• Shireen Abu Akleh was executed to send a message to Palestinians
    Jonathan Cook | 12 May 2022 21:12 UTC | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/opinion/shireen-abu-akleh-was-executed-send-message-palestinians

    (...) But in fact, even in Hook’s case, the UN investigation was quietly shelved. Accusing Israel of executing a UN official would have forced the international body into a dangerous confrontation both with Israel and with the United States. Hook’s killing was hushed up, and no one was brought to book.

    Nothing better can be expected for Abu Akleh. There will be noises about an investigation. Israel will blame the Palestinian Authority for not cooperating, as it is already doing. Washington will express tepid concern but do nothing. Behind the scenes, the US will help Israel block any meaningful investigation.

    For the US and Europe, routine statements of “sadness” and calls for investigation are not intended to ensure light is shed on what happened. That could only embarrass a strategic ally needed to project western power into the oil-rich Middle East.

    No, these half-hearted declarations from western capitals are meant to defuse and confuse. They are intended to take the wind out any backlash; indicate western impartiality, and save the blushes of complicit Arab regimes; suggest there is a legal process that Israel adheres to; and subvert efforts by Palestinians and the human rights community to refer these war crimes to international bodies, such as the Hague court.

    The truth is that a decades-long occupation can only survive through wanton - sometimes random, sometimes carefully calibrated - acts of terror to keep the subject population fearful and subdued. When the occupation is sponsored by the main global superpower, there is absolute impunity for those who oversee that reign of terror.

    Abu Akleh is the latest victim. But these executions will continue so long as Israel and its soldiers are shielded from accountability.

    #Shireen_Abu_Akleh

    • https://twitter.com/LocalFocus1/status/1525072190927998976

      Video: Dozens of ISF beating elements seen beating several Palestinians carrying the body of Shireen Abu Aqla; ISF elements kidnapped the body and are currently heading toward Jaffa Gate

      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1525072028730023936/pu/vid/426x240/eOZ7ZxlAic1wQvyL.mp4?tag=12

      https://twitter.com/LocalFocus1/status/1525076269729296384
      Une autre vidéo montre des FSI qui ont pris d’assaut l’hôpital Saint-Joseph en frappant un groupe de Palestiniens portant le corps de la journaliste Shireen Abu Aqla, abattue par les FSI lors d’une opération des FSI à Jénine il y a trois jours.
      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1525076150065717249/pu/vid/640x352/Lh2C23nVVJD4D5EO.mp4?tag=12

      https://twitter.com/LocalFocus1/status/1525077361762476033
      Vidéo : Dehors l’église à la porte de Jaffa ; maintenant
      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1525077250571386886/pu/vid/352x640/6-pzUZFsWJNOx-W-.mp4?tag=12

      https://twitter.com/AJEnglish/status/1525072444385636352
      57 min
      ⭕ LIVE : les forces d’occupation israéliennes frappent la foule portant le cercueil de la journaliste d’Al Jazeera tuée Shireen Abu Akleh ⤵️.
      Al Jazeera English
      @AJEnglish
      « L’armée israélienne demande aux gens s’ils sont chrétiens ou musulmans. Si vous êtes musulman, vous n’avez pas été autorisé à entrer ». - @ajimran

      Les forces d’occupation israéliennes attaquent les Palestiniens pendant les funérailles de la journaliste d’Al Jazeera tuée, Shireen Abu Akleh.
      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1525071651464957952/pu/vid/1280x720/Ay2FNG6pmExl62PS.mp4?tag=12


      https://twitter.com/PierreABISAAB/status/1525376182283288577
      autre angle de vue avec le son des grenades asourdissantes :
      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1525427771996098560/pu/vid/1280x720/bgW7-ekSDG3LX8_X.mp4?tag=12

      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1525151065582276610/pu/vid/778x360/g2pWKImgQjiX0lCY.mp4?tag=12

      https://twitter.com/i/status/1525121116339060737
      Des images montrant un autre angle de vue des forces israéliennes agressant des personnes en deuil, faisant presque tomber le cercueil de la journaliste Shireen Abu Akleh, avant son service funèbre dans la vieille ville de Jérusalem.
      https://video.twimg.com/amplify_video/1525120792492654593/vid/720x1280/ivrVjhKrHaKwVafm.mp4?tag=14

      https://twitter.com/HadiNasrallah/status/1525158893667635200
      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1525114145087045637/pu/vid/720x1280/52b8XE5kTVlSCpKq.mp4?tag=12

    • Israeli Police Attack Funeral of Slain Palestinian Journalist
      By Patrick Kingsley and Raja Abdulrahim
      May 13, 2022, 9:31 a.m. ET - The New York Times
      https://www.nytimes.com/2022/05/13/world/middleeast/israel-funeral-shireen-abu-akleh.html

      JERUSALEM — Israeli police officers on Friday assaulted mourners at the funeral procession of a prominent Palestinian journalist killed this week in the occupied West Bank, forcing pallbearers to nearly drop the coffin.

      Video showed police officers in Jerusalem beating and kicking a mourner beside the coffin containing the body of the journalist, Shireen Abu Akleh, forcing him to the ground and the pallbearers backward. Many around them waved Palestinian flags.

      In a statement, the Israeli police said they had been “forced to act” during the funeral because “rioters began throwing stones toward the policemen” and some mourners had been chanting “nationalist incitement.”

      Ms. Abu Akleh, a prominent Palestinian American journalist, was shot dead on Wednesday morning in the occupied West Bank during an Israeli raid on the city of Jenin. Witnesses said she was killed by an Israeli soldier.

      The Israeli Army said on Friday that while it was possible that Ms. Abu Akleh was mistakenly killed by Israeli fire, its initial investigation suggested that she might also have been hit by a Palestinian gunman.

    • Le temps des funérailles de Shireen Abu Akleh, Jérusalem s’affirme palestinienne
      Par Louis Imbert(Jérusalem, correspondant)
      Publié samedi 14 mai 2022 à 03h33, mis à jour à 08h18
      https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/14/le-temps-des-funerailles-de-shirin-abou-akleh-jerusalem-s-affirme-palestinie

      Ce jour de funérailles nationales palestiniennes commence sous les coups de matraque. Peu avant 14 heures, vendredi 13 mai, la police israélienne fait irruption dans la cour de l’hôpital Saint-Joseph, à Jérusalem-Est, d’où le corps de la journaliste Shireen Abu Akleh doit rejoindre la Vieille Ville. Des milliers de Palestiniens attendent de rendre un dernier hommage à cette femme, convaincus qu’elle a été tuée par un tir de l’armée israélienne, durant un raid à Jénine (nord de la Cisjordanie), le 11 mai.

      Les policiers chargent ceux qui se sont rassemblés dans la cour de l’hôpital. Ils poussent contre un mur les hommes qui s’étaient saisis du cercueil et qui avançaient vers les grilles, vers la rue. Ils s’acharnent sur deux des porteurs. L’un d’eux reçoit au moins dix coups de matraque dans les côtes et sur l’épaule, un coup de pied aux fesses, et finit par s’écrouler. Le cercueil bascule à 45 degrés, en direct devant les caméras, mais ne tombe pas.

      « Les policiers voulaient empêcher qu’ils l’emmènent en procession à travers le quartier de Cheikh Jarrah. Ils ont frappé sans distinction hommes, femmes âgées et enfants. Ils ont tiré des grenades assourdissantes à l’entrée du bâtiment, y sont entrés et ont terrifié des patients », raconte le directeur de l’établissement, Jamil Koussa. Quatorze personnes ont été blessées, dont trois touchées à la tête par des balles de métal cerclées de caoutchouc. Toutes sont rentrées chez elles en fin de journée.

      Un officier israélien avait mis en garde au préalable M. Koussa, le représentant de l’Union européenne et le consul de France – héritage de l’époque ottomane, Paris demeure le protecteur symbolique de l’hôpital Saint-Joseph. Il ne voulait pas voir de drapeaux palestiniens, ni entendre des chants nationalistes. « Mais personne ne peut contrôler cela ! Ce n’est pas dans nos mains ni dans celles de la famille », soupire le directeur. La veille, la police avait fait la même demande aux proches de Shireen Abu Akleh, selon le député arabe israélien Ahmad Tibi. L’après-midi de sa mort, déjà, des policiers avaient tenté de faire retirer un drapeau de leur maison à Jérusalem, où ils recevaient des condoléances.

      « Provocations nationalistes »

      La police affirme avoir réagi vendredi à des chants qu’elle qualifie de « provocations nationalistes ». Elle dit avoir reçu des pierres. Elle diffuse des vidéos, où l’on voit des hommes jeter des objets qui ressemblent à des bouteilles d’eau, peu avant son assaut, ainsi que d’autres images de cailloux sur le sol, sans contexte. A Washington, la Maison Blanche s’est dite « profondément troublée ». Puis, Jen Psaki, la porte-parole dont c’était le dernier briefing, a poursuivi : « Nous déplorons l’intrusion dans ce qui aurait dû être une procession dans le calme. »

      Depuis une décennie, la police de Jérusalem s’emploie avec une vigueur renouvelée à faire disparaître les drapeaux palestiniens de la ville. Quand bien même le droit israélien n’interdit pas de lever cet emblème, ni de chanter. Cette obsession a atteint un sommet ces trois derniers jours, mais en pure perte. L’ampleur nationale de l’enterrement de Mme Abu Akleh est indéniable.

      Des Palestiniens s’étaient rassemblés sur les trottoirs de Cisjordanie, pour voir passer l’ambulance qui transportait son corps à Jénine et à Naplouse, où il a été autopsié mercredi, puis à Ramallah jeudi. Ils avaient pénétré, intrigués, le bunker qu’est devenu le palais présidentiel, où Mahmoud Abbas, âgé de 87 ans, s’isole en fin de règne, auprès du mausolée de Yasser Arafat. Après une cérémonie d’hommage, dans la cour, un petit groupe a lancé des slogans, critiquant la coopération sécuritaire qu’entretient l’Autorité palestinienne avec Israël.

      M. Abbas a réaffirmé qu’il tenait Israël pour « pleinement responsable » de la mort de Mme Abu Akleh, à l’unisson de son employeur, la chaîne panarabe Al-Jazira, et de plusieurs confrères qui ont été témoins de sa mort à Jénine.

      L’Autorité palestinienne ne transmettra pas les résultats de l’enquête médico-légale aux autorités israéliennes « parce que nous ne leur faisons pas confiance », a précisé M. Abbas. Il
      les réserve à la Cour pénale internationale, qui a ouvert en 2021 une enquête sur les crimes perpétrés dans les territoires depuis 2018.

      L’armée israélienne, pour sa part, envisage que la journaliste ait été tuée par des tirs de Palestiniens. Mais elle a avancé vendredi la possibilité qu’un soldat ait fait feu sur elle depuis un véhicule situé à quelque 200 mètres de distance, alors qu’il visait à la lunette un tireur palestinien.

      Une messe « confuse, tendue »

      Après la cérémonie à la Mouqata’a, jeudi, des centaines de Palestiniens ont encore accompagné le cercueil jusqu’au point de contrôle de Qalandia, barrière de la Ville sainte. Sur Al-Jazira, le chef de bureau de Mme Abu Akleh, qui suivait l’ambulance, a raconté que des soldats israéliens l’y ont arrêté, ont fouillé sa voiture et confisqué le keffieh taché de sang de sa défunte consœur. Des Palestiniens de Jérusalem, brandissant encore des drapeaux, les attendaient de l’autre côté.

      Vendredi, une ambulance a fini par porter la dépouille jusqu’à la cathédrale grecque melkite catholique, près de la porte de Jaffa.

      Dans cette ruelle de la Vieille Ville, un chant est lancé en
      l’honneur de Mohammed Deif (dit « l’invité »), le chef militaire du mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza. Il ne recueille que peu d’écho parmi les chrétiens. La messe est
      « confuse, tendue, parce que tout le monde veut être près de Shireen », note à la sortie l’évêque officiant, Yasser Ayyash, étole de fil d’or en main. Il n’avait pas vu sa ville se rassembler ainsi autour d’un mort depuis les funérailles de Fayçal Husseini, le représentant de l’Organisation de libération de la Palestine à Jérusalem, en 2001.

      Sous les fenêtres de l’hôtel de Pétra, dont une association de colons israéliens s’est arrogé le contrôle en mars, après dix-huit ans de bataille judiciaire, la porte de Jaffa est pleine à craquer. Des scouts catholiques – shorts kaki, bérets rouges en travers du crâne, tuyaux de cornemuse aux lèvres – descendent la rue du Patriarcat, en avant du cercueil qui flotte au-dessus des têtes. Ils battent un tambour grave, puis entraînent la foule sur un vieil air nationaliste – « J’écris le nom de mon pays sur le soleil. » D’autres suivront, alors qu’un cortège impressionnant s’étire vers le sud, le long du mur de la Vieille Ville, au-dessus de la vallée de la Géhenne. Des policiers voltigeurs y plongent, pour saisir un drapeau au vol. Mais ils ne peuvent accéder à ceux qui couvrent et entourent le cercueil.

      Cette procession est un rappel au réel. Israël a beau considérer Jérusalem comme sa capitale « réunifiée », depuis qu’il a conquis sa part orientale en 1967, la population palestinienne ne cesse de croître. La Ville sainte est aujourd’hui arabe à 40 % (25 % en 1967), la Vieille Ville à 90 %. Il est toujours difficile de prédire ce qui peut mettre cette cité en branle, ce qui peut la
      rassembler en dehors de la « défense » des lieux saints musulmans d’Al-Aqsa. Mais ce vendredi, elle se presse autour de la dépouille d’une femme de 51 ans, chrétienne, qui n’a joué
      aucun rôle politique ou militaire. Depuis deux décennies, elle tenait la chronique des petits et grandes misères de l’occupation des territoires, en direct dans les salons et les chambres à
      coucher.

      Après 16 heures, le cercueil de Shireen Abu Akleh rejoint la tombe de ses parents sur le mont Sion. Cette colline située hors les murs, au sud, a donné son nom au sionisme, mais elle
      demeure pour l’essentiel un cimetière chrétien. Des gardiens font poliment descendre de jeunes gens des toits des caveaux familiaux, où ils tentent de trouver un angle de vue. Les
      cloches de toutes les églises de la Vieille Ville résonnent de concert. Elles couvrent le vrombissement d’un hélicoptère israélien, qui demeure en vol stationnaire, pas bien haut à la
      verticale des tombes.

    • Tollé international après la charge de la police israélienne aux funérailles de Shireen Abu Akleh
      France 24 Publié le : 14/05/2022
      https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20220514-la-journaliste-shireen-abu-akleh-inhum%C3%A9e-%C3%A0-j%C3%A9rusal

      La communauté internationale a dénoncé l’intervention violente de la police israélienne, vendredi, aux funérailles, à Jérusalem, de la journaliste Shireen Abu Akleh. De son côté, le Conseil de sécurité de l’ONU a « fermement condamné » le meurtre de la reporter et réclamé « une enquête immédiate, approfondie, transparente et impartiale » sur cette affaire. La police israélienne a, de son côté, annoncé l’ouverture d’une enquête.

      La police israélienne a annoncé samedi 14 mai l’ouverture d’une enquête après le tollé international provoqué par l’intervention de ses membres lors des funérailles de la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh, dont le cercueil a failli tomber après les coups de matraque contre les porteurs. (...)