• Nantes Révoltée

    À l’heure où certaines candidatures sont scrutées par les médias dominants dans le cadre des législatives, d’autres candidats, ceux de la majorité, échappent miraculeusement aux polémiques médiatiques. Pourtant, de nombreux députés LREM, qui sont investis de nouveau en 2022, sont mis en cause dans des affaires graves.

    1 – Anne France Brunet, députée de Loire-Atlantique. Responsables de 5 burn out, elle est visée par une plainte pour « violence » et « harcèlement » par d’anciens collaborateurs. Cette élue a aussi fait preuve d’un fort absentéisme à l’Assemblée Nationale. Elle se représente.

    2 – Buon Tan, député de Paris : accusé d’ingérence au profit de la dictature Chinoise, il a fait l’objet d’une enquête pour détournement de fonds. Il vient lui aussi d’obtenir l’investiture Renaissance.

    3 – Thierry Solère, très proche de Macron, est mis en examen pour pas moins de 13 chefs d’accusation, notamment détournement de fonds publics, trafic d’influence passif et emploi fictif.

    4 – Eric Woerth, ancien ministre de Sarkozy venu de LR, est mis en examen car il est soupçonné d’avoir aidé au niveau fiscal Bernard Tapie.

    5 – Patricia Mirallès, élue dans l’Hérault : a fait passer le déménagement de son fils, la réparation du disque dur de sa fille ou un séjour à l’hôtel avec son conjoint en note de frais, payées par l’argent public.

    6 – M’jid El Guerrab, député des français de l’étranger, poursuivi pour violence avec arme pour avoir frappé à coup de casque un élu socialiste.

    7 -Jérôme Peyrat, député de Dordogne, proche de Macron condamné pour avoir frappé sa compagne. Il est réinvesti par LREM.

    8 – Laetitia Avia, députée de Paris : elle est visée par une enquête pour harcèlement moral, a fait preuve de maltraitance envers ses associés. Elle est aussi accusée d’avoir « mordu » un chauffeur de taxi.

    9 – Sira Sylla, députée de Seine Maritime, reconnue responsable de harcèlement moral, heures supplémentaires non payées et d’un licenciement sans cause réelle.

    10 – Pierre Cabaré, député de Haute-Garonne, visé par une plainte pour agression sexuelle.

    11 – Benoît Simian, député de Gironde, venu du PS, poursuivi pour des faits de harcèlements envers son ex-femme.

    Ne dites plus “majorité parlementaire”, dites “association de malfaiteurs”.

    https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1524352236289200130?cxt=HHwWhMC4yYqSy6cqAAAA
    https://nantes-revoltee.com/lrem-renaissance-association-de-malfaiteurs

    • Législatives : pour s’assurer de la discipline de ses futurs députés, la majorité leur fait signer une charte

      Dans la liste de ces règles, on trouve d’abord la demande explicite de « soutenir l’ensemble des engagements pris par Emmanuel Macron devant les Français ». Autrement dit, pas question pour les parlementaires de s’opposer sur des réformes phares du second quinquennat, comme l’allongement de l’âge de départ à la retraite à 65 ans.
      Gérer les velléités de l’aile gauche et d’Horizons

      C’est que l’Élysée ne veut pas devoir gérer des tensions avec son aile gauche qui pourrait avoir envie de se faire entendre après le score de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle. Pas question non plus de laisser prospérer les ambitions d’Édouard Philippe et de ses futurs élus Horizons, qui souhaite, lui, la retraite à 67 ans et qui a des ambitions pour 2027.

      Et, puis... Et oui... :p

      L’accent sur l’éthique

      La charte rappelle également des règles déjà en cours depuis le début du précédent quinquennat, comme l’interdiction d’embaucher des membres de sa famille en tant que collaborateur parlementaire et cite « l’exemplarité » et « la probité ». Cette clause pourrait faire grincer des dents alors que plusieurs candidats investis ont été mis en cause par la justice, à l’instar de Jérôme Peyrat investi en Dordogne et condamné pour violences conjugales en 2020.

      Alors qu’Emmanuel Macron s’est vanté à plusieurs reprises de n’avoir jamais fait siffler ses adversaires en meeting, en 2017 comme en 2022, les futurs parlementaires doivent également s’engager à « respecter leurs adversaires sur le terrain comme sur les réseaux sociaux et à contribuer à un débat apaisé et éclairé ».

      https://www.bfmtv.com/politique/elections/legislatives/legislatives-pour-s-assurer-de-la-discipline-de-ses-futurs-deputes-la-majorit