Je lis le roman métaphysique fleuve de Vassili Grossman : Vie et destin. Malgré l’effet tunnel de ses 1200 pages (en poche), des pages inoubliables sur la vie des soldats de la bataille de Stalingrad entre 1942 et 1943, et quand on est dans la tête de Hitler et de Staline. La guerre à hauteur d’hommes et de femmes dans les sous-sols d’une usine de tracteurs (résonnant étrangement avec l’aciérie d’Azovstal ces jours-ci) ; la mise en parallèle de deux systèmes totalitaires également implacables et meurtriers.