• Il veut forcer son fils à des rapports sexuels avec sa mère - ladepeche.fr
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    Un homme a été condamné jeudi à 18 mois de prison ferme par le tribunal de Tarbes, après avoir fait subir de terribles violences à sa compagne et à son fils, le 27 mars à Lannemezan.

    Il fallait avoir le cœur bien accroché jeudi au tribunal judiciaire de Tarbes tant cette terrible affaire de violences intrafamiliale donne la nausée. Présenté en audience de comparution immédiate, Mohamed D., 44 ans, est jugé pour avoir le 27 mars, à Lannemezan, commis de graves violences sur son fils de 18 ans, et l’une de ses compagnes. Dans la salle, son épouse officielle et deux des quatre enfants du couple légitime sont assis au premier rang. Sur le banc d’en face, la compagne et son fils victime.

    « Vous partagez votre vie entre deux foyers depuis 23 ans, avec le consentement de votre épouse et de votre compagne », introduit la présidente du tribunal. Et de préciser que Mohamed D. vit un jour à Cugnaux dans la Haute-Garonne, un jour à Lannemezan depuis le déménagement de sa compagne. « C’est d’ailleurs ce déménagement qui est la source de nombreuses disputes ? » interroge la présidente. « Oui », acquiesce le prévenu en pleurs, qui avoue être un jaloux maladif, et d’être persuadé qu’elle a fait ce choix pour pouvoir le tromper librement.

    Déjà condamné et incarcéré à plusieurs reprises pour violences conjugales, notamment sur son épouse légitime, et avoir échappé de justesse aux assises pour tentative de meurtre, Mohamed D. reconnaît avoir été trop loin cette fois encore.
    « Tu as 5 minutes pour niq... ta mère »

    La veille des faits, la compagne part chercher Mohamed D. à Cugnaux comme elle le fait un jour sur deux. « Le lendemain matin, vous vous énervez parce qu’elle met trop de temps à se préparer selon vous, alors que vous devez aller visiter de la famille. Vous la traitez de pute. » La tension monte subitement, et les reproches sur une potentielle infidélité de Madame reviennent sur le tapis. « Elle n’avouait pas. Quand elle me dit que ce n’est pas vrai, je ne la crois jamais. Alors ça m’a mis en colère. » Si bien qu’il agrippe sa compagne par les cheveux, la jette au sol, et lui donne des coups de pied à la tête et dans le ventre. « Puis vous allez chercher un couteau à steak dans la cuisine, lui portez un coup dans la cuisse, et la forcez à se rendre dans la chambre de vos enfants, âgés de trois et dix-huit ans », poursuit la magistrate. Mohamed D. s’en prend alors à l’aîné, dont il maintient la tête contre le matelas. Le long de sa nuque, il fait glisser le couteau. « Vous l’insultez de salo..., et le mettez dehors en caleçon. » Les coups continuent à pleuvoir sur la mère, tandis que le petit se cache sous la couette. Et le calvaire de la famille est loin d’être terminé. L’homme fait rentrer son fils, lui ordonne de baisser son caleçon, et fait mettre sa compagne nue. "Vous lui avez dit « tu as 5 minutes pour niq... ta mère. ». Ils ont cru mourir et vous ont supplié de les laisser vivre."
    L’emprise à son paroxysme

    Si les victimes ont trouvé le courage d’aller porter plainte le lendemain à la brigade de gendarmerie de Lannemezan, tous deux l’ont retirée depuis et refusent désormais de se porter partie civile. « Je vous en prie, ne le mettez pas en prison », lance la compagne en larmes. « C’est un papa d’amour, un papa en or. Mon petit le réclame tous les jours. Nous avons tous besoin de lui. Il faut juste qu’il se fasse soigner » Dans le box, Mohamed D. crie également son amour. « Pardon mon cœur ! J’irai au psychiatre. » Leur fils rejoint sa mère. « Il n’est pas méchant. Il a juste une maladie. »
    La fidélité en question

    « Vous avez quand même une chance inouïe », lance la présidente à Mohamed D.. « Vous vivez aux crochets de ces dames qui tolèrent ce mode de vie atypique, et vous en retour, vous les maltraitez. » Et de s’adresser à la compagne victime. « Vous rendez-vous compte de l’ampleur de l’emprise qu’il a sur vous ? »

    Pour la vice-procureure Bénédicte Gilbert, la scène confirme que cette famille n’est plus en mesure de se protéger elle-même. « Nous voyons que ces pauvres victimes pensent d’abord aux conséquences judiciaires pour l’auteur plutôt qu’à elles-mêmes. » Après avoir interrogé le prévenu sur la notion de fidélité, qui semble de toute évidence être à sens unique dans sa vision des choses, elle déclare avoir fait un signalement auprès des services sociaux pour l’enfant en bas âge, et requiert quatre d’emprisonnement dont un an assorti d’un sursis probatoire renforcé, le maintien en détention, et une obligation de suivre des soins au centre de prise en charge pour auteurs de violences conjugales. « Mon client agit avec une phallocratie certaine. Il est rongé par une jalousie incontrôlable. Mais je salue la position de Madame qui a une vision judiciaire moderne. Elle a compris que cet homme est surtout malade. On ne peut pas lui reprocher quelque chose qu’il ne comprend pas » défend Me Cohen Drai du barreau de Toulouse. Malgré les promesses de Mohamed D. à la cour sur le point délibérer de se faire soigner, et ses supplications pour éviter la prison, le tribunal le condamne à trois ans d’emprisonnement, dont 18 mois assortis d’un sursis probatoire renforcé de deux ans. « Courage », lancent ses proches en larmes, lorsqu’il prend le chemin vers la maison d’arrêt de Tarbes sous escorte policière.

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    Pizzas contaminées : pourquoi les enfants touchés par la bactérie E.coli sont-ils plus plus vulnérables que les adultes ?

    Moi je sais, moi je sais ! C’est parce qu’ils ont des comorbidités ! J’ai juste ?