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  • Environnement : De plus en plus de résidus de pesticides sur les fruits vendus dans l’UE
    https://www.lessentiel.lu/fr/story/de-plus-en-plus-de-residus-de-pesticides-sur-les-fruits-vendus-dans-lue-7

    Les résidus de pesticides chimiques sur les fruits cultivés dans l’Union européenne ont augmenté entre 2011 et 2019, alors que les États membres auraient dû en limiter l’utilisation au profit de produits de substitution, selon une étude de l’ONG PAN Europe publiée mardi.


    L’étude, basée sur l’analyse de quelque 97 000 échantillons de fruits frais (pêches, fraises, cerises, pommes, etc.), affirme que près d’un échantillon sur trois (29%) était contaminé par des traces de pesticides chimiques contre 18% en 2011. Or depuis 2011, relève cette ONG spécialisée, les États membres sont censés encourager les produits de substitution pour limiter autant que possible le recours à ces pesticides de synthèse – herbicides, fongicides, insecticides – considérés comme les plus à risque et dont l’autorisation est plus strictement réglementée dans l’UE.

    Objectif : réduction de moitié d’ici 2030
    Au niveau national, cette autorisation doit notamment faire l’objet d’une évaluation comparative avec les produits de substitution, est-il rappelé. Les résultats de l’étude jettent une ombre sur l’ambition de Bruxelles, arrêtée en 2020, de réduire de moitié d’ici à 2030 le recours à ces pesticides les plus dangereux. « S’il n’y a pas de mesures fortes, on ne voit pas comment cet objectif pourrait être respecté », a dit Salomé Roynel, de PAN Europe, qui rappelle que la Commission a le pouvoir de rappeler à l’ordre les pays « défaillants sur ce sujet ».

    L’ONG cite parmi les produits autorisés dont il faudrait absolument limiter l’usage le Tebuconazole, un fongicide toxique pour la reproduction, dont des traces ont été fréquemment retrouvées sur des cerises produites en 2019, en Espagne entre autres. Destinés à détruire des organismes vivants jugés nuisibles, les pesticides sont susceptibles d’avoir des effets sur la santé humaine, en augmentant les risques de problèmes de fertilité voire de déclencher certaines maladies (Parkinson, cancers).

    Les légumes moins contaminés
    En 2021, une expertise de l’Institut français de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a conclu à « une présomption forte de lien entre l’exposition aux pesticides de la mère pendant la grossesse ou chez l’enfant et le risque de certains cancers (leucémies, tumeurs du système nerveux central) ».

    Dans son étude, PAN (Pesticide Action Network) assure que la moitié des échantillons de cerises étaient contaminés par des traces de pesticides en 2019 (contre 22% en 2011), plus du tiers (34% contre 16%) pour ceux des pommes, le fruit le plus produit sur le continent.

    Les fruits les plus contaminés sont les mûres (51% des échantillons), les pêches (45%), les fraises (38%), les cerises (35%) et les abricots (35%), sur les neuf années étudiées, ajoute l’ONG. Pour les légumes, la contamination est plus faible car ils sont moins sujets aux insectes et aux maladies : 13% des échantillons étaient concernés en 2019 (11% en 2011), les légumes les plus concernés étant le céleri, le céleri-rave et le chou kale (31%).

    #ue #union_européenne #Bruxelles #pac #politique_agricole_commune #pesticides #poisons #Fruits #Légumes #herbicides #fongicides #insecticide

  • Variole du singe Le premier cas suspect de Grèce était une varicelle AFP
    https://www.lessentiel.lu/fr/story/le-premier-cas-suspect-de-grece-etait-une-varicelle-262823936465

    Le touriste britannique qui présentait des symptômes faisant penser au virus du singe est en fait atteint d’une autre maladie.

    Les examens sérologiques effectués sur un touriste anglais en Grèce, premier cas suspect de variole du singe dans le pays, n’ont pas détecté la maladie mais la varicelle, a assuré dimanche l’organisme de santé publique. Le vacancier et sa partenaire de voyage avaient été transférés samedi à l’hôpital et mis à l’isolement.

    « Le virus du singe n’a pas été détecté après examens sérologiques sur l’homme hospitalisé à l’hôpital Attikon (banlieue d’Athènes), mais la varicelle a été détectée suite à deux examens successifs », a annoncé l’organisme de santé publique dans un communiqué. « Il existe des symptômes proches et des apparitions de lésions cutanées semblables » entre les deux maladies, a-t-il précisé.

    Pas de traitement
    Plusieurs pays occidentaux dont la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, les États-Unis, la Suisse l’Espagne ou encore la Suède ont recensé des cas. La variole du singe ou « orthopoxvirose simienne » est une maladie rare dont le pathogène peut être transmis de l’animal à l’homme et inversement.

    Ses symptômes ressemblent, en moins grave, à ceux que l’on observait dans le passé chez les sujets atteints de variole : fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, dorsales, au cours des cinq premiers jours. Puis apparaissent des éruptions cutanées, des lésions, des pustules et enfin des croûtes.
    Il n’existe pas de traitement pour cette maladie qui guérit en général spontanément et dont les symptômes durent de 14 à 21 jours.

    #variole #variole_du_singe #covid-19 #santé #épidémie #coronavirus #épidémies #vaccins #covid #confinement #maladie #virus

    • T’as des journalistes ils sortent d’école, se spécialisent en pandémie, maladies, vaccins, santé... et 2 ans après, tout s’arrête et faudrait qu’ils aillent dans un pays en guerre pour conserver leur boulot. Donc ils tentent le tout pour le tout.

    • L’information est donc arrivée en Suisse et en Belgique, pas en France, en tous cas, pas sur ce blog.
      RTBF Variole du singe : risque « très faible » d’une vaste contagion, selon une agence européenne
      https://www.rtbf.be/article/variole-du-singe-risque-tres-faible-d-une-vaste-contagion-selon-une-agence-euro
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      Au total, 85 cas ont été recensés jusqu’ici dans huit pays de l’UE (France, Belgique, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Portugal et Suède), selon l’ECDC. Les autorités sanitaires au Danemark ont par ailleurs annoncé un premier cas lundi.

      La maladie, cousine moins dangereuse de la variole éradiquée depuis une quarantaine d’année, est endémique en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. 
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    • Variole de Cannes & Festival de singes Nicolas D’Asseiva - Kairos
      https://www.kairospresse.be/variole-de-cannes-festival-de-singes

      Le cinéma nous a habitués aux suites à répétition. Qu’importe le scénario, qu’importe la vraisemblance, tant qu’il y a assez de consommateurs avides de médiocrité et adeptes de la facilité, tous les coups sont permis. Sur les écrans, comme dans la réalité. Du moins, celle qui nous est vendue.



      On imagine déjà les images, la musique inquiétante qui monte en puissance et la phrase d’accroche qui commence par « cette année… » ou « cet été… ». C’est peut-être la bande-annonce du prochain film diffusé sur tous les écrans : « La variole du singe ». Ou « #Monkeypox » pour faire plus américain, plus hollywoodien. Et pourquoi pas y ajouter un sous-titre grotesque dans le genre « Covid-19, le retour de la vengeance » ? Une coproduction « Big Pharma — OMS » « en partenariat avec les gouvernements de nombreux pays » et « l’aimable autorisation du Label On prend à peu près les mêmes et on recommence  ».

      Cette nouvelle superproduction devrait ravir les esclaves 2.0 qui ont assuré les recettes du premier opus. Elle a tous les atouts d’une redite avec les ajustements qui manquaient au premier épisode car la variole du singe (du macaque pour être précis) est déjà connue. Nous avons donc un sentiment de maîtrise du sujet. Elle est visible puisque qu’elle provoque des éruptions cutanées, elle est peu contagieuse et se transmet par frottements, par le sang, le sperme et la salive. Sa létalité se situe entre 1 et 10% ou 5 et 10% des cas, selon les sources. Chiffres bien plus spectaculaires que ceux de la terrible pandémie de Covid 19. Il semblerait aussi qu’elle disparaisse d’elle-même. Au bout de combien de temps, avec quelles séquelles ? On ne nous le dit pas encore. Et puis le meilleur pour la fin : les cas graves sont plus fréquents chez les jeunes, les enfants en particulier.

      Voilà une présentation plus ou moins « rassurante », pour le moment. Mais la masse ayant été nourrie à l’angoisse dès le printemps 2020, il lui est désormais acquis que des virus mortels nous menacent en permanence. Avec la variole du singe, il peut balancer entre l’idée qu’une distanciation sociale est de rigueur, qu’un confinement n’est peut-être pas nécessaire (quoique l’on n’est jamais trop prévenant) et celle que l’injection à répétition pour les plus petits est gage de sécurité. Ou comment passer cette barrière qui instaure le doute chez les parents dans le cadre de « la vaccination des 5–11 ans ».

      Attendu qu’il faut maintenir l’attention des spectateurs qui peu à peu ont désertés les salles où était projeté Russie-Ukraine, la 3ème guerre mondiale arrive, le scénario peut évoluer et toutes les informations données ici peuvent être obsolètes dans un proche avenir. Dans un sens ou dans l’autre. Cette variole pourrait par exemple « muter », que ce soit crédible ou pas, les scénaristes peuvent tout se permettre. Ils ont un public considérable et de puissants producteurs (Big Pharma Entertainment presents !) qui ne demandent qu’à amasser de nouveaux millions, quand ce ne sont pas des milliards.

      Tout ceci n’est, pour l’heure, que spéculation. A la table de travail des scénaristes on trouve néanmoins des informations non négligeables. Plusieurs éléments troublants qui ne sont peut-être que d’étonnantes coïncidences.

      Retenons-en deux. En mars 2021, une agence américaine appelée Nuclear Treat Intiniative (Initiative sur la Menace Nucléaire), sponsorisée, entre autres par la fondation #Gates (mais dans quel organigramme ne trouvons-nous pas trace du plus grand philanthrope de tous les temps ? ) a mis sur pied une simulation d’attaque biologique. Le scénario était le suivant : apparition de la variole du singe le 15 mai 2022.

      Le 22 janvier 2022, en Pennsylvanie, un camion transportant quelques centaines de macaques est entré en collision avec un autre camion. Il était en route pour un centre de quarantaine, selon le Center of Disease Control and Prevention (Centre de Contrôle et de Prévention des Maladies). Quatre de ces singes se sont échappés du véhicule accidenté. Trois ont été récupérés et il été demandé aux autorités de surveiller les habitants locaux pour détecter les symptômes de rhume. On n’en sait pas plus à l’heure actuelle.

      L’origine de cette variole est principalement attribuée aux macaques d’Afrique équatoriale. C’est une maladie endémique de plusieurs pays de ce continent. De ces vilains pays qui n’ont pas, ou si peu, joué le jeu des injections et de la panique générale. A quand la cirrhose du panda ? Venue de Chine évidemment, ou la vérole du mouflon des neiges qu’on ne trouve qu’en Sibérie, donc en Russie tout aussi évidemment. Ou mieux encore, la scarlatine du scorpion (Geogarypus hungaricus, par exemple) qui nous viendrait, au hasard, de Hongrie, puisque c’est le dernier pays d’Europe qui refuse d’appliquer les sanctions contre la Russie. Ajoutons sur un ton plus léger que les pays où les premiers cas sont annoncés et confirmés sont ceux où l’on ne trouve pas de singes mais une majorité de personnes injectées contre le Covid 19. De fait, on peut ajouter que la variole attaque les systèmes immunitaires déjà affaiblis. On en tire les enseignements que l’on peut sachant que les injections instaurées depuis plus d’un an causent des dégâts avérés sur lesdits systèmes immunitaires.

      On constate donc que le spectacle bat son plein. Dans la réalité vendue qui se confond avec la fiction. En plein festival de Cannes, c’est de bon augure, un véritable alignement des planètes. La présence (sur écran) du président ukrainien à l’ouverture des réjouissances en est une des meilleures représentations. Une mise en scène qui n’est pas sans rappeler les apparitions de Big Brother dans le film 1984. Mais après tout, un acteur phare d’un des plus grands films de tous les temps a bien sa place dans l’incontournable événement. Avec à la clé, une standing ovation de la grande famille du cinéma. Celle qui n’a pas à souffrir de savoir comment se nourrir décemment jusqu’à la fin du mois, ni de voir ses enfants transformés en chair à canons au nom de guerres dont les enjeux sont multiples et certainement pas ceux exposés par les mass médias. De même, une star qui débarque en hélicoptère ou une autre en jet privé sont parfois les mêmes qui nous expliquent tous les enjeux du changement climatique. Sans oublier un show aérien de la Patrouille de France pour un clin d’œil à un film. Un véritable festival de singes qui vivent dans un monde parallèle qui n’a que faire de ces petites gens juste bons à consommer et s’émerveiller. Des singes en robes et costumes qui semblent contaminés parce ce que l’on pourrait appeler « le virus du dédain » ou la « Variole de Cannes ». Peut-on vraiment les blâmer ? Qui sacrifierait des années de notoriété, de position sociale et financière de haut rang pour pleurer avec le « petit peuple » ? Sûrement pas la majorité de ce petit peuple qui reste tout aussi consternant. Il devrait cesser de penser à ses vacances, allant même jusqu’à prévoir celles qu’il passera aux sports d’hiver. Il devrait lutter au quotidien contre cette satanée nature humaine façonnée au plaisir immédiat. Et surtout, arrêter de se baser sur les éléments du présent pour se projeter dans le futur. Il risque d’être fort altéré pour ne pas dire « différent ». Ce genre de futur, pas si lointain, où la destination des prochaines vacances ne sera plus à l’ordre du jour. Où l’on peut supposer que l’on aura « autre chose à penser » pour rester dans l’euphémisme.

      Un autre festival avec des singes autrement plus inquiétants se déroule en simultané : Le Forum économique Mondial de #Davos. Fief des vrais scénaristes et des futurs au pire « voulus » ou au mieux « hypothétiques » mais toujours probables. Et toujours en simultané, encore une coïncidence, à Genève la 75ème Assemblée mondiale de la Santé. Là ou l’on met sur pied un nouveau protocole sanitaire qui va permettre de passer outre les décisions étatiques au nom du nouvel ordre mondial. Le président ukrainien n’y a pas (encore ?) fait son apparition. Heureusement, il est l’invité d’honneur du Forum de Davos. Show must go on et la majorité reste encline à payer sa place au spectacle. Sans en comprendre vraiment le prix et même si le récit est digne d’un mauvais boulevard. Ce qui n’est pas un pléonasme puisqu’il existe d’excellentes pièces dites « de boulevard ». Tous ceux qui n’ont toujours pas saisi que la phase covidienne n’est que l’acte 1 vont avoir du mal à suivre la pièce jusqu’à la fin de la représentation. Pour autant qu’ils aient réalisé qu’elle se déroule sous leurs yeux et qu’ils n’en sont pas que les spectateurs mais aussi des acteurs. De seconde zone, certes, mais cette figuration massive est l’une des clés majeures de la trame. Il est possible qu’au rideau final, ils ne se soient rendus compte de rien, ou de si peu, et qu’ils réservent, toujours sans réflexion, leur place pour le prochain spectacle. Celui de la soumission totale, de la fonte dans le grand rien.

      On peut considérer que nous sommes dans un nouveau remake de La planète des singes . Mais quelle que soit la version proposée, elle se termine toujours de la même manière. C’est-à-dire très mal pour l’être humain. Néanmoins, cette duperie monumentale n’étant pas achevée, nous avons encore une marge de manœuvre. Ce n’est rien de le dire, ce n’est rien de l’écrire. Il est plus que temps de (ré)agir.

      Nicolas d’Asseiva, auteur de Pax Dystopia

  • Diminuez le salaire des commissaires européens !

    https://www.youtube.com/watch?v=0UQZSUHp03A

    Pour la guerre, l’Union européenne trouve toujours de l’argent.
    Pour les travailleurs, c’est toujours un problème.
    Le député européen du PTB Marc Botenga, qui vit – lui – avec un salaire moyen de travailleur, a donc proposé de diminuer les salaires des commissaires européens pour les reconnecter à la vie réelle.

    Ce qui ne leur a pas plu.

    #privilégiés #privilèges #inégalités #politique #ue #union_européenne #commission_européenne #commissaires_européens #europe bonne #soupe et belle #gamelle #députés #corruption #PTB #guerre #ukraine #Marc_Botenga

    • Un multimillionnaire russe et sa famille retrouvés morts dans leur villa
      https://www.lessentiel.lu/fr/story/un-multimillionnaire-russe-et-sa-famille-retrouves-morts-dans-leur-villa-

      Le corps de Sergey Protosenya, ancien vice-président du géant gazier russe Novatek, a été découvert à son domicile de la Costa Brava. Sa femme et sa fille sont également décédées.

      Que s’est-il passé dans la maison de Sergey Protosenya ? En séjour en France, le fils adolescent de l’oligarque russe s’inquiétait de ne pas pouvoir joindre sa famille. Il a donc alerté la police catalane, qui s’est rendue au domicile que le multimillionnaire partage avec sa femme et leur fille de 18 ans à Lloret de Mar, sur la Costa Brava. Une fois arrivées sur les lieux mardi, les forces de l’ordre ont retrouvé le corps pendu de Sergey Protosenya dans le jardin. Elles ont ensuite découvert les cadavres des deux femmes, qui avaient été poignardées.

      Les premiers éléments de l’enquête indiquent que l’homme d’affaires aurait tué son épouse Natalia et sa fille Maria avant de se donner la mort. Mais pour l’heure, les autorités n’écartent aucune piste. Certains éléments sèment en effet le doute : l’oligarque n’a laissé aucune lettre de suicide et les deux femmes ont été tuées de manière extrêmement violente. Or, aucune trace de sang n’a été retrouvée sur le corps de Sergey Protosenya.

      Pour les enquêteurs, il s’agit désormais d’analyser les derniers échanges téléphoniques et SMS des victimes et d’entendre le témoignage du seul survivant de la famille. Les trois armes potentielles du crime retrouvées dans la chambre de l’épouse de l’homme d’affaires seront, elles, soumises à une analyse d’éventuelles empreintes digitales ou traces d’ADN. Des traces de sang ont été retrouvées sur un couteau et une hache. Les images de vidéosurveillance de la villa devraient également fournir de précieuses informations aux autorités.

      Ex-directeur financier de la compagnie pétrolière russe Tarkosaleneftega, Sergey Protosenya a aussi été le vice-président du conseil d’administration de Novatek, le plus grand producteur indépendant de gaz naturel de Russie. Lui et sa famille avaient un train de vie luxueux, qu’ils affichaient volontiers sur les réseaux sociaux. La fortune de l’ingénieur et économiste était de 440 millions d’euros en 2011, précise abc.es https://www.abc.es/espana/catalunya/abci-doble-crimen-lloret-mar-y-moscu-202204211508_noticia.html . La propriété de Lloret de Mar était la résidence secondaire de la famille Protosenya, qui habitait principalement en France.

      Une affaire similaire à Moscou
      Un jour plus tôt, la police moscovite a découvert les corps sans vie de Vladislav Avayev, de sa femme et de leur fille de 13 ans dans leur luxueux appartement. Les trois personnes avaient été tuées par balles. Pour l’heure, les autorités privilégient la thèse du double meurtre suivi d’un suicide. Avayev, 51 ans, est l’ancien vice-président de Gazprombank.

      #gaz #Novatek #Gazprombank #oligarques #oligarchie #multinationales #corruption #vol

    • Wilk va pouvoir produire du lait humain et animal cultivé sans recours aux animaux Ricky Ben-David - Time of israel
      https://fr.timesofisrael.com/wilk-va-pouvoir-produire-du-lait-humain-et-animal-cultive-sans-rec

      L’entreprise, qui était connue, par le passé, sous le nom de Biomilk, espère dorénavant s’attaquer au marché mondial du lait infantile

      La firme spécialisée dans le lait cultivé Wilk (elle s’appelait Biomilk par le passé) a récemment obtenu un brevet américain pour ses méthodes et technologies de recherche pour la production de lait cultivé et de lait maternel à partir de cellules ce qui positionne fermement la compagnie sur un marché qui a été évalué à plus de 800 milliards de dollars en 2020 et dans une industrie mondiale du lait infantile qui devrait dépasser les 100 milliards de dollars en 2026.

      La firme va pouvoir aussi améliorer de manière importante ses activités de développement grâce à ce brevet.

      Photo d’illustration : Un biberon rempli de lait maternel et des poches remplies de lait maternel congelé. (Crédit : (NegMarDesign via iStock by Getty Images)

      Ce brevet exclusif, octroyé au mois de février par le Patent and Trademark Office américain, protège la propriété intellectuelle de la compagnie. Il couvre aussi les méthodes et les systèmes développés par Wilk pour son mode de culture et ses processus de séparation des composantes des cellules cultivées du lait – au moment où la compagnie tourne son attention vers les procédés qui lui permettront d’augmenter ses volumes de production, a commenté Tomer Aizen, directeur-général de Wilk.

      Pour le lait cultivé d’origine animale, Wilk utilise des cellules mammaires « qui se développent et qui sont cultivées » dans des bioréacteurs en combinaison avec « une sauce secrète », a commenté Aizen auprès du Times of Israel au cours d’un entretien en visioconférence qui a lieu au mois de février, se référant à des processus basés sur une décennie de recherches effectuées par les docteures Nurit Argov-Argaman et Maggie Levy de l’Université hébraïque de Jérusalem.

      Argov-Argaman et Levy avaient cofondé Wilk (qui s’appelait alors Biomilk) en 2018. L’entreprise est entrée à la bourse de Tel Aviv l’année dernière dans le cadre d’un accord de fusion de type SPAC (société d’acquisition à vocation spécifique).

      Les processus de traitement de Wilk s’appliquent également à la production en laboratoire de lait maternel – le gras et les protéines qui constituent une partie importante de sa valeur nutritionnelle sont ensuite ajoutés – en utilisant des cellules obtenues à l’issue d’interventions de chirurgie de réduction mammaire, a expliqué Aizen.

      Le brevet comprend également le processus de sécrétion développé par la firme de manière à ce que les cellules se comportent « comme chez les mammifères », a-t-il ajouté, notant que la compagnie se concentrait dorénavant sur un système qui permettra de créer du volume.


      Le laboratoire de Wilk à Rehovot. (Autorisation)

      Wilk veut « fournir des composants uniques aux industries qui en ont besoin, de manière à ce qu’elles puissent les intégrer dans leurs produits », a continué Aizen.
      Et l’année dernière, Wilk a signé un accord stratégique avec la Central Bottling Company, également connue sous le nom de Coca-Cola israel , qui permettra de développer des produits sur la base de sa technologie de lait cultivé. Coca-Cola Israel est propriétaire de la coopérative laitière Tara, la deuxième structure de production laitière israélienne, forte d’environ 12 % de parts de marché.

      Dans le cadre de l’accord, Coca-Cola Israel a accepté d’investir un total de deux millions de dollars dans Wilk.

      Aizen explique que son entreprise passera rapidement de l’étape de la Recherche & Développement à l’étape pilote, et qu’elle espère pouvoir entrer sur le marché « avec un fromage ou un yoghourt qui contiendra nos composants de lait cultivé » à l’horizon 2024.

      Concernant le travail à faire pour développer du lait humain, cela sera certainement plus long, estime Aizen, les démarches en termes de régulation étant significatives « et les différentes étapes à franchir étant nombreuses ».

      Wilk est l’une des compagnies spécialisées dans les technologies alimentaires qui développent un lait cultivé, sans avoir recours aux animaux – chacune étant à un stade différent de développement. Remilk, une firme de Rehovot, par exemple, a récemment soulevé 120 millions de dollars pour produire du lait, du fromage et du yoghourt sans avoir recours aux vaches, avec des capacités de production qui ont déjà démarré.

      Toutefois, Wilk fait partie des rares entreprises du secteur du lait maternel cultivé sur la scène mondiale.

      Une compagnie américaine, Biomilq, avait déclaré l’année dernière qu’elle avait été « la première dans le monde » à créer un lait à partir de cellules mammaires humaines en-dehors du corps humain. Cette firme de Caroline du Nord, fondée en 2019, prélève des cellules des glandes mammaires, les nourrit de nutriments de manière à ce que ces dernières prolifèrent avant de les transférer dans un bioréacteur où elles continuent à se multiplier de manière à créer un processus de fabrication de lait. Mais les produits développés par Biomilq ne sont pas identiques biologiquement au lait maternel, précise la firme.

      Biomilq a soulevé 21 millions de dollars de fonds lors d’une Série A de financement avec la firme d’investissement de Bill Gates, Breakthrough Energy Ventures, et d’autres soutiens, alors que la firme tente d’offrir une alternative au lait infantile fabriqué à partir de soja ou de lait de vache, espérant pouvoir commercialiser ce type de produit à l’horizon 2025.

      À Singapour, TurtleTree a développé un ingrédient du lait, la lactoferrine, qui est utilisée dans le lait infantile pour réguler l’absorption du fer dans le corps et qui était, jusqu’à présent, fabriqué à partir de cellules de vache. La firme TurtleTree explique être parvenue depuis à produire de la lactoferrine à partir du corps humain et la compagnie a fait savoir qu’elle abordait actuellement la phase commerciale pour créer un lait proche du lait maternel au niveau nutritionnel.

      Aizen remarque que si « rien ne peut remplacer l’allaitement » pour ses bénéfices significatifs et pour sa valeur nutritionnelle complexe – avec notamment des anticorps déterminants qui sont transmis au bébé – Wilk « est la première firme à s’approcher autant du lait maternel dans la mesure où nous ne travaillons que sur le lait humain », sans nutriments ou composants ajoutés.



      Wilk développe du lait animal cultivé et du lait maternel dans ses bureaux de Rehovot. (Autorisation)

      Les produits offerts par Wilk pourraient devenir une alternative bienvenue pour les mères qui préfèrent nourrir un bébé avec du lait maternel mais qui ont des difficultés avec l’allaitement, pour les bébés prématurés et pour les bébés qui ne peuvent pas consommer le lait infantile habituellement vendu dans le commerce.

      Mais Wilk ne cherche pas nécessairement à remplacer le lait infantile, et Aizen suggère que les autres entreprises qui travaillent dans le même secteur peuvent devenir des alliées.

      « C’est une situation gagnant-gagnant pour tout le monde. Nous voulons travailler avec l’industrie et nous cherchons des partenaires qui peuvent nous accompagner. Les opportunités sont innombrables », a-t-il déclaré, ajoutant que l’objectif était d’obtenir un produit plus riche au niveau nutritionnel et concurrentiel en matière de coût.

      Wilk est une firme basée à Rehovot qui compte une vingtaine de salariés dans ses divisions de lait animal et de lait humain. Aizen précise que les équipes échangent leurs connaissances et qu’elles collaborent lors des recherches, précisant que les systèmes sont similaires.

      #coca-cola #lait #technologies_alimentaires #lait_cultivé #bébé #vaches #alimentation #agro-industrie #quelle_agriculture_pour_demain_ #végétalien_vegan_

  • Le Canada a formé des éléments d’un régiment ukrainien lié à l’extrême droite Simon Coutu - Radio Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1873461/canada-regiment-ukrainien-lie-extreme-droite-azov

    Le Canada a dépensé près d’un milliard de dollars pour former des forces ukrainiennes depuis 2014. Des militaires du régiment Azov, connu pour ses liens avec l’extrême droite, ont profité de cet entraînement, selon des documents analysés par Radio-Canada.

    Fondé par un néonazi notoire, le régiment Azov s’est fait connaître pour ses faits d’armes en 2014 contre les séparatistes prorusses, notamment à Marioupol, là où il combat de nouveau aujourd’hui. D’ailleurs, avec le repositionnement des forces russes dans le sud et dans l’est de l’Ukraine, le bataillon pourrait avoir un rôle central à jouer dans les futurs combats.

    Lorsque Vladimir Poutine avance vouloir “dénazifier” l’Ukraine en envahissant ce pays, il fait notamment référence à cette unité controversée. Si l’effectif du bataillon s’est diversifié depuis son intégration au sein de la Garde nationale ukrainienne (GNU), il entretient toujours des liens avec l’extrême droite.

    C’est en raison de ces affiliations fascistes qu’Ottawa répète d’ailleurs, depuis 2015, que jamais les Forces armées canadiennes (FAC) ne fourniront ou n’ont fourni d’entraînement ou de soutien à ce régiment ni à des unités affiliées.

    Pourtant, des photos prises au centre de formation de Zolochiv de la garde nationale ukrainienne , dans l’ouest de l’Ukraine, montrent le contraire. Les Forces armées canadiennes ont bel et bien contribué à la formation des soldats du régiment Azov en 2020, au point où cette unité se targue maintenant de pouvoir former ses propres militaires selon les standards occidentaux.

    Sur deux clichés publiés sur les réseaux sociaux de la Garde nationale ukrainienne (Nouvelle fenêtre) https://www.facebook.com/ngutrainingcentr/posts/2178291778970663 le 20 novembre 2020, on aperçoit deux militaires qui portent sur leur uniforme un écusson fourni par le régiment Azov au moment où ils participent à un entraînement auprès des Forces armées canadiennes. Il s’agit de l’emblème du test Spartan, un tournoi avec des épreuves de force. L’écusson est aussi frappé du logo du régiment Azov, qui évoque la Wolfsangel, un symbole qui a été utilisé par plusieurs unités nazies.

    Selon Oleksiy Kuzmenko, un journaliste spécialiste de l’extrême droite ukrainienne, la présence de ces écussons suggère fortement que le régiment Azov a eu accès à l’entraînement militaire canadien.

    “L’écusson en question est fermement et exclusivement associé au régiment Azov”, dit-il. “Ces éléments de preuve démontrent que les militaires canadiens n’ont pas mis en place les mécanismes qui empêcheraient cette unité militaire d’extrême droite d’accéder à l’aide occidentale fournie aux forces militaires et de sécurité”, dit le reporter, qui collabore notamment avec le média d’investigation en ligne Bellingcat (Nouvelle fenêtre). https://www.bellingcat.com

    Chercheur à l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), spécialiste de l’Ukraine, de l’extrême droite et du nationalisme ukrainien, Adrien Nonjon reconnaît lui aussi ce symbole sur les photos.

    “Je peux vous assurer avec une certitude absolue que c’est un écusson d’Azov”, fait-il observer. “Ce régiment se présente comme une formation d’élite et essaie d’inculquer ce modèle de dépassement de soi à ses combattants. Cela dit, on peut aussi imaginer que l’individu qui porte cet écusson est un ancien membre du régiment.”

    Sur une autre image (Nouvelle fenêtre) https://www.flickr.com/photos/cfcombatcamera/50562875068/in/photostream

    Flickr
    prise lors du même entraînement, cette fois-ci par une photographe des Forces armées canadiennes, on aperçoit un soldat ukrainien qui porte un écusson aux couleurs de la 14e division de la Waffen-SS, créée en 1943 par le régime nazi d’Adolf Hitler pour combattre l’Union des républiques socialistes soviétiques avec des volontaires ukrainiens. Une cérémonie destinée à rendre hommage à cette division a d’ailleurs été condamnée en 2021 (Nouvelle fenêtre) https://www.president.gov.ua/news/shodo-akciyi-u-kiyevi-do-richnici-stvorennya-diviziyi-ss-gal-68225 par le président Volodymyr Zelensky.

    Sur cette photo prise par les Forces armées canadiennes, on aperçoit un militaire ukrainien qui porte un écusson de la 14e division de la Waffen-SS.


    Photo : Avr Melissa Gloude, Forces armées canadiennes. Photomontage : Charlie Debons, Radio-Canada

    Si, historiquement, cette division de la Waffen-SS n’a pas participé aux massacres de Juifs en Ukraine durant la Seconde Guerre mondiale, il n’en reste pas moins que l’image du lion doré et des trois couronnes est très controversée.

    “On ne s’en sort pas : [la Waffen-SS], c’est une bande de nazis”, affirme le professeur et titulaire de la Chaire en études ukrainiennes de l’Université d’Ottawa, Dominique Arel. “En tant que division, ils ont été créés trop tard pour participer à l’Holocauste et ont été utilisés comme de la chair à canon par les Allemands.
    Mais il n’en demeure pas moins que la symbolique est forte. Les SS, c’est le groupe le plus criminel du 20e siècle.”

    Opération Unifier
    Depuis 2015, le Canada a contribué à former 33 346 candidats des Forces de sécurité de l’Ukraine, dont 1951 éléments de la garde nationale ukrainienne , dans le cadre de l’opération Unifier, selon le ministère de la Défense nationale (Nouvelle fenêtre). https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/services/operations/operations-militaires/operations-en-cours/operation-unifier.html Le coût de ce programme s’élève à plus de 890 millions de dollars. Tous les six mois, environ 200 membres des Forces armées canadiennes se relaient pour offrir de l’aide en matière d’instruction sur la force de sécurité. Tout ce personnel a été temporairement déplacé en Pologne jusqu’à ce que les conditions permettent une reprise de l’entraînement.

    Les militaires canadiens ont travaillé en collaboration avec le Centre de formation de la Garde nationale ukrainienne à Zolochiv du 20 février 2019 au 13 février 2022, selon les Forces armées canadiennes.

    Interrogé sur la présence de ces écussons sur l’uniforme de militaires ukrainiens durant un entraînement mené par les Forces armées canadiennes, le ministère de la Défense nationale a formellement nié avoir formé des membres du régiment Azov.

    “Les Forces armées canadiennes n’ont jamais donné quelque formation que ce soit aux membres du bataillon Azov”, assure par courriel le ministère de la Défense nationale. “Les militaires participant à l’op Unifier ont toujours reçu l’ordre de ne pas s’entraîner avec les membres du bataillon Azov et de n’avoir aucun contact avec eux.”

    Le porte-parole du ministère convient cependant que “les membres de l’op Unifier n’exercent aucune surveillance sur les personnes choisies pour assister aux cours ou aux séances de formation”.

    Des membres de la Garde nationale ukrainienne suivent une séance de formation de la part de militaires canadiens de l’opération Unifier le 22 janvier 2021.


    Photo : Avr Melissa Gloude, Forces armées canadiennes

    Selon le ministère, il incombe à l’Ukraine d’effectuer les vérifications requises en ce qui concerne les militaires en formation.

    “Les Forces armées canadiennes n’ont ni le pouvoir ni le mandat de faire enquête sur les militaires d’autres pays. Toutefois, le personnel de l’op Unifier a toujours eu l’obligation et le droit de demander au personnel de commandement des installations d’entraînement ou des académies militaires ukrainiennes de retirer des cours donnés ou supervisés par des membres des Forces armées canadiennes tout soldat ukrainien qu’ils soupçonnent d’être inadéquat du point de vue des valeurs canadiennes ou du droit international.”

    Contacté par courriel, un représentant de la garde nationale ukrainienne a réfuté que des éléments du régiment Azov aient pu participer à une formation auprès de militaires canadiens, malgré les écussons particuliers du régiment observés sur leurs propres photos. “Quant à la période que vous mentionnez [novembre 2020], cette unité n’y a pas fait d’exercice”, écrit un porte-parole. “Et cette pièce ne fait pas partie de leur uniforme.”

    Les membres du régiment Azov n’ont pas répondu à nos requêtes par courriel ni sur le réseau Telegram.

    Des membres du régiment Azov de la Garde nationale ukrainienne ainsi que des activistes du parti d’extrême droite Corps national et du groupe radical Secteur droit ont participé à un rassemblement pour marquer la Journée des défenseurs de l’Ukraine, à Kiev, en octobre 2016.


    Photo : Reuters / Gleb Garanich _

    Former Azov par la bande
    Le 18 août 2021, un communiqué publié sur le site web de la garde nationale ukrainienne avançait par ailleurs que des éléments du régiment Azov (aussi connu sous le nom “de détachement spécial de l’unité militaire 3057”) avaient reçu un entraînement auprès d’instructeurs formés selon un programme élaboré avec la participation de représentants de l’opération Unifier, appelé “PR-1”.

    “Le premier groupe de chasseurs de l’unité militaire 3057 a commencé à s’entraîner dans le cadre du programme de formation de base des soldats selon les normes de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord [...]”, peut-on y lire. “Un tel cours en Ukraine n’a lieu qu’au Centre de formation de la Garde nationale ukrainienne à Zolochiv [...]. Le programme de formation de base des soldats est la première étape de la croissance du système de formation professionnelle de la Garde nationale d’Ukraine. Il a été élaboré conjointement avec des représentants de l’opération Unifier selon les normes de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord.”

    Un communiqué publié sur le site web du régiment Azov au mois d’août 2021 précise que 35 combattants ont participé à cette formation.

    Au mois d’octobre, Azov se targuait de former 33 cadets selon le programme PR-1, mais cette fois-ci dans ses propres installations, grâce aux entraînements reçus à Zolochiv. On y mentionne aussi que, “pour le prochain cours, les instructeurs sont prêts à accepter deux fois plus de militaires et à dispenser régulièrement une telle formation”.

    Questionné sur cette formation offerte par des instructeurs d’Azov, “élaborée avec des représentants de l’opération Unifier selon les normes de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord”, le ministère canadien de la Défense nationale affirme “ne pas être au courant”.

    La garde nationale ukrainienne et toutes ses sous-organisations, comme le Centre de formation de Zolochiv – où les membres des Forces armées canadiennes opéraient –, “ont toujours été pleinement conscients et ont convenu que le ministère de la Défense nationale et les FAC ne formeraient pas les membres du régiment Azov et n’auraient pas de contacts avec eux”, indique un porte-parole par courriel. “De plus, la [garde nationale ukrainienne ] a toujours accepté de prendre des mesures pour éviter des interactions.”

    La garde nationale ukrainienne n’a pas donné suite à notre demande à ce sujet.

    Dépolitisé ou néofasciste ?
    Le régiment Azov, qui participe à la défense de la ville de Marioupol, dévastée par l’armée russe, est une unité très controversée en Ukraine, comme ailleurs.

    Les autorités russes utilisent le spectre d’Azov pour justifier l’invasion de l’Ukraine. Dans un discours diffusé quelques minutes avant le début de l’invasion, le 24 février, Vladimir Poutine avait déclaré chercher “à démilitariser et à dénazifier l’Ukraine”, alors que le président du pays, Volodymyr Zelensky, est juif. Le 10 mars, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a justifié le bombardement d’une maternité à Marioupol par la présence du “bataillon Azov et d’autres radicaux” sur place.


    Le président de la Russie, Vladimir Poutine, a déclaré chercher à démilitariser et à dénazifier l’Ukraine au cours d’un discours télévisé le 24 février 2022.
    Photo : Associated Press

    Créé par le néonazi Andriy Biletsky, le régiment Azov compterait aujourd’hui 10 000 combattants sur les quelque 200 000 soldats de l’armée ukrainienne, selon son fondateur.

    Il s’agit donc d’une entité minoritaire, bien loin de ce que laisse supposer la propagande de Vladimir Poutine.

    Les quelque 800 combattants qui le composaient à l’origine, durant la guerre du Donbass, ont contribué à reprendre la ville de Marioupol aux séparatistes prorusses en 2014. De nombreux volontaires étaient issus de la formation ultranationaliste Patriote d’Ukraine et de l’Assemblée sociale nationale, d’allégeance néofasciste.

    Andriy Biletsky a siégé au Parlement de 2014 à 2019. Si son discours s’est affiné depuis, il a mentionné en 2008 que la mission de l’Ukraine consiste à “ mener les races blanches du monde dans une croisade finale… contre les Untermenschen [les sous-humains] dirigés par les Sémites”.

    En juin 2015, le Canada a annoncé qu’il ne soutiendrait pas et n’entraînerait pas ce régiment. En visite à Kiev, le ministre de la Défense nationale de l’époque, Jason Kenney, l’avait alors qualifié  (Nouvelle fenêtre) https://www.theglobeandmail.com/news/national/kenney-says-nationalist-azov-group-shouldnt-tarnish-ukraines-image/article25157369 d’un “petit nombre de pommes pourries”.

    Toutefois, en 2018, une délégation de militaires et de diplomates canadiens a rencontré des membres du régiment en Ukraine (Nouvelle fenêtre) https://ottawacitizen.com/news/national/defence-watch/canadian-officials-who-met-with-ukrainian-unit-linked-to-neo-nazis-fe malgré les mises en garde formulées un an plus tôt par les Forces armées canadiennes.

    Un rapport de 2016 du Haut-Commissariat aux droits de l’homme  (Nouvelle fenêtre)des Nations unies (Nouvelle fenêtre) https://www.ohchr.org/sites/default/files/Documents/Countries/UA/Ukraine_13th_HRMMU_Report_3March2016.pdf accuse par ailleurs le régiment Azov d’avoir enfreint le droit international humanitaire. On l’accuse notamment d’avoir violé et torturé des détenus dans la région du Donbass et d’avoir déplacé des résidents après avoir pillé des propriétés civiles.

    Le bataillon Azov a été intégré à la garde nationale ukrainienne en 2014 à la suite des premiers accords de Minsk. Il serait donc “dépolitisé”, selon le chercheur à l’INALCO Adrien Nonjon. Il n’aurait alors plus de liens avec le Corps national, le parti du fondateur du régiment Azov, Andriy Biletsky.

    Des volontaires ukrainiens du bataillon Azov avec leurs drapeaux ont fait une démonstration de force lors de la Journée des volontaires ukrainiens à Kiev, en Ukraine, le samedi 14 mars 2020.

    “Tant les séparatistes que l’Ukraine se sont engagés dans une volonté de désescalade”, fait-il observer. “Ils ont intégré ces éléments subversifs pour pouvoir les surveiller et les contrôler. C’est un corps militaire comme un autre et je dirais même que c’est une unité d’élite au sein de la Garde nationale ukrainienne. On pourra toujours dire qu’il y a des liens qui existent, mais ils sont plutôt informels, basés sur une camaraderie, parce qu’ils ont tous été au front.”

    Toutefois, pour Oleksiy Kuzmenko, qui est aussi l’auteur d’un rapport pour l’université George Washington (Nouvelle fenêtre) https://www.illiberalism.org/wp-content/uploads/2021/09/IERES-Papers-no-11-September-2021-FINAL.pdf sur les contacts entre les militaires occidentaux et des membres du groupe d’extrême droite ukrainien Ordre militaire Centuria, il ne fait aucun doute que le régiment Azov entretient toujours des liens avec le parti d’extrême droite Corps national, malgré un vernis politiquement correct.

    “Pour commencer, jusqu’au début de la nouvelle agression de la Russie, le centre de recrutement du régiment à Kiev partageait un emplacement avec les bureaux du parti au centre ATEK d’Azov. Il est aussi important de souligner que le chef actuel du régiment, Denis Prokopenko, et son adjoint, Svyatoslav Palamar, sont tous deux membres depuis 2014 et ont servi sous Biletsky. Le fondateur du régiment Azov et d’autres leaders du Corps national ont d’ailleurs continué à visiter le régiment avant la guerre. J’ajouterais aussi qu’en 2019, le régiment s’est rangé du côté du mouvement civil lorsqu’il a perturbé la campagne de réélection du président Petro Porochenko. Finalement, la faction armée d’Azov a accueilli l’aile jeunesse du Corps national en août 2021 dans le cadre d’un entraînement.”

    Dans de récents communiqués publiés sur la plateforme Telegram, un porte-parole du régiment dénonce le manque d’implication de l’Occident dans le conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie. “Une des unités les plus motivées de notre pays, le régiment Azov, est qualifiée de fasciste et de nazie [...]. On nous interdit d’obtenir des armes et de nous entraîner avec des instructeurs de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord, nos réseaux sociaux ont été bloqués, etc. Les vrais fascistes sont non pas les combattants du régiment Azov mais bien les dirigeants russes et l’armée russe, qui ont eu l’audace d’appeler la guerre en Ukraine une "opération spéciale de "dénazification.”

    Il reste que, selon le chercheur Dominique Arel, le régiment Azov “n’est pas dépolitisé du tout”. Par contre, il s’interroge quant à la pertinence d’aborder cette question alors que l’Ukraine subit l’invasion russe.

    Des milliers de civils sont toujours coincés à Marioupol, qui est bombardée quotidiennement par les forces russes.
    Photo : afp via getty images / ARIS MESSINIS

    “C’est une branche qui est dangereuse”, admet-il. “Mais en ce moment, ils ne tabassent pas de Roms dans la rue : ils défendent leur pays. Les fascistes, ce sont les Russes qui terrorisent les populations civiles. Après la guerre, ça pourrait poser problème que l’extrême droite se retrouve armée. Mais actuellement, au-delà du régiment Azov, c’est une très bonne chose que l’Armée canadienne ait formé les forces ukrainiennes. On voit les résultats exceptionnels sur le terrain. Sur le sol, à Marioupol, l’armée, dont le régiment Azov, résiste toujours.”

    #Canada #azof #régiment_azof #ukraine #waffen-ss #armée #armée_canadienne #néonazi #ukronazi #zelinsky #pologne #Donbass #Marioupol #facisme #nazisme #dénazification #dominique_arel #otan

  • #LUXEMBOURG : Pagaille en vue à Luxexpo pour la présidentielle
    https://www.lessentiel.lu/fr/story/pagaille-en-vue-a-luxexpo-pour-la-presidentielle-530594365822

    Un certain nombre d’électeurs français du Luxembourg ont été convoqués à deux bureaux de vote différents. La situation s’annonce compliquée à Luxexpo, dimanche.

    Ubuesque. L’organisation du scrutin présidentiel pour les Français de l’étranger, notamment ceux du Luxembourg, a connu un gros bug. Contrairement à leurs compatriotes votant dans leur pays, les expatriés ne disposent pas d’une carte d’électeur, mais reçoivent une convocation à venir voter. Une convocation qui intervient en deux exemplaires, un arrivant par voie postale avec les propagandes électorales des candidats, l’autre par mail, dans un envoi du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères.

    Et cette année, quelque chose cloche. Selon des témoignages recueillis par L’essentiel, un certain nombre d’électeurs sont invités à voter dans deux bureaux de vote différents, un sur chaque convocation. « J’ai demandé autour de moi, sur une quinzaine de personnes, toutes étaient concernées », affirme une électrice, qui nous a alertés. De quoi compliquer l’organisation de ce dimanche, à Luxexpo, où se déroule le vote cette année.

    D’après nos informations, des volontaires attendront les électeurs à l’arrivée, pour vérifier les noms et les orienter vers les bons bureaux de vote. Une file d’attente en plus, donc, pour savoir où aller voter, avant de patienter pour entrer dans l’isoloir. Selon une personne concernée, le problème ne s’applique pas à tous les électeurs. Et le problème est général, au-delà du Luxembourg, selon lesfrancais.press, qui affirme que le couac a d’abord été relevé en Irlande. Le numéro du bureau de vote indiqué sur l’invitation arrivée par mail semble être le bon.

    L’ambassade de France à Luxembourg et ses services consulaires ont été sollicités par nos soins à plusieurs reprises ce jeudi, mais personne n’a donné suite.

    #élections #france #électeurs #expatriés #politique #international #démocratie #manipulation #emmanuel_macron #elections #élection

    • Pour qui votent les Français du Luxembourg ?

      Lors de la précédente présidentielle, près de 14 000 Français du Luxembourg avaient voté, soit un taux de participation de 61%. Comme en France, Emmanuel Macron était arrivé en tête avec 41,5%, contre 24% au niveau national. François Fillon était deuxième (31,4%), devant Jean-Luc Mélenchon (9,6%) et Marine Le Pen (6,1%), qui était deuxième en France avec 21,3%.

    • Covid : cuisant échec pour Olaf Scholz sur la vaccination obligatoire
      https://www.rtbf.be/article/covid-cuisant-echec-pour-olaf-scholz-sur-la-vaccination-obligatoire-10971184

      Camouflet pour Olaf Scholz : le chancelier allemand, déjà critiqué pour son manque de charisme, a échoué jeudi à faire voter un projet de vaccination obligatoire contre le Covid-19 pourtant en grande partie vidé de sa substance.

      Une proposition de loi, issue d’une promesse du successeur d’Angela Merkel, a obtenu 296 voix pour mais a été rejeté par 378 députés du Bundestag. Neuf membres de la chambre basse du parlement allemand se sont abstenus.


      Le ministre de la Santé, Karl Lauterbach, a dans la foulée assuré que l’objectif de vaccination obligatoire n’était pas « abandonné », afin « d’éviter des victimes inutiles à l’automne ».

      L’échec politique est néanmoins de taille pour le chancelier, qui s’était prononcé à l’automne pour une vaccination obligatoire pour tous les adultes, promise alors pour « fin février ou début mars ».

      « Je suis naturellement déçu, mais le Bundestag a décidé » et « je respecte une décision démocratique », a déclaré le chef du gouvernement lors d’une conférence presse à l’issue d’une réunion avec les représentants des Etats régionaux consacrée à l’accueil des réfugiés ukrainiens en Allemagne.

      Départ soudain de Bruxelles
      Le nouveau chancelier social-démocrate n’a pas pu entraîner derrière lui l’ensemble des trois partis de sa propre coalition gouvernementale, réunissant sociaux-démocrates, écologistes et libéraux, ni l’opposition conservatrice.

      Faute d’une stratégie visible et d’un projet ouvertement concocté par le gouvernement, qui s’est officiellement contenté d’appuyer une proposition du groupe parlementaire social-démocrate, le projet de vaccination obligatoire a été peu à peu vidé d’une partie de son contenu lors des tractations parlementaires. Avant d’échouer complètement.

      « On assiste rarement à une telle débâcle politique », a cinglé dans un éditorial le quotidien Süddeutsche Zeitung.

      « Ce n’est pas seulement de la lâcheté, mais aussi un manque de sérieux », a regretté le quotidien, convaincu que la vaccination obligatoire est « malheureusement » nécessaire.

      Le sujet est épineux dans une Allemagne où la mouvance anti-vaccins est fortement mobilisée.

      Les libéraux du FDP en particulier, bien qu’au gouvernement, ont freiné depuis des mois sur l’idée d’une obligation vaccinale. Six Allemands sur dix y étaient cependant favorables selon un sondage Civey réalisé mi-mars.

      Malgré une proposition d’obligation réservée au final aux seuls plus de 60 ans, le gouvernement n’a pas pu réunir de majorité au Bundestag.

      Ce revers va alimenter les critiques croissantes ces derniers mois sur la discrétion et le manque de leadership d’Olaf Scholz.

      Il s’est même attiré les sarcasmes jeudi en obligeant sa cheffe de la diplomatie, Annalena Baerbock, à quitter une réunion de l’Otan à Bruxelles sur l’Ukraine pour venir participer au vote, ont rapporté plusieurs médias.

      Ce départ soudain de Bruxelles de la populaire ministre écologiste a ainsi offert un angle d’attaque aux conservateurs.

      « Que le chancelier rappelle la ministre des Affaires étrangères et dise +non, l’Ukraine n’est pas importante, il est plus important que les intérêts politiques des partis soient pris en compte+, c’est un signal totalement déraisonnable, y compris pour le monde », s’est ainsi emporté un responsable du parti conservateur CDU d’Angela Merkel, Paul Ziemiak, sur le site internet du quotidien Die Welt.

      Déconvenues
      La situation sanitaire reste dégradée en Allemagne, qui enregistre ces derniers jours plus de 200.000 nouveaux cas de Covid toutes les 24 heures. Le taux d’incidence sur sept jours dépasse les 1.200.

      Quelque 76% de la population ont reçu deux doses de vaccin. Seuls 58,9% des Allemands ont reçu une dose de rappel contre le Covid, selon l’institut Robert Koch.

      Le gouvernement Scholz multiplie les déconvenues ces derniers jours au sujet de la pandémie.

      Le ministre de la Santé, Karl Lauterbach, a ainsi renoncé mercredi, face aux critiques, à lever le 1er mai l’obligation d’isolement en cas d’infection au Covid-19.

      « C’était une erreur dont je suis personnellement responsable. Cela a donné un mauvais signal » induisant que cette mesure en définitive « minimise la pandémie », a admis le ministre de la Santé.

      Le ministre du gouvernement d’Olaf Scholz avait annoncé lundi que l’obligation d’isolement, actuellement de sept jours avant un test négatif, serait levée le 1er mai. Une décision prise avec les représentants des 16 Länder mais immédiatement critiquée par l’opposition et des associations.

  • L’Allemagne sévit contre l’emploi de la lettre « Z »
    https://www.lessentiel.lu/fr/story/lallemagne-sevit-contre-lemploi-de-la-lettre-z-683793210962

    Les personnes qui utilisent ce symbole pour exprimer en public leur soutien à l’invasion russe « doivent s’attendre à des poursuites pénales », ont annoncé les autorités de Bavière et de Basse-Saxe.


    Un tee-shirt avec la lettre « Z », dans un magasin de Moscou. AFP

    Deux grandes régions allemandes, la Bavière et la Basse-Saxe, ont indiqué vouloir poursuivre toute personne utilisant en public la lettre « Z », symbole du soutien apporté à la guerre menée par la Russie de Vladimir Poutine contre l’Ukraine.

    Les gens qui « expriment publiquement leur approbation de la guerre d’agression du président russe Poutine contre l’Ukraine en utilisant ce symbole « Z » doivent s’attendre à des conséquences pénales », a déclaré le ministre de l’Intérieur de Basse-Saxe, Boris Pistorius, dans un communiqué.


    Boris Pistorius. - AFP

    Ces sympathisants du Kremlin arborant un « Z » en public « doivent savoir qu’ils peuvent être poursuivis pour avoir toléré des crimes », a prévenu quant à lui le ministre de la Justice du Land de Bavière, Georg Eisenreich, dans un message transmis à l’AFP.

    La Bavière (sud) et la Basse-Saxe (nord) sont les deux plus grands États régionaux du pays en superficie. Depuis le début de la guerre menée contre l’Ukraine, un « Z » blanc est apparu sur les chars et les uniformes des forces d’invasion russes.

    « Absolument incompréhensible »
    Ce signe a été depuis décliné dans l’espace public, en Russie mais aussi en dehors du pays et de la zone de guerre, en étant montré « sur des bâtiments, des voitures ou des vêtements », explique le ministère en Basse-Saxe.

    Que cela soit aussi le cas dans cette région d’Allemagne, lors de manifestations par exemple, est « absolument incompréhensible » et vise à « cautionner ces crimes », a ajouté M. Pistorius.

    « Chacun est autorisé à exprimer son opinion en Allemagne », mais « la liberté d’expression s’arrête là où commence le droit pénal », lui a fait écho le ministre bavarois, dont les services ont donné des instructions aux procureurs publics de Bavière.

    Le code pénal allemand punit de peines allant jusqu’à trois ans d’emprisonnement et d’une amende pécuniaire quiconque manifeste une approbation publique de guerres d’agression, susceptible de troubler l’ordre public.

    #censure #opinion #opinions #guerre #liberté_d’expression #surveillance

    • Dans les 65 pays où McKinsey est intervenu, la gestion de la crise covid a donc été faite de rapports copiés les uns sur les autres et à prix d’or pour imposer le confinement, la vaccination, les masques, interdire les traitements.
      C’est ça la #mondialisation.
      Faut coordonner les décisions.

      J’espère que le 10 avril les Français auront un peu de lucidité.
      #mac_kinsey #McKinsey

    • Un néo-nazi français de retour d’Ukraine mis en examen pour des propos racistes AFP
      https://fr.timesofisrael.com/un-neo-nazi-francais-de-retour-dukraine-mis-en-examen-pour-des-pro

      Mathieu B., un militant néonazi français de retour d’Ukraine, a été mis en examen dimanche à Paris pour des « injures » et des « provocations » à caractère raciste, a appris l’AFP jeudi de source judiciaire, confirmant une information du Monde.

      Le quotidien a raconté le retour de cet homme en France depuis l’Ukraine, en passant par la Hongrie, qui aurait été provoqué par le déclenchement de la guerre meurtrière et dévastatrice lancée par la Russie.


      Selon Le Monde, il avait fait l’objet d’une plainte déposée en octobre 2021 par l’Observatoire juif de France, et était depuis surveillé dans le cadre d’une enquête confiée par le parquet de Paris à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides et les crimes de guerre.

      Les gendarmes de l’OCLCH disposent d’une unité dédiée à la haine en ligne.

      D’après le quotidien vespéral, Mathieu B., qui se surnommait également « le grand monarque » ou « Saint-Claude 88 », ces deux derniers chiffres étant une référence néo-nazie, a été interpellé à Marseille le 18 mars.

      Dans le cadre d’une information judiciaire ouverte le 20 mars, il a été « mis en examen le même jour des chefs d’injures à caractère racial et provocations à la haine et à la discrimination à caractère raciste par voie électronique », puis placé sous contrôle judiciaire, a indiqué une source judiciaire.

      Le site Conspiracy Watch, qui s’intéresse à cette mouvance, estime que les contenus qu’il publie « se caractérisent par leur racisme et leur antisémitisme outranciers ».

      « Prônant ‘la supériorité de la race aryenne’, il promeut également des thèses complotistes, négationnistes et pseudo-scientifiques (platisme, complot reptilien, énergie libre, etc) », écrit le site.

      #ukraine #racisme #antisémitisme #mercenaire #néo-nazi #Conspiracy_Watch

  • Actualité des #bétaillères : Un bateau de croisière échoué sur la côte dominicaine Jerome Wiss
    https://www.lessentiel.lu/fr/story/un-bateau-de-croisiere-echoue-sur-la-cote-dominicaine-753053418450

    Le Norwegian Escape, qui transporte 3 000 touristes et 1 600 membres d’équipage, s’est échoué lundi après avoir quitté le port de Puerto Plata en raison de vents puissants.

    Un bateau de croisière géant s’est échoué lundi sur la côte nord de la République dominicaine après avoir quitté le port de Puerto Plata (200 km de Saint-Domingue), ont confirmé les autorités. Selon la presse locale, il s’agit du Norwegian Escape qui transporte 3 000 touristes et 1 600 membres d’équipage. « Pour le moment, il n’y a pas de risques pour les passagers ou les membres de l’équipage », a assuré à la presse le vice-amiral Ramon Gustavo Betances Hernandez, indiquant que le navire s’était échoué en raison de « forts vents de 30 nœuds ».
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    Selon le site de l’armateur, le Norwegian Escape mesure plus de 300 m pour un tonnage de 165 000 tonnes. Il peut accueillir jusqu’à 4 200 passagers et 1 700 membres d’équipage.

    #tourisme #croisière #covid-19 #coronavirus #croisières #pollution #croisiere #ennui

    • Les obèses ont des droits eux aussi ! Un fan russe de McDonald’s s’enchaîne à un restaurant
      https://www.lessentiel.lu/fr/story/un-fan-russe-de-mcdonalds-s-enchaine-a-l-entree-de-l-etablissement-684380
      Pour tenter d’empêcher la fermeture de son restaurant favori, un Moscovite a employé les grands moyens, dimanche.


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      Dimanche, un Russe répondant au nom de Luka Safronov s’est enchaîné devant un restaurant de Moscou dans l’espoir d’empêcher sa fermeture. « Fermer est un acte d’hostilité contre moi et mes camarades citoyens ! » a martelé l’habitant, tandis que d’autres clients entraient dans l’établissement pour profiter d’un dernier Big Mac.

      L’action de Luka n’a pas eu l’effet escompté : la plupart des passants ont rigolé et la police a fini par l’embarquer. « La situation est extraordinairement difficile pour une marque mondiale comme la nôtre et il y a de nombreuses considérations à prendre en compte », avait indiqué mardi dernier le patron de McDonald’s, Chris Kempczinski. « Dans le même temps, respecter nos valeurs signifie que nous ne pouvons pas ignorer les souffrances humaines inutiles qui se déroulent en Ukraine », avait-il ajouté.
      Pendant ce temps, des petits malins profitent de la situation en revendant des repas McDo en ligne à des prix exorbitants.
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      #obésité #malbouffe #bêtise #alimentation #santé #junk_food #sucre #beurk #nutrition #mcdonald's #Russie

    • Faute d’approvisionnement, Volkswagen et BMW ferment temporairement des usines RTBF
      https://www.rtbf.be/article/guerre-en-ukraine-direct-la-production-de-milliers-de-vehicules-mercedes-bmw-et

      Après la pénurie de puces électroniques, la guerre en Ukraine risque d’avoir de lourdes conséquences sur l’industrie automobile européenne. Il devrait y avoir 700.000 voitures produites en moins en raison de fermetures d’usines en Ukraine, selon des estimations de l’analyste Colin Langan de Wells Fargo. L’Ukraine est un important producteur de faisceaux de câbles.

      En raison de problèmes d’approvisionnement, Volkswagen et BMW ont fermé temporairement des usines. L’usine VDL Nedcar à Born, où des voitures sont fabriquées pour BMW, a aussi été fermée pour les mêmes raisons. Mercedes-Benz a ralenti sa production dans une usine allemande.

  • Les #oligarques russes ne sont pas près de renverser Poutine
    https://theconversation.com/les-oligarques-russes-ne-sont-pas-pres-de-renverser-poutine-179032

    L’administration de Boris Eltsine, alors président, a ainsi enrichi un petit groupe de magnats en vendant les joyaux les plus précieux de l’économie soviétique, avec une forte décote.

    L’accession au pouvoir de Poutine en 2000 a permis l’émergence de la deuxième vague d’oligarques par le biais de contrats d’État. Les fournisseurs privés dans de nombreux domaines tels que les infrastructures, la défense et les soins de santé surfacturaient leurs services au gouvernement, offrant au passage des pots-de-vin aux fonctionnaires impliqués.

    • Le grand rabbin de Porto arrêté dans l’affaire Abramovitch
      https://www.lessentiel.lu/fr/story/le-grand-rabbin-de-porto-arrete-dans-l-affaire-abramovitch-649712117344

      La justice portugaise a mené plusieurs perquisitions et arrêté le rabbin de la communauté de Porto dans le cadre d’une enquête sur la naturalisation de descendants des juifs dont a bénéficié le milliardaire russe.

      L’enquête porte sur des faits « susceptibles de constituer des délits de #trafic_d_influence, de #corruption active, de falsification de documents, de #blanchiment d’argent » ou encore de #fraude_fiscale », précise un communiqué du ministère public. Daniel Litvak, grand #rabbin de Porto, a été arrêté jeudi a Porto, alors qu’il s’apprêtait à rentrer en Israël, selon les médias locaux. Il doit être présenté samedi à un juge qui décidera des mesures de contrôle judiciaire qui lui seront appliquées.

      La justice portugaise avait ouvert en janvier dernier une enquête sur la procédure de #naturalisation de #Roman_Abramovitch, propriétaire du club de football londonien de Chelsea, qui a obtenu la nationalité en avril 2021. Le milliardaire russe avait bénéficié d’une loi permettant à tous les descendants de Juifs séfarades, persécutés et expulsés à la fin du XVe siècle, d’obtenir la nationalité portugaise.

      Dans le cadre de cette loi, les communautés israélites de Porto ou de Lisbonne doivent fournir un certificat attestant l’ascendance juive. Des responsables de ces communautés sont soupçonnés d’avoir délivré de fausses attestations sur l’ascendance juive de plusieurs candidats, indique dans un communiqué la communauté israélite de Porto qui réfute ces accusations. Elle précise également que cette enquête vise d’autres procédures de naturalisation comme celle de #Patrick_Drahi, propriétaire et fondateur du groupe de télécoms et médias Altice.

      La communauté israélite de Porto se dit victime « de dénonciations anonymes » destinées à « mettre en cause l’honnêteté des procédures » de #naturalisation et ajoute avoir déjà porté plainte « pour dénonciations calomnieuses ». Depuis l’entrée en vigueur de cette loi de réparation, il y a sept ans, plus de 137 000 demandes de nationalité ont été déposées. Le #Portugal a accordé la citoyenneté à plus de 56 000 descendants de juifs séfarades, selon les chiffres rappelés par la communauté israélite de Porto.

      « Des juifs d’au moins 60 nationalités différentes », ont déjà bénéficié de cette loi, avait indiqué à l’AFP Michael Rothwell, membre du conseil d’administration de la communauté juive de Porto qui faisait un bilan positif de cette loi, à l’occasion du septième anniversaire de loi. « Nous estimons que le Portugal est peut-être actuellement le lieu le plus sûr en Europe pour que les Juifs puissent vivre », avait-il souligné déplorant toutefois une montée des manifestations « d’antisémitisme en public » avec « une plus grande visibilité de la communauté juive ».

      #oligarques #religions #passeports

  • L’OMS suggère à Kiev de détruire des agents pathogènes de ses labos (afp/kaa)
    https://www.lessentiel.lu/fr/story/loms-suggere-a-kiev-de-detruire-des-agents-pathogenes-de-ses-labos-780781

    L’Organisation mondiale de la santé s’inquiète de la sécurité des laboratoires travaillant avec des agents pathogènes à haut risque et d’une potentielle fuite de ces derniers, en cas de destructions de ces installations.

    L’Ukraine fait partie des pays qui possèdent des laboratoires de santé publique où sont menées des recherches scientifiques sur les maladies infectieuses. On y étudie par exemple comment atténuer les menaces de zoonoses, des maladies dangereuses affectant à la fois les animaux et les humains, y compris, plus récemment, le Covid-19. 

    Avec la guerre en Ukraine, l’Organisation mondiale de la santé s’inquiète de la sécurité de ces installations et d’une potentielle fuite d’agents pathogènes en cas de destructions. C’est pourquoi l’agence des Nations unies a déclaré à l’agence de presse « Reuters », le 10 mars, qu’elle a « fortement recommandé au ministère ukrainien de la Santé et à d’autres organismes responsables de détruire les agents pathogènes à haut risque pour prévenir tout déversement potentiel » qui propagerait une maladie au sein de la population.

    Consciente de l’inquiétude que cette recommandation peut créer après les menaces sur les installations nucléaires civiles, l’Organisation l’a replacée dans le contexte plus large de sa coopération depuis de nombreuses années avec les autorités ukrainiennes pour améliorer la sécurité dans ces installations.

    Evaluation des risques
    L’OMS – qui travaille depuis des années avec ces laboratoires, également soutenus par les États-Unis et l’Union européenne dans ses recommandations générales sur la sécurité de ces installations « insiste toujours sur une approche basée sur l’évaluation des risques », a souligné Tarik Jasarevic, un porte-parole de l’OMS, interrogé au cours d’un point de presse de l’ONU, à Genève. Et de compléter : « Les laboratoires devraient toujours tenir compte de la situation dans laquelle ils se trouvent et s’assurer qu’en cas de menace il y a moyen d’éliminer, en toute sécurité, les pathogènes qui se trouvent normalement dans tous ces pays pour des raisons de santé publique, et ainsi éviter une fuite accidentelle. »

    Interrogée par l’AFP à Genève, l’OMS n’a pas fourni de liste des laboratoires en Ukraine, ni indiqué leur niveau de sécurité ou encore expliqué quels agents pathogènes pouvaient s’y trouver. Le porte-parole n’a pas non plus été en mesure de dire si un laboratoire concerné par ces recommandations se trouvait dans une des zones activement bombardées ou occupées par l’armée russe.

    #guerre_bactériologique #OMS #agents_pathogènes #maladies_infectieuses #covid #covid_19 #pathogènes #zoonoses #guerre #ukraine #P4 #Wuhan

    • Le président des États-Unis la Maison Blanche essayent de faire oublier leur responsabilité à propos de ces laboratoires destinés à produire des armes biologiques qu’ils financent
      https://www.lessentiel.lu/fr/story/poutinevoitdesavanceespositives-758494613614

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      La Russie « paiera le prix fort si elle utilise des armes chimiques » dans sa guerre contre l’Ukraine, a déclaré le président des États-Unis lors d’un discours à la Maison Blanche. Il a refusé d’évoquer toute information dont les services de renseignement américains disposeraient à ce sujet.

      Les Occidentaux s’inquiètent d’une possible utilisation d’armes chimiques par Moscou en Ukraine. De son côté, la Russie accuse Washington et Kiev de gérer des laboratoires destinés à produire des armes biologiques dans le pays, ce qui a été démenti par les deux capitales. Les Américains disent soupçonner les Russes de propager des « mensonges » pour « accuser les autres de ce qu’ils envisagent de faire eux-mêmes ».
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  • Des montres de la marque Fitbit brûlaient le poignet L ‘essentiel
    https://www.lessentiel.lu/fr/story/des-montres-de-la-marque-fitbit-brulaient-le-poignet-541025402321

    La filiale de Google rappelle son modèle de smartwatch Ionic, susceptible d’occasionner des blessures à ses porteurs.
    Coup dur pour Fitbit. La filiale du groupe Alphabet/Google a annoncé le rappel de sa montre connectée Ionic. Elle a motivé la mesure par des problèmes de surchauffe de la batterie #lithium-ion pouvant présenter un risque de brûlure dans « des cas très limités ». L’autorité américaine de la protection des consommateurs a fait état de 174 plaintes, dont deux mentionnant des brûlures du poignet au deuxième degré et quatre au troisième degré.


    Fitbit avait commercialisé le modèle en 2017 jusqu’en 2020, alors qu’on le retrouve encore sur des boutiques en ligne suisses autour des 240 francs. Environ un million d’exemplaires Ionic auraient été écoulés aux États-Unis et 700’000 à l’international. Le modèle #Ionic était la première véritable #smartwatch de la marque. Des clients s’étaient déjà plaints de #batteries capricieuses, rappelle le site Engadget.

    Remboursement
    Fitbit a relativisé les cas de brûlure représentant selon ses chiffres « 0,01% des unités vendues », tout en disant mettre en place cette procédure « par excès de prudence ». Les détenteurs du modèle peuvent espérer se faire rembourser le montant d’achat même s’ils ne l’ont plus utilisé depuis longtemps. Ils peuvent en cas de renvoi de l’appareil obtenir en plus un rabais sur leurs prochains appareils Fitbit, selon le site dédié au rappel de la société. L’affichage au dos de la montre connectée du code FB503 fait cependant foi pour faire valoir ses droits.

    #Fitbit a été racheté en 2020 par le groupe #Alphabet / #Google qui espère toujours concurrencer #Apple et ses #Apple_Watch avec notamment des fonctions pour superviser le rythme cardiaque et le sommeil.

  • Anciens employés : Le projet Neuralink d’Elon Musk est un désastre absolu. (Themindunleashed.com)
    https://www.crashdebug.fr/anciens-employes-le-projet-neuralink-d-elon-musk-est-un-desastre-absolu-t

    Le vernis des entreprises d’Elon Musk risque d’en prendre un coup, mais bon, c’est ce que je pensais, pour le reste il doit avoir une énorme pression du WEF (Davos) car cela fait partie intégrante de leur propagande indiquant que les humains ne pourraient pas rivaliser avec les Intelligences artificielles sans implants.

    Alors il ne faut pas oublier que l’intelligence artificielle dans 40% des cas c’est du pipeau.

    Pour moi tout ceci vise surtout à faire des interfaces pour connecter les gens à des ordinateurs, et après vous aurez les gens ’augmenté’ qui auront des emplois et pourront ’s’interfacer’ avec les ordinateurs de grandes entreprises, et les autres.

    Amitiés,

    f.

    Publié il y a 3 jours

    le 31 janvier 2022

    Par Elijah Cohen

    Chez Neuralink, les ennuis (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales