du capitalisme américain et mondiale depuis un siècle.

    • les compagnies anticipent le blocage et commencent à restreindre certaines circulations : produits dangereux notamment (lundi), et… livraison de commandes internet (aujourd’hui, mercredi, e-package ?)

      White House Makes Push to Avoid Nationwide Rail Strike Costing $2 Billion a Day
      https://gcaptain.com/white-house-makes-push-to-avoid-nationwide-rail-strike-costing-2-billion-a

      There has not been a nationwide U.S. rail service stoppage since 1992, when major freight railroads closed operations for two days.

      The brinkmanship comes at a sensitive time for unions, railroads, shippers, consumers and Biden, who appointed an emergency board in July in a bid to help break the impasse. 

      The National Grain and Feed Association, which represents companies that handle more than 70% of U.S. grain, said a rail stoppage would hit right as the fall harvest accelerates in many parts of the country.

      “Without rail service to move those crops, many facilities will begin to fill to capacity and may be limited on deliveries they can take from producers,” the association said in a statement. “The economic damages across the food and agricultural supply chain would be swift and severe.”

      U.S. railroads account for almost 30% of cargo transport by weight and maintain about 97% of the tracks Amtrak uses for passenger rail. Widespread railroad disruptions could choke supplies of food and fuel, spawn transportation chaos and stoke inflation. 

      At midday on Wednesday, Norfolk Southern will stop accepting intermodal cargo: goods moving by combinations of ship, truck and rail transport. Those shipments include consumer products and e-commerce packages that account for almost half of U.S. rail traffic. 

      Railroads last week said they would cease shipments of hazardous materials such as chlorine used to purify drinking water and chemicals used in fertilizer on Monday so they are not stranded in unsafe locations if rail traffic stops.

  • Les #CDC et #Reuters suppriment les avertissements sur une transmission aérienne de la variole du singe. - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2022/08/09/vari-a09.html

    Historiquement, on a longtemps reconnu que la transmission par voie aérienne était l’une des voies-clés de passage de la #variole_du_singe d’une personne à l’autre, et la science du virus n’a pas changé d’un jour à l’autre au cours de l’actuelle épidémie qui est sans précédent. Un récent article préimprimé étudiant l’épidémie de cette année au Royaume-Uni montre que « trois des quatre échantillons d’air recueillis » au cours de l’étude se sont révélés positifs pour la variole du singe, indiquant que la maladie est transmise par voie aérienne. Au Nigeria, pays où les épidémies de variole sont plus fréquentes, les directives sanitaires relatives à cette maladie prévoient toujours des « précautions contre la transmission aérienne ».

  • La candidate gaulliste à l’#élection présidentielle française approuve la théorie conspirationniste du « Grand remplacement ». - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2022/03/02/gaul-m02.html
    https://www.wsws.org/asset/d633ea13-7e36-461d-a80c-09e1d53dc460?rendition=image1280

    Lors d’une apparition publique le 13 février au stade Zénith pour lancer sa #campagne, elle a déclaré : « Dans dix ans, serons-nous encore la septième puissance mondiale ? Serons-nous encore une nation souveraine ou un auxiliaire des États-Unis, un pion de la Chine ? Serons-nous une nation unie ou déchirée ? Face à ces questions vitales, nous ne nous abandonnons pas à une fatalité aveugle. Ni à un grand remplacement ni à une grande perte de notre rang. Je vous appelle à une action urgente ».

    Au milieu d’une controverse croissante sur ses remarques, Pécresse a affirmé de manière peu convaincante que sa référence à la théorie a été mal interprétée. Cependant, d’autres parties de son discours contenaient également des appels sans ambiguïté aux traditions de collaboration avec le nazisme. Elle a déclaré : « Je veux des Français de cœur, et pas seulement des Français de papier ». Pécresse s’est également attaquée à la minorité musulmane de France, qui compte plusieurs millions de personnes, en déclarant de manière provocante : « Marianne [la personnification de la France] n’est pas une femme voilée ».

    Ce sont là des appels sans ambiguïté au #racisme #politique. La théorie du « grand remplacement » est défendue par l’extrême droite en Europe et dans le monde. Elle affirme faussement que la population blanche majoritaire est victime d’un « génocide » dû à l’immigration en provenance des pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie.

    De façon plus infâme encore, avant d’assassiner 49 musulmans lors des attentats terroristes de Christchurch en 2019 en Nouvelle-Zélande, le suprémaciste blanc Brendon Tarrant a publié un manifeste suprémaciste blanc, qu’il a intitulé « Le grand remplacement ».

    L’origine du terme « grand remplacement » est attribuée à l’auteur français Renaud Camus. Camus est aujourd’hui un partisan du candidat d’extrême droite à l’élection présidentielle Eric Zemmour, qui s’est fait condamner pour incitation à la haine raciale en 2011 et 2022, et pour incitation à la haine contre les musulmans en 2018. La théorie de Camus affirme que les « élites remplacistes », dont on sous entend qu’elles seraient souvent juives, visent à remplacer la population blanche par des immigrants africains et arabes, un processus que Camus appelle « génocide par substitution ».

    Les attaques de Pécresse contre les « Français de papier » placent également son discours de campagne sans équivoque dans la tradition des appels fascistes au racisme politique. Ce terme est à jamais associé à son utilisation par les antisémites, allant de ceux qui ont soutenu la fausse condamnation de l’officier juif capitaine Alfred Dreyfus en 1894 aux défenseurs du régime français de Vichy, collaborateur des nazis, pendant la Seconde Guerre mondiale.

  • L’OTAN entre en guerre contre la Russie - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2022/03/02/pers-m02.html
    https://www.wsws.org/asset/8f4da8a9-2290-4579-8bdb-95e83295917e?rendition=image1280

    Les salves médiatiques ininterrompues visent à créer un climat de haine dirigé contre la Russie et les Russes. Les affirmations selon lesquelles les États-Unis ne visent pas la population russe sont démenties par la campagne qui vise à empêcher les musiciens et les athlètes russes de se produire et de participer à des événements internationaux. À cela s’ajoute l’exigence de retirer les produits russes des rayons.

    L’objectif central de cette offensive de propagande est de détourner l’attention de la population de la crise sociale, de la flambée des prix et du nombre stupéfiant de décès dus à la pandémie, et d’essayer de diriger la colère des masses vers la campagne de guerre impérialiste.

    Tout cela ne change en rien l’opposition du World Socialist Web Site à l’invasion de l’Ukraine par le gouvernement russe. Le régime de Poutine, qui représente les intérêts d’une faction de l’oligarchie russe, répond aux conséquences catastrophiques de la dissolution de l’Union soviétique par la promotion d’un nationalisme russe réactionnaire, en combinant la menace nucléaire et une tentative désespérée de forger une sorte d’accord avec les impérialismes américain et européens.

    L’invasion de l’Ukraine ne fait que diviser la classe ouvrière russe et ukrainienne et crée une confusion et une désorientation populaires dans les pays impérialistes qui sont utilisés par les États-Unis et l’OTAN pour faire avancer leurs plans de guerre.

    Les objectifs de longue date de l’impérialisme américain et européen de démembrer la Russie coïncident avec ce qui est maintenant la force motrice centrale derrière la frénésie de guerre : l’immense crise sociale et économique à Washington et dans les autres capitales.

    L’escalade de cette guerre menace l’humanité d’une catastrophe. Dans de telles conditions, il est nécessaire de ne pas se laisser guider par l’émotion, de ne pas se laisser emporter par la propagande des gouvernements capitalistes et des médias de masse, mais d’analyser clairement ce qui se passe et de développer, sur cette base, une orientation indépendante pour la classe ouvrière.