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  • Réparer soi-même son iPhone, un rêve qui vire au cauchemar as/gma
    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/technologies/13090701-reparer-soimeme-son-iphone-un-reve-qui-vire-au-cauchemar.html

    Après plusieurs mois d’attente, Apple a lancé fin avril un programme permettant à chacun de réparer son iPhone ou son Mac avec des pièces détachées. Ce nouveau service, coûteux et compliqué, peine toutefois à convaincre.
    Avec ce nouveau projet, le grand public peut lui-même acheter des pièces et réparer son téléphone ou son ordinateur en suivant les instructions du manuel.

    C’est une vraie révolution chez Apple. Jusqu’à présent, les clients n’avaient pas le choix : en cas de problème, ils devaient déposer leur appareil en boutique ou le confier à un réparateur agréé.


    Un vrai casse-tête
    Pour retaper soi-même son téléphone, il faut avant tout s’inscrire en ligne et préciser à Apple l’élément à réparer. Quelques jours plus tard, l’entreprise livre du matériel pour un poids total de... 35 kilos. Des appareils pour chauffer la colle et détacher les pièces sont fournis, ainsi que des presses puissantes et des outils de pointe. Le client dispose d’une semaine pour utiliser les machines.

    Sur YouTube, même des bricoleurs avertis ont montré toute la difficulté de manier ces appareils. Apple livre du matériel professionnel, mais malgré des modes d’emploi détaillés, utiliser ces machines relève du cauchemar. Les bricoleurs maladroits risquent en plus de détruire totalement le smartphone.

    Pression des consommateurs
    Si cela peut paraître paradoxal, réparer soi-même son téléphone n’est pas moins cher que de le déposer en magasin. Le coût est plus ou moins similaire, sans compter les frais additionnels en cas de dégâts sur le matériel prêté.

    Avec ce nouveau programme, Apple répond à des associations de consommateurs qui font pression depuis de nombreuses années pour que les notices de réparation et les pièces d’origine soient plus largement accessibles. Mais la solution proposée s’apparente plus à une sinistre blague, où les fabricants font tout pour décourager les réparations.

    Le service de réparation en libre-service a déjà débuté aux Etats-Unis et s’étendra en Europe et en Suisse d’ici la fin de l’année. Samsung lancera aussi une offre similaire.

    #iPhone #iMac #apple #réparation Bon, faut pas rêver avec le #doityourself #DIY #technologie #Réparation

  • En Lituanie, le ministère de la défense recommande de jeter les téléphones chinois
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/09/23/en-lituanie-le-ministere-de-la-defense-recommande-de-jeter-les-telephones-ch
    Le centre national de cybersécurité a relevé des vulnérabilités et des risques de censure à distance sur les appareils 5G de Huawei, Xiaomi et OnePlus.

    Des téléphones Xiaomi Mi 10T 5G, Huawei P40 5G et OnePlus 8T 5G, dans un laboratoire du ministère lituanien de la défense, sur une photo non datée. LITHUANIA DEFENSE MINISTRY / VIA REUTERS

    L’affaire ne devrait pas arranger les relations entre la Chine et la Lituanie. Le pays balte subit les foudres de Pékin depuis qu’il a décidé mi-août d’accueillir sur son sol un bureau de représentation commerciale de « Taïwan », et non de « Taipei » – du nom de la capitale de l’île démocratique – comme la Chine en a imposé l’usage.

    Il s’agit cette fois de cybersécurité. « Notre recommandation est de ne pas acheter de nouveaux smartphones chinois et de se débarrasser de ceux déjà acquis aussi vite que possible. » Le ministre adjoint lituanien de la défense, Margiris Abukevicius, a lancé cette alerte en présentant mercredi 22 septembre depuis Vilnius à la presse un rapport technique du centre national pour la cybersécurité sur les appareils 5G vendus dans le pays par Huawei, Xiaomi et OnePlus.

    Quelque 200 administrations ou entités publiques de Lituanie ont acheté ces téléphones, et plus de 4 500 sont en service, ce qui, selon le ministre, « augmente les risques », a rapporté l’agence Associated Press. L’enquête du centre cyber, datée du 23 août et disponible en ligne a identifié « quatre risques cyber liés à la sécurité générale des applications installées par défaut sur les appareils, des menaces de fuites de données personnelles, et des restrictions à la liberté d’expression ». Selon la défense lituanienne, sont concernés les appareils de Huawei et de Xiaomi (qui toutes deux ont démenti ces risques), mais pas ceux de OnePlus.
    « Fonctionnalités malveillantes »

    Pour les premiers, ainsi, « une part des applications mobiles contenue sur les plates-formes de distribution sont des imitations d’applications originales, porteuses de fonctionnalités malveillantes ou de virus ». Pour les seconds, notamment, « le système envoie des données statistiques sur l’activité de certaines applications installées par défaut, à des serveurs du fournisseur du cloud chinois Tencent ».
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Pékin veut punir la Lituanie pour sa relation privilégiée avec Taïwan

    Les téléphones Xiaomi, assurent les experts lituaniens, peuvent filtrer les contenus de recherche contenant au moins 449 mots-clés en anglais liés aux sujets jugés sensibles pour Pékin, tels que « Tibet libre », « Mouvement démocratie 89 » (qui se réfère à la répression de Tiananmen), « La voix de l’Amérique » ou « Longue vie à l’indépendance de Taïwan ». Quand l’enquête a été faite, la fonction de filtrage était désactivée sur les appareils pour la zone européenne, et aucune censure n’a été constatée. Mais « il est important de souligner que cette fonctionnalité peut être activée à distance par le fabricant », note le rapport.

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