« Comme tous les leaders autoritaires, Marine Le Pen veut dynamiter la démocratie libérale en fai...

/4byvq

  • Un seen pour tout ce qui concerne le risque Le Pen présidente, donc une police Le Pen, une administration Le Pen, des référendums Le Pen. Quand bien même elle devrait cohabiter, avec un Parlement contre elle (tout contre).

    Dans Le Canard de ce 13/04/2022 :

    « Si la nouvelle Assemblée nous est hostile, nous changerons la loi électorale par un référendum organisé dès l’été prochain, puis la présidente dissoudra l’Assemblée… » annonce au « Canard » Gilles Lebreton, professeur de droit public, député européen RN et membre du « conseil stratégique de campagne » de Le Pen.
    La candidate ne prend pas les électeurs en traître : tout ou presque se trouve déjà écrit dans son programme officiel.
    Le projet frontiste de nouvelle loi électorale figure au titre V : il s’agit d’élire les députés à la « proportionnelle intégrale ». Cette idée assez populaire cache une véritable entourloupe. Car la proportionnelle à la sauce lepéniste attribue « une prime majoritaire de 30 % des sièges à la liste arrivée en tête ». À ce tarif-là, il suffit qu’un parti — au hasard, le RN — profite de la dispersion des voix et remporte le scrutin avec 20 % des voix pour disposer de la majorité à l’Assemblée.

    Profiter de la dispersion, c’est ça. Je ne crois pas trop à la réforme constit par référendum, mais ma foi, tout est possible. Et si je me fais l’avocat du diable (ne sachant pas encore si j’irai à CASTORama, comme dit une amie, mais hésitant déjà davantage qu’en 2017), on peut aussi se dire que ce serait une occasion de se regrouper pour faire face. De tester les contre-pouvoirs au sein comme en dehors de l’État. D’éprouver l’antifascisme réel. Sans y croire. Surtout conscient que je ne serais pas le premier à en payer les conséquences.