Je ne pensais pas avoir besoin de m’exprimer sur la procédure Laurence De Cock / Zaka Toto, mais la virulence des attaques contre elle et les mensonges qui sont colportés m’obligent à en dire quelques mots.
#ZakaToto
#LaurenceDeCock
#diffamation
1/
Il y a 2 ans, j’ai conseillé à Laurence De Cock de déposer plainte en diffamation car Zaka Toto l’a accusé à tort de plagiat, dans des termes d’une violence inédite.
J’ai pour cela eu recours à la loi de 1881 sur la liberté de la presse, rare loi dont je défends l’esprit.
2/
Ces plaintes me semblaient indispensables. En effet les propos de Zaka Toto étaient d’une telle virulence qu’il était impossible d’y répondre sereinement et publiquement, malgré les tentatives en ce sens de Laurence De Cock.
3/
Qu’on en juge : aux accusations infondées de plagiat, Zaka Toto ne craignait pas de comparer Laurence De Cock au raciste Kemi Seba, de la dépeindre en esclavagiste profitant du travail des « nègres », d’affirmer qu’elle faisait partie d’une « superstructure du pillage ».
4/
Les tweets et articles de Zaka Toto étaient tellement scandaleux et erronés qu’il n’était pas possible, pour l’honneur de Laurence De Cock, de ne rien faire.
La procédure en diffamation me semblait donc la voie la plus appropriée.
5/
Zaka Toto fait mine de découvrir cette plainte aujourd’hui alors qu’il en est informé de longue date.
Il mène désormais une campagne contre Laurence De Cock - ça peut se comprendre - mais il faut aussi rétablir les faits.
6/
Les faits sont simples : De Cock a écrit un article sur la base de nombreuses sources et de rencontres de terrain.
Zaka Toto prétend avoir proposé une idée neuve : c’est faux, elle avait déjà été exprimée dans un article de presse (que, d’ailleurs, il ne cite pas).
7/
Je suis évidemment attaché à la liberté de la presse. Mais faire croire aujourd’hui qu’on cherche à couler une revue est mensonger.
Je ne cherche qu’à faire constater, par la seule voie disponible vu la situation, que Zaka Toto a accusé Laurence De Cock à tort de plagiat.
8/8