• Agriculteurs en colère : Pannier-Runacher veut faciliter la construction de retenues d’eau
    https://www.sudouest.fr/economie/agriculteurs-en-colere-pannier-runacher-veut-faciliter-la-construction-de-r

    Depuis que les humains font de l’agriculture, ils stockent de l’eau

    Conclusion 1 : Le terme mega-bassines les emmerde. Donc continuer.
    Conclusion 2 : Cette actionnaire du pétrole oublie de (tiens comme par hasard) dire qu’il s’agit de pomper l’eau dans les nappes (publiques) pour l’évaporer dans des bassines (privées).
    Conclusion 3 : Les jugements plutôt défavorables ces derniers temps aux bassines s’accumulent ; réduisons donc le pouvoir des juges en « simplifiant ».
    Moralité : Rendez-vous les 20 et 21 juillet https://bassinesnonmerci.fr/index.php/2023/11/09/20-21-juillet-2024-stop-mega-bassines-prochaine-mobilisation-intern

  • Manifestation sur l’eau contre les méga-bassines – vendredi 30 juin et 1er juillet 2023 – de Vivonne à Poitiers

    https://bassinesnonmerci.fr/index.php/2023/06/05/descente-du-clain-vendredi-30-juin-et-1er-juillet-2023

    Manifestation sur l’eau et soirée festive organisées par BNM86

    Depuis l’écriture de ce texte, le gouvernement poursuit son travail de criminalisation du mouvement écologiste : dissolution des soulèvements de la Terre, arrestation de dizaines de camarades. Deux d’entre elle/eux sont incarcérés à Vivonne, point de départ de la la manifestation. Nous souhaitons les soutenir et dire que ce qui repousse partout ne peut être dissout. No bassaran !

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    Depuis son lancement, le projet des méga-bassines dans le bassin du Clain rame : échec des concertations, avis scientifiques défavorables, contestations multiples et croissantes. Le dossier est brûlant. Et comme dans les Deux-Sèvres, il pourrait s’enflammer dans les prochains mois en raison des choix dévastateurs des autorités publiques qui aggravent l’assèchement du Clain.

    En effet, le gouvernement et l’agro-industrie restent fidèles à leur logique : ils s’acharnent, avec mensonges, mépris et violence, pour maintenir leurs activités mortifères à flot, quoi qu’il en coûte. Malgré l’opposition, le projet de 30 méga-bassines sur le bassin du Clain suit son cours administratif. .

  • Méga-bassines : gouvernement, lobbies et agro-chimie ensemble pour nuire aux cycles de l’eau et aux vivants
    https://ricochets.cc/Mega-bassines-gouvernement-lobbies-et-agro-chimie-ensemble-pour-nuire-aux-

    Le système en place ne veut pas de paysans, d’agro-écologie, de permaculture, pas assez rentable, pas assez de machines et de technologies, contraire aux besoin de valorisation du capital. Mais des luttes s’amplifient et continuent le combat pour la vie, pour « la terre et la liberté ». Le combat contre les méga-bassines en fait partie. Mégabassines : six réservoirs retoqués en Charente-Maritime (...) Ce n’est pas le premier succès juridique des opposants aux mégabassines. Déjà début février, notamment, (...) #Les_Articles

    / #Agriculture, #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle

    https://reporterre.net/Megabassines-six-reservoirs-retoques-en-Charente-Maritime
    https://www.terrestres.org/2023/02/27/mega-bassines-un-affrontement-entre-mondes

    • À La Clusaz, des pistes existent pour déjouer l’#artificialisation de la montagne

      Les 25 et 26 juin 2022, la commune de #La_Clusaz en #Haute-Savoie sera le théâtre d’une #mobilisation nationale contre des dispositifs de stockage d’eau (« #retenues_collinaires ») et l’artificialisation de la montagne. Une initiative conduite par le réseau de luttes locales Les Soulèvements de la terre.

      À l’heure où la transition écologique presse en montagne, ces voix dissonantes interrogent le bien-fondé des choix politiques actuels et les limites des processus de gouvernance en place.
      Garantir l’enneigement artificiel, à quel prix ?

      En Haute-Savoie, La Clusaz et sa station de ski ont déjà fait parler d’elles à l’automne 2021.

      Pendant 15 jours, les militants d’Extinction Rebellion avaient installé une « zone à défendre » (ZAD) dans le bois de la Colombière, à 1 500 mètres d’altitude. L’objectif ? S’opposer au lancement des travaux d’une nouvelle retenue collinaire de 148 000 m3. Indispensable pour les uns, inutile pour les autres, ce projet est venu attiser les tensions déjà existantes sur la place à donner à l’industrie touristique du ski dans les années à venir.

      Ce projet a aussi permis de mettre en lumière trois enjeux auxquels font aujourd’hui face les territoires de montagne :

      – Des conflits d’usages autour de l’eau amplifiés par le réchauffement climatique

      - Des temporalités autour de la transition du modèle de développement territorial

      - Des innovations sociales permettant d’imaginer collectivement cette transition

      Souvent promues comme des réserves d’eau potable, les retenues collinaires sont des lacs artificiels avant tout destinés à la production de neige de culture. Celle-ci garantit, à plus ou moins long terme, l’enneigement artificiel des pistes de ski face au réchauffement climatique. C’est le cas à la Clusaz, mais aussi dans la plupart des autres stations des Alpes.

      Les pouvoirs publics, notamment les régions, soutiennent massivement la construction de ces nouveaux aménagements au nom d’une « montagne durable ». Simultanément, ces retenues cristallisent les tensions et sont devenues le symbole d’une montagne toujours plus artificialisée, enlisée dans les modèles du « tout ski » et du « tout tourisme ».

      Face à cette situation, La Clusaz aurait pu jouer un rôle précurseur, comme laboratoire et démonstrateur à ciel ouvert de nouveaux processus démocratiques et imaginaires désirables autour de la montagne du XXIe siècle. Pour l’heure, un autre choix a été fait par les élus locaux qui attendent la décision d’autorisation du projet par le préfet de Haute-Savoie.

      Sortir du mythe de la station qui sauve la montagne tend à avoir disparu de leur agenda politique malgré quelques prémices en ce sens. L’attachement aux modèles existants reste tenace, encouragé par la fréquentation record et la saison historique de cet hiver qui a généré d’importantes ressources économiques pour le territoire.

      Le risque de prendre une décennie de retard

      Pour autant, les débats locaux émergeant dans le massif des Aravis pour questionner ce modèle de développement territorial n’ont pas disparu.

      Ils sont désormais en train de se déplacer sur le terrain judiciaire, avec un dépôt de plainte et des perquisitions réalisés début juin. Cette judiciarisation des débats intervient alors que les dynamiques participatives et délibératives sont institutionnellement bloquées. En pareille circonstance, les mobilisations et les conflictualités engendrées ouvrent des opportunités de changement sur l’orientation stratégique des trajectoires d’un territoire.

      À La Clusaz, la commission d’enquête publique a rendu à l’automne 2021 un avis favorable au projet de retenue collinaire, malgré les 76 % d’avis négatifs formulés par les publics.

      Bien que la prise en compte de ces avis ne comporte pas d’obligation légale pour la municipalité, en faire l’impasse est un pari risqué si l’objectif est d’engager le territoire dans un processus de transition environnementale, économique et touristique.

      Pourquoi ? Parce que ces avis donnent à voir une des réalités du territoire et aussi parce qu’il n’existe pas de modèle de substitution « prêt à l’emploi ». Tout reste donc à inventer dans un contexte de forte incertitude. Cela passe nécessairement par la confrontation d’idées plurielles et antagonistes. Par conséquent, l’enjeu est au contraire de favoriser et de s’appuyer sur ce dissensus pour imaginer des solutions soutenables.

      Se cantonner à créer, comme le préconise la commission d’enquête publique, « dans le cadre d’une concertation positive, une commission de suivi du projet et des travaux » ne répondra pas à cet enjeu. Cela permettra, tout au plus, de travailler l’acceptabilité sociale du projet de retenue collinaire, sans parvenir à résorber les oppositions. Au final, La Clusaz prendra le risque de perdre au moins une décennie pour engager une transition territoriale collectivement partagée face à l’urgence climatique.

      Un autre choix est encore possible : annoncer l’arrêt du projet de retenue collinaire et lancer un débat public sur le devenir du territoire. Il ne marquerait pour les élus locaux ni une défaite ni un recul mais la volonté d’engager un processus de transition écologique. Il s’agit de changer de logiciel afin d’éviter que des solutions anciennes à un problème deviennent des freins au changement.
      En finir avec le marketing politique et territorial

      À La Clusaz, l’évitement du débat sur l’artificialisation de la montagne et ses effets sociaux et environnementaux soulève encore au moins deux questions :

      - Pourquoi favoriser le déploiement des antagonismes autour de jeux de représentation d’un modèle de développement à bout de souffle plutôt que des processus démocratiques créateurs de nouveaux imaginaires désirables ?

      – Une vaste concertation publique donnerait-elle à voir à l’émergence d’un souhait majoritaire d’un autre modèle de développement territorial basé sur les actuelles niches créatives et innovantes ?

      Lorsque la municipalité de La Clusaz annonce avoir pris « un nouveau virage » et s’être engagée dans un processus de transition environnementale, économique et touristique, force est de constater qu’il s’agit avant tout d’une stratégie de communication publique axée sur du marketing politique et territorial. Cette emprise de la communication participe à invisibiliser les enjeux socio-environnementaux liés à la transition écologique et à délégitimer les conflictualités qu’ils engendrent. Elle rappelle aussi que la transition est un concept aux faux airs de consensus malgré les discours et déclarations publiques.

      Une fois de plus, d’autres choix sont possibles. À La Clusaz, la communication publique pourrait accompagner un processus de transition en se donnant comme objectif de favoriser une culture commune par la création d’un conflit intégrateur. Dans cette perspective, elle chercherait d’abord à inventer un partage de temps et d’espace pour construire les désaccords. Elle viserait ensuite à identifier les points d’accord à partir desquels développer un débat rationnel. Enfin, elle s’efforcerait de construire des solutions permettant d’expérimenter une sortie progressive du « tout tourisme ».

      https://theconversation.com/a-la-clusaz-des-pistes-existent-pour-dejouer-lartificialisation-de-

      #résistance #canons_à_neige #neige_artificielle #eau #MGM #accaparement_de_l'eau #industrie_du_ski #économie_de_remplacement #eau_potable

  • En Deux-Sèvres, la maison du père du leader des anti-bassines surveillée par une caméra militaire
    https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/niort-79000/la-maison-du-pere-du-leader-des-anti-bassines-surveillee-par-une-camera

    Une caméra militaire raccordée à un routeur et des batteries lithium a été découverte sous un filet de camouflage à l’entrée du bourg de Sevreau. Elle était orientée vers le domicile du père de Julien Le Guet, le porte-parole du collectif « Bassines non merci ! »

    "Souriez car à partir de maintenant, vous êtes filmés." ​Julien Le Guet essaie d’en plaisanter mais il n’a pas vraiment envie de rire, ce vendredi 18 mars. A une semaine de la mobilisation citoyenne attendue à La Rochénard contre le projet des réserves de substitution, le porte-parole du collectif « Bassines non merci ! » a découvert que la maison de son père était sous surveillance vidéo "et sans doute sur écoute"​.

    A proximité de son habitation située à l’entrée du bourg de Sevreau, entre Niort et Magné, c’est tout un dispositif militaire qui a été installé à l’abri des regards. C’est le chien d’un ami qui a flairé les équipements dernier cri : une caméra, sortant à peine du sol, recouverte de ronces et d’herbe, reliée à un routeur Pepwave et à deux mallettes renfermant des batteries lithium de haute technologie étiquetées Accuwatt, dissimulées dans un fossé, sous une bâche et un filet de camouflage.

    « Des méthodes extrêmement choquantes »

    Accuwatt est reconnue dans l’étude et la conception de batteries communicantes (tous réseaux RS 485, LoRa, SigFox, 4G, 5G, Iridium) toutes technologies avec une compétence particulière pour les batteries lithium militarisées à destination des forces de police, gendarmerie et tous groupes opérationnels. Il s’agit d’un fournisseur historique des ministères de l’Intérieur, de la Défense, de l’OTAN ainsi que des plus grands donneurs d’ordres civils de l’industrie française.

    "Ces méthodes sont extrêmement choquantes", a réagi Christian Le Guet. "La nouvelle préfète dit qu’elle est prête à nous rencontrer. On voit effectivement qu’elle est dans l’écoute, coûte que coûte", s’indigne son fils. Après avoir hésité à rapporter le matériel à la préfecture, le duo a finalement décidé d’aller installer le dispositif au bord de la Sèvre "sur le canal TV loutre"​… Un dépôt de plainte pourrait suivre.