les catholiques pratiquants , c’est peanut. en proportion, il y a bien plus de musulmans pratiquants. pour les juifs, je crois pas trop à un retour à la pratique (voire à la croyance, mais j’ai pas cherché)
Depuis les années 1980, on a assisté à une très forte diminution de ceux qui se déclarent catholiques, de 70 % en 1981 à 32 % en 2018 alors qu’à l’opposé la part de ceux qui indiquent n’appartenir à aucune religion a augmenté de 26 % à 58 %. La part de protestants et d’autres types de religion a légèrement augmenté, de 3 % à 4 %. Celle des musulmans a plus nettement progressé, surtout entre 1999 et 2018, de 1,3 % à 6 % selon l’enquête Arval.
La croyance se distingue de la pratique religieuse. Selon les données 2021 de l’Ifop, 6,6 % des Français se disent catholiques pratiquants. L’institut ne distingue pas les pratiquants pour les autres religions, mais une enquête du même institut menée en 2019 indiquait que seuls 38 % des musulmans interrogés disent aller généralement à la mosquée le vendredi, ce qui représente environ 1,6 % de la population française si l’on se base sur les données 2021 de l’Ifop, qui enregistre 4,2 % de musulmans. Au total, les religieux pratiquants ne représentent depuis longtemps dans la société française qu’une très petite minorité. Au total, selon l’enquête Arval, 12 % de la population assiste à un service religieux au moins une fois par mois (données 2018) et 8 % chaque semaine. En 1981, les proportions étaient respectivement de 18 % et 12 %.
▻https://www.observationsociete.fr/modes-de-vie/des-croyances-et-pratiques-religieuses-en-declin-en-france
les cathos, l’accentuation de leur devenir minoritaire les éloigne des traces humanistes (aimer/respecter toute « créature du seigneur » ou que sais-je) tandis que, contradictoirement, des restes de versions émancipatrices battues (prêtres ouvriers, théologie de la libération) informent le comportement de nombreux catholiques, qui, à l’instar de protestants (pas tous !!!) vivent leur foi dans des pratiques, dans la société (dont l’aide, comme ils disent, aux migrants).
outre ce qu’on appelle les sectes, il n’y a que l’évangélisme (...) et l’islam qui gagnent des adeptes, bien peu nombreux si l’on tient compte de l’emprise du fétichisme de la marchandise, qui lui nécessite le racisme.