• Surveillée par un logiciel, une employée de la Maif licenciée pour « faute grave » fait condamner l’assureur
    https://www.sudouest.fr/justice/surveillee-par-un-logiciel-une-employee-de-la-maif-licenciee-pour-faute-gra

    L’assureur militant Maif a été condamné pour l’utilisation d’un logiciel de surveillance interne sur l’une de leurs ex-employées, sans l’en informer. Le conseil des prud’hommes a estimé que c’était contre le code du travail

    Toute preuve doit être collectée loyalement par l’employeur faute d’être non-opposable.

  • La #justice française suspend le contrôle des frontières par #drones

    Le jeudi 13 juillet, le Tribunal Administratif de Pau a rendu une décision annulant l’ordonnance du 26 juin 2023 du préfet des Pyrénées-Atlantiques. Cette #ordonnance autorise la capture, l’archivage et la transmission d’#images par des #caméras installées sur des aéronefs entre le 26 juin et le 26 juillet.

    Cette décision fait suite à la #plainte déposée par les avocats de Pau et de Bayonne, la fédération Etorkinekin Diakité et l’association SOS Racisme Gipuzkoa.

    La décision donne raison aux plaignants : cette ordonnance porte gravement et manifestement atteinte au droit et au respect de la vie privée et familiale.

    SOS Racisme Gipuzkoa - #SOS_Racisme_Gipuzkoa s’est montré satisfait de la décision du tribunal de Pau. Elle montre qu’il est possible de trouver une protection dans les garanties légales qui protègent les droits fondamentaux contre les actions de l’exécutif français contre ces droits.

    SOS Racisme a apprécié le travail accompli par l’Association des Avocats pour obtenir cette résolution et s’est montrée disposée à la poursuivre, car le gouvernement français viole à plusieurs reprises les droits fondamentaux des personnes résidant ou circulant dans le Pais Basque.

    SOS Racisme demande à nouveau aux autorités françaises et espagnoles de respecter le droit de chacun à la libre circulation et, en particulier, de circuler sur les frontières #Irun / #Hendaye. Il demande également la suspension immédiate des contrôles de profil racial, qui sont effectués systématiquement par les policiers.

    Donostia, 2023/07/14

    SOS Racismo Gipuzkoa

    Gipuzkoako SOS Arrazakeria

    #militarisation_des_frontières #frontières #migrations #Espagne #France #suspension #Pyrénées

    Reçu via la mailing-list Migreurop, le 14/07/2023

    • SOS Racismo Gipuzkoa: La justicia francesa suspende el control fronterizo por drones

      El jueves 13 de julio, el Tribunal Administrativo de Pau ha dictado una resolución por la que suspende la orden del Prefecto de Pyrénées-Atlantiques de 26 de junio de 2023 que autoriza la captación, archivo y transmisión de imágenes por medio de cámaras instaladas en aeronaves entre el 26 junio y el 26 de julio.

      La resolución responde a la demanda que, en ese sentido, plantearon ante dicho tribunal, la Asociación de Abogados para la defensa de las personas extranjeras, formada por abogados de Pau y Baiona, la Federación Etorkinekin Diakité y SOS Racismo Gipuzkoa- Gipuzkoako SOS Arrazakeria.

      La resolución da la razón a los demandantes de que dicha orden afecta de manera grave y manifiestamente ilegal al derecho y al respeto de la vida privada y familiar.

      SOS Racismo Gipuzkoa- Gipuzkoako SOS Arrazakeria se felicita por la resolución del tribunal de Pau. Muestra que es posible encontrar amparo en las garantías legales que salvaguardan derechos fundamentales frente a actuaciones contrarias a los mismos por parte del ejecutivo galo.

      SOS Racismo pone en valor la labor desarrollada por la Asociación de Abogados para conseguir dicha resolución y muestra su disposición a continuar con dicha labor ante las reiteradas violaciones por parte del ejecutivo galo respecto a derechos fundamentales de las personas que viven o transitan por el País Vasco.

      SOS Racismo reitera su demanda a las autoridades francesas y españolas de respetar el derecho de todas las personas a la libre circulación y, en concreto, a transitar por las áreas fronterizas de Irun/Hendaia. Reclama, a su vez, el cese inmediato de los controles por perfil racial que, de manera sistemática, llevan a cabo las diversas policías.

      https://sosracismo.eu/justicia-paraliza-drones-frontera

      Pour télécharger l’#ordonnance (n° 2301796):
      https://sosracismo.eu/wp-content/uploads/2023/07/Resolucion-drones.pdf

    • Section du Contentieux, Juge des référés, 25 juillet 2023, 476151

      Texte
      Vu la procédure suivante :

      L’association Avocats pour la défense des étrangers, la Fédération Etorkinekin Diakité, l’association S.O.S. Racismo Gipuzkoa - Gipuzkoako S.O.S. Arrazakria, M. A H, Mme T H, M. B L, M. M N, Mme S K, Mme O Q, Mme F P, M. G C, Mme J C, Mme R E et M. D I ont demandé au juge des référés du tribunal administratif de Pau, statuant sur le fondement de l’article L. 521-2 du code de justice administrative, d’une part, de suspendre l’exécution de l’arrêté du 26 juin 2023 par lequel le préfet des Pyrénées-Atlantiques a autorisé la captation, l’enregistrement, et la transmission d’images au moyen de caméras installées sur des aéronefs, et, d’autre part, d’enjoindre au préfet des Pyrénées-Atlantiques de mettre un terme à l’usage de ce dispositif. Par une ordonnance n° 2301796 du 13 juillet 2023, le juge des référés du tribunal administratif de Pau a suspendu l’exécution de cet arrêté.

      Par une requête et un nouveau mémoire, enregistrés les 20 et 24 juillet 2023 au secrétariat du contentieux du Conseil d’Etat, le ministre de l’intérieur et des outre-mer demande au juge des référés du Conseil d’Etat, statuant sur le fondement de l’article L. 521-2 du code de justice administrative :

      1°) d’annuler l’ordonnance n° 2301796 du 13 juillet 2023 du juge des référés du tribunal administratif de Pau ;

      2°) de rejeter la demande présentée par l’association Avocats pour la défense des étrangers et autres.

      Il soutient que :

      – la condition d’urgence n’est pas satisfaite dès lors que, d’une part, il n’est pas porté un préjudice suffisamment grave et immédiat à la situation actuelle des requérants en ce que seul un nombre restreint d’individus est concerné par la mesure de surveillance, qui est par ailleurs encadrée par de strictes garanties, qu’elle ne présente pas de caractère fréquent et répété et qu’il n’en résulte aucune atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale et, d’autre part, la mesure est indispensable pour assurer la sauvegarde de l’ordre public ;

      – aucune atteinte grave et manifestement illégale n’a été portée à une liberté fondamentale ;

      – l’arrêté du 26 juin 2023 n’est pas entaché d’illégalité dès lors, en premier lieu, qu’il est nécessaire en ce qu’il répond à l’objectif de lutte contre l’immigration irrégulière, alors que le nombre des franchissements illégaux de la frontière, qui peuvent s’avérer périlleux, s’accroît substantiellement, en particulier en été, en deuxième lieu, qu’il n’existe pas de mesure moins intrusive pour atteindre pleinement la finalité poursuivie, les sentiers concernés et les chemins situés à proximité n’étant pas totalement carrossables, et, en dernier lieu, que la mesure est proportionnée à l’objectif poursuivi.

      Par un mémoire en défense et un nouveau mémoire, enregistrés les 23 et 24 juillet 2023, l’Association pour la défense des étrangers et autres concluent au rejet de la requête et à ce que soit mis à la charge de l’Etat le versement de la somme de 200 euros à chacun des défendeurs au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative. Ils soutiennent que la condition d’urgence est satisfaite, et que l’arrêté du 26 juin 2023 porte une atteinte grave et immédiate au droit au respect de la vie familiale.

      Vu les autres pièces du dossier ;

      Vu :

      – la Constitution, notamment son Préambule ;

      – la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales ;

      – le code de la sécurité intérieure ;

      – la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée ;

      – le code de justice administrative ;

      Après avoir convoqué à une audience publique, d’une part, le ministre de l’intérieur et des outre-mer, et d’autre part, l’association Avocats pour la défense des étrangers et autres ;

      Ont été entendus lors de l’audience publique du 24 juillet 2023, à 10 heures 30 :

      – Me Mathonnet, avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation, avocat de l’association Avocats pour la défense des étrangers et autres ;

      – les représentantes de l’association Avocats pour la défense des étrangers et autres ;

      – les représentants du ministre de l’intérieur et des outre-mer ;

      à l’issue de laquelle le juge des référés a reporté la clôture de l’instruction au même jour à 19 heures 30 ;

      Considérant ce qui suit :

      1. L’article L. 511-1 du code de justice administrative dispose que : « Le juge des référés statue par des mesures qui présentent un caractère provisoire. Il n’est pas saisi du principal et se prononce dans les meilleurs délais. » Aux termes de l’article L. 521-2 du code de justice administrative : « Saisi d’une demande en ce sens justifiée par l’urgence, le juge des référés peut ordonner toutes mesures nécessaires à la sauvegarde d’une liberté fondamentale à laquelle une personne morale de droit public ou un organisme de droit privé chargé de la gestion d’un service public aurait porté, dans l’exercice d’un de ses pouvoirs, une atteinte grave et manifestement illégale. () ».

      Sur l’office du juge des référés et sur les libertés fondamentales en jeu :

      2. Il résulte de la combinaison des dispositions des articles L. 511-1 et L. 521-2 du code de justice administrative qu’il appartient au juge des référés, lorsqu’il est saisi sur le fondement de l’article L. 521-2 et qu’il constate une atteinte grave et manifestement illégale portée par une personne morale de droit public à une liberté fondamentale, résultant de l’action ou de la carence de cette personne publique, de prescrire les mesures qui sont de nature à faire disparaître les effets de cette atteinte, dès lors qu’existe une situation d’urgence caractérisée justifiant le prononcé de mesures de sauvegarde à très bref délai et qu’il est possible de prendre utilement de telles mesures.

      3. Pour l’application de l’article L. 521-2 du code de justice administrative, le droit au respect de la vie privée, qui comprend le droit à la protection des données personnelles, et la liberté d’aller et venir constituent des libertés fondamentales au sens des dispositions de cet article.

      Sur le cadre juridique du litige :

      4. Aux termes de l’article L. 242-5 du code de la sécurité intérieure « I - Dans l’exercice de leurs missions de prévention des atteintes à l’ordre public et de protection de la sécurité des personnes et des biens, les services de la police nationale et de la gendarmerie nationale ainsi que les militaires des armées déployés sur le territoire national dans le cadre des réquisitions prévues à l’article L. 1321-1 du code de la défense peuvent être autorisés à procéder à la captation, à l’enregistrement et à la transmission d’images au moyen de caméras installées sur des aéronefs aux fins d’assurer () / 5° La surveillance des frontières, en vue de lutter contre leur franchissement irrégulier ; / (). / Le recours aux dispositifs prévus au présent I peut uniquement être autorisé lorsqu’il est proportionné au regard de la finalité poursuivie. / II - Dans l’exercice de leurs missions de prévention des mouvements transfrontaliers de marchandises prohibées, les agents des douanes peuvent être autorisés à procéder à la captation, à l’enregistrement et à la transmission d’images au moyen de caméras installées sur des aéronefs ». Aux termes de l’article L. 242-4 du même code « La mise en œuvre des traitements prévus aux articles L. 242-5 () doit être strictement nécessaire à l’exercice des missions concernées et adaptée au regard des circonstances de chaque intervention ». En vertu du IV de l’article L. 242-5 de ce code, l’autorisation requise, subordonnée à une demande qui précise, notamment, « () 2° La finalité poursuivie ; / 3° La justification de la nécessité de recourir au dispositif, permettant notamment d’apprécier la proportionnalité de son usage au regard de la finalité poursuivie ; () / 8° le périmètre géographique concerné », « est délivrée par décision écrite et motivée du représentant de l’Etat dans le département ou, à Paris, du préfet de police, qui s’assure du respect du présent chapitre. Elle détermine la finalité poursuivie et ne peut excéder le périmètre strictement nécessaire à l’atteinte de cette finalité ». Ainsi que l’a jugé le Conseil constitutionnel par sa décision n° 2021-834 DC du 20 janvier 2022, ces dispositions ont précisément circonscrit les finalités justifiant le recours à ces dispositifs, et l’autorisation requise, qui détermine cette finalité, le périmètre strictement nécessaire pour l’atteindre ainsi que le nombre maximal de caméras pouvant être utilisées simultanément, ne saurait être accordée qu’après que le préfet s’est assuré que le service ne peut employer d’autres moyens moins intrusifs au regard du droit au respect de la vie privée ou que l’utilisation de ces autres moyens serait susceptible d’entraîner des menaces graves pour l’intégrité physique des agents, et elle ne saurait être renouvelée sans qu’il soit établi que le recours à des dispositifs aéroportés demeure le seul moyen d’atteindre la finalité poursuivie.

      Sur le litige :

      5. Par un arrêté du 26 juin 2023, le préfet des Pyrénées-Atlantiques a autorisé la captation, l’enregistrement et la transmission d’images par la direction interdépartementale de la police aux frontières d’Hendaye aux moyens de caméras installées sur des aéronefs au titre de la surveillance aux frontières en vue de lutter contre leur franchissement irrégulier, du 26 juin au 26 juillet 2023 et de 9 heures à 18 heures, sur un périmètre recouvrant une partie de la frontière franco-espagnole et du territoire des communes d’Hendaye, de Biriatou et d’Urrugne. Le ministre de l’intérieur et des outre-mer fait appel de l’ordonnance du 13 juillet 2023 par laquelle le juge des référés du tribunal administratif de Pau, statuant sur le fondement de l’article L. 521-2 du code de justice administrative, a suspendu l’exécution de cet arrêté.

      Sur la condition tenant à l’existence d’une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale :

      6. Il résulte de l’instruction et des échanges au cours de l’audience publique que, si l’autorisation ne permet d’utiliser qu’un seul drone à la fois, son périmètre géographique, qui s’étend sur l’essentiel du territoire de la commune de Biriatou et sur une partie de ceux des communes d’Hendaye et d’Urrugne, recouvre une superficie de près de 20 km2 et comprend un grand nombre de maisons d’habitation.

      7. Le ministre de l’intérieur et des outre-mer soutient, d’une part, que cette mesure est nécessaire au regard de la hausse du nombre de franchissements illégaux de la frontière, d’autre part, qu’il n’existe pas de mesure moins intrusive, les effectifs de fonctionnaires affectés à la lutte contre l’immigration irrégulière clandestine ayant diminué depuis le début de l’année 2023, en raison de la moindre disponibilité des unités de CRS et de gendarmes mobiles mis à disposition de la direction interdépartementale de la police de l’air et des frontières, fréquemment affectés à d’autres missions, alors qu’une partie de la zone est d’un accès difficile, les sentiers utilisés ou les chemins situés à proximité n’étant pas entièrement carrossables, et les migrants s’en éloignant parfois pour échapper aux contrôles, et enfin que la mesure, notamment la délimitation de son périmètre géographique, est proportionnée compte tenu de ces caractéristiques. Ces appréciations sont contestées par l’association Avocats pour la défense des étrangers et autres, qui produisent des séries de données recueillies par une association sur l’accueil de migrants à proximité de la zone entre mars 2021 et mai 2023 faisant apparaître une baisse des flux et l’absence d’effets saisonniers notables, ainsi que les chiffres du centre d’accueil de migrants de la mairie de Bayonne, en baisse en 2023, et des indications sur les moyens matériels et humains déployés par la police de l’air et des frontières aux principaux points de passage de la zone et sur les sentiers concernés jusqu’à la date de la décision contestée, ainsi que sur l’accessibilité de ces sentiers. Les séries de données extraites du système PAFISA, relatives à l’activité de la direction interdépartementale de la police aux frontières de Hendaye, compétente dans les départements des Pyrénées-Atlantiques et des Landes, et les éléments de contexte partiels présentés par le ministre, les uns et les autres pour la première fois à l’issue de l’audience, qui font apparaître, entre le premier semestre 2022 et le premier semestre 2023, une baisse de 6 154 à 3 481 du nombre de non-admissions à la frontière, une hausse de 206 à 366 du nombre de réadmissions par les autorités espagnoles et une hausse de 539 à 817 du nombre d’étrangers en situation irrégulière interpellés, ne permettent pas, en l’état de l’instruction, de confirmer l’existence de facteurs de hausse de l’activité surveillance des frontières en vue de lutter contre leur franchissement irrégulier. En outre le ministre n’apporte pas d’indication sur la part de ces flux qui se rapporte à la zone concernée par l’arrêté litigieux. En l’état de l’instruction, les données produites par l’administration sur les flux migratoires et les éléments fournis sur les caractéristiques géographiques de la zone concernée et sur les moyens qui y sont affectés à la lutte contre le franchissement irrégulier des frontières ne sont pas suffisamment circonstanciés pour justifier, sur la base d’une appréciation précise et concrète de la nécessité de la proportionnalité de la mesure, que le service ne peut employer, pour l’exercice de cette mission dans cette zone et sur toute l’étendue de son périmètre, d’autres moyens moins intrusifs au regard du respect de la vie privée que les mesures mentionnées au point 5, ou que l’utilisation de ces autres moyens serait susceptible d’entraîner des menaces graves pour l’intégrité physique des agents. Par suite, c’est à bon droit que le juge des référés du tribunal administratif de Pau a jugé que l’association Avocats pour la défense des étrangers et autres étaient fondés à soutenir que l’arrêté contesté portait une atteinte grave et manifestement illégale au droit au respect de la vie privée.

      Sur la condition d’urgence :

      8. L’urgence de la suspension de l’arrêté contesté sur le fondement de l’article L. 521-2 du code de justice administrative doit être appréciée en tenant compte non seulement de ses effets sur les intérêts défendus par les requérants de première instance mais aussi de l’objectif de prévention des atteintes à l’ordre public auquel elle a pour objet de contribuer. Eu égard, d’une part, au nombre de personnes susceptibles de faire l’objet des mesures de surveillance litigieuses, d’autre part, aux atteintes qu’elles sont susceptibles de porter au droit au respect de la vie privée, et alors, ainsi qu’il a été dit au point 6, qu’il ne résulte pas de l’instruction que l’objectif de prévention des atteintes à l’ordre public ne pourrait être atteint en recourant à des mesures moins intrusives au regard du droit au respect de la vie privée, ou que l’utilisation de ces autres moyens serait susceptible d’entraîner des menaces graves pour l’intégrité physique des agents, la condition d’urgence doit être regardée comme remplie.

      9. Il résulte de ce qui précède que le ministre de l’intérieur et des outre-mer n’est pas fondé à soutenir que c’est à tort que, par l’ordonnance attaquée, le juge des référés du tribunal administratif de Pau a suspendu l’exécution de l’arrêté du préfet des Pyrénées-Atlantiques du 26 juin 2023.

      10. Il y a lieu, dans les circonstances de l’espèce, de mettre à la charge de l’Etat le versement à chacun des défendeurs d’une somme de 200 euros au titre des dispositions de l’article L. 761-1 du code de justice administrative.

      O R D O N N E :

      –-----------------

      Article 1er : La requête du ministre de l’intérieur et des outre-mer est rejetée.

      Article 2 : L’Etat versera, au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative, une somme de 200 euros chacun à l’association Avocats pour la défense des étrangers, à la Fédération Etorkinekin Diakité, à l’association S.O.S. Racismo Gipuzkoa - Gipuzkoako S.O.S. Arrazakria, à M. A H, à Mme T H, à M. B L, à M. M N, à Mme S K, à Mme O Q, à Mme F P, à M. G C, à Mme J C, à Mme R E et à M. D I.

      Article 3 : La présente ordonnance sera notifiée au ministre de l’intérieur et des outre-mer, ainsi qu’à l’association Avocats pour la défense des étrangers, premier défendeur nommé.

      Fait à Paris, le 25 juillet 2023

      Signé : Jean-Yves Ollier

      https://justice.pappers.fr/decision/c8942bf2cabc0c5be781d2b621e7c3ef

  • Macronie : anti-jeu à la niche LFI | AFP | 25.11.22

    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/251122/tu-vas-la-fermer-fin-de-seance-surchauffee-l-assemblee-nationale

    On lâche rien - version macronique.

    A coups de demandes de suspensions de séances, de rappels aux règlements et de dépôts d’amendements en rafale, le camp présidentiel a compromis la tenue du vote sur ce texte en discussion, que les oppositions semblaient en mesure de pouvoir faire adopter, contre l’avis du gouvernement.
    [...]
    « niche parlementaire » : un groupe d’opposition peut fixer l’ordre du jour, [la séance] doit s’achever quoi qu’il arrive à minuit, sans possibilité de poursuivre les débats en cas d’examen inachevé d’un texte.


    La majorité relative joue la montre... quel fair play !

    article complet :

    La fin de la journée réservée au groupe LFI à l’Assemblée a tourné au vinaigre jeudi soir, les oppositions fustigeant les « manoeuvres » du camp présidentiel pour empêcher la tenue d’un vote sensible sur la réintégration des soignants non vaccinés.

    « Tu vas la fermer ! », a notamment lancé dans l’hémicycle, excédé, le député de Guadeloupe Olivier Serva (groupe LIOT), à l’adresse de députés Renaissance qui l’interpellaient pendant son intervention, provoquant une suspension de séance.

    L’élu ultramarin, qui dénonçait les techniques employées pour ralentir les débats, a ensuite repris la parole. « Vous utilisez des subterfuges petits, comme vos idéaux, vous salissez la démocratie avec vos bassesses, vous êtes minoritaires, acceptez-le. »

    Les députés ultra-marins des différents bancs de l’Assemblée, venus en nombre soutenir la proposition de loi en discussion, sont venus dire leur colère devant la presse, face au « mépris du gouvernement » à l’égard de la situation des établissements de santé dans leurs territoires.

    « Chez nous, ceux qui ont un schéma vaccinal complet, c’est moins de 20% », a lancé l’un d’entre eux.

    « Des gens sont en train de mourir chez nous sur des brancards, nous n’acceptons (pas) que les députés de La République en marche (précédent nom de Renaissance, ndlr) avec leurs sourires narquois ou que M. Véran avec son arrogance légendaire viennent nous mépriser », a tempêté le député de Martinique Jean-Philippe Nilor (LFI).

    « Vous devriez avoir honte ! », a également lâché à l’adresse des macronistes Olivier Marleix, le chef de file du groupe LR, dont des députés étaient favorables au texte de LFI, tout comme le groupe RN.

    A coups de demandes de suspensions de séances, de rappels aux règlements et de dépôts d’amendements en rafale, le camp présidentiel a compromis la tenue du vote sur ce texte en discussion, que les oppositions semblaient en mesure de pouvoir faire adopter, contre l’avis du gouvernement.

    Lors des nombreuses suspensions de séance, des éclats de voix entre députés étaient audibles dans les couloirs de l’Assemblée. Dépêché dans l’hémicycle, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a évoqué un « niveau de tension jamais vu en douze ans au Parlement ».

    La cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot a estimé que l’exécutif avait « franchi une ligne rouge », en prenant part « à l’obstruction » lors de la « niche parlementaire » des Insoumis.

    Une telle journée, lors de laquelle un groupe d’opposition peut fixer l’ordre du jour, doit s’achever quoi qu’il arrive à minuit, sans possibilité de poursuivre les débats en cas d’examen inachevé d’un texte.

    La proposition de loi de LFI demandait de réintégrer le personnel non-vacciné contre le Covid-19 des établissements de santé et de secours, pour y pallier les pénuries d’effectifs.

    « Quel signal voulons-nous donner à ceux qui étaient là en première ligne, qui se sont vaccinés ? », a dit le ministre de la Santé, François Braun. Dans les hôpitaux, les soignants vaccinés disent que « si nous réintégrons les non-vaccinés, ce sont eux qui partent ».

    M. Braun avait indiqué dimanche qu’il se prononcerait sur la réintégration ou non des soignants non vaccinés lorsqu’il aura reçu les avis de la Haute autorité de santé et du Comité consultatif national d’éthique.

    • Et donc ya un déni de démocratie… mais pour réintégrer des soignants non vaccinés qui contribuent aussi à augmenter « Des gens sont en train de mourir chez nous sur des brancards » : à la fois parce que le covid se propage plus dans les lieux de soins ET parce qu’ils donnent le pire exemple à la population qui est encore plus poussé à ne pas se vacciner (puisque « nos soignants se vaccinent presque pas ») et donc à mourir plus.

      Donc un déni de démocratie sur une proposition de loi complotiste et contre la santé publique… on en pense quoi ? TOUS POURRIS.

    • J’ai étoilé parce qu’on nous signale que la proportion de soignants non-vaccinés est très élevée hors de la métropole et que sans cette information, l’acharnement de la LFI est réellement incompréhensible. Avec cette information, on comprend mieux, et on rage de se dire que hors métropole, le racisme institutionnel est tellement fort que les locaux ne font pas/plus confiance à rien de ce qui arrive de la métropole, y compris, donc, la santé publique, gérée à la façon dont on le sait et dont cela nous ulcère au quotidien. Ils n’ont plus d’eau, ils meurent des pesticides divers, et il faudrait en plus qu’ils soient plus intelligents que nos politiques « les masques ne servent à rien » ? :-/

    • Sauf que la France ne peut pas faire une loi qui ne s’applique qu’à un territoire précis à priori. Sur la métropole les soignants non vaccinés sont largement minoritaires et les divers collectifs de soignants poussent à montrer l’exemple, et ne veulent plutôt pas de gens non vaccinés. Mais outre mer et dans les antilles notamment, ya une proportion inverse et là ça se justifierait « un peu » car les non vaccinés sont majoritaires et faut bien soigner les autres maladies et accidents… mais ce faisant en contribuant à renforcer fortement l’idée que c’est ok de pas se vacciner alors qu’on est au contact direct et quotidien de personnes faibles, ce qui est le pire exemple à donner, et qui vaut pas juste pour le covid, ya un déficit de vaccination pour la grippe etc aussi (et là ils sont en pleine poussée de covid + grippe + bronchiolites pour les enfants).

      Et tout ça dans le même temps où le gouvernement n’est ferme que sur le vaccin tout en racontant (et montrant) n’importe quoi sur les masques et l’aération, et la transmission chez les enfants, etc.

      C’est difficilement résoluble par le haut…

    • Mais c’est quoi l’argument des soignants pour continuer à refuser le vaccin  ?
      Au début, tu pouvais toujours argumenter qu’on ne sait pas sur le long terme, mais là, on commence à avoir une petite idée, non  ? Genre, mieux vaut le vaccin qu’un covid long ou même si ce n’est pas éclatant, ça réduit un peu les contaminations et pas mal la gravité des symptômes.

    • l’article de Mediapart - pas celui de l’AFP - parle des dommages collatéraux sur le texte prévu initialement par LFI, sur l’abolition de la corrida. Là aussi, TG.

      Finies les émotions partagées entre la majorité et la gauche. L’Assemblée a repris son cours, et un peu après 17 heures, c’est un Aymeric Caron furieux qui a empoigné le micro pour rendre les armes sous les huées des bancs situés à droite de l’hémicycle : « Je tiens à m’excuser pour ceux qui ont cru en nous, mais je dois me rendre à l’évidence : nous ne pourrons pas abolir la corrida aujourd’hui, je suis contraint de retirer le texte. »

      À la surprise générale, La France insoumise (LFI), qui organisait, durant toute la journée du jeudi 24 novembre, sa « niche parlementaire » annuelle à l’Assemblée nationale, a donc jeté l’éponge. Et renoncé, pour l’heure, à mener la bataille parlementaire sur l’abolition de la corrida.

      Une déconvenue brutale pour les associations animalistes et la société civile mobilisée, dont LFI a décliné toute responsabilité : « La semaine dernière, on avait déjà découvert que des amendements totalement farfelus avaient été déposés pour nous empêcher d’avancer, décrypte un collaborateur d’Aymeric Caron. Cette nuit et ce matin, quelques dizaines de députés de droite et d’extrême droite ont encore envoyé des centaines de sous-amendements », portant le nombre total d’amendements à examiner au nombre de 800.

      #sans_vergogne

      mais aussi :

      Mardi, lors d’une conférence de presse, Mathilde Panot, la présidente du groupe LFI, alertait d’ailleurs déjà sur la stratégie d’« obstruction antidémocratique » de la majorité à l’égard de plusieurs textes de la « niche ». Notamment, sur la proposition de résolution visant à déclencher une commission d’enquête sur les relations entre Emmanuel Macron et Uber - au vu du nombre d’amendements déposés, elle a également fini par être écartée en catastrophe de l’ordre du jour par LFI.

    • « Les insoumis ont démontré leur utilité nationale et leur capacité propositionnelle. Les insoumis ont su marquer dans l’opinion leur journée de niche ce qui est une satisfaction pour leur travail parlementaire. Hormis les fanatiques, les observateurs savent quelle maîtrise et quelle cohésion politique ont été déployées. Ensuite un succès considérable a été remporté. Celui sur l’IVG. Un succès parce qu’il parle à toute la société. Parce qu’il inscrit la France dans une bataille mondiale sur le droit des femmes à disposer de leur corps. Et l’ouverture du débat sur l’interdiction de la corrida fonctionne comme un compte à rebours désormais engagé avant l’interdiction effective. Enfin sur le plan plus modeste de l’action purement politique parce que la macronie ressort une fois de plus en lambeaux de l’épisode. Elle a manifesté des connivences d’enthousiasme et d’applaudissements avec le RN sur la corrida avant de s’enfoncer dans le mépris que lui vouent désormais tous les élus des outre-mer. »
      https://linsoumission.fr/2022/11/25/jour-de-niche-melenchon

      Une majorité existait pour décider le retour des personnels suspendus. Il faut réaliser le niveau de provocation que cela représente pour des milliers de soignants et des centaines de services de soins où leur retour signifierait un allégement immédiat de la peine au travail. Dans les outre mers c’est plusieurs centaines de personnes manquant à l’appel qui sont concernées et jusqu’à 20% des effectifs dans certains secteurs. Alors on comprend l’état d’exaspération des élus des outre-mer. De tous bords les députés ultra marins se dressèrent avec vigueur, avec une colère palpable. « Nos vies sont en jeu » cria un député « desdits outre-mer ». « Vous n’imaginez pas ce qui se passe dans les outre-mer, déclara le député martiniquais Jean Philippe Nilor, apparenté au groupe Insoumis. Les populations nous regardent. Elles croyaient que la démocratie fonctionnait en France. Il voit que ce n’est pas vrai. » Terrible leçon de politique. « C’est bien la vérification de pourquoi il n’y a aucun élu LREM dans les outre-mer » conclut-il.

    • À 23 h 53, Naïma Moutchou, au perchoir, a fini par lâcher : « On est vraiment au cirque aujourd’hui ! » Après avoir enjoint aux députés insoumis, grondant de colère, de sortir de l’hémicycle, elle a sifflé la fin de cette séance chaotique quelques minutes avant l’heure fatidique. Il était temps.

      Pauline Graulle / Mediapart

      #MDR

    • Encore un macronard pur jus !

      Doc Amine 🏥🚑📚👨‍⚕️🩺

      Soignants non vaccinés, la réintégration c’est non !
      1- sanitairement : ils sont peu nombreux, ça ne ferait aucune diff
      2- éthiquement : ils ont abandonné leurs collègues et les patients
      3- scientifiquement : ils ont refusé le vaccin pour des raisons bidons
      ➡️Ils ont choisi de s’exclure

      https://mobile.twitter.com/DocAmine_/status/1598052972503891969?cxt=HHwWgoDQ5cWttq0sAAAA

      1- Les soignants non vaccinés sont peu nombreux et on manque de soignants partout. Des gens meurent par manque de soin.
      2- Ils n’ont abandonné personne et ils ont été rejetés tels de vulgaires criminels.
      3- Ce n’est pas un vrai vaccin ; il n’empêche pas la contamination et n’est pas efficace dans le temps.

      Qui est Doc Amine ?
      https://start.lesechos.fr/societe/engagement-societal/doc-amine-medecin-hyperactif-et-influenceur-engage-1881949?xtor=CS2-1


      Doc Amine avant un tournage

      Entre ses conseils sur Instagram, les urgences, SOS médecins et ses coups de gueule sur Twitter, Doc Amine fait désormais partie des médecins les plus influents...
      Celui qui a aussi ses entrées au ministère de la Santé, débarque ce mois-ci sur l’application Brut pour parler de santé mentale.

      Un « médecin » avec le cerveau d’une influenceuse 😵‍💫 !

    • Et encore cet amalgame (sans preuve pour l’instant) comme quoi dès qu’on dit des trucs basiques de santé publique contre les complotismes on est « macronard » : bah non : je redis toujours la même chose mais si Macron dit que l’eau chaude ça brule, et que nous aussi on dit que l’eau chaude ça brule et qu’il faut pas mettre sa main dedans on est PAS « macronard », on est juste logique.

      1- Les soignants non vaccinés sont peu nombreux et on manque de soignants partout. Des gens meurent par manque de soin.

      Bah oui ils sont peu nombreux, donc c’est ce qui est dit : c’est PAS ÇA qui va changer quoi que ce soit au manque de personnel réel des hopitaux, c’est pas ça la solution « réembaucher n’importe qui même ceux qui ont sont anti-consensus scientifique ». La solution au manque de personnel n’a rien à voir avec embaucher les quelques personnes antivax, mais plein de choses plus complexes (arrêter le libéralisme dans les hopitaux, avoir plus de moyens matériels du coup, des rémunérations correctes pour les gens du bas de l’échelle : aide-soignant⋅es, infirmier⋅es, etc, ce qui est incitatif à venir travailler dedans plutôt que se barrer dans le privé ou changer de métier). Mais aucun rapport avec réembaucher les 4 antivax chelous.

      2- Ils n’ont abandonné personne et ils ont été rejetés tels de vulgaires criminels.

      Ils sont pas rejetés : on impose TOUJOURS un cadre de travail qui correspond aux normes de sécurité de tel ou tel travail : avoir un casque sur le chantier, se laver les mains au gel hydro dès que possible, etc, etc, cela dépend des métiers. Et bien surprise : les travailleurs de la santé doivent se vacciner, et pas juste du covid mais de plein d’autres choses : ça fait partie des règles de leur boulot, comme mettre un casque sur le chantier. Si tu suis pas les normes de sécu de ton métier, t’es pas rejeté comme un chien, c’est toi qui suis pas les normes de ce métier.

      3- Ce n’est pas un vrai vaccin ; il n’empêche pas la contamination et n’est pas efficace dans le temps.

      Tu relais donc, pourtant des mois/années plus tard, la propagande complotiste (mais ça on l’avait bien compris en filigrane régulièrement).

      C’est pas faute de l’avoir expliqué mille fois, ici et ailleurs : il y a PLEIN de sortes de vaccins, et non un vaccin c’est pas toujours pour empêcher la contamination. Il y a des vaccins qui empêchent complètement ou réduisent la maladie ciblée, et/ou qui empêchent ou réduisent la contamination. Ce sont deux choses différentes et qui dépendent du type de maladie, virale ou pas, etc.

      À aucun moment la définition d’un « vaccin » ne signifie que ça doit forcément empêcher la contamination en retour, c’est toi (ou plutôt la propagande que tu relais allègrement) qui invente totalement ce point. Un vaccin ça sert à stimuler ton immunité, à la développer, pour que lors que TOI tu te fais contaminer plus tard, ton corps sache mieux se défendre. Et c’est tout. Ça n’implique aucune obligatoire de non-contamination en retour, et même ça n’implique pas que t’es totalement sauvée de la maladie : certains vaccins réduisent les effets mais sans forcément tout annuler (et c’est déjà une très bonne chose pour limiter la charge hospitalière !).

      Par ailleurs c’est doublement faux puisque le vaccin contre le covid :
      – réduit BIEN le transmission aussi en partie, de 50% un truc comme ça, ce qui n’est pas 0 du tout…
      – plein de vaccins ont besoin de rappel, ça dépend du type de maladie : si c’est viral et que le virus mute en permanence, c’est logiquement qu’il faille refaire régulièrement… or c’est justement quand on laisse transmettre à fond comme aujourd’hui que ça augmente le nombre de mutations…

      Enfin bon… devoir re-re-re-re argumenter/expliquer tout ça après trois ans plus tard où on sait comment ça marche… c’est un peu dingue, mais en même temps logique vu la mauvaise vulgarisation (voire mensongère pour certains points) des autorités…

    • Nul besoin de re argumenter ; vous êtes libre de vous injecter ce vaccin tous les 6 mois si vous le désirez.
      Dire que ce vaccin n’empêche pas la contamination et n’est pas efficace dans le temps cela n’est pas du complotisme ! C’est une réalité. Je vis avec un médecin pro-vaccin tolérant qui respecte le choix de ses patients comme la plus-part de ses collègues.
      Tous les pays d’Europe et peut être du monde entier ont réintégré leurs soignants non vaccinés du covid. Seule la France s’obstine.
      Donc vous pouvez rester sur votre position que je comprends ; ça me va et je vous prie de respecter la mienne.
      Mais je persiste, les médecins de plateaux, Doc Amine Ayari tout comme le vulgaire Mathias Wargon sont bien des macronards pur jus ne vous en déplaise.
      PS. Par contre vous n’en êtes pas un et je vous respecte pour ça.

    • Dire que ce vaccin n’empêche pas la contamination et n’est pas efficace dans le temps cela n’est pas du complotisme !

      Ce n’est absolument pas ce que tu as dit, tu transformes la phrase complètement : ce qui l’est, et qui est parfaitement de la désinformation, et sans rapport avec la définition d’un vaccin, c’est la phrase exacte que tu as dit au départ : « ce n’est pas un vrai vaccin »… baaah si totalement.

    • Et bien pour moi vu qu’il est inefficace dans la durée je suis libre de ne pas l’assimiler aux autres vaccins pour lesquels un rappel tous les 5, 10, 15 ou 20ans est nécessaire. Mais c’est sûr vous pouvez toujours l’assimiler à celui de la grippe conseillé pour les plus de 65 ans et les personnes à risque dont je ne fais pas encore partie.
      Je rappelle que ce vaccin n’est pas obligatoire ; ils ont voulu le rendre obligatoire de fait en instaurant le passe-vaccinal et toutes les abérrations qui ont suivi ( plages dynamiques, boire son café assis, auto-attestations...)
      Je ne désinforme personne. Je donne mon point de vue c’est tout et je n’oblige personne à le suivre.
      Pour info je continue à porter le masque partout où c’est nécessaire et je n’ai pas encore été touché par ce virus.

    • re : réintégration des soignants non vaccinés :

      l’avocat d’une soignante non-vaxed a obtenu qu’elle soit réintégrée, avec paiement des arriérés de salaire, jeudi dernier. Dans le détail, la cours d’appel n’invalide pas la décision de première instance de la cour prud’homale qui jugeait que l’institut Curie était en tort. C’est a priori une première, et ça vaudrait jurisprudence pour tout.es les soignant.es du privé.

      https://www.sudouest.fr/justice/covid-19-une-soignante-non-vaccinee-reintegree-sur-decision-judiciaire-1323

      Le ministre de la Santé, François Braun, avait récemment précisé que le débat concerne « 1 050 infirmiers, c’est le chiffre qui m’a été donné par le président de l’Ordre des infirmiers, sur 300 000 ». Il a indiqué fin novembre qu’il se prononcera sur la réintégration ou non des soignants non-vaccinés en début d’année 2023, lorsqu’il aura reçu les avis de la Haute autorité de Santé et du Comité consultatif national d’éthique

      Joyeux Noël !

  • Avec bientôt 30 000 citoyens armés en renfort, la police sort de sa réserve
    https://www.sudouest.fr/justice/avec-bientot-30-000-citoyens-armes-en-renfort-la-police-sort-de-sa-reserve-

    Les premiers réservistes massivement recrutés par la police patrouilleront dès la fin de l’été, au terme d’une formation de dix petits jours. Ce qui n’est pas sans soulever quelques questions, notamment celle de leur rapport aux armes. Reportage

    Quelques heures plus tôt et Laurie allait encore en robe légère et baskets, simplement armée d’un stylo pour réviser ses cours d’éducatrice spécialisée. Sitôt passée par le vestiaire de la caserne de CRS de Limoges, voilà la jeune femme recouverte du même uniforme dont on fait les policiers de carrière. « Une drôle de sensation, mais qui n’est pas désagréable », sourit l’étudiante de 20 ans que l’on retrouvera l’après-midi même en train de dégainer un pistolet Sig Sauer à l’ombre du stand de tir.

    Ainsi va la double vie des futurs réservistes de la police nationale...
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  • 30 000 citoyens armés en renfort pour/par la police | SudOuest | 07.08.22

    https://www.sudouest.fr/justice/avec-bientot-30-000-citoyens-armes-en-renfort-la-police-sort-de-sa-reserve-

    Les premiers réservistes massivement recrutés par la police patrouilleront dès la fin de l’été, au terme d’une formation de dix petits jours. Ce qui n’est pas sans soulever quelques questions, notamment celle de leur rapport aux armes. Reportage

    Quelques heures plus tôt et Laurie allait encore en robe légère et baskets, simplement armée d’un stylo pour réviser ses cours d’éducatrice spécialisée. Sitôt passée par le vestiaire de la caserne de CRS de Limoges, voilà la jeune femme recouverte du même uniforme dont on fait les policiers de carrière. « Une drôle de sensation, mais qui n’est pas désagréable », sourit l’étudiante de 20 ans que l’on retrouvera l’après-midi même en train de dégainer un pistolet Sig Sauer à l’ombre du stand de tir.

    Ainsi va la double vie des futurs réservistes de la police nationale...

    • Ainsi va la double vie des futurs réservistes de la police nationale. Étudiants, retraités ou bien artisans à la ville, et bientôt armés à la scène le temps d’un week-end ou d’une nuit. Plus de 170 munitions percutées en dix petits jours de formation (1), le double de ce qu’un policier tire chaque année à l’entraînement.

      Il n’y a en effet guère de temps à perdre, lorsque l’on sait qu’un gardien de la paix passe douze mois en école de police. Apprentissage express qui n’est pas d’ailleurs sans faire poindre quelque inquiétude dans les rangs de l’institution. « Pour compenser, les trois-quarts de leur formation est consacrée à l’usage et au maniement de l’arme », rassure le commandant chargé de cette première promotion d’une vingtaine de candidats venus de toute la Nouvelle-Aquitaine. Et de répéter inlassablement les mêmes gestes, pour éviter qu’en cas de malheur l’arme ne leur brûle les doigts. « La moindre faute de sécurité sera éliminatoire. »

      Près de 7 000 candidats

      Engagez-vous qu’ils disaient, et c’est un succès, tandis que près de 6 900 Français âgés de 18 à 67 ans ont déjà répondu à l’appel lancé au mois de mars. Calqué sur le modèle éprouvé de la gendarmerie et de ses 23 000 intérimaires, le chantier du ministère de l’Intérieur est plus vaste encore avec, à terme, 30 000 citoyens mobilisables 90 jours l’an pour prêter main-forte aux 140 000 agents de la police nationale.

      Une vraie révolution dans cette maison de famille Poulaga qui, jusqu’alors, ne tolérait en son sein qu’une petite troupe de collègues revenus de leur retraite pour quelques euros nets d’impôt ou bien l’amour du maillot bleu. Façon désormais de pallier dans les grandes largeurs le manque d’effectifs, à en croire les syndicats. Ceux-là d’ailleurs ne s’y sont pas trompés, critiquant certes la formation « trop accélérée » des nouveaux réservistes, mais se montrant en coulisses soulagés de voir ce prompt renfort arriver bientôt à bon port. Pour Frédéric, chef d’une petite entreprise médicale en Dordogne, ce sera au commissariat de Bergerac ou d’Agen. « À 51 ans, j’ai fini ma mission de papa, il fallait que je me rende utile autrement. » Quarante-cinq jours par an, pour la beauté du geste citoyen davantage que pour les 50 euros promis à chaque vacation, jure-t-il en substance.

      Corvéables à merci ?

      À gauche, Frédéric, chef d’une petite entreprise installé à Bergerac. « A 51 ans, j’ai fini ma mission de papa, je veux me rentre utile autrement. »
      Photo GUILLAUME BONNAUD/SUD OUEST

      À deux années des JO de Paris et moitié moins de la Coupe du monde de rugby organisée en France, une main-d’œuvre que certains, en interne, redoutent corvéable à merci. À tout le moins une aubaine pour assumer ce genre de missions souvent aussi statiques que chronophages. Au-delà, si les réservistes ne seront évidemment pas plus affectés au maintien de l’ordre pur et dur qu’aux couloirs de la PJ, tous sont censés monter au front de la délinquance ordinairement périlleuse. Voie publique, contrôle routier ou police aux frontières, déjà plus de 1 500 patrouilleront dès l’automne, moins d’un an après l’annonce d’Emmanuel Macron. Outre une enquête de moralité, l’intervention systématique d’un psychologue vient alors en renfort des formateurs. Histoire de causer « rapport à la mort » et de leur rappeler les risques du métier. Ceux qu’ils prendront, comme ceux qu’ils pourraient faire courir au commun des mortels justiciables.

      « Les comportements de cow-boys sont rédhibitoires, je vous garantis que l’on veille. »

      Plus prosaïquement, la chasse aux excités de la gâchette est ainsi discrètement ouverte parmi ces promotions recrutées sur CV et simples entretiens. « Les comportements de cow-boys sont totalement rédhibitoires », martèlent le commandant et ses seconds aux aguets. « Je vous garantis que l’on veille, et que l’on raye des noms en cours de formation si besoin. »

      Laurie, 20 ans, éducatrice spécialisée dans le civil. « Je n’ai pas ressenti d’appréhension en prenant ce pistolet en main. Les moniteurs nous ont longuement appris à le toucher, le démonter, tirer... »
      GUILLAUME BONNAUD/ »SUD OUEST »

      Garder son sang-froid plutôt que de le faire couler à la moindre escarmouche, tel est aussi en partie le sens de l’entretien – d’une trentaine de minutes – préalablement mené par un jury expert en la matière. « Je leur ai dit que je n’avais aucune attirance particulière pour les armes, que le but premier est de ne pas m’en servir, mais de savoir le faire », raconte Damien, un Bordelais de 34 ans. Cadre chez Orange, le jeune homme répète d’ailleurs ne jamais avoir eu la vocation policière jusqu’aux attentats de 2015. « Mais le soir du Bataclan, devant ma télé, j’ai ressenti tant d’impuissance que j’ai décidé de ne plus rester spectateur. »

      (1) Suivis par deux autres semaines de stage au sein de leur unité d’affectation

  • Des nouvelles de la rentrée sociale ⤵️
    « Avec bientôt 30 000 citoyens armés en renfort, la police sort de sa réserve »
    https://www.sudouest.fr/justice/avec-bientot-30-000-citoyens-armes-en-renfort-la-police-sort-de-sa-reserve-

    Les premiers réservistes massivement recrutés par la police patrouilleront dès la fin de l’été, au terme d’une formation de dix petits jours. Ce qui n’est pas sans soulever quelques questions, notamment celle de leur rapport aux armes.

    Quelques heures plus tôt et Laurie allait encore en robe légère et baskets, simplement armée d’un stylo pour réviser ses cours d’éducatrice spécialisée. Sitôt passée par le vestiaire de la caserne de CRS de Limoges, voilà la jeune femme recouverte du même uniforme dont on fait les policiers de carrière. « Une drôle de sensation, mais qui n’est pas désagréable », sourit l’étudiante de 20 ans que l’on retrouvera l’après-midi même en train de dégainer un pistolet Sig Sauer à l’ombre du stand de tir.

    10 jours de formation aux armes et voilà 30.000 réservistes en renfort de la police ! On donne un flingue à des volontaires recrutés à la hâte et on les lâche dans la rue.
    Ça c’est une idée de génie…

  • Strasbourg : des « propos racistes », deux eurodéputés estoniens impliqués dans un incident
    https://www.sudouest.fr/justice/strasbourg-des-propos-racistes-deux-eurodeputes-estoniens-impliques-dans-un
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/strasbourg-enquete-preliminaire-apres-un-incident-impliquant-deux-eurodeput

    Dans la nuit de mercredi à jeudi, un incident a eu lieu à Strasbourg entre l’agent de sécurité d’une discothèque et des parlementaires estoniens, qui auraient tenu des « propos racistes ».

    Une enquête préliminaire a été ouverte après un incident survenu dans la nuit de mercredi à jeudi entre deux eurodéputés estoniens et l’agent de sécurité d’une discothèque de Strasbourg que les parlementaires auraient insulté, a appris l’AFP vendredi de sources proches du dossier et judiciaire. L’incident s’est produit jeudi vers 04h00 dans une boîte de nuit du centre de Strasbourg, selon la source proche du dossier, confirmant une information du quotidien régional Les Dernières nouvelles d’Alsace (DNA).


    Un groupe de députés européens, qui se trouvaient à Strasbourg dans le cadre de la session plénière du Parlement européen, s’est présenté à la porte de l’établissement, selon cette source. Parmi eux, les deux Estoniens. Le site du média estonien err.ee a interrogé l’un deux, l’ancien chef d’état-major des armées d’Estonie, Riho Terras, et évoque des propos tenus par le second, Jaak Madison, auprès d’un autre média estonien. Riho Terras est membre du Parti populaire européen (PPE), qui regroupe les formations conservatrices.

    « Nègre » et « singe »
    Quant à Jaak Madison, il appartient au groupe Identité et Démocratie (ID), qui rassemble des partis d’extrême droite et avait suscité une polémique il y a quelques années en déclarant que le nazisme avait, « avec sa notion de l’ordre, sorti l’Allemagne de la merde ». Selon les DNA, qui citent le gérant du night-club ainsi que l’agent de sécurité, ce dernier aurait demandé aux parlementaires de payer le vestiaire pour y déposer leur veste, ce que l’un des Estoniens, dont l’identité n’est pas précisée, aurait refusé de faire. Il aurait ensuite « tenu des propos discriminatoires et racistes » à l’encontre de l’agent, le traitant notamment de « nègre » et de « singe », a affirmé le gérant au journal alsacien.

    Contacté par l’AFP, le gérant de l’établissement n’a pas donné suite. Selon la source proche du dossier, le ton est encore monté, jusqu’à l’arrivée de la police, dont l’un des agents a pris « un coup » de la part d’un des Estoniens qui, plaqué « au sol », a invoqué sa qualité de député européen et son immunité, mettant fin à l’intervention. Pour leur part, les deux eurodéputés ont expliqué aux médias estoniens que Riho Terras n’avait pas été admis dans le club en raison « de sa tenue ». Ils ont réfuté tout propos raciste, estimant que la police française avait « surréagi », précise err.ee. L’agent de sécurité « a porté plainte » ainsi que le policier, a indiqué cette même source. Selon une source judiciaire, « une enquête préliminaire est en cours ».

    #ue #union_européenne #Strasbourg #Estonie #racisme #violence