• Nouveau grand moment de la propagande israélienne (posté sur le compte du porte-parole de l’armée israélienne) :

    And now we show you more evidence. In this room, there is a list. This list, in arabic, says, “We’re in operation, operation against Israel, started on the 7th of october.” This is a guardians list: where every terrorist writes its name, and every terrorist has it’s own shift.
    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1724163901745414144/pu/vid/avc1/1280x720/hO9zDPl3Q_Ab8r5M.mp4

    J’ai fait vérifier par madame, et effectivement les terroristes qui se succèdent sur ce calendrier se nomment Lundi, Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi et Dimanche. Et au bout d’une semaine, les choses sont bien faites, c’est à nouveau terroriste nommé Lundi, suivi du terroriste Mardi, etc. Et ainsi de suite jusqu’au bas de la page.

    Pour être bien clair : ce que Gugusse présente comme les « noms » des terroristes, ce sont juste les jours de la semaine.

    Ça devrait suffire à convaincre Joffrin.

    • ils s’en foutent que ça soit du pipo, même « facile » à debunk ; leur propagande est passée, ils remplissent les tuyaux de merde, c’est plus cher à nettoyer qu’à faire (et je retrouve pas le nom de ce "principe" de coût/bénéfice qui avantage la désinformation)

    • Gaza : Israël affirme avoir des indices de l’utilisation d’un hôpital par les combattants du Hamas
      https://www.huffingtonpost.fr/international/video/gaza-israel-affirme-avoir-des-indices-de-l-utilisation-d-un-hopital-p

      Sur une photo publiée par le compte X (ex-Twitter) d’un lieutenant-colonel de Tsahal, un document placardé sur un mur du « sous-sol de l’hôpital al-Rantissi » semble attribuer différentes tâches aux terroristes avant, pendant et après les attaques du 7 octobre, note BFMTV.

      Alors on passe d’un calendrier parfaitement lisible à l’écran, qui ne contient littéralement que le nom des jours de la semaine, à « une liste des gardiens des otages » selon le porte-parole de l’armée israélienne, mais maintenant selon « Le HuffPost avec AFP » citant BFMTV, c’est « un document qui attribue différentes tâches aux terroristes avant, pendant et après les attaques du 7 octobre ».

      Donc on a totalement lâché l’affaire, hein. On s’en cogne de raconter strictement n’importe quoi, en fait.

    • pas impossible aussi que France Q exécute les ordres du chef et serve la soupe, sans réfléchir paske, même s’ils ont un gros doute sur la teneur des infos qu’on leur demande de relayer, il vaut mieux exécuter les ordres ; sans réfléchir ; et puis bon, c’est que de l’actualité hein, ça sera vite oublié :-)

      Et #merci @arno pour Brandolino

    • La version du New York Times dit ceci :

      The Gazan Health Ministry said in a statement that the paper, including days and dates, was nothing more than “a regular work shift timetable, a standard administrative practice in hospitals.”

      The ministry, however, failed to address one key detail: The calendar begins on Oct. 7, the day of the Hamas terrorist attack on Israel, and *an Arabic title written at the top uses the militants’ name for the assault: “Al Aqsa Flood Battle, 7/10/2023.”*

      les pros du calendrier, vous confirmez ?

      (source : https://www.nytimes.com/live/2023/11/14/world/israel-hamas-gaza-war-news)

    • Oui : « Opération Al-Aqsa Flood (7/10/2023) ». Mais « key detail » et « the militant’s name for the assault », ce sont des avis du NY Times. J’ignore comment des Palestiniens de Gaza appellent l’attaque du 7 octobre et la guerre qui s’ensuit, mais je ne vois pas pourquoi ils ne l’appèleraient pas ainsi. Et le détail devient « vital » après que les médias occidentaux, reprenant la présentation israélienne, aient raconté n’importe quoi sur le reste du calendrier.

    • C’est juste, mais depuis le 7 octobre cette date est devenue iconique et cadence toutes nos actions, qu’on soit résistants ou non.
      Et puis je ne vois pas pourquoi ce calendrier est dramatique même s’il contient des noms de résistants ! Rien ne justifie le bombardement d’hôpitaux.

    • On peut même élargir le propos : la focalisation sur les hôpitaux est intéressante pour les deux « camps ». Pour les Palestiniens, elle permettrait de démontrer l’inhumanité des bombardements israéliens (qui attaquent « même » les hôpitaux), ainsi que le deux-poids-deux-mesures occidental (qui condamne en Ukraine mais justifie en Palestine). Pour les Israéliens, l’enjeu est de démontrer que le Hamas utilise la population comme boucliers humains.

      Mais dans les deux cas c’est une guerre de symboles qui passe à côté de l’enormité du massacre. Parce que les plus de 11000 personnes tuées, donc presque la moitié d’enfants, dans les bombardements israéliens, à quelques exceptions près, ne sont pas morts dans des attaques sur les hôpitaux. Ils sont morts dans des bombardements massifs sur des zones d’habitation.

      On se fait facilement balader par les éléments de langage israéliens. Il y a quelques jours encore, ça ne parlait pas de justifier les bombardements sur les hôpitaux : tout le commentariat nous parlait de Dresde pour justifier qu’on rase complètement une ville. Le temps qu’on démonte ce discours dégueulasse, hop on passe à autre chose, et maintenant on se demande si c’est acceptable de bombarder des hôpitaux. Dans quelques jours on sera à discuter du nouvel élément de langage imposé par la propagande israélienne (en ce moment, je vois venir un assez joli « on leur apporte de l’eau, on leur apporte du fuel, mais comme le Hamas est vraiment très méchant, les gens refusent et continuent de mourir de leur plein gré »).

    • La mort de la journaliste d’Al-Jazira, Shireen Abu Akleh, place Israël face à ses responsabilités d’occupant (12 mai 2022)

      https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/12/la-mort-de-la-journaliste-d-al-jazira-shireen-abu-akleh-place-israel-face-a-

      Mais à cette heure, le bureau de M. Bennett ne se préoccupe pas d’exprimer une vérité assurée, ce qui aurait nécessité du temps et de l’humilité. Ce qui compte, c’est que ces images instillent le doute. Elles entretiennent une autre version des faits, qui s’oppose aux accusations convergentes des confrères de Shireen Abu Akleh. C’est un pauvre mensonge par omission, à mèche courte, valable pour quelques heures à peine.

  • Le « Sommet des Amériques » de Biden, troublé avant d’avoir commencé
    https://information.tv5monde.com/info/le-sommet-des-ameriques-de-biden-trouble-avant-d-avoir-commenc

    Cela commence lundi et il n’y a toujours pas de liste des invités : le « Sommet des Amériques » qu’organise Joe Biden, censé inaugurer une nouvelle ère dans les relations des Etats-Unis avec l’Amérique latine, connaît déjà bien des cahots.

    Des dirigeants de toute la région sont attendus à partir de lundi pour une semaine d’échanges à Los Angeles. Washington veut montrer les muscles face à la Chine, qui avance ses pions dans une zone longtemps considérée par les Américains comme leur pré carré.

    Mais la Maison Blanche n’a toujours pas publié de liste des invités, dans l’espoir de désamorcer une crise avec le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador.

    - Boycott -
    Ce dernier a menacé de ne pas venir si tous les pays d’Amérique latine sans exception n’étaient pas invités, y compris ceux dont les Etats-Unis ne veulent pas entendre parler : Cuba, Venezuela et Nicaragua.

    Joe Biden, champion auto-proclamé de la démocratie dans le monde, ne voulait pas de régimes autoritaires parmi ses invités.

    Son principal conseiller pour l’Amérique latine, Juan Gonzalez, a indiqué à la presse que le président démocrate entendait « promouvoir une vision d’une région sûre » et « démocratique », ce « qui est au fond dans l’intérêt stratégique des Etats-Unis ».

    Joe Biden va, selon lui, faire des annonces sur la coopération économique et la lutte contre la pandémie de Covid-19 ainsi que contre le changement climatique.

    Le président espère aussi conclure un accord de coopération régionale sur un sujet politiquement explosif, et qui lui vaut de violentes critiques de l’opposition républicaine : l’immigration.

    Le nombre de personnes cherchant à entrer aux Etats-Unis après avoir fui la pauvreté et la violence en Amérique centrale et à Haïti est en hausse.

    L’administration Biden n’a jusqu’ici pas tenu sa promesse de mener une politique d’immigration rénovée, qu’elle veut plus humaine que celle du mandat Trump.

    - Déclin américain -
    Washington s’est assuré de la venue de certains dirigeants majeurs, aussi bien le président argentin de centre-gauche Alberto Fernandez que le chef d’Etat d’extrême droite brésilien, Jair Bolsonaro.

    Mais si le président mexicain ne venait pas, ce serait « une absence significative », selon Benjamin Gedan, qui dirige les études sur l’Amérique latine au Woodrow Wilson International Center for Scholars.

    Sa menace de boycott a occasionné « un rebondissement véritablement malvenu pendant la préparation du sommet, car cela a mobilisé une énorme quantité d’énergie diplomatique américaine », note-t-il.

    Le chercheur relève par ailleurs que, là où la Chine investit lourdement dans la région, le président américain n’a jusqu’ici pas annoncé d’effort économique substantiel.

    « Il faudra juger le sommet à l’aune des propositions des Etats-Unis en termes d’accès commercial, de prêts et d’assistance pour financer la reprise et les infrastructures dans la région », déclare encore Benjamin Gedan. « Et sur ces points, les Etats-Unis décevront, c’est inévitable », estime-t-il.

    • moins d’une semaine avant, les É.-U. rappelaient qu’ils reconnaissent toujours Juan Guaidó comme seul représentant du Venezuela,… mais évitaient de préciser s’il serait invité à participer au sommet.

      EE UU evita aclarar si invitará a Guaidó a la Cumbre de las Américas
      https://www.elnacional.com/venezuela/politica/ee-uu-evita-aclarar-si-invitara-a-guaido-a-la-cumbre-de-las-americas

      La Casa Blanca pronto presentará la lista final de invitados a la cita que comienza en menos de una semana en Los Ángeles

      AFP- EE UU descarta invitar Guaidó a la cumbre porque no lo reconoce toda la región.

      La Casa Blanca evitó este miércoles aclarar si invitará a la Cumbre de las Américas de la próxima semana en Los Ángeles (EE UU) al líder opositor venezolano Juan Guaidó, a quien considera presidente interino de Venezuela.

      Juan González, principal asesor para Latinoamérica del presidente Joe Biden, dijo en una llamada con periodistas que EE UU «sigue reconociendo como presidente interino» a Guaidó, a quien apoya desde 2019 para liderar un diálogo que lleve a Venezuela a unas «elecciones libres».

      Sin querer ofrecer detalles sobre si Washington invitará a Guaidó, González admitió que en la región «hay gobiernos con visiones diferentes» con los que EE UU mantiene conversaciones.

      «La postura del anfitrión es importante, pero también queremos facilitar una conversación regional amplia y asegurarnos de que estamos integrando todos los puntos de vista de la Organización de los Estados Americanos», señaló González.

      Venezuela sin invitación
      El gobierno de Nicolás Maduro no fue invitado a la cumbre, al igual que el Ejecutivo que lidera Daniel Ortega en Nicaragua. Esto porque EE UU no los considera sistemas democráticos.

      Washington no aclaró todavía si invitará a Cuba, país cuya presencia ha exigido el presidente de México, Andrés Manuel López Obrador, para acudir al cónclave.

      González explicó, a menos de una semana para el comienzo de la cumbre, que EE UU dará a conocer «pronto» la lista final de invitados. Apuntó que Biden «personalmente quiere la presencia del presidente de México» en el evento.

      «Hemos tenido unas conversaciones muy respetuosas con México y el presidente mexicano, que ha pedido que Cuba acuda a la cumbre. Estados Unidos y México trabajan muy de cerca en muchos aspectos», dijo el asesor de Biden.

      El objetivo de Estados Unidos en el evento es cerrar un pacto regional sobre migración. Se abordarán otros asuntos como la economía, la crisis climática, el estado de las democracias o la pandemia de covid-19.

      La visión que llevará Washington a la cumbre es que la migración irregular no es solo un asunto de la frontera entre Estados Unidos y México, sino «un problema regional que afecta a casi todos los países» americanos, y buscará que todas las naciones asuman sus «responsabilidades», dijo González.

    • C’est quand même un peu embêtant si le président mexicain n’est pas là pour discuter de migration irrégulière et affirmer que le problème ne concerne pas que la frontière entre les États-Unis et le Mexique mais qu’il concerne tous les pays américains qui doivent assumer leurs responsabilités

    • Tiens ! Guaidó, ça fait longtemps qu’on n’en a plus entendu parler,…

      Le Monde : sous les radars depuis le 24/01/2022 et cet enterrement de première classe

      Au Venezuela, l’échec du président autoproclamé Juan Guaido conforte le chaviste Nicolas Maduro
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/01/24/au-venezuela-l-echec-du-president-autoproclame-juan-guaido-conforte-le-chavi

      Les partis d’opposition qui ont entraîné Juan Guaido à s’emparer du pouvoir le 23 janvier 2019 ont depuis enchaîné les erreurs et sont devenus inaudibles pour les citoyens, rendus exsangues par une crise économique toujours plus sévère.

      Voilà tout juste trois ans que le Vénézuélien Juan Guaido s’est autoproclamé président par intérim de son pays. Il a été, début janvier, reconduit pour un an dans ses fonctions par ses pairs, les ex-députés d’opposition. Les Etats-Unis et plusieurs de leurs alliés ont renouvelé leur soutien à celui qu’ils considèrent comme le seul président légitime du Venezuela. M. Guaido peut donc garder son titre ronflant et le contrôle des actifs de l’Etat vénézuélien à l’étranger, à commencer par Citgo, filiale aux Etats-Unis de l’entreprise pétrolière PDVSA. Le sort des lingots d’or vénézuéliens détenus par la Banque d’Angleterre est également en jeu. Au total, il y a en a pour quelques milliards de dollars.
      Mais, dans son pays, M. Guaido n’exerce aucun pouvoir et ne fait plus illusion. Son discrédit est à la hauteur de l’immense espoir qu’il avait suscité en promettant, dans un pays dévasté par la récession, de déboulonner l’héritier d’Hugo Chavez pour ramener prospérité et démocratie. Le président Nicolas Maduro est toujours là et semble même solide. En novembre 2021, dans un contexte de forte abstention, le parti socialiste, au pouvoir depuis vingt-trois ans, a remporté haut la main les élections régionales face à une opposition très divisée.

      Juan Guaido a été réélu par des députés dont le mandat a pris fin en 2021. Sa légitimité est désormais contestée au sein de son propre camp. En décembre, son « ministre » des affaires étrangères, Julio Borges, démissionnait, considérant que le « gouvernement intérimaire » n’avait plus lieu d’être. « Mis en place pour venir à bout d’un gouvernement qui s’éternise, le gouvernement intérimaire s’éternise », ironise le portail satirique El Chigüire Bipolar.
      La mauvaise administration des actifs à l’étranger, la gestion opaque des fonds reçus de la coopération internationale et les soupçons de corruption qui ont touché son entourage ont fini de ternir l’image de M. Guaido. Dans les sondages, le président par intérim est devenu aussi impopulaire que le président en place. Fin décembre, Nicolas Maduro raillait son adversaire, « cette sorte de Frankenstein politique, perdu dans l’ombre et la solitude de son échec » .

      « Les Américains soutiennent Guaido parce qu’ils n’ont tout simplement pas de plan B », considère la politologue vénézuélienne Colette Capriles. Fin 2021, aux Nations unies, seuls 15 pays sur 193 ont suivi Washington et refusé de reconnaître l’ambassadeur désigné par Caracas. En Amérique latine, le front anti-Maduro s’est délité. En Europe, les capitales qui ont reconnu Juan Guaido il y a trois ans peinent à cacher leur embarras diplomatique. « Guaido est devenu inutile, mais personne ne sait comment le lâcher », résume un diplomate.

    • sauf erreur, je ne vois pas un mot sur ce Sommet des Amériques (qui commence aujourd’hui) sur lemonde.fr en dehors de cette (très) brève mention, le 12/05/2022, dans la partie sous péage de cet article :

      Timide rapprochement entre Washington et La Havane
      https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/12/timide-rapprochement-entre-washington-et-la-havane_6125811_3210.html

      De fait, Washington a annoncé que Cuba, le Nicaragua et le Venezuela ne seraient pas invités en juin à Los Angeles au 9e Sommet des Amériques, ..

    • C’est confirmé, AMLO n’y sera pas

      López Obrador confirma que no asistirá a la Cumbre de las Américas - SWI swissinfo.ch
      https://www.swissinfo.ch/spa/cumbre-am%C3%A9ricas-m%C3%A9xico_l%C3%B3pez-obrador-confirma-que-no-asistir%C3%A1-a-la-cumbre-de-las-am%C3%A9ricas/47651792

      El presidente de México, Andrés Manuel López Obrador, confirmó este lunes que no asistirá a la Cumbre de las Américas que se realiza a partir de hoy en Los Ángeles (EE.UU.).

      “Ya puedo informarle al pueblo de México que no voy a asistir a la cumbre, va en mi representación y en la del Gobierno, (el canciller) Marcelo Ebrard y no voy a la Cumbre porque no se invita a todos los países de América", dijo el mandatario durante su rueda de prensa matutina desde el Palacio Nacional.

      López Obrador había adelantado desde hace semanas que no acudiría a la reunión si el Gobierno estadounidense no atendía su petición de invitar a todos los países de la región, incluyendo Cuba, Nicaragua y Venezuela.

  • Corée du Nord : après l’annonce d’un premier cas officiel de Covid-19, Kim Jong-un ordonne un confinement
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/12/coree-du-nord-apres-l-annonce-d-un-premier-cas-officiel-de-covid-19-kim-jong

    Corée du Nord : après l’annonce d’un premier cas officiel de Covid-19, Kim Jong-un ordonne un confinement
    Un système de contrôle d’« extrême urgence » va être mis en place, alors qu’une première contamination au variant Omicron a été détectée dans la capitale, Pyongyang.La Corée du Nord nourrissait une grande fierté d’avoir échappé officiellement, jusque-là, au Covid-19. Mais le premier cas d’infection depuis le début de la pandémie a été signalé dans le pays, jeudi 12 mai, par l’agence de presse d’Etat KCNA, qualifiant cela de « grave urgence nationale ».Cette première contamination, détectée lors de tests effectués dimanche à Pyongyang sur des personnes malades et fiévreuses, « correspond » au variant Omicron, hautement transmissible, a précisé l’agence.Le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, a appelé, lors d’une réunion de crise du bureau politique du parti au pouvoir, à des mesures de confinement et à porter les mesures préventives contre le Covid-19 à un niveau maximal, avec la mise en place d’un système de contrôle du virus d’« extrême urgence ».II « a appelé toutes les villes et tous les comtés du pays à confiner minutieusement leurs territoires et à organiser le travail et la production après avoir isolé chaque unité de travail, chaque unité de production et chaque unité d’habitation les unes des autres », afin de bloquer la propagation du « virus malveillant », a déclaré KCNA.« L’objectif est d’éliminer la racine dans les plus brefs délais », a affirmé le leader cité par l’agence. « Il nous a assuré que, du fait de la forte conscience politique de la population (…), nous surmonterons sûrement l’urgence et réussirons avec le projet de quarantaine d’urgence », a précisé l’agence de presse.Kim Jong-un, qui a déclaré que les réserves médicales d’urgence seraient mobilisées, a aussi demandé un contrôle plus strict des frontières.Le site spécialisé NK News, basé à Séoul, citant des sources à Pyongyang, a rapporté que des quartiers de la capitale nord-coréenne avaient été confinés pendant deux jours, faisant aussi état d’achats paniques.
    Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Corée du Nord, qui compte quelque 25 millions d’habitants, a mené 13 259 tests anti-Covid-19 en 2020, qui se sont tous révélés négatifs. Un premier cas de Covid-19 en Corée du Nord avait été suspecté en juillet 2020 – un fugitif passé en Corée du Sud avant de revenir au Nord – sans être confirmé.
    De nombreux experts étrangers doutent de la véracité des chiffres officiels. Mais les responsables sud-coréens ont déclaré que la Corée du Nord avait probablement évité une énorme épidémie, en partie parce qu’elle avait institué des contrôles stricts des virus quasi dès le début de la pandémie, comme la mise en quarantaine des personnes présentant des symptômes ressemblant au Covid-19.Pyongyang a aussi pratiquement interrompu le trafic et le commerce transfrontaliers pendant deux ans, et aurait même ordonné aux troupes de tirer à vue sur tous les intrus qui franchissaient ses frontières.En janvier, le trafic de fret ferroviaire entre la ville frontalière de Sinuiju et celle de Dandong, en Chine, avait été partiellement rouvert, mais Pékin a annoncé l’arrêt des échanges en avril, le pays faisant face à une propagation du Covid-19 à Dandong même.La Corée du Nord était l’un des derniers endroits au monde sans cas de virus officiellement reconnu. Le Turkménistan, une nation tout aussi fermée et autoritaire d’Asie centrale, n’a signalé aucun cas à l’OMS, bien que son affirmation soit largement mise en doute par des experts. Jusqu’à présent, Pyongyang a évité les vaccins proposés par le programme de distribution Covax soutenu par les Nations unies (ONU), qui impose des mesures de surveillance internationales.
    Les observateurs estiment que le système de santé du pays, très déficient, aurait dû mal à surmonter une épidémie d’ampleur, qui, combinée à d’autres problèmes, comme de graves pénuries alimentaires et une économie déjà atrophiée par des décennies de mauvaise gestion et de sanctions dictées par les Etats-Unis, pourrait déclencher une forte instabilité dans le pays.

    #Covid-19#migrant#migration#coreedunord#sante#frontiere#circulation#Covax#chine#pandemie